Ceci est un manuel de référence
pour LaTeX. Voir ci-dessous pour la Table des
matières. Si vous désirer un didacticiel visitez
plutôt learnlatex.org
ou cette liste.
Ce manuel a deux versions. L'un a des pages web séparées pour chaque rubrique. Il est aussi disponible comme une seule page web et comme un pdf. Notez qu'une version en anglais maintenue séparément existe.
Ce document est officieux. Il n'a pas été revu par les mainteneurs de LaTeX. Notre but est de couvrir toutes les commandes (non-privées) LaTeX. Vos commentaires et contributions, y compris rapports d'anomalie, sont les bien venues. Voir la page du notre projet pour plus ample information, y compris l'information licence et l'information comment fournir un miroir à ce manuel, ainsi que comment y contribuer.
fontenc
\DeclareFontEncoding
\DeclareTextAccent
\DeclareTextAccentDefault
\DeclareTextCommand
& \ProvideTextCommand
\DeclareTextCommandDefault
& \ProvideTextCommandDefault
\DeclareTextComposite
\DeclareTextCompositeCommand
\DeclareTextSymbol
\DeclareTextSymbolDefault
\LastDeclaredEncoding
\UseTextSymbol
& \UseTextAccent
abstract
array
center
description
displaymath
document
enumerate
eqnarray
equation
figure
filecontents
: Écrire un fichier externeflushleft
flushright
itemize
letter
: écrire des lettres postaleslist
math
minipage
picture
quotation
et quote
tabbing
table
tabular
thebibliography
theorem
titlepage
verbatim
verse
\newcommand
& \renewcommand
\providecommand
\makeatletter
et \makeatother
\@ifstar
\newcounter
: allouer un compteur\newlength
\newsavebox
: allouer une boîte\newenvironment
& \renewenvironment
\newtheorem
\newfont
: définit une nouvelle police (obsolète)\protect
\ignorespaces & \ignorespacesafterend
\enspace
& \quad
& \qquad
\hspace
\hfill
\hss
\spacefactor
\
~
\thinspace
& \negthinspace
\/
\hrulefill
& \dotfill
\bigskip
& \medskip
& \smallskip
\bigbreak
& \medbreak
& \smallbreak
\strut
\vspace
\vfill
\addvspace
Suivant: About this document, Monter: (dir) [Table des matières][Index]
Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX2e, un système de préparation de document, dans sa version « Août 2022 ».
• À propos de ce document: | reporter les bogues, etc. | |
• Aperçu: | Qu’est-ce que LaTeX?. | |
• Classe de documents: | Certaines des différentes classes disponibles. | |
• Polices: | italique, gras, tapuscrit, etc | |
• Mise en page: | Contrôle de la mise en page. | |
• Rubricage: | Comment bien faire des rubriques. | |
• Les renvois: | Renvoi automatique. | |
• Environnements: | tels que enumerate et itemize .
| |
• Sauts de ligne: | Influencer les sauts de ligne. | |
• Sauts de page: | Influencer les sauts de page. | |
• Notes en bas de page: | Comment produire des notes en bas de page. | |
• Définitions: | Définir vos propres commandes, etc | |
• Compteurs: | Compteurs internes utilisés par LaTeX. | |
• Longueurs: | Les commandes pour manipuler des longueurs. | |
• Faire des paragraphes: | Commandes pour contrôler les paragraphes. | |
• Formules de maths: | Comment créer des formules mathématiques. | |
• Modes: | Modes paragraphe, mathématiques ou LR. | |
• Les styles de page: | Différents styles de mise en page. | |
• Les espaces: | Espace horizontal et vertical. | |
• Boîtes: | Faire des boîtes. | |
• Couleur: | Définir et utiliser des couleurs. | |
• Graphiques: | Importer des graphiques de l’extérieur de LaTeX. | |
• Insertions spéciales: | Insertion de caractères réservés et spéciaux. | |
• Diviser l’entrée: | Traiter de gros fichiers en les partitionnant. | |
• Parties pré/postliminaires: | Table des matières, glossaires, index. | |
• Lettres: | La classe letter .
| |
• Entrée / sortie du terminal: | Interaction avec l’utilisateur. | |
• La ligne de commande: | Comportement indépendant du système de la ligne de commande. | |
• Patrons de document: | Patron pour commencer diverses classes de documents. | |
• Traduction de la licence: | Une traduction à titre informatif de la licence. | |
• Index des Concepts: | Index général. | |
• Index des commandes: | Liste alphabétique des commandes LaTeX. |
Suivant: Overview, Précédent: Top, Monter: Top [Table des matières][Index]
Ceci est un manuel de référence officieux pour le système LaTeX2e de préparation de document. Ce système est mis en œuvre sous forme d’un paquet de macros pour le programme de composition TeX (voir Overview). La page d’accueil de ce document est https://latexref.xyz. Cette page contient des liens vers différentes versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont consacrées ainsi que vers d’autres infrastructures.
Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « LaTeX » plutôt que « LaTeX2e », étant donné que la version précédente de LaTeX (2.09) est gelée depuis des dizaines d’années.
LaTeX est désormais maintenu par un groupe de bénévoles (http://latex-project.org). La documentation officielle écrite par le projet LaTeX est disponible à partir de leur site web. Le présent document est complètement officieux et n’a pas été examiné par les mainteneurs de LaTeX. Ne leur envoyez donc pas de rapports d’anomalie ou quoi que ce soit d’autre.
En revanche, n’hésitez pas à adresser vos commentaires à latexrefman@tug.org.
Ce document est un manuel de référence. Il y a d’autres sources d’information sur LaTeX : elles sont très nombreuses, et s’adressent à des utilisateurs de tous niveaux. Voici quelques introductions :
Deux pages de références recommandées à LaTeX documentation.
Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de mathématiques.
Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet LaTeX. Bien d’autres guides écrits par bien d’autres gens sont aussi disponibles, indépendamment du projet LaTeX ; l’article suivant en est un.
Une courte (?) introduction à LaTeX, traduite en de nombreuses langues (traduction française : http://ctan.org/pkg/lshort-french).
Introduction au système TeX, y compris LaTeX, et plus amples références.
Suivant: Document classes, Précédent: About this document, Monter: Top [Table des matières][Index]
Qu’est-ce que LaTeX?
LaTeX est un système de composition de documents. Il fut à l’origine créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de volontaires (http://latex-project.org). Il est largement utilisé, en particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux impliquant des mathématiques.
À l’aide d’un simple éditeur de texte, un utilisateur LaTeX écrit un fichier, dit fichier d’entrée, qui contient son texte ; des commandes y sont intercalées : ce sont des instructions servant à décrire la manière dont le texte doit être formaté. En effet, LaTeX est mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s’interfaçant avec le programme de composition TeX de Donald E. Knuth (le terme technique est que LaTeX est un paquet de macros pour le moteur TeX). En donnant le fichier d’entrée au moteur TeX, l’utilisateur produit le document de sortie qui contient son texte mis en page.
Le terme LaTeX est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à balises dans lequel le code source du document est écrit, c’est-à-dire pour signifier l’ensemble des commandes à la disposition d’un utilisateur de LaTeX.
Le nom LaTeX est l’abréviation de “Lamport TeX”. On le prononce
LA-TÈQUE. Au sein du document, on produit le logo avec
\LaTeX
. Là où l’utilisation du logo n’est pas raisonnable, comme
dans du texte brut, écrivez le ‘LaTeX’.
• Début et fin: | Le début et la fin standards d’un document. | |
• Fichiers de sortie: | Fichiers produits. | |
• Moteurs TeX: | Programmes qui peuvent compiler du code source TeX et LaTeX. | |
• Syntaxe des commandes LaTeX: | Syntaxe générale des commandes LaTeX. | |
• Environnement: | Zone du code source avec un comportement distinct. | |
• CTAN: | Notre dépôt. |
Suivant: Output files, Monter: Overview [Table des matières][Index]
Les fichiers LaTeX ont une structure globale simple, avec un début et une fin standards. Voici un petit exemple :
\documentclass{article} \begin{document} Bonjour le monde \LaTeX. \end{document}
Tout document LaTeX a une ligne \begin{document}
et une
ligne \end{document}
.
Ici ‘article’ est ce que l’on appelle la classe de document. Elle est implémentée dans un fichier article.cls. N’importe quelle classe de document de votre système peut être utilisée. Quelques classes de document sont définies par LaTeX lui-même, et un grand nombre d’autres sont largement disponibles. Voir Document classes.
Vous pouvez inclure d’autres commandes LaTeX entre les commandes
\documentclass
et \begin{document}
. Cette zone est
appelée le préambule.
La paire \begin{document}
, \end{document}
définit un
environnement ; l’environnement ‘document’ (et aucun autre)
est obligatoire dans tous les documents LaTeX (voir document).
LaTeX vous fournit beaucoup d’environnements documenté ici
(voir Environments). Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir
de paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN
(voir CTAN).
Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à partir d’un fichier d’entrée LaTeX, des documents PDF ou d’autres formats de sortie.
Suivant: TeX engines, Précédent: Starting and ending, Monter: Overview [Table des matières][Index]
LaTeX produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers auxiliaires. Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en .dvi soit en .pdf.
.dvi
S’il est invoqué avec la commande système latex
, alors il
produit un fichier « DeVice Independent1 » (.dvi). Vous pouvez visualiser ce fichier avec une
commande comme xdvi
, ou le convertir en fichier PostScript
.ps
avec dvips
ou en fichier « Portable Document
Format2 » .pdf
avec
dvipdfmx
. Un grand nombre d’autres programmes utilitaires
pour fichiers DVI sont disponibles (http://mirror.ctan.org/dviware).
.pdf
Si LaTeX est invoqué avec la commande système pdflatex
,
alors la sortie principale est un fichier “Portable Document Format”
(.pdf). Typiquement, il s’agit d’un fichier autonome, avec toutes
les polices et images incorporées.
D’autres commandes (voir TeX engines) produisent des fichiers PDF.
LaTeX produit toujours au moins deux fichier supplémentaires.
.log
Ce fichier de transcription, ou fichier journal, contient des informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés. Il contient aussi des messages de diagnostic et, possiblement, des informations supplémentaires concernant toutes erreurs.
.aux
De l’information auxiliaire est utilisée par LaTeX pour des choses
telles que les doubles renvois. Par exemple, la première fois que
LaTeX trouve un renvoi en aval — une double référence à
quelque chose qui n’est pas encore apparu dans le code source — il
apparaîtra dans la sortie comme un double point d’interrogation
??
. Quand l’endroit auquel le renvoi fait référence finit par
apparaître dans le code source, alors LaTeX écrit son information de
localisation dans ce fichier .aux
. À l’invocation suivante,
LaTeX lit l’information de localisation à partir de ce fichier et
l’utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point
d’interrogation avec la localisation mémorisée.
LaTeX peut produire encore d’autres fichiers, caractérisés par la
terminaison du nom de fichier. Ceux-ci incluent un fichier .lof
qui est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier
.lot
utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier
.toc
utilisé pour fabriquer une table des matières (voir Table of contents etc.). Une classe de document particulière peut en créer
d’autres ; cette liste n’a pas de fin définie.
Suivant: LaTeX command syntax, Précédent: Output files, Monter: Overview [Table des matières][Index]
LaTeX est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un
programme TeX (voir Overview). Un tel ensemble de commande est
appelé un format, et peut être matérialisé dans un fichier binaire
.fmt
, ce qui permet qu’il soit lu bien plus rapidement que le
source TeX correspondant.
Cette rubrique donne une brève vue d’ensemble des programmes TeX les plus répandus (voir aussi Command line interface).
latex
pdflatex
Dans TeX Live (http://tug.org/texlive, si LaTeX est invoqué
avec les commandes système latex
ou pdflatex
, alors
le moteur pdfTeX est exécuté (http://ctan.org/pkg/pdftex).
Selon qu’on invoque latex
ou pdflatex
, la sortie
principale est respectivement un fichier .dvi ou un fichier
.pdf.
pdfTeX incorpore les extensions qu’e-TeX apporte au programme
original de Knuth (http://ctan.org/pkg/etex), ce qui inclut des
caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition
bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions. e-TeX est
lui-même disponible par la commande système etex
, mais le
langage du fichier d’entrée est du TeX de base (et le fichier produit
est un .dvi).
Dans d’autres distributions TeX, latex
peut invoquer
e-TeX plutôt que pdfTeX. Dans tous les cas, on peut faire
l’hypothèse que les extensions e-TeX sont disponibles en LaTeX.
lualatex
Si LaTeX est invoqué avec la commandes systèmes lualatex
,
alors le moteur LuaTeX est exécuté
(http://ctan.org/pkg/luatex). Ce programme permet que du code
écrit dans le langage script Lua (http://luatex.org) interagisse
avec la composition faite par TeX. LuaTeX traite nativement
l’entrée en codage Unicode UTF-8, peut traiter les polices OpenType et
TrueType, et produit un fichier .pdf par défaut. Il y a aussi
dvilualatex
pour produire un fichier .dvi.
xelatex
Si LaTeX est invoqué avec la commandes système xelatex
, le
moteur XeTeX est exécuté (http://tug.org/xetex). Comme
LuaTeX, XeTeX prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les
polices TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit
complètement différente, en utilisant principalement des bibliothèques
externes plutôt que du code interne. XeTeX produit un fichier .pdf
en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie DVI.
En interne, XeTeX crée un fichier .xdv
file, une variante de
DVI, et traduit cela en PDF en utilisant le
programme (x
)dvipdfmx
, mais ce processus est automatique.
Le fichier .xdv
n’est utile que pour le débogage.
platex
uplatex
Ces commandes fournissent une prise en charge significativement plus riche du japonais et d’autres langues ; la variante en u prend en charge l’Unicode. Voir https://ctan.org/pkg/ptex et https://ctan.org/pkg/uptex.
Depuis 2019, il y a une commande compagne en -dev
et un format
pour tous les moteurs cités plus hauts :
dvilualatex-dev
latex-dev
lualatex-dev
pdflatex-dev
platex-dev
uplatex-dev
xelatex-dev
Ce sont les candidats pour une parution de LaTeX à venir. L’usage principal est de découvrir et traiter les problèmes de compatibilité avant la parution officielle.
Ces formats en -dev
rendent facile pour quiconque d’aider à
l’essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons,
pdflatex-dev
au lieu de pdflatex
, sans changer quoi que ce
soit d’autre dans votre environnement. En réalité, le plus facile et
utile est de toujours d’exécuter les versions en -dev
au lieu de
s’embêter à basculer entre les deux. Pendant les périodes calmes après une
parution, ces commandes seront équivalentes.
Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement non testé. L’équipe LaTeX fait subir à ces commandes les mêmes essais étendus de non régression avant leur parution.
Pour plus ample information, voir The LaTeX release workflow and the
LaTeX dev
formats par Frank Mittelbach, TUGboat 40:2,
https://tug.org/TUGboat/tb40-2/tb125mitt-dev.pdf.
Suivant: Environment, Précédent: TeX engines, Monter: Overview [Table des matières][Index]
Dans le fichier d’entrée LaTeX, un nom de commande commence avec une
controblique, \
. Le nom lui-même consiste soit en (a) une
chaîne de lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n’est pas une lettre.
Les noms de commandes LaTeX sont sensibles à la casse de sorte que
\pagebreak
diffère de \Pagebreak
(ce dernier n’est pas une
commande standarde). La plupart des noms de commandes sont en bas de
casse, mais quoi qu’il en soit vous devez saisir toute commande en
respectant la casse dans laquelle elle est définie.
Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d’arguments. Ces
arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels. Les
arguments obligatoires sont entre accolades, {...}
. Les
arguments optionnels sont entre crochets, [...]
. En général,
mais ce n’est pas universel, si la commande prend un argument optionnel,
il vient en premier, avant tout argument obligatoire.
Au sein d’un argument optionnel, pour utiliser le crochet
fermant (]
) cachez le au sein d’accolades, comme
dans \item[crochet fermant {]}]
. De même, si un argument
optionnel vient en dernier, sans argument obligatoire à sa suite, alors
pour que le premier caractère dans le texte suivant soit un crochet
ouvrant, cachez le entre accolades.
LaTeX obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont une forme étoilée
(*
) qui est en relation avec la forme sans le *
, telles que
\chapter
et \chapter*
. La différence exacte de
comportement dépend de la commande.
Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en *
pour les commandes dont il traite (à l’exception des omissions
involontaires ou bogues de ce manuel).
Suivant: CTAN, Précédent: LaTeX command syntax, Monter: Overview [Table des matières][Index]
Synopsis :
\begin{nom-environnement} ... \end{nom-environnement}
Un environnement est une zone du code source LaTeX, au sein de
laquelle il y a un comportement différent. Par exemple, pour la poésie
en LaTeX mettez les lignes entre \begin{verse}
et
\end{verse}
.
\begin{verse} Plus ne suis ce que j'ai été \\ ... \end{verse}
Voir Environments, pour une liste d’environnements. En
particulier, il est à noter que tout document LaTeX doit avoir un
environnement document
: une paire \begin{document}
... \end{document}
.
Le nom-environnement du début doit s’accorder exactement avec
celui de la fin. Cela vaut aussi dans le cas où nom-environnement se
termine par une étoile (*
) ; l’argument à la fois de
\begin
et \end
doit comprendre l’étoile.
Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des arguments optionnels. L’exemple ci-dessous produit un tableau. Le premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il spécifie le format des colonnes du tableau).
\begin{tabular}[t]{r|l} ... lignes du tableau ... \end{tabular}
Précédent: Environment, Monter: Overview [Table des matières][Index]
Le «Comprehensive TeX Archive Network», ou CTAN, est le dépôt de matière libre de la communauté TeX et LaTeX. C’est un ensemble de sites Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière en relation avec LaTeX. Visitez le CTAN sur la Toile à l’adresse https://ctan.org.
Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par une personne ou un petit nombre de personnes. Par exemple, beaucoup d’organismes d’édition on un paquetage qui permet aux auteurs de formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme.
En plus des ressources massives, le site ctan.org
offre des fonctions telles que
la recherche par nom ou par fonctionnalité.
CTAN n’est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de sites. L’un des ces sites est le cœur. Ce site gère activement la matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle ou mise à jour. Il est hébergé par le groupe TeX allemand DANTE e.V.
D’autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant, c’est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement disponibles. Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un meilleur accès et allège la charge sur le site maître. La liste des miroirs se trouve à https://ctan.org/mirrors.
Suivant: Fonts, Précédent: Overview, Monter: Top [Table des matières][Index]
La classe globale d’un document est définie avec cette commande, c’est normalement la première commande dans une fichier source LaTeX.
\documentclass[options]{classe}
La commande \documentclass
doit être la première commande dans un
fichier source LaTeX.
Les noms de classe de document incorporés à LaTeX. (Beaucoup de classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; voir Overview.)
article
Pour un article de journal, une présentation, et diverses utilisations générales.
book
Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement incluant des pièces préliminaires telles qu’une préface, et postliminaires telles qu’un appendice (voir Front/back matter).
letter
Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes (voir Letters).
report
Pour des documents de longueur entre celle d’un article
et celle
d’un book
, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui
peuvent contenir plusieurs chapitres.
slides
Pour des présentations de diapositive — rarement utilisé de nos jours.
À sa place la classe beamer
est sans doute celle dont l’usage est
le plus répandu (https://ctan.org/pkg/beamer). Voir beamer template, pour un petit patron de document beamer
.
Les options standardes sont décrites dans les rubriques suivantes.
• Options de classe de document: | Options globales | |
• Ajout de paquetage: | Ajouter des paquetages. | |
• Construction d’extension (classe ou paquetage): | Créer des nouvelles extensions (classe ou paquetage). |
Suivant: Additional packages, Monter: Document classes [Table des matières][Index]
Vous pouvez spécifier ce qu’on appelle des options globales ou des
options de classe en les passant entre crochet à la commande
\documentclass
, comme d’habitude. Pour spécifier plus d’une
option, séparez les par une virgule :
\documentclass [option1, option2, ...]{classe}
Voici la liste des options standardes de classe.
Toutes les classes standardes, sauf slides
acceptent les options
suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l’option
par défaut est 10pt
):
12pt 11pt 10pt
Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) :
a4paper
210 sur 297mm (environ 8,25 sur 11,75 pouces)
a5paper
148 sur 210mm (environ 5,8 sur 8,3 pouces)
b5paper
176 sur 250mm (environ 6,9 sur 9,8 pouces)
executivepaper
7,25 sur 10,5 pouces
legalpaper
8,5 sur 14 pouces
letterpaper
8,5 sur 11 pouces (l’option par défaut)
Lorsque on utilise l’un des moteurs pdfLaTeX,
LuaLaTeX, ou XeLaTeX (voir TeX engines), les options autres
que letterpaper
règlent la zone d’impression mais vous devez
également régler la taille du papier physique. Un méthode pour faire
cela est de placer \pdfpagewidth=\paperwidth
et
\pdfpageheight=\paperheight
dans le préambule de votre document.
Le paquetage geometry
fournit des méthodes flexibles pour régler
la zone d’impression et la taille du papier physique.
Diverses autres options:
draft, final
Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande
boîte noire ; l’option par défaut est final
.
fleqn
Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles sont centrées.
landscape
Pour sélectionner le format de page à l’italienne ; l’option par défaut est à la française.
leqno
Pour Mettre les numéros d’équation sur le côté gauche des équations ; par défaut ils sont sur le côté droit.
openbib
Pour utiliser le format bibliographie openbib
.
titlepage, notitlepage
Indique si la page de titre est séparée ; l’option par défaut dépend de la classe.
Ces options ne sont pas disponibles avec la classe slides
:
onecolumn
twocolumn
Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est onecolumn
.
oneside
twoside
Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le défaut
est oneside
pour recto simple, sauf pour la classe book
.
Le paramètre \evensidemargin
(\oddsidemargin
) détermine la
distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche
de la page et la marge gauche du texte. Voir page layout parameters oddsidemargin.
openright
openany
Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ; défaut
est openright
pour la classe book
.
La classe slide
offre l’option clock
pour l’impression du
temps au bas de chaque note.
Suivant: Class and package construction, Précédent: Document class options, Monter: Document classes [Table des matières][Index]
Les paquetages ajoutés paquo sont chargés comme ceci :
\usepackage[options]{paquo}
Pour spécifier plus d’un paquetage, vous pouvez les séparer par une
virgule comme dans \usepackage{paquo1,paquo2,...}
,
ou utiliser plusieurs commandes \usepackage
.
Toutes les options indiquées dans la commande \documentclass
qui
sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux
paquetages chargés par \usepackage
.
Précédent: Additional packages, Monter: Document classes [Table des matières][Index]
Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux
paquetages. Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences
locales, telles qu’un en-tête standard pour chaque page, alors vous
pourriez créer une nouvelle classe cmsnote.cls
et commencer vos
documents par \documentclass{cmsnote}
.
Ce qui distingue un paquetage d’une classe de document c’est que les
commandes d’une paquetage sont utilisables pour différentes classes
alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette
classes. Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages
irait dans un paquetage alors qu’une commande intitulant en-têtes de
pages par Note du service de mathématique de la CMS
irait dans
une classe.
Au sein d’un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l’arobe
@
comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à
entourer le code contenant la commande en question par
\makeatletter
et \makeatother
. Voir \makeatletter & \makeatother. Ceci permet de créer des commandes que les utilisateurs
ne risquent pas de redéfinir accidentellement. Une autre technique est
de préfixer les commandes spécifiques à une classe ou paquetage avec une
chaîne particulière, de sorte à empêcher votre classe ou paquetage
d’interférer avec d’autres. Par exemple, la classe notecms
pourrait avoir des commandes \cms@tolist
, \cms@fromlist
,
etc.
• Structure d’une extension: | Disposition du fichier. | |
• Commande pour extensions: | Liste des commandes. |
Suivant: Class and package commands, Monter: Class and package construction [Table des matières][Index]
Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties.
\NeedsTeXFormat
et \ProvidesClass
ou
\ProvidesPackage
.
notecms
pourrait être appelée avec une option pour lire
un fichier où est défini une liste de personnes désignées comme
destinataires de la note, comme
\documentclass[destinataires-math]{notecms}
, et donc on a
besoin de définir une commande
\newcommand{\defdestinataires}[1]{\def\@liste@destinataires{#1}}
à utiliser dans ce fichier.
\documentclass[liste d'options]{nom de la classe}
,
pour modifier le comportement de la classe. Un exemple est lorsque on
déclare \documentclass[11pt]{article}
pour régler la taille par
défaut de la police du document.
Voici le commencement d’un fichier de classe, ce qui doit être sauvegardé comme souche.cls à un emplacement où LaTeX peut le trouver, par exemple dans le même répertoire que le fichier .tex.
\NeedsTeXFormat{LaTeX2e} \ProvidesClass{souche}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes] \DeclareOption*{\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}} \ProcessOptions\relax \LoadClass{article}
Elle s’auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les
passant toutes à la classe article
, et puis charge la classe
article
de sorte à fournir la base du code de cette classe.
Pour plus d’information, voir le guide officiel pour les auteurs de classes et de paquetage, le « Class Guide », http://www.latex-project.org/help/documentation/clsguide.pdf (la plupart des descriptions faites ici s’inspirent de ce document), ou l’article suivant https://www.tug.org/TUGboat/tb26-3/tb84heff.pdf illustrant la construction d’une nouvelle classe.
Précédent: Class and package structure, Monter: Class and package construction [Table des matières][Index]
Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d’extension (classes ou paquetages).
\AtBeginDvi{specials}
Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire dans le fichier .dvi au début de l’achèvement de la première page du
document.
\AtEndOfClass{code}
\AtEndOfPackage{code}
Crochet pour insérer le code à exécuter lorsque LaTeX termine le
traitement de la classe ou du paquetage courants. On peut utiliser ces
crochet plusieurs fois ; le code
sera exécuté dans l’ordre
d’appel. Voir aussi \AtBeginDocument.
\CheckCommand{cmd}[num][défaut]{définition}
\CheckCommand*{cmd}[num][défaut]{définition}
Similaire à \newcommand
(voir \newcommand & \renewcommand)
mais ne définit pas cmd ; à la place vérifie que la définition
actuelle de cmd est exactement celle donnée par définition
et est ou n’est pas longue selon ce que l’on attend.
Une commande est dite longue lorsque elle accepte \par
au sein
d’un argument. On attend que la commande cmd soit longue avec la
version non-étoilée de \CheckCommand
. Lève une erreur en cas
d’échec de la vérification. Ceci vous permet de vérifier avant de
redéfinir vous-même cmd qu’aucun paquetage ne l’a pas déjà fait.
\ClassError{nom de la classe}{texte de l'erreur}{texte d'aide}
\PackageError{nom du paquetage}{texte de l'erreur}{texte d'aide}
\ClassWarning{nom de la classe}{texte avertissement}
\PackageWarning{nom du paquetage}{texte avertissement}
\ClassWarningNoLine{nom de la classe}{texte avertissement}
\PackageWarningNoLine{nom du paquetage}{texte avertissement}
\ClassInfo{nom de la classe}{texte info}
\PackageInfo{nom du paquetage}{texte info}
\ClassInfoNoLine{nom de la classe}{texte info}
\PackageInfoNoLine{nom du paquetage}{texte info}
Produit un message d’erreur, ou des messages d’avertissement ou d’information.
Pour \ClassError
et \PackageError
le message est
texte de l’erreur, suivi de l’invite d’erreur ?
de
TeX. Si l’utilisateur demande de l’aide en tapant
h
, il voit le texte d’aide.
Les quatre commandes d’avertissement (warning) sont
similaires à ceci près qu’elles écrivent texte avertissement à
l’écran sans invite d’erreur. Les quatre commandes d’information écrivent
texte info seulement dans le fichier journal. Les versions en
NoLine
n’affichent pas le numéro de la ligne générant le message,
alors que les autres versions le font.
Pour formater les messages, y compris le texte d’aide : utilisez
\protect
pour empêcher une commande de se développer, obtenez un
saut de ligne avec \MessageBreak
, et obtenez une espace avec
\space
lorsque l’utilisation d’un caractère espace ne le permet
pas, comme après une commande. Notez que LaTeX ajoute un point final
à chaque message.
\CurrentOption
Se développe au contenu de l’option en cours de traitement. Peut
uniquement être utilisé au sein de l’argument code soit de
\DeclareOption
, soit de \DeclareOption*
.
\DeclareOption{option}{code}
\DeclareOption*{option}{code}
Rend un option option disponible pour l’utilisateur, de sorte à ce
qu’il puisse la passer à leur commande \documentclass
. Par
exemple, la classe notecms
pourrait avoir une option logo
pour mettre le logo de leur organisation sur la première page avec
\documentclass[logo]{notcms}
. Le fichier de classe doit
contenir \DeclareOption{logo}{code}
(et plus loin,
\ProcessOptions
).
Si vous invoquez une option qui n’a pas été déclarée, par défaut cela
produit une avertissement semblable à Unused global option(s):
[badoption].
Vous pouvez changer ce comportement avec la version
étoilée \DeclareOption*{code}
. Par exemple, beaucoup de
classes étendent une classe existante en utilisant une commande du
genre \LoadClass{article}
, et pour passer les options
supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que
celui-ci :
\DeclareOption*{% \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}% }
Un autre exemple est que la classes notecms
permette aux
utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des
fichiers externes. Par exemple l’utilisateur invoque
\documentclass[math]{notecms}
et la classe lit le fichier
math.memo
. Ce code gère le fichier s’il existe et sinon passe
l’option à la classe article
.
\DeclareOption*{\InputIfFileExists{\CurrentOption.memo}{}{% \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}}
\DeclareRobustCommand{cmd}[num][défaut]{définition}
\DeclareRobustCommand*{cmd}[num][défaut]{définition}
Similaire à \newcommand
et \newcommand*
(voir \newcommand & \renewcommand) mais déclare une commande robuste,
même si définition comprend du code fragile. (Pour une discussion
sur les commandes robustes et fragiles voir \protect). Utilisez ces
commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir des
commandes existantes en les rendant robustes. Contrairement à
\newcommand
elle ne produisent pas d’erreur si la macro cmd
existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier
journal pour indiquer la redéfinition de la commande.
Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins efficace
que celle définies avec \newcommand
, c’est pourquoi, à moins que
le contenu de la commande soit fragile et que la commande soit utilisée
au sein d’un argument mouvant, utilisez \newcommand
.
Le paquetage etoolbox
offre les commandes
\newrobustcmd
, \newrobustcmd*
, \renewrobustcmd
,
\renewrobustcmd*
, \providerobustcmd
, et
\providrobustcmd*
qui sont similaire aux commandes standardes
\newcommand
, \newcommand*
, \renewcommand
,
\renewcommand*
, \providecommand
, et
\providecommand*
, mais définissent une commande cmd robuste
avec deux avantages par rapport à \DeclareRobustCommand
:
\protect
, ainsi elles ne subissent pas la légère perte de
performance mentionnée plus haut, et
\new…
,
\renew…
, et \provide…
que les commandes
standardes, ainsi elle ne font pas qu’envoyer un message dans le journal
lorsque vous redéfinissez cmd déjà existantes, dans ce cas vous
devez utiliser soit \renew…
soit \provide…
ou il
y a une erreur.
\IfFileExists{nom fichier}{si vrai}{si faux}
\InputIfFileExists{nom fichier}{si vrai}{si faux}
Exécute si vrai si LaTeX peut trouver le fichier nom
fichier et si faux sinon. Dans le second cas, le fichier est lu
immédiatement après exécuter si vrai. Ainsi
\IfFileExists{img.pdf}{\includegraphics{img.pdf}}{\typeout{AVERTISSEMENT
: img.pdf introuvable}}
n’inclut le graphique img.pdf que s’il
est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement.
Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de recherche que
that LaTeX utilise, et non pas seulement dans le répertoire courant.
Pour chercher uniquement dans le répertoire courant faites quelque chose
du genre de \IfFileExists{./nom fichier}{si
vrai}{si faux}
. Si vous demandez un fichier dont le nom n’a
pas d’extension .tex
alors LaTeX commencera par chercher le
fichier en apposant .tex
à son nom ; pour plus ample information
sur la façon dont LaTeX gère les extensions de nom de fichier voir
\input.
\LoadClass[liste d'options]{nom de la classe}[date de parution]
\LoadClassWithOptions{nom de la classe}[date de parution]
Charge une classe, comme avec \documentclass[options
list]{nom de la classe}[release info]
. Voici un exemple :
\LoadClass[twoside]{article}
.
La liste d’options, si présente, est une liste ponctuée par des
virgules. La date de parution est optionnelle. Si elle est
présente, elle doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Si vous demandez
une date de parution et que la date du paquetage installé sur
votre système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à
l’écran et dans le journal de compilation du genre de You have
requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class
article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document
class' is available.
La variante de la commande \LoadClassWithOptions
utilise la liste
des options de la classe courante. Cela veut dire qu’elle ignore toute
options passée via \PassOptionsToClass
. Ceci est une commande de
commodité qui vous permet de construire une nouvelle classe en
l’héritant d’une classe existante, telle que la classe standarde
article
, sans avoir à gérer les options qui furent passée.
\ExecuteOptions{liste d'options}
Pour chaque option option de la liste d’options, dans
l’ordre d’apparition, cette commande exécute la commande
\ds@option
. Si cette commande n’est pas définie, alors
l’option option est ignorée.
Ceci peut être utilisé pour fournir d’un liste d’option par défaut avant
le \ProcessOptions
. Par exemple, si dans un fichier de classe
vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt alors vous
devriez spécifier \ExecuteOptions{11pt}\ProcessOptions\relax
.
\NeedsTeXFormat{format}[date du format]
Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée. Cette
directive est souvent donnée à la première ligne du fichier de classe,
et le plus souvent elle est utilisée de cette façon :
\NeedsTeXFormat{LaTeX2e}
. Lorsque un document utilisant cette
classe est traité, le nom du format donné ici doit s’accorder avec le
format qui est en cours d’exécution (y compris le fait que la chaîne
format est sensible à la casse). Si il ne s’y accorde pas alors
l’exécution est interrompue par une erreur du genre de ‘This file
needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'.’
Pour spécifier une version du format dont vous savez qu’elle prend en
charge certaines fonctions, incluez l’argument optionnel date du
format correspondant au format où ces fonction furent implémentés. Si
cette argument est présent il doit être de la forme AAAA/MM/JJ
.
Si la version de format installée sur votre système est antérieure à la
date du format alors vous obtiendrez un avertissement du genre de
‘You have requested release `2038/01/20' of LaTeX, but only release
`2016/02/01' is available.’
\OptionNotUsed
Ajoute l’option courante à la liste des options non utilisées. Ne peut
être utilisé qu’au sein de l’argument code de
\DeclareOption
ou \DeclareOption*
.
\PassOptionsToClass{liste d'options}{nom de la classe}
\PassOptionsToPackage{liste d'options}{nom du paquetage}
Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules option
list aux options utilisée par toute commande ultérieure
\RequirePackage
ou \usepackage
pour le paquetage
nom du paquetage ou la classe nom de la classe.
La raison d’être de ces commande est que vous pouvez charger un
paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que si
voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu’au premier
chargement. Charger un paquetage avec des options plus d’une fois
produit une erreur du genre de Option clash for package toto.
(LaTeX lance l’erreur même s’il n’y a pas de conflit entre les
options.)
Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous pouvez
réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux
\RequirePackage[landscape]{geometry}\RequirePackage[margins=1in]{geometry}
par un seul \RequirePackage[landscape,margins=1in]{geometry}
.
Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre
alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour cet
autre paquetage. Par exemple, supposons que le paquetage toto
charge le paquetage geometry
. Au lieu de
\RequirePackage{toto}\RequirePackage[draft]{graphics}
vous
devez écrire \PassOptionsToPackage{draft}{graphics}
\RequirePackage{toto}
. (Si toto.sty
charge une option en
conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une
modification de son code source.)
Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas
seulement aux auteurs de classes et paquetage. Par exemple, supposons
qu’un utilisateur veuille charger le paquetage graphicx
avec
l’option draft
et veuille également utiliser une classe
toto
qui charge le paquetage graphicx
, mais sans cette
option. L’utilisateur peut commencer son fichier LaTeX avec
\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\documentclass{toto}
.
\ProcessOptions
\ProcessOptions*\@options
Exécute le code pour chaque option que l’utilisateur a invoquée. À
inclure dans le fichier classe sous la forme
\ProcessOptions\relax
(à cause de l’existence de la variante
étoilée de la commande).
Les options tombent dans deux catégories. Les options locales
sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l’argument
options dans \PassOptionsToPackage{options}
,
\usepackage[options]
, ou
\RequirePackage[options]
. Les options globales sont
celles données par l’utilisateur de la classe dans
\documentclass[options]
. (Si une option est spécifiée à la
fois localement et globalement, alors elle est locale).
Lorsque \ProcessOptions
est appelé pour un paquetage
pkg.sty, il se produit ce qui suit :
\DeclareOption
, LaTeX examine si cette option est soit globale
soit locale pour pkg
. Si c’est le cas, il exécute le code
déclaré. Ceci est fait dans l’ordre de passage de ces options à
pkg.sty.
\ds@option
si elle a été définie quelque part (autrement
que par un \DeclareOption
) ; sinon, il exécute le code de
traitement par défaut des options donné dans \DeclareOption*
. Si
aucun code de traitement par défaut n’a été déclaré, il produit un
message d’erreur. Ceci est fait dans l’ordre dans lequel ces options ont
été spécifiées.
Lorsque \ProcessOptions
est appelé pour une classe il fonctionne
de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales, et
que le code par défaut pour \DeclareOption*
et
\OptionNotUsed
plutôt qu’une erreur.
La version étoilée \ProcessOptions*
exécute le traitement des
options dans l’ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt que
dans l’ordre de déclaration de la classe ou du paquetage. Pour un
paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées en
premier.
\ProvidesClass{nom de la classe}[date de parution brève information supplémentaire]
\ProvidesClass{nom de la classe}[date de parution]
\ProvidesPackage{nom du paquetage}[date de parution brève information supplémentaire]
\ProvidesPackage{nom du paquetage}[date de parution]
Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la console et dans le fichier journal.
Lorsqu’un utilisateur écrit \documentclass{notecms}
alors
LaTeX charge le fichier notecms.cls. De même, un utilisateur
écrivant \usepackage{essai}
invite LaTeX à charger le
fichier essai.sty. Si le nom du fichier ne s’accorde pas à
l’argument nom de la classe ou nom du paquetage alors un
avertissement est produit. Ainsi, si vous invoquez
\documentclass{notecms}
, et que le fichier the file
notecms.cls comprend la déclaration statement
\ProvidesClass{xxx}
alors vous obtiendrez un avertissement du
genre de like You have requested document class `notecms', but the
document class provides 'xxx'.
Cet avertissement n’empêche pas
LaTeX de traiter le reste du fichier de la classe normalement.
Si vous incluez l’argument optionnel, alors vous devez inclure la date,
avant le premier espace s’il y en a, et elle doit avoir le format
AAAA/MM/JJ
. Le reste de l’argument est en format libre,
toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit
pendant la compilation à l’écran et dans le journal. Ainsi, si votre
fichier notecms.cls contient la ligne
\ProvidesClass{smcmem}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS]
la
première ligne de votre document est \documentclass{notecms}
alors vous pourrez voir Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0
Classe note CMS
.
La date dans l’argument optionnel permet aux utilisateurs de classe et
de paquetage de demander à être avertis si la version de la classe ou du
paquetage installé sur leur système est antérieure à date de
parution, en utilisant les arguments optionnels comme dans
\documentclass{smcmem}[2018/10/12]
ou
\usepackage{toto}[[2017/07/07]]
. (Notez que les utilisateurs
de paquetages incluent seulement rarement une date, et les utilisateurs
de classe presque jamais).
\ProvidesFile{nom fichier}[information supplémentaire]
Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou de
paquetage, tel qu’un fichier de configuration ou un fichier de
définition de police. Mettez la commande dans ce fichier et vous
obtiendrez dans le journal une information du genre de File:
essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls
lorsque
nom fichier vaut ‘essai.config’ et que information
supplémentaire vaut ‘2017/10/12 fichier de configuration pour
essai.cls’.
\RequirePackage[liste d'options]{nom du paquetage}[date de parution]
\RequirePackageWithOptions{nom du paquetage}[date de parution]
Charge un paquetage, comme la commande \usepackage
pour les
auteurs de documents. Voir Additional packages. Voici un exemple :
\RequirePackage[landscape,margin=1in]{geometry}
. Notez que
l’équipe de développement de LaTeX recommande fortement l’utilisation
de ces commandes de préférence à l’\input
de TeX de base ;
voir le « Class Guide ».
La liste d’options, si présente, est une liste ponctuée de
virgules. La date de parution, si présente, doit avoir le format
AAAA/MM/JJ. Si la date de parution du paquetage tel qu’il est
installé sur votre système est antérieure à date de parution alors
vous obtiendrez un avertissement du genre de You have requested,
on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only
version `2000/01/01' is available
.
La variante \RequirePackageWithOptions
utilise la liste d’options
de la classe courante. Ceci implique qu’elle ignore toute option passée
à la classe via \PassOptionsToClass
. C’est une commande de
commodité pour permettre facilement de construire des classes sur des
classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont passées.
La différence entre \usepackage
et \RequirePackage
est
mince. La commande \usepackage
est à l’intention du fichier
document alors que \RequirePackage
l’est à celle des fichiers
paquetage ou classe. Ainsi, utiliser \usepackage
avant la
commande \documentclass
amène LaTeX à produire une erreur du
genre de \usepackage before \documentclass
, là où vous pouvez
utiliser \RequirePackage
.
Suivant: Layout, Précédent: Document classes, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes capacités. Notamment, son schéma NFSS vous permet de travailler aisément avec les polices, ou familles de fontes dans votre document (par exemple, voir Font styles). De plus, les documents LaTeX peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc. (Notez cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les mathématiques).
La première police dans le monde TeX était Computer Modern, développée par Donald Knuth. Elle est la police par défaut pour les documents LaTeX et est encore la plus largement utilisée. Mais passer à une autre police n’implique la plupart du temps que peu de commandes. Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que bien d’autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer des mathématiques. (Exemple fourni par Michael Sharpe, https://math.ucsd.edu/~msharpe/RcntFnts.pdf).
\usepackage[osf]{newpxtext} % osf pour le texte, non les math \usepackage{cabin} % sans serif \usepackage[varqu,varl]{inconsolata} % sans serif tapuscrit \usepackage[bigdelims,vvarbb]{newpxmath} % bb de STIX \usepackage[cal=boondoxo]{mathalfa} % mathcal
De plus, les moteurs xelatex
ou lualatex
vous
permettent d’utiliser toute police sur votre système en format OpenType
ou TrueType (voir TeX engines).
Le catalogue de polices de LaTeX (https://tug.org/FontCatalogue) donne des échantillons graphiques de polices et du source à copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup prennent en charges les mathématiques. Son but est de couvrir toutes les polices libres pour l’alphabet latin utilisables facilement avec LaTeX.
Plus ample information peut également être trouvée sur le TeX Users Group, à https://www.tug.org/fonts/.
• Paquetage fontenc: | Codage des polices. | |
• Styles de polices: | Sélectionnez romain, italique, etc. | |
• Formats de polices: | Choisir la taille du point. | |
• Commandes police de bas niveau: | Sélectionnez le codage, famille, série, allure. |
Suivant: Font styles, Monter: Fonts [Table des matières][Index]
fontenc
Synopsis :
\usepackage[codage_fonte]{fontenc}
ou
\usepackage[codage_fonte1, codage_fonte2, ...]{fontenc}
Spécifie les codages de fonte. Un codage de fonte est une application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés pour composer votre texte en sortie.
Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur
pdflatex
(voir TeX engines). Si vous utilisez les moteurs
xelatex
ou lualatex
alors utilisez à la place le
paquetage fontspec
.
La police originale de TeX, Computer Modern, comprend un nombre
limité de caractères. Par exemple, pour faire des caractères accentués
ordinaires vous devez utiliser \accent
(voir \accent) mais
cela désactive la césure. Les utilisateurs de TeX ont spécifié
plusieurs normes concernant l’accès aux ensembles élargis de caractères
fournis par les fontes modernes. Si vous utilisez pdflatex
alors placez ceci dans le préambule :
\usepackage[T1]{fontenc}
cela active la prise en charge pour les langages européens les plus répandus, notamment le français, l’italien, le polonais. En particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors LaTeX gérera leur césure et le document en sortie peut faire l’objet de copier/coller. (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper directement les caractères accentués dans votre fichier source).
Si vous utilisez un codage tel que T1
et que les caractères ne
sont pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement
définies par des cartes binaires (bitmap), on parle de fontes
matricielles ou Type 3. Si vous désirez des fontes vectorielles,
utilisez un paquetage tel que lmodern
ou cm-super
pour obtenir des fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par
défaut par LaTeX.
Pour chaque codage_fonte passé en option mais encore non déclaré,
ce paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé
codage_fonteenc.def. Il règle aussi
\encodingdefault
comme le dernier codage dans la liste d’option.
Voici les valeurs usuelles pour codage_fonte.
OT1
Le codage original pour TeX. Limité quasiment aux lettres latines non accentués.
OMS, OML
Codage des symboles et des lettres mathématiques.
T1
Texte étendu de TeX. Appelé parfois le codage Cork du nom de la conférence du groupe d’utilisateurs TeX durant laquelle il fut élaboré. Donne accès à la plupart des caractères accentués européens. C’est l’option la plus fréquente pour ce paquetage.
TS1
Codage Texte Companion.
Par défaut LaTeX charge OML
, T1
, OT1
, et ensuite
OMS
, et règle le codage par défaut à OT1
.
Même si vous n’utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez avoir besoin d’un codage de font si la fonte que vous utilisez l’exige.
Si vous utilisez des fontes codée en T1
autre que celles de la
police par défaut Computer Modern, alors vous pourriez avoir besoin de
charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger
fontenc, de sorte à empêcher le système de charger l’une des
fontes codées en T1
de la police par défaut.
L’équipe du projet LaTeX a réservé les noms de codage commençant par : ‘T’ pour les codages standards de texte à 256 caractères, ‘TS’ pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, ‘X’ pour les codages de test, ‘M’ pour les codages standards de math à 256 caractères, ‘A’ pour les applications spéciales, ‘OT’ pour les codages standards de texte à 128 caractères, et ‘OM’ pour les codages standards de math à 128 caractères (‘O’ est l’initiale d’‘obsolete’).
Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées ci-dessous. Beaucoup d’entre elles sont spécifiques à un codage, aussi si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que le codage courant en est différent alors la commande n’est pas active.
• \DeclareFontEncoding: | Définit un codage. | |
• \DeclareTextAccent: | Définit un accent dans le codage. | |
• \DeclareTextAccentDefault: | Repli pour utiliser un accent dans le codage. | |
• \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand: | Nouvelle commande spécifique à un codage. | |
• \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault: | Repli pour commandes spécifiques à un codage. | |
• \DeclareTextComposite: | Accès direct à un glyphe accentué, dans le codage. | |
• \DeclareTextCompositeCommand: | Code à exécuter pour une numéro de glyphe, dans le codage. | |
• \DeclareTextSymbol: | Définit un symbole dans le codage. | |
• \DeclareTextSymbolDefault: | Repli d’un symbole dans le codage. | |
• \LastDeclaredEncoding: | Sauvegarde le dernier codage déclaré. | |
• \UseTextSymbol & \UseTextAccent: | Passe temporairement à un autre codage. |
Suivant: \DeclareTextAccent, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareFontEncoding
Synopsis :
\DeclareFontEncoding{codage}{réglages-texte}{réglages-math}
Déclare le codage de fonte codage. Sauvegarde également la valeur
de codage dans \LastDeclaredEncoding
(voir \LastDeclaredEncoding).
Le fichier t1enc.def contient cette ligne (suivie de bien d’autres) :
\DeclareFontEncoding{T1}{}{}
Les réglages-texte sont les commandes que LaTeX exécutera
chaque fois qu’il commute d’un codage à une autre avec les commandes
\selectfont
et \fontencoding
. Les réglages-math
sont les commandes que LaTeX utilise lorsque la fonte est accédée en
tant qu’alphabet mathématique.
LaTeX ignore tout espace au sein de réglages-texte et réglages-math, de sorte à prévenir toute insertion non voulue d’espace en sortie.
Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou trois lettres commençant par ‘L’ pour ‘local’, ou ‘E’ pour ‘experimental’.
Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont
potentiellement lus plusieurs fois par LaTeX, ainsi utiliser, par
ex. \newcommand
peut causer une erreur. De plus, il est
préférable que de tels fichiers contiennent une ligne
\ProvidesFile
(voir Class and package commands).
Notez aussi qu’il est préférable de n’utiliser les commandes en
\...Default
que dans un paquetage, et non dans les fichiers de
définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des
déclarations spécifiques à ce codage-là.
Suivant: \DeclareTextAccentDefault, Précédent: \DeclareFontEncoding, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextAccent
Synopsis :
\DeclareTextAccent{cmd}{codage}{cassetin}
Définit un accent, à mettre au dessus d’autres glyphe, au sein du codage codage à la position cassetin.
Un cassetin est le numéro identifiant un glyphe au sein d’une fonte.
La ligne suivante de t1enc.def déclare que pour fabriquer un
accent circonflexe comme dans \^A
, le système va mettre l’accent
dans du cassetin 2 sur le caractère ‘A’, qui est représenté en
ASCII comme 65. (Ceci vaut à moins qu’il y ait une déclaration
DeclareTextComposite
ou \DeclareTextCompositeCommand
pertinente ; voir \DeclareTextComposite) :
\DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}
Si cmd a déjà été défini, alors \DeclareTextAccent
ne
produit pas d’erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier
de transcription.
Suivant: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Précédent: \DeclareTextAccent, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextAccentDefault
Synopsis :
\DeclareTextAccentDefault{\cmd}{codage}
S’il y a une commande d’accent \cmd
spécifique à un codage
mais qu’il n’y a aucun \DeclareTextAccent
associé pour ce codage,
alors cette commande va prendre le relais en disant de l’utiliser comme
décrit pour codage.
Par exemple, pour faire que le codage OT1
soit le codage par
défaut pour l’accent \"
, déclarez ceci :
\DeclareTextAccentDefault{\"}{OT1}
Si vous tapez un \"
alors que le codage courant n’a pas de
définition pour cet accent, alors LaTeX utilisera la définition issue
de OT1
.
c.-à-d. que cette commande est équivalente l’appel suivant (voir \UseTextSymbol & \UseTextAccent) :
\DeclareTextCommandDefault[1]{\cmd} {\UseTextAccent{codage}{\cmd}{#1}}
Notez que \DeclareTextAccentDefault
fonctionne pour l’une
quelconque des commandes fontenc à un argument, et pas seulement
les commandes d’accent.
Suivant: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Précédent: \DeclareTextAccentDefault, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextCommand
& \ProvideTextCommand
Synopsis, l’un parmi :
\DeclareTextCommand{\cmd}{codage}{défn} \DeclareTextCommand{\cmd}{codage}[nargs]{defn} \DeclareTextCommand{\cmd}{codage}[nargs][défautargopt]{défn}
ou l’un parmi :
\ProvideTextCommand{\cmd}{codage}{défn} \ProvideTextCommand{\cmd}{codage}[nargs]{défn} \ProvideTextCommand{\cmd}{codage}[nargs][défautargopt]{défn}
Définit la commande \cmd
, laquelle sera spécifique à un
codage. Le nom cmd de la commande doit être précédé d’une
controblique, \
. Ces commandes ne peuvent apparaître que dans
le préambule. Redéfinir \cmd
ne cause pas d’erreur. La
commande définie sera robuste même si le code dans défn est
fragile (voir \protect).
Par exemple, le fichier t1enc.def contient la ligne suivante :
\DeclareTextCommand{\textperthousand}{T1}{\%\char 24 }
Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci :
\usepackage[T1]{fontenc} % dans le préambule ... La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand.
Si vous changez le codage de fonte en OT1
alors vous obtenez une
erreur du genre de ‘LaTeX Error: Command \textperthousand
unavailable in encoding OT1’.
La variante \ProvideTextCommand
agit de même, à ceci près qu’elle
ne fait rien si \cmd
est déjà définie. La commande
\DeclareTextSymbol
est plus rapide pour une simple association
d’un cassetin à un glyphe (voir \DeclareTextSymbol)
Les arguments optionnels nargs et défautargopt jouent le même
rôle que dans \newcommand
(voir \newcommand & \renewcommand).
En un mot, nargs est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre
d’arguments que la commande \cmd
qu’on définit prend. Ce
nombre inclut tout argument optionnel. Omettre cet argument revient
au même que spécifier 0 pour dire que \cmd
n’a aucun
argument. Et, si défautargopt est présent, alors le premier
argument de \cmd
est optionnel, et sa valeur par défaut est
défautargopt (ce qui peut être la chaîne vide). Si
défautargopt n’est pas présent alors \cmd
ne prend
pas d’argument optionnel.
Suivant: \DeclareTextComposite, Précédent: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextCommandDefault
& \ProvideTextCommandDefault
Synopsis :
\DeclareTextCommandDefault{\cmd}{défn}
ou :
\ProvideTextCommandDefault{\cmd}{défn}
Donne une définition par défaut à \cmd
, pour la situation
où cette commande n’est pas définie dans le codage actuellement en
vigueur. La valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages
connus comme disponibles.
La déclaration ci-dessous rend \copyright
disponible.
\DeclareTextCommandDefault{\copyright}{\textcircled{c}}
Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible.
La déclaration \DeclareTextCommandDefault
n’est pas destinée à
survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne
doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce
codage. Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage.
Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en
...Default
, la déclaration \ProvideTextCommandDefault
a
exactement le même comportement que \DeclareTextCommandDefault
à
ceci près qu’elle ne fait rien si \cmd
est déjà définie
(voir \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand). De sorte qu’un
paquetage peut l’utiliser pour fournir une définition de repli que
d’autres paquetages peuvent améliorer.
Suivant: \DeclareTextCompositeCommand, Précédent: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextComposite
Synopsis :
\DeclareTextComposite{\cmd}{codage}{objet_simple}{cassetin}
Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d. sans avoir à placer une accent au dessus d’un caractère séparé.
La ligne suivante extraite de t1enc.def signifie que \^o
aura pour effet que LaTeX compose le ‘o’ bas-de-casse en prenant
le caractère directement du cassetin 224 de la fonte.
\DeclareTextComposite{\^}{T1}{o}{244}
Voir fontenc package, pour une liste des codages
usuels. L’objet_simple devrait être un seul caractère ou une seule
commande. L’argument cassetin est d’ordinaire un entier positif
représenté en décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale
soient possibles). Normalement \cmd a déjà été déclarée pour ce
codage, soit avec \DeclareTextAccent
soit avec un
\DeclareTextCommand
à un argument. Dans t1enc.def, la
ligne ci-dessus suit la commande
\DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}
.
Suivant: \DeclareTextSymbol, Précédent: \DeclareTextComposite, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextCompositeCommand
Synopsis :
\DeclareTextCompositeCommand{\cmd}{codage}{arg}{code}
Une version plus générale de \DeclareTextComposite
qui exécute un
code arbitraire avec \cmd
.
Ceci permet que des accents sur ‘i’ se comportent de la même façon
que des accents sur le i-sans-point, \i
.
\DeclareTextCompositeCommand{\'}{OT1}{i}{\'\i}
Voir fontenc package, pour une liste des codages usuels. Normalement
\cmd
doit avoir été déjà déclarée avec
\DeclareTextAccent
ou avec un \DeclareTextCommand
à un
argument.
Suivant: \DeclareTextSymbolDefault, Précédent: \DeclareTextCompositeCommand, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextSymbol
Synopsis :
\DeclareTextSymbol{\cmd}{codage}{cassetin}
Définit un symbole dans le codage codage à la position cassetin. Les symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du texte, et non dans des mathématiques.
Par exemple, cette ligne extraite de t1enc.def déclare le numéro du glyphe à utiliser pour «, le guillemet gauche :
\DeclareTextSymbol{\guillemotleft}{T1}{19}
La commande \DeclareTextCommand{\guillemotleft}{T1}{\char
19}
a le même effet mais est plus lente (voir \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand).
Voir fontenc package, pour une liste des codages usuels. Le
cassetin peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme
dans '023
), ou hexadécimale (comme dans "13
), bien que la
notation décimale ait l’avantage d’être insensible à la redéfinition du
guillemet anglais simple ou double par un autre paquetage.
Si \cmd
est déjà définie, alors \DeclareTextSymbol
ne produit pas une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu
dans le fichier
transcript.
Suivant: \LastDeclaredEncoding, Précédent: \DeclareTextSymbol, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\DeclareTextSymbolDefault
Synopsis :
\DeclareTextSymbolDefault{\cmd}{codage}
S’il y a une \cmd
de symbole spécifique à un codage mais
qu’il n’y a pas de \DeclareTextSymbol
associé pour ce codage,
alors cette commande peut prendre le relais, en disant d’obtenir le
symbole selon la description faite pour codage.
Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de
signification à \textdollar
alors on utilise celle issue
d’OT1
, déclarer ceci :
\DeclareTextSymbolDefault{\textdollar}{OT1}
c.-à-d. que cette commande est équivalente à cet appel (voir \UseTextSymbol & \UseTextAccent) :
\DeclareTextCommandDefault{\cmd} {\UseTextSymbol{codage}{\cmd}}
Notez que \DeclareTextSymbolDefault
peut être
utilisé pour définir une signification par défaut pour toute commande à
zéro argument de fontenc.
Suivant: \UseTextSymbol & \UseTextAccent, Précédent: \DeclareTextSymbolDefault, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\LastDeclaredEncoding
Synopsis :
\LastDeclaredEncoding
Obtient le nom du dernier codage déclaré. La commande
\DeclareFontEncoding
stocke le nom de sorte qu’on puisse le
retrouver avec cette commande (voir \DeclareFontEncoding).
Dans l’exemple suivant, on compte sur \LastDeclaredEncoding
plutôt que de donner le nom du codage explicitement :
\DeclareFontEncoding{JH1}{}{} \DeclareTextAccent{\'}{\LastDeclaredEncoding}{0}
Précédent: \LastDeclaredEncoding, Monter: fontenc package [Table des matières][Index]
\UseTextSymbol
& \UseTextAccent
Synopsis :
\UseTextSymbol{codage}{\cmd}
ou :
\UseTextAccent{codage}{\cmd}{texte}
Utilise un symbole ou un accent qui n’est pas défini dans le codage courant.
En général, pour utiliser une commande fontenc dans un codage où elle n’est pas définie, et si la commande n’a pas d’arguments, alors vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre :
\UseTextSymbol{OT1}{\ss}
ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment
un groupe, de sorte que LaTeX revient au codage précédent après le
\ss
) :
{\fontencoding{OT1}\selectfont\ss}
De même, pour utiliser une commande fontenc dans un codage où elle n’est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez l’utiliser ainsi :
\UseTextAccent{OT1}{\'}{a}
ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades externes formant un groupe) :
{fontencoding{OT1}\selectfont \'{\fontencoding{cdg_en_vigueur}\selectfont a}}
Ci-dessus, cdg_en_vigueur est le codage en vigueur avant cette
séquence de commandes, de sorte que ‘a’ est composé en utilisant le
codage courant, et seulement l’accent est pris de OT1
.
Suivant: Font sizes, Précédent: fontenc package, Monter: Fonts [Table des matières][Index]
Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par LaTeX.
Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en
\text…
sont utilisées avec un argument, comme dans
\textit{texte}
. C’est la forme préférée. Mais affichée à sa
suite, entre parenthèses, est la forme déclarative correspondante,
qui est souvent utile. Cette forme ne prend pas arguments comme dans
{\itshape texte}
. La portée la forme déclarative s’étend
jusqu’à la prochaine commande de type style ou jusqu’à la fin du groupe
actuel. De plus, chacune a une forme par environnement comme
\begin{itshape}…\end{itshape}
, que l’on décrit plus
amplement à la fin de cette rubrique.
Ces commandes, dans n’importe laquelle des trois formes, sont
cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien
\sffamily\bfseries
que \bfseries\sffamily
pour obtenir du
gras sans empattement.
Un avantage de ces commandes est qu’elles fournissent automatiquement
une correction d’italique si nécessaire (voir \/). Plus précisément,
elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant
dans la liste \nocorrlist
, cette liste consistant par défaut en
le point et la virgule. Pour supprimer l’insertion automatique de la
correction italique, utilisez \nocorr
au début ou à la fin de
l’argument de la commande, comme dans \textit{\nocorr text}
ou
\textsc{text \nocorr}
.
\textrm (\rmfamily)
Romain.
\textit (\itshape)
Italique.
\textmd (\mdseries)
Poids moyen (par défaut).
\textbf (\bfseries)
Gras.
\textup (\upshape)
Droit (par défaut). Le contraire d’incliné.
\textsl (\slshape)
Inclinée.
\textsf (\sffamily)
Sans empattement.
\textsc (\scshape)
Petites capitales.
\texttt (\ttfamily)
Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ».
\textnormal (\normalfont)
Police principale du document.
Bien qu’elle change également la fonte, la commande
\emph{texte}
est sémantique, pour que texte soit
mis en valeur, et ne devrait pas être utilisé en remplacement de
\textit
. Par exemple, le résultat de \emph{texte
début \emph{texte milieu} texte fin}
est que texte
début et texte fin sont en italique, mais texte milieu est
en romain.
LaTeX fournit également les commandes suivantes, qui font passer
inconditionnellement à un style donné, c.-à-d. ne sont
pas cumulatives. Elles sont utilisées déclarativement :
{\cmd ... }
au lieu de \cmd{...}
.
(Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus ancienne de la commutation de fonte. Les commandes qui précèdent sont une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il arrive qu’une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin).
\bf
Passage en gras.
\cal
Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques.
\em
Accent (italique dans romain, romain dans italiques).
\il
Italique.
\rm
Romain.
\sc
Les petites capitales.
\sf
Sans empattement.
\sl
Incliné (oblique).
\tt
Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe).
La commande \em
est la version inconditionnelle de \emph
.
Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math. Elle ne sont pas
cumulatives, ainsi \mathbf{\mathit{symbole}}
ne crée
pas un symbole en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste
en italique. C’est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont
besoin d’être toujours traités typographiquement de la même manière,
indépendamment de ce qui les entoure.
\mathrm
Romain, pour une utilisation en mode mathématique.
\mathbf
Gras, pour une utilisation en mode mathématique.
\mathsf
Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique.
\mathtt
Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique.
\mathit
(\mit)
Italique, pour une utilisation en mode mathématique.
\mathnormal
Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un autre déclaration de type style.
\mathcal
Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique.
En outre, la commande \mathversion{bold}
peut être utilisée
pour commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les
formules. \mathversion{normal}
restaure la valeur par défaut.
Enfin, la commande \oldstylenums{chiffres}
sert à
composer des chiffres dits elzéviriens, ou non alignés, qui
ont des hauteurs et profondeurs (et parfois largeurs) distincts de
l’alignement standard des chiffres dits Didot, ou alignés,
qui ont tous la même hauteur que les lettres capitales. Les polices
LaTeX par défaut prennent en charge cela, et respecteront
\textbf
(mais pas les autres styles, il n’y a pas de elzévirien
italique pour les chiffres en Computer Modern). Beaucoup d’autres
polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois des options de
paquetage sont mises à disposition pour en faire le style par défaut.
Article de FAQ : https://www.texfaq.org/FAQ-osf.
Suivant: Low-level font commands, Précédent: Font styles, Monter: Fonts [Table des matières][Index]
Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge par LaTeX. Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée (en points) correspondant réellement pour la police avec les options ‘10pt’, ‘11pt’, et ‘12pt’ de classe de document, respectivement (voir Document class options).
commande | 10pt | 11pt | 12pt |
---|---|---|---|
\tiny | 5 | 6 | 6 |
\scriptsize | 7 | 8 | 8 |
\footnotesize | 8 | 9 | 10 |
\small | 9 | 10 | 10,95 |
\normalsize (par défaut) | 10 | 10.95 | 12 |
\large | 12 | 12 | 14,4 |
\Large | 14.4 | 14.4 | 17,28 |
\LARGE | 17.28 | 17.28 | 20,74 |
\huge | 20,74 | 20,74 | 24,88 |
\Huge | 24.88 | 24.88 | 24.88 |
Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des formes par environnement), vu que c’est ainsi qu’on les utilise typiquement. Comme dans l’exemple qui suit :
\begin{quotation} \small Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel. \end{quotation}
Dans ce qui précède, la portée de \small
s’étend jusqu’à la fin
de l’environnement quotation
. Elle s’arrêterait également à la
prochaine commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte
qu’on aurait pu la mettre entre accolades {\small Ce texte est en
petits caractères.}
.
Essayer d’utiliser ces commandes en math, comme dans $\small
mv^2/2$
, donne l’avertissement ‘LaTeX Font Warning: Command \small
invalid in math mode’, et la taille de fonte n’est pas changée. Pour
travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure
option est d’utiliser l’environnement displaymath
(voir Math formulas), ou l’un des environnements fournis par le paquetage
amsmath
. Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un
tableau de formules, une alternative est quelque chose du genre de
{\small $mv^2/2$}
. (Il arrive que \scriptsize
et
\scriptstyle
soient pris l’un pour l’autre. Les deux changent la
taille mais le dernier change nombre d’autres aspects conditionnant la
composition des mathématiques. Voir Math styles).
Une forme par environnement de chacune de ces commandes est également
définie ; par exemple, \begin{tiny}...\end{tiny}
. Toutefois,
en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces indésirables au
début et/ou à la fin de d’environnement si on n’y prête pas attention,
ainsi on risque en général moins de faire d’erreur si on s’en tient à la
forme déclarative.
(Digression : techniquement, vu la façon dont LaTeX définit
\begin
et \end
, presque toutes les commandes qui ne
prennent pas d’argument on une forme par environnement. Mais dans
presque tous les cas ce serait juste une source de confusion de
l’utiliser. La raison pour mentionner spécifiquement la forme par
environnement des déclarations de taille de police est que cet usage
particulier n’est pas rare).
Précédent: Font sizes, Monter: Fonts [Table des matières][Index]
Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et paquetages. Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble de celles disponibles.
\fontencoding{codage}
Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en
sortie. Il y a un grand nombre de codages valides. Les plus usuels sont
OT1
, le codage original de D. Knuth pour la police Computer
Modern (la police par défaut), et T1
, également désigné par
codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués utilisés par
les langues européennes les plus parlées (allemand, français, italien,
polonais et d’autres encore), ce qui permet à TeX de faire la césure
des mots contenant des lettres accentuées. Pour plus d’information, voir
https://ctan.org/pkg/encguide.
\fontfamily{famille}
Sélectionne la famille de polices. La page web https://www.tug.dk/FontCatalogue/ donne un moyen de naviguer facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec LaTeX. Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus usuelles :
pag | Avant Garde |
fvs | Bitstream Vera Sans |
pbk | Bookman |
bch | Charter |
ccr | Computer Concrete |
cmr | Computer Modern |
cmss | Computer Modern Sans Serif |
cmtt | Computer Modern Typewriter |
pcr | Courier |
phv | Helvetica |
fi4 | Inconsolata |
lmr | Latin Modern |
lmss | Latin Modern Sans |
lmtt | Latin Modern Typewriter |
pnc | New Century Schoolbook |
ppl | Palatino |
ptm | Times |
uncl | Uncial |
put | Utopia |
pzc | Zapf Chancery |
\fontseries{série}
Sélectionne une série de police. Une série combine une graisse et une largeur. Typiquement, une police prend en charge seulement quelques-unes des combinaisons possibles. Les combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment :
m | Moyen (normal) |
b | Gras |
c | Condensé |
bc | Condensé Gras |
bx | Gras étendu |
Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement, sont :
ul | Ultra maigre |
el | Extra maigre |
l | Maigre — ‘l’ pour light en anglais |
sl | Semi maigre |
m | Demi-gras — ‘m’ pour medium en anglais |
sb | Semi gras |
b | Gras — ‘b’ pour bold en anglais |
eb | Extra gras |
ub | Ultra gras |
La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement sont :
uc | Ultra condensé |
ec | Extra condensé |
c | Condensé |
sc | Semi condensé |
m | Moyen |
sx | Semi étendu |
x | étendu |
ex | Extra étendu |
ux | Ultra étendu |
Lorsqu’on forme la chaîne de caractères série à partir de la
graisse et de la largeur, on laisse tomber le m
qui signifie
médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en utilise
juste un (‘m
’).
\fontshape{allure}
Sélectionne l’allure de police. Les allures valides sont :
n | Droit (normal) |
it | Italique |
sl | Incliné (oblique) — ‘sl’ pour slanted en anglais. |
sc | Petites capitales |
ui | Italique droit — ‘ui’ pour upright italic en anglais |
ol | Détouré — ‘ol’ pour outline en anglais. |
Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart des familles de polices, et les petites capitales sont aussi souvent absentes.
\fontsize{taille}{interligne}
Réglage de la taille de police et de l’espacement d’interligne. L’unité
des deux paramètres est par défaut le point (pt
). L’espacement
d’interligne est l’espace vertical nominal entre ligne, de ligne de base
à ligne de base. Il est stocké dans le paramètre
\baselineskip
. La valeur par défaut de \baselineskip
pour
la police Computer Modern est 1,2 fois le \fontsize
. Changer
directement \baselineskip
est déconseillé dans la mesure où sa
valeur est réinitialisée à chaque fois qu’un changement de taille se
produit ; au lieu de cela utilisez \baselinestretch
(voir \baselineskip & \baselinestretch).
\linespread{facteur}
Équivalent à \renewcommand{\baselinestretch}{facteur}
,
et donc doit être suivi de \selectfont
pour prendre
effet. Voir \baselineskip & \baselinestretch, pour plus ample
information.
\selectfont
Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte
décrites ci-dessus n’entrent en vigueur qu’après que \selectfont
est appelé, comme dans
\fontfamily{nomfamille}\selectfont
. La plupart du temps
il est plus pratique de mettre cela dans une macro :
\newcommand*{\mapolice}{\fontfamily{nomfamille}\selectfont}
(voir \newcommand & \renewcommand).
\usefont{codage}{famille}{série}{allure}
Revient à la même chose que d’invoquer \fontencoding
,
\fontfamily
, \fontseries
et \fontshape
avec les
paramètres donnés, suivi par \selectfont
. Par exemple :
\usefont{ot1}{cmr}{m}{n}
Suivant: Sectioning, Précédent: Fonts, Monter: Top [Table des matières][Index]
Commandes pour contrôler la disposition générale de la page.
• \onecolumn : | Utiliser la disposition à une colonne. | |
• \twocolumn : | Utiliser la disposition à deux colonnes. | |
• \flushbottom : | Faire toutes les pages de texte de la même hauteur. | |
• \raggedbottom : | Autoriser les pages de texte à être de hauteurs différentes. | |
• Paramètres de mise en page: | \headheight \footskip .
| |
• \baselineskip & \baselinestretch: | Interlignes. | |
• Flottants: | Figures, tableaux, etc. |
Suivant: \twocolumn, Monter: Layout [Table des matières][Index]
\onecolumn
La déclaration \onecolumn
commence une nouvelle page et produit
une sortie à colonne unique. C’est la valeur par défaut.
Suivant: \flushbottom, Précédent: \onecolumn, Monter: Layout [Table des matières][Index]
\twocolumn
Synopsis :
\twocolumn [texte1col préliminaire]
Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes. Si on
a passé l’option de classe twocolumn
au document alors c’est le
comportement par défaut (voir Document class options). Cette commande
est fragile (voir \protect).
Si l’argument optionnel texte1col préliminaire est présent, il est composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux colonnes ne commence.
Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en deux colonnes :
\columnsep
La distance entre les colonnes. Vaut 35pt par défaut. Changer la valeur
avec une commande telle que
\setlength{\columnsep}{40pt}
. Vous devez faire le changement
avant que le mode en deux colonnes ne commence ; le préambule est
une bonne place pour le faire.
\columnseprule
La largeur du filet entre les colonnes. La valeur par défaut est 0pt, de
sorte qu’il n’y a pas de filet. Autrement, le filet apparaît à mi-chemin
entre les deux colonnes. Changez la valeur avec une commande telle que
\setlength{\columnseprule}{0.4pt}
, avant que le mode en deux
colonnes ne commence.
\columnwidth
La largeur d’une colonne. En mode à une colonne ceci vaut
\textwidth
. En mode à deux colonnes par défaut LaTeX règle la
largeur de chacune des deux colonnes, \columnwidth
, à la moitié
de \textwidth
moins \columnsep
.
Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés
table*
et figure*
s’étendent en largeur sur deux colonnes,
alors que les environnements non étoilés table
et figure
n’occupe qu’une colonne (voir figure et voir table). LaTeX
place les flottants étoilés au sommet d’une page.
Les paramètres ci-après contrôlent le comportement des flottants en cas
de sortie à deux colonnes :
\dbltopfraction
Fraction maximale au sommet d’une page sur deux colonnes qui peut être
occupée par des flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur. Par
défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d’un environnement
table*
ou figure*
ne doit pas excéder
0.7\textheight
. Si la hauteur de vos environnement flottant
excède cela alors vous pouvez prendre l’une des actions suivante pour
l’empêcher de flotter jusqu’à la fin du document :
[tp]
pour dire à
LaTeX d’essayer de placer le flottant volumineux sur une page dédiée,
ou de même au sommet d’une page.
[t!]
pour l’emporter
sur l’effet de \dbltopfraction
pour ce flottant en particulier.
\dbltopfraction
à un nombre de grandeur
adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si tôt.
Vous pouvez le redéfinir, comme dans
\renewcommand{\dbltopfraction}{0.9}
.
\dblfloatpagefraction
Pour une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur,
c’est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les
flottants. La valeur par défaut de LaTeX est ‘0.5’. Se change
avec \renewcommand
.
\dblfloatsep
Sur une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur, cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en haut et en bas de la page. Par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour des documents en ‘10pt’ ou ‘11pt’, et ‘14pt plus2pt minus4pt’ pour ‘12pt’.
\dbltextfloatsep
Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en haut ou en bas d’une page et le texte principal. Par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’.
\dbltopnumber
Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes, ce
compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet de la
page. La valeur par défaut de LaTeX est 2
.
L’exemple suivant utilise l’argument optionnel de \twocolumn
pour
crée un titre s’étendant sur les deux colonnes du document article :
\documentclass[twocolumn]{article} \newcommand{\authormark}[1]{\textsuperscript{#1}} \begin{document} \twocolumn[{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne \centering \LARGE Le titre \\[1.5em] \large Auteur Un\authormark{1}, Auteur Deux\authormark{2}, Auteur Trois\authormark{1} \\[1em] \normalsize \begin{tabular}{p{.2\textwidth}@{\hspace{2em}}p{.2\textwidth}} \authormark{1}Departement Un &\authormark{2}Department Deux \\ École Un &École Deux \end{tabular}\\[3em] % espace sous la partie titre }] Le texte en deux colonnes est ici.
Suivant: \raggedbottom, Précédent: \twocolumn, Monter: Layout [Table des matières][Index]
\flushbottom
Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la même hauteur, en dilatant l’espace vertical là où c’est nécessaire pour remplir le page. On fait cela le plus souvent pour des documents en recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être flagrantes.
Si TeX ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l’espace
vertical dans une page alors on obtient un message du genre de
‘Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is
active’. Lorsque on obtient cela, une option est de passer à
\raggedbottom
(voir \raggedbottom). Alternativement, vous
pouvez ajuster la textheight
pour rendre compatibles des pages,
ou vous pouvez ajouter de l’espace vertical élastique entre les lignes
ou entre les paragraphes, comme dans \setlength{\parskip}{0ex
plus0.1ex}
. L’option ultime est, dans une phase finale de rédaction,
d’ajuster les hauteurs de page individuellement
(voir \enlargethispage).
L’état \flushbottom
est la valeur par défaut seulement lorsque on
sélectionne l’option de classe twocolumn
(voir Document class options), et pour les indexes fabriqués avec makeidx
.
Suivant: Page layout parameters, Précédent: \flushbottom, Monter: Layout [Table des matières][Index]
\raggedbottom
La déclaration \raggedbottom
rend toutes les pages qui la suivent
de la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des
longueurs élastiques n’est étirée. Ainsi, sur un document en recto-verso
les pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs
différentes. Cette commande peut être mise n’importe où dans le corps du
document. Voir \flushbottom.
C’est le comportement par défaut à moins qu’on sélectionne l’option
twocolumn
de classe de document (voir Document class options).
Suivant: \baselineskip & \baselinestretch, Précédent: \raggedbottom, Monter: Layout [Table des matières][Index]
\columnsep
\columnseprule
\columnwidth
La distance entre les deux colonnes, la largeur d’un filet entre les
colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l’option de classe de
document twocolumn
est en vigueur (voir Document class options). Voir \twocolumn.
\headheight
Hauteur de la boîte qui contient l’en-tête de page en cours. La valeur
par défaut pour les classes article
, report
, et
book
est ‘12pt’ quelle que soit la taille de la police.
\headsep
La distance verticale entre le bas de la ligne d’en-tête et le haut du
texte principal. La valeur par défaut est ‘25pt’. Dans la classe
book
la valeur par défaut est ‘0.25in’ pour un document
réglé en 10pt, et ‘0.275in’ pour un document en 11pt ou 12pt.
\footskip
Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la ligne de
base du pied de page. La valeur par défaut dans les classes
article
et report
est ‘30pt’. Dans la classe
book
la valeur par défaut est ‘0.35in’ pour les documents
réglés en 10pt, ‘0.38in’ en 11pt, et ‘30pt’ en 12pt.
\linewidth
Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque list
imbriquée
(voir list). c.-à-d. que la valeur nominale \linewidth
vaut
\textwidth
mais que pour chaque liste imbriquée la largeur
\linewidth
est diminuée de la somme de \leftmargin
et
\rightmargin
pour cette liste (voir itemize).
\marginparpush
\marginsep
\marginparwidth
L’espace vertical minimal entre deux notes marginales, l’espace horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la largeur horizontale des notes.
Normalement les notes en marginales apparaissent à l’extérieur de la
page, mais la déclaration \reversemarginpar
change cela (et
\normalmarginpar
le rétablit).
La valeur par défaut pour \marginparpush
à la fois dans un
document de classe book
ou article
est : ‘7pt’ si le
document est réglé à 12pt, et ‘5pt’ s’il l’est à 11pt ou 10pt.
Pour \marginsep
, dans la classe article
la valeur par
défaut est ‘10pt’ sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en
deux-colonnes où la valeur par défaut est ‘11pt’.
Pour \marginsep
dans la classe book
la valeur par défaut
est ‘10pt’ en mode deux-colonnes, et ‘7pt’ en mode
mono-colonne.
Pour \marginparwidth
aussi bien dans les classes book
que
article
, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou
\paperwidth - \textwidth
, alors qu’en mode monocolonne
c’est 50% de cette distance.
\oddsidemargin
\evensidemargin
La marge gauche est la bande entre le bord gauche de la page et le corps du texte.
La marge gauche nominale est la marge gauche lorsque les
paramètres \oddsidemargin
et \eventsidemargin
sont à
‘0pt’. Sa frontière est une ligne verticale imaginaire située
à une distance de 1in + \hoffset
du bord gauche de la page en
allant vers le côté droit. La longueur \hoffset
vaut 0pt
,
ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le
système TeX a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de
l’époque dont le placement horizontal de la page par rapport à la
feuille de papier pouvait se dérégler.
La longueur \oddsidemargin
est la distance entre le bord gauche
du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de
numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes les
pages sinon pour les documents en recto simple. La longueur
\evensidemargin
est la distance entre le bord gauche du texte et
la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro pair
dans les documents en recto-verso.
En d’autres termes \oddsidemargin
ou \evensidemargin
donnent la différence entre la largeur de la marge gauche réel et la
marge gauche nominale. Ces distances \oddsidemargin
et
\evensidemargin
sont donc signées vers le coté droit, c’est à
dire qu’une valeur positive indique que la marge gauche réelle est plus
large que la marge gauche nominale, alors qu’une valeur négative indique
qu’au contraire elle est plus étroite.
Dans un document en recto-verso le côté intérieur de la page est
le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit pour
les pages de numéro pair. Le côté extérieur est le côté opposé au
côté intérieur : la longueur \oddsidemargin
règle donc la
position de la marge intérieure des pages de numéro impair, alors que
\evensidemargin
règle la position la marge extérieur des pages de
numéro pair.
Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule :
\evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm \oddsidemargin\dimexpr4cm-1in
Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule :
\evensidemargin\dimexpr5cm-1in \oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm
\paperheight
La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone
d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de
document, comme dans \documentclass[a4paper]{article}
(voir Options de classe de document).
\paperwidth
La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone
d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de
document, comme dans \documentclass[a4paper]{article}
(voir Options de classe de document).
\textheight
La hauteur verticale normale du corps de la page. Si le document réglé à
une taille de police nominale de 10pt, alors pour un document de classe
article
ou report
, elle vaut ‘43\baselineskip’ ; pour
une classe book
, elle vaut ‘41\baselineskip’. Pour 11pt,
c’est ‘38\baselineskip’ pour toutes les classes de document. Pour
‘12pt’ c’est ‘36\baselineskip’ pour toutes les classes aussi.
\textwidth
La largeur horizontale totale de l’ensemble du corps de la page. Pour un
document de classe article
ou report
, elle vaut
‘345pt’ à 10pt de taille de police, ‘360pt’ à
11pt, et ‘390pt’ à 12pt. Pour un document
book
, elle veut ‘4.5in’ à 10pt et ‘5in’ à
11pt ou 12pt.
En sortie multi-colonne, \textwidth
reste de la largeur de tout
le corps de la page, tandis que \columnwidth
est la largeur d’une
colonne (voir \twocolumn).
Dans les listes (voir list), \textwidth
demeure la largeur du
corps de la page entière (et \columnwidth
est la largeur d’une
colonne entière), alors que \linewidth
peut diminuer au sein de
listes imbriquées.
À l’intérieur d’une minipage (voir minipage ) ou \parbox
(voir \parbox), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à la
largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à la fin du
minipage
ou \parbox
.
\hsize
Par souci d’exhaustivité : \hsize
est le paramètre TeX
primitif utilisé lorsque le texte est divisé en lignes. Il ne devrait
pas être utilisé dans des documents LaTeX en conditions normales.
\topmargin
La marge supérieure est la bande entre le bord supérieur de la page et le bord supérieure de l’en-tête de page.
La marge supérieure nominale est la marge supérieur lorsque
\topmargin
vaut ‘0pt’. Sa frontière est une ligne
horizontale imaginaire située à une distance de 1in + \voffset
du
bord supérieur de la page en allant vers le bas. La longueur
\voffset
vaut 0pt
, ce paramètre est obsolète il servait
dans les années 1980, quand le système TeX a été conçu, à rattraper
les défauts des imprimantes de l’époque dont le placement vertical de la
page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler.
La distance \topmargin
sépare le haut de l’en-tête de page de la
frontière de la marge supérieure nominale. Elle est signée vers le bas,
c’est à dire que quand \topmargin
est positif la marge supérieure
est plus large que la marge supérieure nominale, et que s’il est négatif
elle est au contraire plus étroite. En d’autres termes \topmargin
est la différence entre la largeur de la marge supérieure réelle et la
marge supérieure nominale.
L’espace le haut de la page TeX et le haut du corps de texte est
1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep
. La marge
inférieure vaut donc \paperheight -\textheight -\footskip - 1in -
\voffset - \topmargin - \headheight - \headsep
.
\topskip
La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la ligne de base de la première ligne de texte. Pour les classes standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la police, par exemple, ‘10pt’ à ‘10pt’.
Suivant: Floats, Précédent: Page layout parameters, Monter: Layout [Table des matières][Index]
\baselineskip
& \baselinestretch
La variable \baselineskip
est une longueur élastique
(voir Lengths). Elle donne l’interligne, la distance normale
entre les lignes d’un paragraphe, de ligne de base à ligne de base.
D’ordinaire un auteur de documents ne change pas directement
\baselineskip
en écrivant. Au lieu de cela, l’interligne est
réglé par la commande de bas niveau de sélection de fonte
\fontsize
(voir low level font commands fontsize). La valeur
de \baselineskip
est réinitialisée chaque fois qu’un changement
de fonte survient et ainsi tout changement direct de \baselineskip
serait anéanti dès la prochaine commutation de fonte. Pour la façon
d’influencer l’espacement des lignes, voir la discussion de
\baselinestretch
ci-dessous.
D’habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par
l’auteur de la fonte. Ces nombres sont nominaux au sens où si, par
exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande
\fontsize{10pt}{12pt}
alors cela ne veut pas dire que les
caractères dans la fonte font 10pt de haut ; par exemple, les
parenthèses et les capitales accentuées pourraient être plus hautes. Non
plus cela ne signifie que si les lignes sont espacées de moins de
12pt alors elles risquent de se toucher. Ces nombres sont plutôt
des jugements typographiques. (Souvent, le \baselineskip
est
environ plus grand de 20% que la taille de fonte).
Le \baselineskip
n’est pas une propriété de chaque ligne, mais du
paragraphe entier. Il en résulte, que du texte de grande taille au milieu
d’un paragraphe, tel qu’un simple {\Huge Q}
, est serré sur sa
ligne. TeX s’assure qu’il ne racle pas sur la ligne du dessus mais
il ne change par le \baselineskip
pour que cette ligne-là soit
surplombée d’un espace supplémentaire. Pour résoudre ce problème,
utilisez un \strut
(voir \strut).
La valeur de \baselineskip
que TeX utilise pour les paragraphes
est celle en vigueur à l’endroit de la commande ou ligne à blanc qui
termine l’unité de paragraphe. Ainsi, si un document contient le
paragraphe ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble,
comparées au lignes des paragraphes alentour.
Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche fait partie du paragraphe. Étant donné que l'affiche ci-dessous est en taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement d'interligne correspondant à cette taille. {\footnotesize $$a+b = c$$}
Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle
ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente
et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à
\baselineskip
alors TeX insère une glue verticale en quantité
suffisante pour faire la différence. Il y a deux points délicats. Le
premier est que au cas où les lignes seraient trop proches l’une de
l’autre, plus proches que \lineskiplimit
, alors TeX au lieu de
cela utilise \lineskip
comme la glue d’interligne. Le second est
que TeX n’utilise pas vraiment la profondeur de la ligne
précédente. Au lieu de cela il utilise \prevdepth
, ce qui
d’ordinaire contient cette profondeur. Mais au début d’un paragraphe,
(ou de toute liste verticale) ou juste après un filet, \prevdepth
a la valeur de -1000pt et cette valeur spéciale dit à TeX de ne
pas insérer de glue d’interligne au démarrage du paragraphe.
Dans les classes standardes \lineskiplimit
vaut 0pt et
\lineskip
vaut 1pt. Selon le procédé exposé dans le
paragraphe précédent, la distance entre les lignes peut approcher zéro,
mais si elle devient zéro (ou moins que zéro) alors un écartement de
1pt est appliqué aux lignes.
Il arrive qu’un auteur doive, à des fins d’édition, mettre le document
en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi. La façon
correcte d’influencer la distance d’interligne est au travers de
\baselinestretch
qui dilate \baselineskip
, et a une valeur
par défaut de ‘1.0’. C’est une commande, et non une longueur,
ainsi on change le facteur d’échelle comme dans
\renewcommand{\baselinestretch}{1.5}\selectfont
.
La façon la plus directe de changer l’interligne pour tout un document
est de placer \linespread{facteur}
dans le préambule.
Pour un double espacement, prenez facteur à ‘1.6’ et pour un
espacement un-et-demi utilisez ‘1.3’. Ces nombres sont
approximatifs : par exemple puisque \baselineskip
vaut environ
1,2 fois la taille de fonte, le multiplier par 1,6 donne un rapport
entre l’interligne et la taille de fonte d’environ 2. (La commande
\linespread
est définie comme
\renewcommand{\baselinestretch}{facteur}
de sorte que
son effet n’entre en vigueur que lorsqu’un réglage de fonte
survient. Mais cela a toujours lieu au démarrage d’un document, de sorte
que là vous n’avez pas besoin de la faire suivre d’un
\selectfont
).
Une approche plus simple est fournie par le paquetage setspace
.
Voici un exemple de base :
\usepackage{setspace} \doublespacing % ou \onehalfspacing pour 1,5
Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le
début avec ces réglages de taille. Mais vous pouvez aussi les utiliser
dans le corps du document pour changer l’espacement à partir de ce
point, et par conséquent il y a \singlespacing
pour revenir à
l’espacement normal. Dans le corps du document, une pratique meilleure
qu’utiliser ces déclarations est d’utiliser les environnements, tels que
\begin{doublespace} ... \end{doublespace}
. Ce paquetage
fournit aussi des commandes pour faire un espacement quelconque :
\setstretch{factor}
et
\begin{spacing}{factor} ... \end{spacing}
.
Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c’est
typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les
légendes de figure. Voir la documentation du paquetage.
Précédent: \baselineskip & \baselinestretch, Monter: Layout [Table des matières][Index]
Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux, ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages. Ils doivent être composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au sommet d’une page ultérieure
LaTeX sait gérer plusieurs classes de matière flottante. Il y a deux
classes définies par défaut, figure
(voir figure) et
table
(voir table), mais vous pouvez créer une nouvelle
classes avec le paquetage float
.
Au sein d’une même classe flottante LaTeX respecte l’ordre, de sorte que la première figure dans le code source d’un document est toujours composée avant la deuxième figure. Cependant, LaTeX peut mélanger les classes, ainsi il peut se produire qu’alors que le premier tableau apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse après elle dans le fichier de sortie.
Le placement des flottants est l’objet de paramètres, donnés ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page, et au bas de page, etc. Si à cause d’un nombre trop important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir tous dans une seule page, alors LaTeX place ce qu’il peut et diffère le reste à la page suivante. De la sorte, les flottants peuvent être composés loin de leur place d’origine dans le code source. En particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu’à la fin du document. Mais alors, parce que tous les flottants dans une classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin.
En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez
peaufiner l’endroit où l’algorithme de placement des flottants essaie de
le placer en utilisant sont argument placement. Les valeurs
possibles sont une séquence des lettres ci-dessous. La valeur par
défaut pour à la fois figure
et table
, dans les deux
classes de document article
et book
, est tbp
.
t
(pour Top) — au sommet d’une page de texte.
b
(pour Bottom) — au bas d’une page de texte. (Cependant, b
n’est pas
autorisé avec des flottants en pleine-largeur (figure*
) en cas de
sortie à double-colonne. Pour améliorer cela, on peut utiliser les
paquetages stfloats ou dblfloatfix, mais voyez la
discussion sur les avertissements dans la FAQ :
http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=2colfloat.
h
(pour « Here », c.-à-d.« Ici » en anglais) — à la position du texte
où l’environnement figure
apparaît. Cependant, h
n’est pas
autorisé en soi-même ; t
est ajouté automatiquement.
Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous pouvez
charger le paquetage float
et le spécificateur H
qui y est
défini. Pour plus ample discussion, voir l’entrée de FAQ à
http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=figurehere.
p
(pour Page de flottants) — sur une page de flottants séparée, qui est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants.
!
Utilisé en plus de l’un des spécificateurs précédents ; pour ce flottant
seulement, LaTeX ignore les restrictions à la fois sur le nombre de
flottants qui peuvent apparaître et les quantités relatives de texte
flottant et non-flottant sur la page. Le spécificateur !
ne signifie pas « mets le flottant ici » ; voir
plus haut.
Note : l’ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du paramètre
placement ne change pas l’ordre dans lequel LaTeX essaie de
placer le flottant ; par exemple btp
a le même effet que
tbp
. Tout ce que placement fait c’est que si une lettre
n’est pas présente alors l’algorithme n’essaie pas cet endroit. Ainsi,
la valeur par défaut de LaTeX étant tbp
consiste à essayer
toutes les localisations sauf celle de placer le flottant là où il
apparaît dans le code source.
Pour empêcher LaTeX de rejeter tous les flottants à la fin du document
ou d’un chapitre, vous pouvez utiliser la commande \clearpage
pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants.
Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le
paquetage afterpage et commettre le code
\afterpage{\clearpage}
. Ceci aura l’effet d’attendre la fin de
la page courante et ensuite de faire passer tous les flottants encore
non placés.
LaTeX peut composer un flottant avant l’endroit où il apparaît dans
le code source (quoique sur la même page de sortie) s’il y a un
spécificateur t
au sein du paramètre placement. Si ceci
n’est pas désiré, et que supprimer t
n’est acceptable car ce
spécificateur empêche le flottant d’être placé au sommet de la page
suivante, alors vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le
paquetage flafter
ou en utilisant ou en utilisant la
commande
\suppressfloats[t]
, ce qui entraîne le déplacement vers la page
suivante des flottants qui auraient du être placés au sommet de la page
courante.
Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par du
texte flottant et non flottant (on peut les changer avec
\renewcommand{paramètre}{nombre décimal entre 0 et
1}
) :
La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est ‘.3’.
\floatpagefraction
La fraction minimale d’une page de flottants qui doit être occupée par des flottants ; la valeur par défaut ‘.5’.
\textfraction
La fraction minimale d’une page qui doit être du texte ; si des flottants prennent trop d’espace pour préserver une telle quantité de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page. La valeur par défaut est ‘.2’.
\topfraction
Fraction maximale au sommet d’une page page que peut être occupée avant des flottants ; la valeur par défaut est ‘.7’.
Les paramètres en relation à l’espace vertical autour des flottants (on
peut les changer avec
\setlength{paramètre}{expression longueur}
) :
\floatsep
Espace entre les flottants au sommet ou au bas d’une page ; par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’.
\intextsep
Espace au dessus et au dessous d’un flottant situé au milieu du texte principal ; vaut par défaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour les styles à ‘10pt’ et à ‘11pt’, et ‘14pt plus4pt minus4pt’ pour ‘12pt’.
\textfloatsep
Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d’une page ; par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’.
Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on peut
les changer avec \setcounter{ctrname}{natural
number}
) :
\bottomnumber
Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d’une page de texte ; par défaut 1.
\topnumber
Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page de texte ; par défaut 2.
\totalnumber
Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de texte ; par défaut 3.
L’article principal de FAQ TeX en rapport avec les flottants http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=floats contient des suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de LaTeX de sorte à réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin. Une explication complète de l’algorithme de placement des flottants se trouve dans l’article de Frank Mittelbach « How to influence the position of float environments like figure and table in LaTeX? » (http://latex-project.org/papers/tb111mitt-float.pdf).
• \caption: | Fabrique une légende pour un environnement flottant. |
Monter: Floats [Table des matières][Index]
\caption
Synopsis :
\caption{texte-légende}
ou
\caption[texte-légende-bref]{texte-légende}
Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les
environnements figure
ou table
(voir figure
ou table).
Dans l’exemple suivant, LaTeX place une légende sous l’espace blanc vertical laissé par l’auteur pour l’inclusion ultérieur d’une image.
\begin{figure} \vspace*{1cm} \caption{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.} \label{fig:CushingPic} \end{figure}
La commande \caption
crée une étiquette pour la légende
texte-légende du genre de ‘Figure 1 – ’ pour un document
article
ou ‘Figure 1.1 – ’ pour un document book
.
Le texte est centré s’il est plus court que la largeur du texte, ou
composé comme un paragraphe sans retrait s’il prend plus d’une ligne.
En plus de placer le texte-légende dans la sortie, la commande
\caption
sauvegarde également cette information pour qu’elle soit
utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (voir Table of contents etc.).
Ci-dessous la commande \caption
utilise l’argument optionnel
texte-légende-bref, de sorte que le texte plus bref apparaisse
dans la liste des tableaux plutôt que la version longue
texte-légende.
\begin{table} \centering \begin{tabular}{|*{3}{c}|} \hline 4 &9 &2 \\ 3 &5 &7 \\ 8 &1 &6 \\ \hline \end{tabular} \caption[Carré de \textit{Lo Shu}]{% Le carré de \textit{Lo Shu}, il est unique parmi les carrés d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.} \label{tab:LoShu} \end{table}
LaTeX crée une étiquette pour texte-légende du genre de
‘Table 1 – ’ pour un document article
ou ‘Table 1.1 – ’
pour un document book
.
La légende peut apparaître au sommet d’une figure
ou
table
. Cela se produirait ainsi dans l’exemple précédent en
mettant la \caption
entre le \centering
et le
\begin{tabular}
.
Les différents environnements flottants sont numérotés séparément, par
défaut. Le compteur de l’environnement figure
est nommé
figure
, et de même le compteur de l’environnement table
est table
.
Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un
argument mouvant. Si vous obtenez l’erreur LaTeX ‘! Argument
of \@caption has an extra }’ alors vous devez précéder d’un
\protect
toute commande fragile. Voir \protect.
Le paquetage caption
a beaucoup d’options pour ajuster
l’apparence de la légende, par ex. changer la taille de la fonte,
faire que la légende soit un texte en retrait plutôt qu’un paragraphe,
ou faire que la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu’un texte
centré quand elle est courte.
Suivant: Cross references, Précédent: Layout, Monter: Top [Table des matières][Index]
Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc. Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l’une parmi :
cmd-de-rubricage{titre} cmd-de-rubricage*{titre} cmd-de-rubricage[titre-tdm]{titre}
Par exemple, déclarez le début d’une sous-section comme dans
\subsection{Motivation}
.
Le tableau suivant comprend chacune des commandes cmd-de-rubricage
de LaTeX. Toutes sont disponibles dans toutes les classes de
document standardes de LaTeX book
, report
,
et article
, à ceci près que \chapter
n’est pas disponible
dans article
.
Type de rubrique | Commande | Niveau |
---|---|---|
Part | \part | -1 (book , report ), 0 (article ) |
Chapter | \chapter | 0 |
Section | \section | 1 |
Subsection | \subsection | 2 |
Subsubsection | \subsubsection | 3 |
Paragraph | \paragraph | 4 |
Subparagraph | \subparagraph | 5 |
Toutes ces commandes ont une forme en *
, aussi appelée étoilée,
qui imprime titre comme d’habitude mais sans le numéroter et sans
fabriquer une entrée dans la table des matières. Un exemple
d’utilisation est pour un appendice dans un article
. Entrer le
code \appendix\section{Appendice}
donne en sortie ‘A
Appendix’ (voir \appendix). Vous pouvez ôter le numéro ‘A’ en
entrant à la place \section*{Appendice}
(les articles omettent
couramment d’avoir une table des matières et ont des en-têtes de pages
simples alors les autres différences de la commande \section
peuvent être négligées).
Le titre titre fournit la rubrique en tant que titre dans le texte principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières et le haut et le bas de page (voir Page styles). Vous pourriez désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal. Toute ces commandes ont un argument optionnel tdm-titre destiné à ces autres endroits.
Le numéro dans la colonne «Niveau» de la
table ci-dessus détermine quelles rubriques sont numérotées, et
lesquelles apparaissent dans la table des matières. Si le niveau
de la commande de rubricage est inférieur ou égal à la valeur du
compteur secnumdepth
alors les rubriques correspondant à ces
commandes de rubricage sont numérotées (voir Sectioning/secnumdepth).
Et, si niveau est inférieur ou égal à la valeur du compteur
tocdepth
alors la table des matières comprend une entrée pour
cette rubrique (voir Sectioning/tocdepth).
LaTeX s’attend que avant d’avoir une \subsection
vous ayez une
\section
et, dans un document de classe book
, qu’avant
une \section
vous ayez un \chapter
. Autrement vous
pourriez obtenir quelque chose comme une sous-section numérotée
‘3.0.1’.
LaTeX vous permet de changer l’apparence des rubriques. Un exemple
simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type
section en lettres majuscules avec
\renewcommand\thesection{\Alph{section}}
dans le préambule
(voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol). Le CTAN a
beaucoup de paquetages rendant ce genre d’ajustement plus facile,
notamment titlesec
.
Deux compteurs sont en relation avec l’apparence des rubriques fabriquées par les commandes de rubricage.
secnumdepth
Le compteur secnumdepth
contrôle quels titres de rubriques sont
numérotés. Régler le compteur avec
\setcounter{secnumdepth}{niveau}
supprime la
numérotation des rubriques à toute profondeur supérieure à niveau
(voir \setcounter). Voir la table plus haut pour la valeur des
niveaux. Par exemple, si le secnumdepth
vaut 1 dans un
article
alors la commande \section{Introduction}
produit
en sortie quelque chose comme ‘1 Introduction’ alors que
\subsection{Discussion}
produit quelque chose comme
‘Discussion’, sans numéro. La valeur par défaut de LaTeX pour
secnumdepth
vaut 3 dans la classe article et 2 dans les
classes book et report.
tocdepth
Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières.
Régler \setcounter{tocdepth}{niveau}
a pour effet que
les rubriques au niveau niveau sont celles de plus petit niveau à
être listées (voir \setcounter). Voir la table ci-dessus pour les
numéros de niveau. Par exemple, if tocdepth
vaut 1 alors la table
des matières contiendra les rubriques issues de \section
, mais pas
celles de \subsection
. La valeur par défaut de LaTeX pour
tocdepth
vaut 3 dans la classe article et 2 dans les
classes book et report.
• \part: | Commence une partie. | |
• \chapter: | Commence un chapitre. | |
• \section: | Commence une section. | |
• \subsection: | Commence une sous-section. | |
• \subsubsection & \paragraph & \subparagraph: | Subdivisions inférieures. | |
• \appendix: | Commence un appendice. | |
• \frontmatter & \mainmatter & \backmatter: | Les trois parties d’un livre. | |
• \@startsection: | Composer les rubriques. |
Suivant: \chapter, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\part
Synopsis, l’un parmi :
\part{titre} \part*{titre} \part[tdm-titre]{titre}
Début une partie de document. Les classes standarde LaTeX
book
, report
, et article
offrent toutes cette
commande.
L’exemple suivant produit une partie de document dans un livre :
\part{VOLUME I \\ PERSONAL MEMOIRS OF U.\ S.\ GRANT} \chapter{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.} My family is American, and has been for generations, in all its branches, direct and collateral.
Dans chaque classe standarde la commande \part
produit en sortie
un numéro de partie tel que ‘Première partie’, seul sur sa ligne,
en caractère gras, et en gros caractères. Ensuite LaTeX produit en
sortie titre, également seule sur sa ligne, en caractère gras et
en caractères encore plus gros.
Dans la classe book
, le comportement par défaut de LaTeX est
de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page. Si le livre
est en recto-verso alors LaTeX saute une page si nécessaire pour que
la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair. Dans un
report
il est également seul sur une page, mais LaTeX ne force
pas qu’elle soit de numéro impair. Dans un article
LaTeX ne
le place pas sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en
sortie le numéro de partie et le titre de partie sur la même page que le
document principal.
La forme en *
imprime titre mais n’imprime pas le numéro de
partie, et n’incrémente pas le compteur part
, et ne produit
aucune entrée dans la table des matières.
L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme le titre de la partie dans la table des matières (voir Table of contents etc.) et dans les hauts de pages (voir Page styles). S’il n’est pas présent alors titre est utilisé à sa place. Dans l’exemple suivante on met un saut de ligne dans titre mais on l’enlève dans la table des matières.
\part[Up from the bottom; my life]{Up from the bottom\\ my life}
Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une partie vaut -1 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth).
Dans la classe article
, si un paragraphe suit immédiatement le
titre de partie alors il n’est pas renfoncé. Pour obtenir un
renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage indentfirst
.
Un paquetage pour changer le comportement de \part
est
titlesec
. Voir sa documentation sur le CTAN.
Suivant: \section, Précédent: \part, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\chapter
Synopsis, l’un parmi :
\chapter{titre} \chapter*{titre} \chapter[tdm-titre]{titre}
Commence un chapitre. Les classes standardes LaTeX book
et
report
ont cette commande, mais article
non.
L’exemple suivant produit un chapitre.
\chapter{Mirages} Appelez moi Ismaël. Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe.
Le comportement par défaut de LaTeX est de commence chaque chapitre
sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en
recto-verso. Il produit un numéro de chapitre tel que ‘Chapitre 1’
en gros caractère gras (la taille est \huge
). Ensuite il place le
titre sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros
(taille \Huge
). Il incrémente également le compteur
chapter
, ajoute une entrée à la table des matières (voir Table of contents etc.), et règle l’information de haut de page (voir Page styles).
La forme étoilée, ou forme en *
, affiche titre sur une
nouvelle ligne, en caractère gras. Mais elle n’affiche pas le numéro de
chapitre, ni n’incrémente le compteur chapter
, et ne produit
aucune entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de
page. (Si vous utilise le style de page headings
dans un
document recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre
précédent). Voici un exemple illustrant cela :
\chapter*{Préambule}
L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme titre de chapitre dans la table des matières (voir Table of contents etc.) et dans les hauts de page (voir Page styles). Si il n’est pas présent alors titre sera à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de chapitre,
\chapter[Weyl]{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)}
mais seulement ‘Weyl’ sur la page de table des matières. L’exemple suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des matières
\chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]{J'ai tout donné\\ mon histoire}
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’un chapitre est 0 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
babel
, mlp
ou polyglossia
, et que la langue
sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre
est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie
française. Par contre, si vous restez en langue par défaut,
c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant donné que c’est
pour l’anglo-américain
une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement
dans ce cas
utilisez le paquetage indentfirst
.
Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre. Pour
le changer en quelque chose du genre de ‘Cours 1’, placez dans le
préambule soit \renewcommand{\chaptername}{Cours}
, soit
cela (voir \makeatletter & \makeatother) :
\makeatletter \renewcommand{\@chapapp}{Cours} \makeatother
Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le paquetage babel
.
Dans un document recto-verso LaTeX commence les chapitres sur des pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro pair blanche à l’exception d’un éventuel haut de page. Pour que cette page soit complètement blanche, voir \clearpage & \cleardoublepage.
Pour changer le comportement de la commande \chapter
, vous pouvez
copier sa définition depuis le fichier de format LaTeX et faire des
ajustements. Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui
traitent de cela. L’un d’eux est titlesec
. Voir sa
documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il
peut faire.
\usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\chapter} {\Huge\bfseries} % format du titre {} % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section {0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant
Ceci omet le numéro de chapitre ‘Chapitre 1’ de la page, mais
contrairement à \chapter*
cela conserve le chapitre dans la table
des matières et dans les hauts de page.
Suivant: \subsection, Précédent: \chapter, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\section
Synopsis, l’un parmi :
\section{titre} \section*{titre} \section[tdm-titre]{titre}
Commence une section. Les classes LaTeX standardes article
,
book
, et report
ont toutes cette commande.
L’exemple suivant produit une section :
Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce comportement. \section{Machines de Turing} En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce que des mécanismes peuvent faire.
Pour les classes standardes LaTeX book
et report
la
sortie par défaut est du genre de ‘1.2 titre’ (pour
chapitre 1, section 2), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractères
gras et plus gros (la taille de police est \Large
). La même
chose vaut pour article
à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre
dans cette classe, et donc cela ressemble à ‘2 titre’.
La forme en *
affiche titre. Mais elle n’affiche pas le
numéro de section, ni n’incrémente le compteur section
, ne
produit aucune entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le
haut de page. (Si vous utilisez le style de page headings
dans
un document recto-verso, alors le titre de haut de page sera celui de la
rubrique précédente).
L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme titre de section dans la table des matières (voir Table of contents etc.) et dans les titres de haut de page (voir Page styles). S’il n’est pas présent alors titre est à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de la section,
\section[Elisabeth~II]{Elisabeth deux, Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni, du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.}
mais seulement ‘Elisabeth II’ dans la table de matière et sur les hauts de page. Dans l’exemple suivant il y a un saut de ligne dans titre mais ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la table des matières et des titres de hauts de page.
\section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]{La vérité c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie}
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une section est 1 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
babel
, mlp
ou polyglossia
, et que la langue
sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre
est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie
française. Par contre, si vous restez en langue par défaut,
c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de section n’est pas renfoncé, étant donné que c’est
pour l’anglo-américain
une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement
dans ce cas
utilisez le paquetage indentfirst
.
En général, pour changer le comportement de la commande \section
,
il y a diverses options. L’une d’elles et la commande
\@startsection
(voir \@startsection). Il y a aussi un grand
nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont
titlesec
. Voir sa
documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il
peut faire.
\usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\section} {\normalfont\Large\bfseries} % format du titre {\makebox[1pc][r]{\thesection\hspace{1pc}}} % étiquette {0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant \titlespacing*{\section} {-1pc}{18pt}{10pt}[10pc]
Cela met le numéro de section dans la marge.
Suivant: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Précédent: \section, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\subsection
Synopsis, l’un parmi :
\subsection{titre} \subsection*{titre} \subsection[tdm-titre]{titre}
Commence une sous-section. Les classes LaTeX standardes article
,
book
, et report
ont toutes cette commande.
L’exemple suivant produit une sous-section :
Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée. \subsection{Cardinal} Nous allons commencer par deux paradoxes qui mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des tailles d'ensembles infinis.
Pour les classes LaTeX standardes book
et report
la
sortie par défaut est du genre de ‘1.2.3 titre’ (pour
chapitre 1, section 2, sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à
gauche, en caractère gras et un peu plus gros (la taille de police est
\large
). La même chose vaut dans article
à ceci près
qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, alors cela ressemble à
‘2.3 titre’.
La forme en *
affiche titre. Mais elle n’affiche pas le
numéro de sous-section, ni n’incrémente le compteur subsection
,
et ne produit aucune entrée dans la table des matières.
L’argument optionnel tdm-titre apparaît comme le titre de sous-section dans la table des matières (voir Table of contents etc.). S’il n’est pas présent alors titre est à la place. L’exemple suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section,
\subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]{\textit{The Origin of Chemical Elements} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow}
mais seulement ‘α,β,γ paper’ dans la table des matières.
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une sous-section est 2 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
babel
, mlp
ou polyglossia
, et que la langue
sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre
est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie
française. Par contre, si vous restez en langue par défaut,
c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de sous-section n’est pas renfoncé, étant donné que c’est
pour l’anglo-américain
une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement
dans ce cas
utilisez le paquetage indentfirst
.
Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande
\subsection
. L’une d’elles et la commande \@startsection
(voir \@startsection). Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN
traitant de cela, dont titlesec
. Voir sa documentation, mais
l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire.
\usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\subsection}[runin] {\normalfont\normalsize\bfseries} % format du titre {\thesubsection} % étiquette {0.6em} % espacement entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant
Cela place le numéro de sous-section et titre sur la première ligne de texte.
Suivant: \appendix, Précédent: \subsection, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\subsubsection
, \paragraph
, \subparagraph
Synopsis, l’un parmi les suivant :
\subsubsection{titre} \subsubsection*{titre} \subsubsection[titre-tdm]{titre}
ou l’un parmi :
\paragraph{titre} \paragraph*{titre} \paragraph[titre-tdm]{titre}
ou l’un parmi :
\subparagraph{titre} \subparagraph*{titre} \subparagraph[titre-tdm]{titre}
Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou
sous-paragraphe. Les classes LaTeX standardes article
,
book
, et report
disposent toutes de ces commandes, bien
que leur utilisation n’est pas courante.
L’exemple suivant produit une sous-sous-section :
\subsubsection{Piston ring compressors: structural performance} Provide exterior/interior wall cladding assemblies capable of withstanding the effects of load and stresses from consumer-grade gasoline engine piston rings.
La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la
même pour les classes LaTeX standarde article
, book
, et
report
. Pour \subsubsection
le titre est seul sur
sa ligne, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour
\paragraph
le titre est sur la même ligne que le texte qui
suit, sans renfoncement, en caractères gras avec la taille normale de
police. Pour \subparagraph
le titre est sur la même ligne
que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe, en caractère
gras et avec la taille normale de police (comme les documents de classe
article
n’ont pas de chapitre, leurs sous-sous-sections sont
numérotées et donc cela ressemble à ‘1.2.3 titre’, pour
section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3. Les deux autres
subdivisions ne sont pas numérotées).
La forme en *
affiche titre. Mais elle n’incrémente pas le
compteur associé et ne produit pas d’entrée dans la table des matières
(et le titre produit pas \subsubsection
n’a pas de numéro).
L’argument optionnel titre-tdm apparaît comme le titre de la rubrique dans la table des matières (voir Table of contents etc.). S’il est omis, alors titre est utilisé à la place.
Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une sous-sous-section est 3, celui d’un paragraphe est 4, et celui d’un sous-paragraphe est 5 (voir Sectioning/secnumdepth et voir Sectioning/tocdepth).
Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que
babel
, mlp
ou polyglossia
, et que la langue
sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre
est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie
française. Par contre, si vous restez en langue par défaut,
c.-à-d. en anglo-américain,
le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant donné que c’est
pour l’anglo-américain
une pratique typographique standarde. Une façon d’obtenir un renfoncement
dans ce cas
est d’utiliser le paquetage indentfirst
.
Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces
commandes. L’une est la commande \@startsection
(voir \@startsection). Il y a aussi un grand nombre de paquetages
sur le CTAN traitant de cela, dont titlesec
. Voir sa
documentation sur le CTAN.
Suivant: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Précédent: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\appendix
Synopsis :
\appendix
Ne produit pas directement quelque chose en sortie. Mais dans un
document book
ou report
cela déclare que toute commande
\chapter
qui suit commence une annexe. Pour les documents
article
cela fait la même chose mais avec les commandes
\section
. Remet également à zéro les compteurs chapter
et
section
dans un document book
ou report
, et dans un
article
les compteurs section
et subsection
.
Dans ce document de classe book
:
\chapter{Un} ... \chapter{Deux} ... ... \appendix \chapter{Trois} ... \chapter{Quatre} ...
les deux premières commandes produisent en sortie ‘Chapitre 1’ and
‘Chapitre 2’. Après la commande \appendix
la numérotation devient
‘Annexe A’ et ‘Annexe B’. Voir Larger book template,
pour un autre exemple.
Le paquetage appendix
ajoute la commande \appendixpage
pour créer une page de titre de partie intitulée ‘Appendices’ dans
le corps du document avant la première annexe, ainsi que la
commande \addappheadtotoc
pour créer l’entrée correspondante dans
la table des matières. On peut régler le nom ‘Appendices’ avec une
commande comme \renewcommand{\appendixname}{Annexes}
, et il y
a plusieurs autres fonctions. Voir la documentation sur le CTAN.
Suivant: \@startsection, Précédent: \appendix, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\frontmatter
, \mainmatter
, \backmatter
Synopsis, l’un ou plus parmi :
\frontmatter … \mainmatter … \backmatter …
Formate un document de classe book
différemment selon la partie
du document en cours de production. Les trois commandes sont toutes
optionnelles.
Traditionnellement, les pièces préliminaires (\frontmatter
) d’un
livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une
table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des
figures et une liste des tableaux. (Certaines des pages des pièces
préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont
pas numérotée). Les pièces postliminaires (\backmatter
) peuvent
contenir des choses telles qu’un glossaire, une bibliographie, et un
index.
La commande \frontmatter
rend les numéros de page en chiffres
romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les
titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si
vous utilisez là aussi d’autres commandes de rubricage, alors utilisez
la version en *
(voir Sectioning).
La commande \mainmatter
permet de revenir au comportement
attendu, et réinitialise le numéro de page.
La commande \backmatter
n’affecte pas la numérotation des pages,
mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros.
Voir Larger book template, pour un exemple d’usage de ces trois commandes.
Précédent: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Monter: Sectioning [Table des matières][Index]
\@startsection
, composer les rubriques.Synopsis :
\@startsection{nom}{niveau}{retrait}{avant}{après}{style}
Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de
rubricage telles que \section
ou \subsection
.
Notez que le paquetage titlesec
rend la manipulation du rubricage
plus facile. De plus, bien que la plupart des exigences concernant les
commandes de rubricage peuvent être remplies avec
\@startsection
, ce n’est pas le cas de certaines d’entre elles. Par exemple,
dans les classes LaTeX standardes book
et report
, les
commandes \chapter
et \report
ne sont pas construites de
cette manière. Pour fabriquer une telle commande, il est possible
d’utiliser la commande \secdef
.
Techniquement, la commande \@startsection
a la forme suivante :
\@startsection{nom} {niveau} {retrait} {avant} {après} {style}*[titretdm]{titre}
de sorte que faire :
\renewcommand{\section}{\@startsection{nom} {niveau} {retrait} {avant} {après} {style}}
redéfinit \section
en gardant sa forme standarde d’appel
\section*[titretdm]{titre}
(dans laquelle on
rappelle que l’étoile *
est optionnelle).
Voir Sectioning. Ceci implique que quand vous écrivez une commande
comme \renewcommand{\section}{...}
, le
\@startsection{...}
doit venir en dernier dans la définition.
Voir les exemples ci-dessous.
Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique. Ce
compteur doit être défini séparément. Ceux qui sont utilisés le plus
communément sont section
, subsection
, ou
paragraph
. Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit
identique à celui de la commande elle-même, utiliser le même nom n’est
pas obligatoire.
Alors \the
name affiche le numéro de titre, et
\
namemark
sert aux en-têtes de page. Voir le
troisième exemple plus bas.
Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage. Voir Sectioning, pour une liste des numéros standards de niveaux.
Si niveau est inférieur ou égal à la valeur du compteur
secnumdepth
, alors les titres pour cette commande de rubricage
sont numérotés (voir Sectioning/secnumdepth). Par exemple : dans un
article
, si secnumdepth
vaut 1, alors une commande
\section{Introduction}
produira en sortie une chaîne du type
« 1 Introduction
», alors que \subsection{Historique}
produira en sortie une chaîne sans numéro de préfixe :
« Historique
».
Si niveau est inférieur ou égal à la valeur du compteur
tocdepth
, alors la table des matières aura un article pour cette
rubrique. Par exemple, dans un article
, si tocdepth
vaut
1, la table des matières listera les section
s, mais pas les
subsection
s.
Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre par
rapport à la marge de gauche. Pour un renfoncement nul, utilisez 0pt
.
Une valeur négative telle que -1em
cause un débord du titre dans
la marge de gauche.
Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l’espace vertical
inséré avant le titre de la rubrique. Cet espacement est ignoré si la
rubrique commence au début d’une page. Si ce nombre est négatif, alors
le premier paragraphe suivant le titre n’est pas renfoncé, s’il est
positif ou nul il l’est. (Notez que l’opposé de 1pt plus 2pt minus
3pt
est -1pt plus -2pt minus -3pt
).
Par exemple si avant vaut -3.5ex plus -1ex minus -0.2ex
alors pour commencer la nouvelle rubrique, LaTeX ajoute environ 3,5
fois la hauteur d’une lettre x en espace vertical, et le premier
paragraphe de la rubrique n’est pas renfoncé. Utiliser une longueur
élastique, c.-à-d. comprenant plus
et minus
, est une
bonne pratique ici car cela donne à LaTeX plus de latitude lors de la
fabrication de la page (voir Lengths).
La quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base de la ligne
précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la rubrique est
la somme du \parskip
dans la police du corps de texte, du
\baselineskip
de la police du titre, et de la valeur absolue de
l’argument avant. Cet espace est typiquement élastique de sorte à
pouvoir se dilater ou se contracter. (Si la rubrique commence en début
d’une page de sorte que cet espace soit ignoré, alors la ligne de base
du titre correspond à la ligne de base qu’aurait la première ligne de
texte sur cette page si celle-ci commençait par du texte).
Longueur. Lorsque après est positif ou nul, il s’agit de l’espace
vertical à insérer après le titre de la rubrique. Lorsque elle est
négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant
immédiatement. Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne
l’espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe
suivant. (Notez que l’opposé de 1pt plus 2pt minus 3pt
est
-1pt plus -2pt minus -3pt
).
Comme c’est le cas avec avant, utiliser une longueur élastique
avec des composantes plus
et minus
est une bonne pratique
ici puisque elle donne à LaTeX plus de latitude pour assembler la
page.
Si après est positif ou nul, la quantité totale d’espace vertical
entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base de la
première ligne du paragraphe suivant est la somme du \parskip
de
la police du titre, de \baselineskip
de la police du corps de
texte, et de la valeur de après. Cet espace est typiquement
élastique de sorte qu’il puisse se dilater ou se contracter. (Notez que,
du fait que le signe d’après contrôle que le titre soit
indépendant du texte qui le suit ou faisant corps avec lui, vous ne
pouvez pas utiliser un après négatif pour annuler une partie du
\parskip
).
Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas. Les commandes
typiquement utilisées ici sont \centering
, \raggedright
,
\normalfont
, \hrule
, ou \newpage
. La dernière
commande au sein de style peut être une commande prenant un
argument, telle que \MakeUppercase
ou \fbox
. Le titre de
la rubrique est passé en argument à cette commande. Par exemple régler
style à \bfseries\MakeUppercase
a pour effet de produire
des titres gras et en capitales.
Voici les réglages par défaut de LaTeX pour les trois premiers
niveaux de rubricage qui sont définis par \@startsection
, pour
les classes article, book, et report.
section
: le niveau vaut 1, le retrait vaut 0pt,
le avant vaut -3.5ex plus -1ex minus -0.2ex
, le après
vaut 2.3ex plus 0.2ex
, et le style vaut
\normalfont\Large\bfseries
.
subsection
: le niveau
vaut 2, le retrait vaut 0pt, le avant vaut
-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex
, le après vaut 1.5ex
plus 0.2ex
, et le style vaut \normalfont\large\bfseries
.
subsubsection
: le niveau vaut 3, le retrait vaut
0pt, le avant vaut -3.25ex plus -1ex minus -0.2ex
, le
après vaut 1.5ex plus 0.2ex
, et le style vaut
\normalfont\normalsize\bfseries
.
Quelques exemples suivent. Ils vont soit au sein d’un fichier de
paquetage ou de classe, soit dans le préambule d’un document
LaTeX. Si vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre
une commande \makeatletter
et une commande \makeatother
.
(Le message d’erreur You can't use `\spacefactor' in vertical
mode.
est le plus probable lorsque on oublie de faire
cela). Voir \makeatletter & \makeatother.
L’exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros
caractères gras. Il le fait avec \renewcommand
parce que les
classes standardes de LaTeX ont déjà une commande \section
de
définie. Pour la même raison il ne définit ni un compteur
section
, ni les commandes \thesection
et
\l@section
.
\renewcommand\section{% \@startsection{section}% nom. {1}% niveau. {0pt}% retrait. {-3.5ex plus -1ex minus -.2ex}% avant. {2.3ex plus.2ex}% après. {\centering\normalfont\Large\bfseries}}% style.
L’exemple ci-dessous met les titres de subsection
en petites
capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant.
\renewcommand\subsection{% \@startsection{subsection}% nom. {2}% niveau. {0em}% retrait. {-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex}% avant. {-1em plus 0.2em}% après. {\scshape}% style. }
Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de rubriques existantes. L’exemple suivant définit une nouvelle commande, illustrant la nécessité d’un compteur et de macros pour son affichage.
\setcounter{secnumdepth}{6}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau \newcounter{subsubparagraph}[subparagraph]% compteur pour la % numérotation \renewcommand{\thesubsubparagraph}% {\thesubparagraph.\@arabic\c@subsubparagraph}% comment afficher % la numérotation \newcommand{\subsubparagraph}{\@startsection {subsubparagraph}% {6}% {0em}% {\baselineskip}% {0.5\baselineskip}% {\normalfont\normalsize}} \newcommand*\l@subsubparagraph% {\@dottedtocline{6}{10em}{5em}}% pour la table des matières \newcommand{\subsubparagraphmark}[1]{}% pour les en-têtes de page
Suivant: Environments, Précédent: Sectioning, Monter: Top [Table des matières][Index]
Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les équations est d’indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans « Voir la figure 3 pour plus de détails. »
Souvent on désire écrire quelque chose du genre de ‘Voir
théorème~31’. Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise
pratique. Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une étiquette du
genre \label{eq:ThmGreens}
puis lui faire référence avec
Voir l'équation~\ref{eq:ThmGreens}
. LaTeX se charge de
déterminer automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le
changer par la suite si besoin est.
Cela apparaîtra avec le théorème~\ref{th:ThmGreens}. % référence déclarée en aval ... \begin{theorem} \label{th:ThmGreens} ... \end{theorem} ... Voir le théorème~\ref{th:ThmGreens} page~\pageref{th:ThmGreens}.
LaTeX garde trace de l’information de renvoi dans un
fichier avec le même nom de base que le fichier contenant le
\label{...}
mais avec une extension .aux. Ainsi si
\label
est dans calcul.tex alors cette information est
dans calcul.aux. LaTeX met cette information dans ce fichier à
chaque fois qu’il rencontre un \label
.
L’effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit
lorsque votre document a une référence déclarée en aval, c.-à-d.
un \ref
qui apparaît avant le \label
associé. Si c’est la
première fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un
message LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get
cross references right.
et dans la sortie la référence apparaîtra comme
deux points d’interrogation ‘??’ en caractères gras. Ou, si vous
modifiez le document de telle façon que les références changent alors
vous obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra
l’information de référence de la fois précédente. La solution dans les
deux cas est juste de recompiler le document encore une fois.
Le paquetage cleveref
élargit les possibilités de faire des
renvois de LaTeX. Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez
\begin{thm}\label{th:Nerode}...\end{thm}
alors
\cref{th:Nerode}
produit en sortie ‘théorème 3.21’, sans
que vous ayez à saisir le mot « théorème ».
• \label : | Attribuez un nom symbolique à un morceau de texte. | |
• \pageref: | Faire un renvoi à un numéro de page. | |
• \ref: | Faire un renvoi à une rubrique, figure ou chose similaire. | |
• xr, paquetage: | Renvois depuis un autre document. |
Suivant: \pageref, Monter: Cross references [Table des matières][Index]
\label
Synopsis :
\label{clef}
Attribut un numéro de référence à clef. Au sein de texte
ordinaire, \label{clef}
attribut à clef le numéro
de la rubrique courante. Au sein d’un environnement numéroté, tel que
l’environnement table
ou theorem
,
\label{clef}
attribue le numéro de cet environnement à
clef. On retire le numéro attribué avec la commande
\ref{clef}
(voir \ref).
Le nom clef peut se composer de n’importe quelle séquence de lettres, chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires. Il est sensible à la casse — lettres capitales ou bas-de-casse.
Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même nom,
l’usage est d’utiliser des étiquettes composées d’un préfixe et d’un
suffixe séparés par un caractère :
ou .
. Certains préfixes
classiquement utilisés :
ch
pour les chapitres
sec
les commandes de rubricage de niveau inférieur
fig
pour les figures
tab
pour les tableaux
eq
pour les équations
Ainsi, \label{fig:Euler}
est une étiquette pour une figure avec
un portrait de ce grand homme.
Dans l’exemple ci-dessous la clef sec:test
se verra attribuée le
numéro de la section courante et la clef fig:test
se verra
attribuée le numéro de la figure. Soit dit en passant, mettez les
étiquettes (\label
) après les légendes (\caption
) au sein
des environnements figure
ou table
.
\section{Titre de la rubrique} \label{sec:test} Dans cette rubrique~\ref{sec:test}. \begin{figure} ... \caption{Texte de la légende} \label{fig:test} \end{figure} Voir Figure~\ref{fig:test}.
Suivant: \ref, Précédent: \label, Monter: Cross references [Table des matières][Index]
\pageref{clef}
Synopsis :
\pageref{clef}
Produit le numéro de page de l’endroit du texte où la commande
correspondante \label
{clef} apparaît.
Dans cet exemple le \label{eq:principale}
est utilisé à la fois
pour le numéro de la formule et pour le numéro de page. (Notez que les
deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document
a besoin d’être compilé deux fois pour les résoudre).
Le résultat principal est la formule~\ref{eq:principale} de la page~\pageref{eq:principale}. ... \begin{equation} \label{eq:principale} \mathbf{P}=\mathbf{NP} \end{equation}
Suivant: xr package, Précédent: \pageref, Monter: Cross references [Table des matières][Index]
\ref{clef}
Synopsis :
\ref{clef}
Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page, figure,
…, de la commande correspondante \label
(voir \label).
Elle ne produit aucun texte, tel que le mot ‘Section’ ou
‘Figure’, juste le numéro lui-même sans plus.
Dans cet exemple, le \ref{populaire}
produit ‘2’. Notez
que ceci est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant
\label{populaire}
.
Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref{populaire}. \begin{enumerate} \item Plain \TeX \item \label{populaire} \LaTeX \item Con\TeX t \end{enumerate}
Précédent: \ref, Monter: Cross references [Table des matières][Index]
xr
Synopsis :
\usepackage{xr} \externaldocument{nom-de-base-document}
ou
\usepackage{xr} \externaldocument[préfixe-renvoi]{nom-de-base-document}
Fait des renvois vers le document externe nom-de-base-document.tex.
Voici un exemple. Si cours.tex comprend ce qui suit dans le préambule :
\usepackage{xr} \externaldocument{exercises} \externaldocument[IND-]{indications} \externaldocument{reponses}
alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres documents. Supposons que exercises.tex a une liste énumérée qui contient ceci :
\item \label{exer:ThmEuler} Que se passe-t-il si chaque nœud a un degré impair ?
et que indications.tex comprend une liste énumérée avec ceci :
\item \label{exer:ThmEuler} Distinguez le cas à deux nœuds.
et que reponses.tex a une liste énumérée avec ceci :
\item \label{rep:ThmEuler} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf s'il y a exactement deux nœuds.
Après avoir compilé les documents exercises, indications, et reponses, saisir ce qui suit dans le corps de cours.tex aura pour effet qu’on a accès depuis cours aux numéros de renvoi utilisés dans les autres documents.
Voir Exercice~\ref{exer:ThmEuler}, avec Indication~\ref{IND-exer:ThmEuler}. La solution est Réponse~\ref{rep:ThmEuler}.
Le préfixe IND-
pour les renvois depuis le fichier
indications est nécessaire parce que l’étiquette dans ce fichier
est la même que dans le fichier exercices. Sans ce préfixe, les
deux renvois auraient le numéro correspondant à ce dernier.
Note : si le document utilise le paquetage hyperref
alors au
lieu de xr
, placez \usepackage{xr-hyper}
avant le
\usepackage{hyperref}
. Aussi, si l’un quelconque parmi les
documents utilise hyperref
alors tous doivent l’utiliser.
Suivant: Line breaking, Précédent: Cross references, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX fournit beaucoup d’environnements pour baliser un certain texte. Chaque environnement commence et se termine de la même manière :
\begin{nomenv} ... \end{nomenv}
• abstract: | Produit un abrégé. | |
• array: | Tableau pour les mathématiques. | |
• center: | Lignes centrées. | |
• description: | Lignes étiquetées. | |
• displaymath: | Formule qui apparaissent sur leur propre ligne. | |
• document: | Entoure le document en entier. | |
• enumerate: | Liste à numéros. | |
• eqnarray: | Séquences d’équations alignées. | |
• equation: | Équation en hors texte. | |
• figure: | Figures flottantes. | |
• filecontents: | Écrire des fichiers multiples à partir du fichier source. | |
• flushleft: | Lignes jusitifiées à gauche. | |
• flushright: | Lignes jusitifiées à droite. | |
• itemize: | Liste à puces. | |
• letter: | Lettres. | |
• list: | Environnement pour listes génériques. | |
• math: | Math en ligne. | |
• minipage: | Page miniature. | |
• picture: | Image avec du texte, des flèches, des lignes et des cercles. | |
• quotation et quote: | Citer du texte. | |
• tabbing: | Aligner du texte arbitrairement. | |
• table: | Tables flottantes. | |
• tabular: | Aligner du texte dans les colonnes. | |
• thebibliography: | Bibliographie ou liste de références. | |
• theorem: | Théorèmes, lemmes, etc. | |
• titlepage: | Pour des pages de titre sur mesure. | |
• verbatim: | Simuler un entrée tapuscrite. | |
• verse: | Pour la poésie et d’autres choses. |
Suivant: array, Monter: Environments [Table des matières][Index]
abstract
Synopsis :
\begin{abstract} ... \end{abstract}
Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes. Cet
environnement n’est défini que dans les classes de document
article
et report
(voir Document classes).
Utiliser l’exemple ci-dessous au sein de la classe article
produit un paragraphe détaché. L’option titlepage
de la classe de
document a pour effet que le résumé soit sur une page séparée
(voir Document class options) ; ceci est le comportement par défaut
seulement dans la classe report
.
\begin{abstract} Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee refusa. \end{abstract}
L’exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d’un document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le paquetage abstract).
\documentclass[twocolumn]{article} ... \begin{document} \title{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique} \author{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks{Bourse des chemins de fer.}} \twocolumn[ \begin{@twocolumnfalse} \maketitle \begin{abstract} Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout seul l'équipe du swat. \end{abstract} \end{@twocolumnfalse} ] { % by-hand insert a footnote at page bottom \renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}} \footnotetext[1]{Merci pour tout le poisson.} }
Suivant: center, Précédent: abstract, Monter: Environments [Table des matières][Index]
array
Synopsis :
\begin{array}{patron} entrée-col-1&entrée-col-2 ... &entrée-col-n}\\ ... \end{array}
ou
\begin{array}[pos]{patron} entrée-col-1&entrée-col-2 ... &entrée-col-n}\\ ... \end{array}
Les tableaux mathématiques sont produits avec l’environnement
array
. Cet environnement ne peut être utilisé qu’en mode math
(voir Modes), normalement au sein d’un environnement mathématique
hors texte tel qu’equation
(voir equation). Les entrées dans
chaque colonne sont séparées avec une esperluette (&
). Les lignes
sont terminées par une double controblique (voir \\).
L’exemple suivant affiche un tableau trois par trois.
\begin{equation*} \chi(x) = \left| % barre verticale en bordure \begin{array}{ccc} x-a &-b &-c \\ -d &x-e &-f \\ -g &-h &x-i \end{array} \right| \end{equation*}
L’argument obligatoire patron décrit le nombre de colonnes,
l’alignement en leur sein, et le formatage des régions
inter-colonne. Par exemple,
\begin{array}{rcl}...\end{array}
produit trois colonnes :
la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à
gauche. Voir tabular pour une description complète de
patron, et des autres caractéristiques communes aux deux
environnements, y compris l’argument optionnel pos
.
L’environnement array
diverge de tabular
par deux
aspects. Le premier est que les entrées de array
sont composées
en mode mathématique, en style texte (voir Math styles)
(sauf si le patron spécifie la colonne avec p{...}
, ce
qui a pour effet que l’entrée est composée en mode texte). Le second est
que au lieu du paramètre \tablcolsep
de tabular
, l’espace
inter-colonne que LaTeX met dans un array
est contrôlé par
\arraycolsep
, qui spécifie la moitié de la largeur entre les
colonnes. La valeur par défaut est ‘5pt’ de sorte qu’un espace de
10pt sépare deux colonnes.
Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est
d’utiliser le paquetage amsmath
. Il comprend les environnements
pmatrix
pour un tableau entre parenthèses (...)
,
bmatrix
pour un tableau entre crochets [...]
,
Bmatrix
pour un tableau entre accolades {...}
,
vmatrix
pour un tableau entre barres verticales |...|
, et
Vmatrix
pour un tableau entre doubles barres
verticales ||...||
, ainsi que diverses autres constructions de
tableaux.
L’exemple suivant utilise le paquetage amsmath
:
\usepackage{amsmath} % dans le préambule \begin{equation} \begin{vmatrix}{cc} a &b \\ c &d \end{vmatrix}=ad-bc \end{equation}
Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux. Le
paquetage array
étend utilement leur possibilités de bien des
manières, et notamment en ajoutant des types de colonne. Le
paquetage dcolumn
ajoute un type de colonne pour centrer sur
le séparateur décimal. Pour les deux voir la documentation sur le CTAN.
Suivant: description, Précédent: array, Monter: Environments [Table des matières][Index]
center
Synopsis :
\begin{center} ligne1 \\ ligne2 \\ \end{center}
L’environnement center
vous permet de créer un paragraphe
consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de
droite de la page courante. On utilise une double controblique,
\\
, pour obtenir un saut de ligne (voir \\).
Si du texte est trop long pour entrer dans une ligne, alors LaTeX
insère des sauts de ligne en évitant de faire des césures ou de dilater
ou contracter tout espace inter-mot.
Cet environnement insère de l’espace au-dessus et au-dessous du corps du
texte. Voir \centering pour ne pas avoir cet espace, par exemple
au sein d’un environnement figure
.
L’exemple suivant produit trois lignes centrées. Il y a un espace vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes.
\begin{center} Une thèse soumise en remplissant partiellement \\ les exigences de \\[0.5ex] l'École pour l'Ingénierie Environnementale \end{center}
Dans l’exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page, LaTeX pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double controblique. Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon il en centre l’unique ligne. Ensuite LaTeX faut un saut de ligne à la double controblique, et centre la partie finale.
\begin{center} Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\ J'ai grandi dans cette croyance. --- Richard Burton \end{center}
Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est optionnel. Lorsque elle est présente, cela n’ajoute pas d’espace vertical.
Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une colonne, et non sur la page entière.
• \centering: | Forme déclarative de l’environnement center .
|
Monter: center [Table des matières][Index]
\centering
Synopsis :
{\centering ... }
ou
\begin{group} \centering ... \end{group}
Centre la matière dans sa portée. Utilisée le plus souvent l’intérieur d’un
environnement tel que figure
ou dans une parbox
.
L’exemple suivant de déclaration \centerin
a pour effet de
centrer le graphique horizontalement.
\begin{figure} \centering \includegraphics[width=0.6\textwidth]{ctan_lion.png} \caption{CTAN Lion} \label{fig:CTANLion} \end{figure}
La portée de ce \centering
finit avec le \end{figure}
.
Contrairement à l’environnement center
, la commande
\centering
n’ajoute pas d’espacement vertical au-dessus et
au-dessous du texte. C’est son avantage dans l’exemple précédent ; il n’y
a pas d’espace en trop.
Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change
simplement la façon dont LaTeX formate les unités paragraphe. Si
ww {\centering xx \\ yy} zz
est entouré de lignes à blanc,
alors LaTeX crée un paragraphe dont la première ligne ww xx
est centrée, et dont la seconde ligne, non centrée, contient yy
zz
. Généralement, ce qu’on désire c’est que la portée de la déclaration
contienne une ligne à blanc ou la commande \end
d’un
environnement tel que figure
ou table
qui finisse l’unité
paragraphe. Ainsi, si {\centering xx \\ yy\par} zz
est entouré
de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe avec deux
lignes centrées ‘xx’ et ‘yy’, suivi d’un nouveau paragraphe
‘zz’ qui est formaté comme d’habitude.
Suivant: displaymath, Précédent: center, Monter: Environments [Table des matières][Index]
description
Synopsis :
\begin{description} \item [étiquette du 1er article] texte du 1er article \item [étiquette du 2e article] texte du 2e article ... \end{description}
L’environnement description
est utilisé pour fabriquer des listes
d’articles étiquetés. Chaque étiquette d’article est composée en
gras, alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent
sur la première ligne du texte de l’article. Il doit y avoir au moins un
article ; sans cela on provoque l’erreur LaTeX ‘Something's
wrong--perhaps a missing \item’.
Cet exemple montre l’environnement utilisé pour une séquence de définitions.
\begin{definition} \item[lama] Un prêtre. \item[lame] Une pièce coupante.
Les étiquettes ‘lama’ et ‘llama’ ressortent en gras avec leur bords gauches alignés sur la marge de gauche.
Faites démarrer la liste d’articles avec la commande \item
(voir \item). Utilisez l’étiquette optionnelle, comme dans
\item[Point principal]
, en effet il n’y a pas de valeur par
défaut sensée. Après le \item
se trouve du texte optionnel
pouvant contenir plusieurs paragraphes.
Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l’étiquette appelle un
changement de police effectué dans la forme à argument (voir styles des polices) alors il ressortira en gras. Par exemple,
si le texte de l’étiquette est en police machine à écrire comme dans
\item[\texttt{texte étiquette}]
alors il apparaîtra en
tapuscrit gras, si cela est disponible. La méthode la plus simple pour
obtenir la police tapuscrit non grasse est d’utiliser la forme
déclarative : \item[{\tt texte étiquette}]
. De la même façon,
obtenez la police romaine standarde avec \item[{\rm texte
étiquette}]
.
En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à
étiquettes de LaTeX, voir itemize et enumerate.
Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements
description
ne change pas l’étiquette par défaut ; elle est en
gras et alignée à gauche à tous les niveaux.
Pour plus d’information sur les paramètres de disposition de liste, y
compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la
disposition de liste, voir list. Le paquetage enumitem
est
utile pour personnaliser les listes.
Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales.
\renewcommand{\descriptionlabel}[1]{% {\hspace{\labelsep}\textsc{#1}}}
Suivant: document, Précédent: description, Monter: Environments [Table des matières][Index]
displaymath
Synopsis :
\begin{displaymath} des maths \end{displaymath}
L’environnement displaymath
compose le texte des maths sur
sa propre ligne, centré par défaut. L’option globale fleqn
justifie les équations à gauche ; voir Document class options.
Aucun numéro d’équation n’est ajouté au texte de texte
displaymath
; pour obtenir un numéro d’équation, vous pouvez
utiliser l’environnement equation
(voir equation).
LaTeX ne fait pas de saut de ligne au sein de des maths.
Notez que le paquetage amsmath
comprend des possibilités beaucoup
plus vastes en matière d’affichage d’équations. Par exemple, il offre
plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de
texte en mode mathématique.
La construction \[des maths\]
est un synonyme de
l’environnement \begin{displaymath}des
maths\end{displaymath}
, mais ce dernier est plus pratique à
manipuler dans le fichier source ; par exemple la recherche d’un
caractère crochet ]
peut donner des faux positifs, alors qu’il
est plus probable que le mot displaymath
soit unique.
(Digression : la construction $$des maths$$
tirée du
langage TeX de base est souvent utilisée à tort comme un synonyme
de displaymath
. Elle n’en est pas un, et n’est pas du tout
officiellement prise en charge par LaTeX ; $$
ne prend pas en
charge fleqn
(voir Document class options), gère l’espacement
vertical différemment, et n’effectue pas de vérification de
cohérence).
Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne.
\begin{displaymath} \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \end{displaymath}
De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en
ligne \( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \)
produit.
Suivant: enumerate, Précédent: displaymath, Monter: Environments [Table des matières][Index]
document
L’environnement document
entoure le corps entier d’un document.
Il est obligatoire dans tout document LaTeX. Voir Starting and ending.
• \AtBeginDocument: | Crochet pour commandes à exécuter au début du document. | |
• \AtEndDocument: | Crochet pour commandes à exécuter à la fin du document. |
Suivant: \AtEndDocument, Monter: document [Table des matières][Index]
Synopsis :
\AtBeginDocument{code}
Sauvegarde code et exécute le quand \begin{document}
est
exécuté, à la toute fin du préambule. Le code est exécuté après que les
tables de sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale
du document est la police courante. Toutefois, le code est exécuté en
tant que faisant partie du préambule, c’est pourquoi on ne peut pas
composer du texte avec.
On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.
Précédent: \AtBeginDocument, Monter: document [Table des matières][Index]
Synopsis :
\AtEndDocument{code}
Sauvegarde code et l’exécute vers la fin du document. Plus
précisément, il est exécuté lorsque \end{document}
est exécuté,
avant que la dernière page ne soit terminée et avant que tous
environnements flottant restants soient traités. Si on désire d’une
partie du code soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit
d’inclure un \clearpage
à l’endroit approprié du code.
On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.
Suivant: eqnarray, Précédent: document, Monter: Environments [Table des matières][Index]
enumerate
Synopsis :
\begin{enumerate} \item article1 \item article2 ... \end{enumerate}
L’environnement enumerate
produit une liste numérotée d’articles.
Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est
imbriqué dans un autre ; voir plus bas.
La liste consiste en au moins un article. L’absence d’article cause
l’erreur LaTeX ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’.
Chaque article est produit avec la commande \item
.
Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l’arrivée du marathon olympique de 1908 :
\begin{enumerate} \item Johnny Hayes (USA) \item Charles Hefferon (RSA) \end{enumerate}
Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres,
jusqu’à une profondeur de quatre niveaux. Elles peuvent aussi être
imbriquées au sein d’autres environnements fabriquant des paragraphes,
tels que itemize
(voir itemize) et description
(voir description).
Le format de l’étiquette produite dépend du niveau d’imbrication de la
liste. Voici les valeurs par défaut de LaTeX pour le format à chaque
niveau d’imbrication (où 1 est le niveau le plus externe) :
L’environnement enumerate
utilise les compteurs \enumi
,
…, \enumiv
(voir Counters). Si vous utilisez l’argument
optionnel d’\item
alors le compteur n’est pas incrémenté pour cet
article (voir \item).
L’environnement enumerate
utilise les commandes de
\labelenumi
jusqu’à \labelenumiv
pour produire l’étiquette
par défaut. Ainsi, vous pouvez utiliser \renewcommand
pour
changer le format des étiquettes (voir \newcommand & \renewcommand). Par exemple, cette liste de premier niveau va être
étiquetée avec des lettres capitales, en gras, non suivies point :
\renewcommand{\labelenumi}{\textbf{\Alph{enumi}}} \begin{enumerate} \item eI \item bi: \item si: \end{enumerate}
Pour une liste des commandes comme \Alph
utilisables pour
formater le compteur d’étiquette voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme
voir list. De même, le paquetage enumitem
est utile pour
cela.
Suivant: equation, Précédent: enumerate, Monter: Environments [Table des matières][Index]
eqnarray
L’environnement eqnarray
est obsolète. Il a des maladresses parmi
lesquelles l’espacement qui est incohérent avec d’autres éléments
mathématiques. (Voir l’article « Évitez eqnarray ! » de Lars Madsen
(http://tug.org/TUGboat/tb33-1/tb103madsen.pdf). Les nouveaux
documents devraient inclure le paquetage amsmath
et utiliser les
environnements d’affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que
align
. On inclut une description uniquement pour être complet et
pour pouvoir travailler avec d’anciens documents.
Synopsis :
\begin{eqnarray} (ou eqnarray*
)
formula1 \\
formula2 \\
...
\end{eqnarray}
L’environnement eqnarray
est utilisé pour afficher une séquence
d’équations ou d’inégalités. Il est similaire à un environnement
array
à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par
\\
et des articles consécutifs au sein d’une ligne séparé par une
esperluette &
.
\\*
peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa
signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne.
Un numéro d’équation est placé sur chaque ligne à moins que cette ligne
ait une commande \nonumber
. Alternativement, la forme étoilé (en
*
) de l’environnement (\begin{eqnarray*}
... \end{eqnarray*}
) omet la numérotation des équations entièrement,
tout en faisant par ailleurs la même chose qu’eqnarray
.
La commande \lefteqn
est utilisée pour couper les longues
formules sur plusieurs lignes. Elle compose son argument en hors texte
et le justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle.
Suivant: figure, Précédent: eqnarray, Monter: Environments [Table des matières][Index]
equation
Synopsis :
\begin{equation} texte mathématique \end{equation}
Même chose que l’environnement displaymath
(voir displaymath)
à ceci près que LaTeX place un numéro d’équation aligné sur la marge
de droite. Le numéro d’équation est généré en utilisant le compteur
equation
.
Il ne faut aucune ligne vide entre \begin{equation}
et
\begin{equation}
, sinon LaTeX dit qu’il manque une signe
dollar.
Le paquetage amsmath
comprend des moyens étendus pour l’affichage
d’équations. Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage.
Suivant: filecontents, Précédent: equation, Monter: Environments [Table des matières][Index]
figure
Synopsis :
\begin{figure}[placement] corpsfigure \caption[titreldf]{texte} % optionnel \label{étiquette} % optionnel \end{figure}
ou :
\begin{figure*}[placement] corpsfigure \caption[titreldf]{texte} % optionnel \label{étiquette} % optionnel \end{figure*}
Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte normal. Un exemple est de la matière qu’on ne peut pas avoir segmenté entre deux pages, comme un graphique. À cause de cela, LaTeX ne compose pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela les fait « flotter » jusqu’à un endroit convenable, tel que le haut de la page suivante (voir Floats).
Le corpsfigure peut consister de graphiques importés
(voir Graphics), de texte, de commandes LaTeX, etc. Il est composé
une parbox
de largeur \textwidth
.
Pour les valeurs possibles de placement sont h
pour « ici »
(‘here’ en anglais), t
pour « en haut » (‘top’),
b
pour « en bas », et p
pour sur un page séparée de
flottants. Pour l’effet de ces options sur l’algorithme de placement des
flottants, voir Floats.
La version étoilée figure*
est utilisée quand un document est en
mode double-colonne (voir \twocolumn). elle produit une figure qui
s’étend sur les deux colonnes, au sommet de la page. Pour ajouter la
possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de
placement b
dans Floats.
L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois
(voir Cross references).
La commande optionnelle \caption
spécifie la légende texte
pour la figure (voir \caption). La légende est numérotée par
défaut. Si titreldf est présent, il est utilisé dans la liste des
figures au lieu de texte (voir Table of contents etc.).
Cet exemple fabrique une figure à partir d’un graphique. Il nécessite l’un des paquetages graphics ou graphicx. Le graphique, avec sa légende, est placé au sommet d’une page ou, s’il est rejeté à la fin du document, sur une page de flottants.
\begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.5\textwidth]{CTANlion.png} \caption{The CTAN lion, by Duane Bibby} \end{figure}
Suivant: flushleft, Précédent: figure, Monter: Environments [Table des matières][Index]
filecontents
: Écrire un fichier externeSynopsis :
\begin{filecontents}[option]{nomfichier} texte \end{filecontents}
ou
\begin{filecontents*}[option]{nomfichier} texte \end{filecontents*}
Crée un fichier nommé nomfichier dans le répertoire courant (ou dans le répertoire de sortie s’il a été spécifié ; voir output directory) et y écrit texte. Par défaut un fichier déjà existant n’est pas écrasé.
La version non étoilée de l’environnement filecontent
préfixe le
contenu du ficher créé d’une en-tête de commentaires TeX ; voir
l’exemple ci-dessous. La version étoilée filecontent*
n’inclut
par l’en-tête.
Les options possibles sont :
force
overwrite
Écrase le fichier s’il existe.
noheader
Omet l’en-tête. Équivalent à utiliser filecontents*
.
nosearch
Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant (et le répertoire de sortie, s’il a été spécifié), non dans le chemin complet de recherche.
Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de LaTeX.
Cet environnement peut être utilisé n’importe où dans le préambule, bien
qu’il apparaisse souvent avant la commande \documentclass
. Elle
est classiquement utilisée pour créer un fichier .bib
ou d’autre
fichier de données similaire à partir du document source principale, de
sorte à rendre le fichier source autonome. De même, il peut être utilisé
pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe, rendant ainsi
encore le source autonome.
Par exemple, ce document :
\documentclass{article} \begin{filecontents}{JH.sty} \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron} \end{filecontents} \usepackage{JH} \begin{document} Un article de \monnom. \end{document}
produit ce fichier JH.sty :
%% LaTeX2e file `JH.sty' %% generated by the `filecontents' environment %% from source `test' on 2015/10/12. %% \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron}
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flushleft
Synopsis :
\begin{flushleft} ligne1 \\ ligne2 \\ ... \end{flushleft}
L’environnement flushleft
vous permet de créer un paragraphe
ferré à gauche, c’est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur
la marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la
hampe (fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite. Si
vous avez des lignes qui sont trop longues alors LaTeX insère des
sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces
inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double
controblique, \\
. Pour la forme déclarative,
voir \raggedright.
L’exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite.
\noindent\begin{minipage}{7.5cm} \begin{flushleft} Une longue phrase que \LaTeX{} coupe à l'endroit approprié. \\ Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique. \end{flushleft} \end{minipage}
• \raggedright: | Forme déclarative de l’environnement flushleft .
|
Monter: flushleft [Table des matières][Index]
\raggedright
Synopsis :
{\raggedright ... }
ou :
\begin{environnement} \raggedright ... \end{environnement}
Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la
marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d. que les mots sont
alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure
comme les franges d’un drapeau à droite. Elle peut être utilisée au sein
d’un environnement tel que quote
ou d’une
parbox
. Pour la forme par environnement voir flushleft.
Contrairement à l’environnement flushleft
, la commande
\raggedright
ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change
seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe. Pour
affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la déclaration
doit contenir la ligne à blanc ou la commande \end
qui termine
l’unité de paragraphe.
Dans l’exemple ci-après \raggedright
dans la deuxième colonne
empêche LaTeX de faire une composition très maladroite pour faire
rentrer le texte dans une colonne étroite. Notez que
\raggedright
est au sein d’accolades {...}
pour borner
son effet.
\begin{tabular}{rp{5cm}} Équipe alpha &{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.} \\ Équipe bêta &{\raggedright Cette équipe assure que le système de refroidissement ne manque jamais d'eau.} \\ \end{tabular}
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flushright
\begin{flushright} ligne1 \\ ligne2 \\ ... \end{flushright}
L’environnement flushright
vous permet de créer un paragraphe
ferré à droite et drapeau gauche, c.-à-d. consistant de lignes qui
sont alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures
(drapeau) sur la marge de gauche. Si vous avez des lignes qui sont trop
longues pour entrer entre les marges, alors LaTeX insère des sauts de
ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces
inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double
controblique, \\
. Pour la forme déclarative,
voir \raggedleft.
Pour un exemple en relation avec cet environnement,
voir flushleft, où il suffit mutatis mutandis de changer
flushright
en flushleft
.
• \raggedleft: | Forme déclarative de l’environnement flushright .
|
Monter: flushright [Table des matières][Index]
\raggedleft
Synopsis :
{\raggedleft ... }
ou
\begin{environnement} \raggedleft ... \end{environnement}
Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la
marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d. que les mots sont
alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure
comme les franges d’un drapeau à gauche. Elle peut être utilisée au sein
d’un environnement tel que quote
ou d’une
parbox
. Pour la forme par environnement voir flushleft.
Contrairement à l’environnement flushright
, la commande
\raggedleft
ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change
seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe. Pour
affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la déclaration
doit contenir une ligne à blanc ou la commande \end
qui termine
l’unité de paragraphe.
Pour un exemple en relation avec cet environnement,
voir \raggedright, où il suffit mutatis mutandis de changer
\raggedright
en \raggedleft
.
Suivant: letter, Précédent: flushright, Monter: Environments [Table des matières][Index]
itemize
Synopsis :
\begin{itemize} \item[étiquette optionnelle du 1er article] texte du 1er article \item[étiquette optionnelle du 2e article] texte du 2e article ... \end{itemize}
L’environnement itemize
produit une liste non ordonnée, qu’on
appelle parfois liste à puces. Il doit y avoir au moins une commande
\item
au sein de l’environnement ; sans quoi LaTeX produit
l’erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’.
L’exemple suivant donne une liste à deux articles.
\begin{itemize} \item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra \item Portrait Rice \end{itemize}
Par défaut — sans charger par ex. le paquetage babel
avec une
autre langue que USenglish — dans une liste au premier niveau
d’imbrication l’étiquette est rendue par une puce, •. Le format
des étiquettes dépend du niveau d’imbrication ; voir plus bas.
On démarre les articles de liste avec la commande \item
(voir \item). Si vous passez à \item
un argument optionnel en
le faisant suivre de crochets, comme dans \item[étiquette
optionnelle]
, alors par défaut étiquette optionnelle apparaît en
gras et aligné à droite, de sorte qu’elle peut s’étendre dans la marge
de gauche. Pour des étiquettes alignées à gauche voir l’environnement
description. À la suite \item
se trouve le texte que
l’article qui peut être vide ou contenir plusieurs paragraphes.
Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l’une dans l’autre, sur
jusqu’à quatre niveaux de profondeur. Elles peuvent aussi être imbriquées
avec d’autre environnements fabriquant des paragraphes, comme
enumerate
(voir enumerate).
L’environnement itemize
utilise les commandes de
\labelitemi
jusqu’à \labelitemiv
pour produire les
étiquettes par défaut (notez la convention que le nombre romain en bas
de casse à la fin du nom de la commande indique le niveau
d’imbrication). Voici les marques de chaque niveau :
\textbullet
)
\normalfont\bfseries\textendash
)
\textasteriskcentered
)
\textperiodcentered
)
Si vous utilisez le paquetage babel
avec la langue
french
, alors il y a des tirets pour tous les niveaux comme c’est
l’habitude des Français.
Utilisez \renewcommand
pour changer les étiquettes. Par exemple,
pour que le premier niveau utilise des losanges :
\renewcommand{\labelitemi}{$\diamond$}
Les paramètres de \leftmargini
jusqu’à \leftmarginvi
définissent la distance entre la marge de gauche de l’environnement
susjacent et la marge de gauche de la liste. (On utilise aussi la convention de
nommage de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin
pour désigner le niveau d’imbrication). Les valeurs par défaut sont :
2.5em
pour le niveau 1 (2em
en mode deux-colonnes),
2.2em
pour le niveau 2, 1.87em
pour le niveau 3 et
1.7em
pour le niveau 4, avec des valeurs plus petites pour les
niveaux plus profondément imbriqués.
Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de
LaTeX, voir description et enumerate. Les environnements
itemize
, enumerate
et description
utilisent les
mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes. Pour leur
description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la
personnalisation de la disposition, voir list. Le paquetage
enumitem
est utile pour personnaliser les listes.
Dans cet exemple on réduit grandement l’espace de marge pour la liste à puces la plus externe :
\setlength{\leftmargini}{1.25em} % valeur par défaut 2.5em
En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être
désirable d’élider l’espace entre les articles. Voici un exemple
définissant un environnement itemize*
sans espacement
supplémentaire entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d’un
seul article (\parskip
n’est pas spécifique aux listes,
voir \parindent & \parskip):
\newenvironment{itemize*}% {\begin{itemize}% \setlength{\itemsep}{0pt}% \setlength{\parsep}{0pt}}% \setlength{\parskip}{0pt}}% {\end{itemize}}
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letter
: écrire des lettres postalesCet environnement est utilisé pour créer des lettres. Voir Letters.
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list
Synopsis :
\begin{list}{étiquetage}{espacement} \item[étiquette optionnelle du premier article] texte du premier article \item[étiquette optionnelle du deuxième article] texte du deuxième aticle ... \end{list}
L’environnement list
est un environnement générique qui est
utilisé pour construire des listes plus spécialisées. On l’utilise la
plupart du temps pour créer des listes via les environnements
description
, enumerate
, et itemize
(voir description, enumerate, et itemize). Par ailleurs,
beaucoup d’environnements standards de LaTeX qui visuellement ne sont
pas des listes sont construits en utilisant list
, ceci comprend
quotation
, quote
, center
, verbatim
, et bien
d’autres (voir quotation & quote, voir center,
voir flushright).
Ici, on décrit l’environnement list
en définissant un
nouvel environnement personnalisé.
\newcounter{compteurlistenommage} % numérotes les articles \newenvironment{nommage} {\begin{list} {Article~\Roman{compteurlistenommage}.} % argument d'étiquetage {\usecounter{compteurlistenommage} % argument d'espacement \setlength{\leftmargin}{3.5em}} % ...suite argument d'espacement } {\end{list}} \begin{nommage} \item Apparaît comme « Article~I. » \item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. » \item Apparaît comme « Article~II. » \end{nommage}
L’argument obligatoire étiquetage, qui est le premier argument de
l’environnement list
, spécifie comment les articles doivent être
étiquetés par défaut. Il peut contenir du texte et des commandes
LaTeX, comme dans l’exemple précédent où il contient à la fois
‘Article’ et ‘\Roman{…}’. LaTeX forme l’étiquette
en mettant l’argument étiquetage dans une boîte de largeur
\labelwidth
. Si l’étiquette est plus large que cela, la matière
supplémentaire s’étend sur la droite. Lorsque vous fabriquez une
instance de list
vous pouvez l’emporter sur l’étiquetage par
défaut en donnant à \item
un argument optionnel avec des crochets
et le texte, comme dans l’exemple précédent \item[Étiquette
spéciale.]
; voir \item.
Le second argument obligatoire espacement prend une liste de
commandes. L’une de celle qu’on y retrouve est
\usecounter{nomcompteur}
(voir \usecounter). Utilisez
la pour dire à LaTeX de numéroter les articles en utilisant le
compteur fourni. Ce compteur est remis à zéro chaque fois que LaTeX
entre dans l’environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque
fois que LaTeX rencontre une commande \item
.
Une autre commande qu’on retrouve dans espacement est
\makelabel
, pour construire la boîte de l’étiquette. Par défaut
elle positionne le contenu fer à droite. Elle prend un argument,
l’étiquette. Elle compose son contenu en mode LR. Un exemple de
changement de sa définition consiste dans l’exemple précédent
nommage
à ajouter avant la définition de l’environnement
\newcommand{\namedmakelabel}[1]{\textsc{#1}}
, et entre la
commande \setlength
et la parenthèse clôturant l’argument
espacement à ajouter aussi \let\makelabel\namedmakelabel
.
Ceci composera les étiquettes en petites capitales. De même, en
remplaçant cette seconde ligne de code par \let\makelabel\fbox
on
met les étiquettes dans une boîte encadrée. Ci-après voici un autre
exemple de la commande \makelabel
, dans la définition de
l’environnement etiquetterouge
.
De même on trouve souvent au sein de espacement des commandes pour
redéfinir l’espacement de la liste. Ci dessous on listes les paramètres
d’espacement et leur valeurs par défaut. (Il se peut que les valeurs par
défaut pour les environnements dérivés tels que itemize
soient
différentes des valeurs exposées ici). Voir aussi la figure qui suit la
liste. Chaque paramètre est une longueur (voir Lengths). Les espaces
verticaux sont d’ordinaire des longueurs élastiques, avec une composante
en plus
ou en minus
, pour donner à TeX de la
flexibilité dans le réglage de la page. On change chaque paramètre avec
une commande du genre de as \setlength{itemsep}{2pt plus1pt
minus1pt}
. Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être
mise à zéro, ou à une valeur négative.
\itemindent
Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de
leftmargin
, de la première ligne de chaque article. Sa valeur par
défaut est 0pt
.
\itemsep
Espace vertical entre les articles, ajouté à \parsep
. Les
valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes de
LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10
point sont : 4pt plus2pt minus1pt
, \parsep
(c.-à-d.
2pt plus1pt minus1pt
), et \topsep
(c.-à-d. 2pt
plus1pt minus1pt
). Les valeurs par défaut à 11 points sont :
4.5pt plus2pt minus1pt
, \parsep
(c.-à-d. 2pt
plus1pt minus1pt
), et \topsep
(c.-à-d. 2pt plus1pt
minus1pt
). Les valeurs par défaut à 12 points sont : 5pt
plus2.5pt minus1pt
, \parsep
(c.-à-d. 2.5pt plus1pt
minus1pt
), et \topsep
(c.-à-d. 2.5pt plus1pt minus1pt
).
\labelsep
Espace horizontal entre l’étiquette et le texte d’un article. La valeur
par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et
‘report’ est de 0.5em
.
\labelwidth
Largeur horizontale. La boîte contenant l’étiquette est nominalement de
cette largeur. Si \makelabel
renvoie un texte qui est plus large
que cela, alors le renfoncement de la première ligne de l’article sera
augmenté pour créer l’espace nécessaire à cette matière supplémentaire.
Si \makelabel
renvoie un texte de largeur inférieur ou égale à
\labelwidth
alors le comportement par défaut de LaTeX est que
l’étiquette est composé fer à droite dans une boîte de cette largeur.
Le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à
\leftmargin
+\itemindent
-\labelsep
-\labelwidth
de la marge de gauche de l’environnement enveloppant.
La valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’,
‘book’, et ‘report’ pour les listes de premier niveau vaut
\leftmargini
-\labelsep
, (c.-à-d. 2em
en mode à une
colonne et 1.5em
en mode deux-colonnes). Au deuxième niveau,
c’est \leftmarginii
-\labelsep
, et au troisième niveau
\leftmarginiii
-\labelsep
. Ces définitions ont pour effet
que le bord de gauche de l’étiquette coïncide avec la marge de gauche
de l’environnement enveloppant.
\leftmargin
Espace horizontal entre la marge de gauche de l’environnement susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de premier niveau), et la marge de gauche de cette liste. Doit être positif ou nul.
Dans les classes de document LaTeX standardes, ce paramètre est réglé
à la valeur \leftmargini
pour une liste de premier niveau, alors
que pour une liste de deuxième niveau, c’est à dire imbriquée dans une
liste de premier niveau, il est réglé à \leftmarginii
. Pour les
listes aux niveaux d’imbrication suivants les valeurs de
\leftmarginiii
à \leftmarginvi
sont utilisées. (Imbriquer
des listes au delà de cinq niveaux produit le message d’erreur ‘Too
deeply nested’).
Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes
LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ sont les
suivantes : \leftmargini
vaut 2.5em
(ou 2em
en mode
deux-colonnes), \leftmarginii
vaut 2.2em
, et
\leftmarginiii
vaut 1.87em
.
\listparindent
Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de
\leftmargin
, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein
d’un article de liste. Une valeur négative produit un débord,
c.-à-d. un retrait sur la gauche. Sa valeur par défaut est 0pt
.
\parsep
Espace vertical entre les paragraphes d’un article.
Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes
LaTeX ‘article’, ‘book’ et ‘report’ à la taille de 10
point sont : 4pt plus2pt minus1pt
, 2pt plus1pt minus1pt
,
and 0pt
. La valeurs par défaut à la taille de 11 point sont :
4.5pt plus2pt minus1pt
, 2pt plus1pt minus1pt
, et
0pt
. La valeurs par défaut à la taille de 12 point sont :
5pt plus2.5pt minus1pt
, 2.5pt plus1pt minus1pt
, et
0pt
.
\partopsep
Espace vertical ajouté, en plus de
\topsep
+\parskip
, en haut et en bas de l’environnement
tout entier lorsque la liste considérée est précédée d’une ligne à
blanc. (Une ligne à blanc dans le source LaTeX avant la liste change
l’espacement à la fois en haut et en bas de la liste ; que la ligne
suivant la liste soit à blanc est sans importance).
Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes
LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de
point sont : 2pt plus1 minus1pt
, 2pt plus1pt minus1pt
, et
1pt plus0pt minus1pt
. Les valeurs par défaut à la taille de 11
point sont : 3pt plus1pt minus1pt
, 3pt plus1pt minus1pt
,
et 1pt plus0pt minus1pt
). Les valeurs par défaut à la taille de
12 point sont : 3pt plus2pt minus3pt
, 3pt plus2pt
minus2pt
, et 1pt plus0pt minus1pt
.
\rightmargin
Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge de
droite de l’environnement l’englobant. Vaut par défaut 0pt
. Doit
être positif ou nul.
\topsep
Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu’au bas
de la liste, en plus de \parskip
(voir \parindent & \parskip).
Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes
LaTeX ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont :
8pt plus2pt minus4pt
, 4pt plus2pt minus1pt
, and 2pt
plus1pt minus1pt
. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point
sont : 9pt plus3pt minus5pt
, 4.5pt plus2pt minus1pt
, and
2pt plus1pt minus1pt
. Les valeurs par défaut à la taille de 12
point sont : 10pt plus4pt minus6pt
, 5pt plus2.5pt
minus1pt
, et 2.5pt plus1pt minus1pt
.
La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales.
Les longueurs illustrées sont listées ci-dessous. La relation clef est que le bord droit du crochet pour h1 est à la même position horizontale que le bord droit du crochet pour h4, de sorte que le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à h3+h4-(h0+h1).
vaut \topsep
+ \parskip
si l’environnement
list
ne commence pas un nouveau paragraphe, et
\topsep
+\parskip
+\partopsep
sinon
\parsep
\itemsep
+\parsep
Même valeur que v0. (Cet espace est affecté selon qu’une ligne à blanc apparaît dans le source au dessus de l’environnement ; la présence d’une ligne à blanc au dessous de l’environnement est sans effet).
\labelwidth
\labelsep
\listparindent
\leftmargin
\itemindent
\rightmargin
Les marges de gauche et de droite de la liste, affichées ci-dessus comme
h3 et h5, sont exprimées relativement à celles fournies par
l’environnement englobant, ou par rapport aux marges de la page pour une
liste au niveau le plus externe. La largeur de ligne utilisée pour la
composition des articles de la liste est \linewidth
(voir Page layout parameters). Par exemple, réglez la marge de gauche de la liste
à un quart de la distance entre les marges de gauche et de droite de
l’environnement englobant avec
\setlength{\leftmargin}{0.25\linewidth}
.
Les sauts de page au sein d’une structure de liste sont contrôlés par
les paramètres ci-dessous. Pour chacun d’eux, la valeur par défaut de
LaTeX est -\@lowpenalty
, c.-à-d. -51
. Comme c’est
négatif, cela encourage d’une certaine façon un saut de page à tout
endroit. On peut changer cela avec un réglage de, par ex.,
\@beginparpenalty=9999
; une valeur de 10000 interdit une saut
de page.
\@beginparpenalty
La pénalité de saut de page pour un saut avant la liste (par défaut
-51
).
\@itempenalty
La pénalité pour un saut de page avant un article de liste (par défaut
-51
).
\@endparpenalty
La pénalité pour un saut de page après une liste (par défaut
-51
).
Le paquetage enumitem
est utile pour personnaliser les
listes.
Dans l’exemple suivant les étiquettes sont en rouge. Elles sont numérotées, et le bord gauche des étiquettes est aligné avec le bord gauche du texte des articles. Voir \usecounter.
\usepackage{color} \newcounter{cnt} \newcommand{\makeredlabel}[1]{\textcolor{red}{#1.}} \newenvironment{redlabel} {\begin{list} {\arabic{cnt}} {\usecounter{cnt} \setlength{\labelwidth}{0em} \setlength{\labelsep}{0.5em} \setlength{\leftmargin}{1.5em} \setlength{\itemindent}{0.5em} % vaut \labelwidth+\labelsep \let\makelabel=\makeredlabel } } {\end{list}}
• \item: | Un article dans une liste. | |
• trivlist: | Une forme restreinte de list .
|
Suivant: trivlist, Monter: list [Table des matières][Index]
\item
: Une entrée dans une listeSynopsis :
\item texte de l'article
ou
\item[étiquette optionnelle] texte de l'article
Un entrée dans une liste. Les entrées sont préfixées par une étiquette, dont la valeur par défaut dépend du type de liste.
Parce que l’argument optionnel étiquette optionnelle est entouré
de crochets ([
et ]
), pour utiliser des crochets au
sein de l’argument optionnel vous devez les cacher entre accolades, comme
dans \item[Crochet fermant, {]}]
. De même, pour utiliser un
crochet ouvrant comme premier caractère du texte d’un article, cachez le
aussi au sein d’accolade. Voir LaTeX command syntax.
Dans cet exemple la liste enumerate
a deux articles qui utilise
l’étiquette par défaut et une qui utilise l’étiquette optionnelle.
\begin{enumerate} \item Moe \item[sometimes] Shemp \item Larry \end{enumerate}
Le premier article est étiqueté ‘1.’, le deuxième article est étiqueté ‘sometimes’, et le troisième article est étiqueté ‘2.’ (notez que, à cause de l’étiquette optionnelle dans le second article, le troisième article ne reçoit pas l’étiquette ‘3.’).
Précédent: \item, Monter: list [Table des matières][Index]
trivlist
: Une forme restreinte de list
Synopsis :
\begin{trivlist} ... \end{trivlist}
Une version restreinte de l’environnement list
dans laquelle les
marges sont sans renfoncement et \item
sans l’argument optionnel
ne produit pas de texte. Elle est utilisée le plus souvent au sein de
macros, de sorte à définir un environnement où la commande \item
fait partie de la définition de l’environnement. Par exemple,
l’environnement center
est défini pour l’essentiel comme ceci :
\newenvironment{center} {\begin{trivlist}\centering\item\relax} {\end{trivlist}}
Utiliser trivlist
de la sorte permet à la macro d’hériter du code
mutualisé : combiner l’espace vertical provenant de deux environnements
adjacents ; détecter si le texte suivant l’environnement doit être
considéré comme un nouveau paragraphe ou la suite du paragraphe
précédent ; ajuster les marges de gauche et de droit pour d’éventuels
environnements de liste imbriqués.
En particulier, trivlist
utilise les valeurs courantes des
paramètres de liste (voir list), à ceci près que \parsep
est
réglé à la valeur de \parskip
, et que \leftmargin
,
\labelwidth
, et \itemindent
sont réglés à zéro.
Cet exemple produit les articles comme deux paragraphes, à ceci près que (par défaut) ils n’ont pas de renfoncement de paragraphe et sont séparés verticalement.
\begin{trivlist} \item C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau \item Hisse et ho, Santiano. \end{trivlist}
Suivant: minipage, Précédent: list, Monter: Environments [Table des matières][Index]
math
Synopsis :
\begin{math} maths \end{math}
L’environnement math
insère les maths donnés au sein du
texte en cours. \(...\))
et $...$
sont des synonymes.
Voir Math formulas.
Suivant: picture, Précédent: math, Monter: Environments [Table des matières][Index]
minipage
Synopsis :
\begin{minipage}{largeur} matière \end{minipage}
ou
\begin{minipage}[position][hauteur][pos-interne]{largeur} matière \end{minipage}
Place matière dans une boîte qui est largeur de large. C’est
comme une version réduite d’une page ; elle peut contenir ses propres
notes en bas de page, listes à puces, etc. (Il y a quelques
restrictions, notamment qu’elle ne peut pas avoir de flottants). Cette
boîte ne peut pas être coupée sur plusieurs pages. Ainsi minipage
est similaire à la commande \parbox
(voir \parbox), mais
contrairement à \parbox
, d’autres environnements de production de
paragraphe peuvent être utilisés au sein d’une minipage.
Cet exemple fait 7,5cm de large, et comprend deux paragraphes.
\begin{minipage}{7.5cm} Stephen Kleene fut un fondateur de la théorie de la récursivité. Il fut l'élève de Church, l'auteur de trois textes qui firent autorité, et le président de l'Association for Symbolic Logic, et il fut récompensé par la National Medal of Science. \end{minipage}
Voir plus bas pour une discussion sur le renfoncement de paragraphe au
sein d’une minipage
.
L’argument obligatoire largeur est une longueur rigide (voir Lengths). Il donne la largeur de la boîte dans laquelle matière est composée.
Il y a trois arguments optionnels, position, hauteur, et
pos-interne. Il n’est pas nécessaire de fournir les trois à la
fois. Par exemple, obtenez les valeurs par défaut pour position et
réglez hauteur avec
\begin{minipage}[c][2.54cm]{\columnwidth} matière
\end{minipage}
. (Obtenez la hauteur naturelle avec un argument vide,
[]
).
L’argument optionnel position gouverne la façon dont la
minipage
s’aligne verticalement avec la matière l’entourant.
c
(Synonyme m
) Valeur par défaut. Positionne la minipage
de
sorte que son centre vertical soit aligné avec le centre des lignes de
texte adjacentes.
t
Aligne la ligne du haut de la minipage
sur la ligne de base du
texte l’entourant (comme \vtop
en TeX de base).
b
Aligne la ligne du bas de minipage
avec la ligne de base du texte
l’entourant (comme \vbox
en TeX de base).
Pour voir l’effet de ces options, comparez le résultat de la compilation de
---\begin{minipage}[c]{0.25in} first\\ second\\ third \end{minipage}
avec ce qui se passe en remplaçant c
par b
ou t
.
L’argument optionnel hauteur est une longueur rigide
(voir Lengths). Il règle la hauteur de la minipage
. Vous
pouvez donner n’importe quelle valeur supérieure, égale ou inférieure à
la hauteur naturelle de la minipage
sans que LaTeX ne produise
une erreur ou un avertissement. Vous pouvez aussi la régler à une
hauteur de valeur nulle ou négative.
L’argument optionnel final pos-interne contrôle la disposition de matière au sein de la boîte. Voici les valeurs possibles (la valeur par défaut est la valeur de l’argument position).
t
Place matière en haut de la boîte.
c
Centre matière verticalement.
b
Place matière en bas de la boîte.
s
Dilate matière verticalement ; elle doit contenir de l’espace dilatable verticalement.
L’argument pos-interne a un sens quand l’option hauteur est
réglée à une valeur supérieure à la hauteur naturelle de la
minipage
. Pour voir l’effet des options, exécutez l’exemple
suivant avec les différents choix possibles au lieu de b
.
Texte avant \begin{center} ---\begin{minipage}[c][8cm][b]{0.25\textwidth} premier\\ deuxième\\ troisième \end{minipage} \end{center} Texte après
Par défaut, les paragraphes ne sont pas renfoncés au sein d’un
environnement minipage
. Vous pouvez restaurer le renfoncement
avec une commande telle que \setlength{\parindent}{1pc}
placé
au début de matière.
Les notes en bas de page au sein d’un environnement minipage
sont
gérées d’une façon qui est particulièrement utile pour mettre des notes
en bas de page dans des figures ou des tableaux. Une commande
\footnote
ou \footnotetext
met la note en bas de page au bas
de la minipage au lieu de la mettre au bas de la page, et elle utilise
le compteur \mpfootnote
au lieu du compteur ordinaire
footnote
(voir Counters).
L’exemple ci-dessous place la note argument de \footnote
en bas
de la table, et non en bas de la page.
\begin{center} % centre la minipage sur la ligne \begin{minipage}{6.5cm} \begin{center} % centre la table au sein de la minipage \begin{tabular}{ll} \textsc{Monarque} &\textsc{Règne} \\ \hline Elizabeth II &63 ans\footnote{à ce jour} \\ Victoria &63 ans \\ George III &59 ans \end{tabular} \end{center} \end{minipage} \end{center}
Si vous imbriquez des minipages, alors il y a une bizarrerie dans
l’utilisation des notes \footnote
. Les notes apparaissent au bas
du texte terminé par la prochaine \end{minipage}
ce qui n’est
peut-être pas leur place logique.
L’exemple suivant place un tableau de données côte à côte d’un graphique. Ils sont verticalement centrés.
% siunitx permet d'avoir le type de colonne S dans les tableaux, % pour l'alignement sur le séparateur décimal, réglé comme virgule. \usepackage[output-decimal-marker={,}]{siunitx} \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}} ... \begin{center} \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.3\textwidth]{nyc.png}} \hspace{0.1\textwidth} \begin{minipage}{0.5\textwidth} \begin{tabular}{r|S} % \multicolumn pour supprimer la barre verticale entre les titres % de colonnes \multicolumn{1}{r}{Quartier} & % les accolades empêchent siunitx de voir le point comme un % séparateur décimal {Pop. (million)} \\ \hline The Bronx &1.5 \\ Brooklyn &2.6 \\ Manhattan &1.6 \\ Queens &2.3 \\ Staten Island &0.5 \end{tabular} \end{minipage} \end{center}
Suivant: quotation & quote, Précédent: minipage, Monter: Environments [Table des matières][Index]
picture
Synopsis :
\begin{picture}(largeur,hauteur) commande picture \end{picture}
ou
\begin{picture}(largeur,hauteur)(décalagex,décalagey) commande picture \end{picture}
où on a autant de commande picture(s) qu’on le désire.
L’environnement picture
vous permet de créer des dessins simples
contenant des lignes, des flèches, des boîtes, des cercles, et du texte.
Cet environnement n’est pas obsolète, mais les nouveaux documents
utilisent typiquement des systèmes de création de graphiques bien plus
puissants tels que TikZ, PStricks, MetaPost, ou Asymptote. Aucun de
ceux-ci n’est couvert dans ce document ; voir le CTAN.
Pour commencer, voici un exemple illustrant la méthode du parallélogramme pour additionner deux vecteurs.
\setlength{\unitlength}{1cm} \begin{picture}(6,6) % la boîte de l'image fera 6cm de large sur 6cm % de haut \put(0,0){\vector(2,1){4}} % la pente du vecteur est de 1/2 \put(2,1){\makebox(0,0)[l]{\ premier terme}} \put(4,2){\vector(1,2){2}} \put(5,4){\makebox(0,0)[l]{\ second terme}} \put(0,0){\vector(1,1){6}} \put(3,3){\makebox(0,0)[r]{somme\ }} \end{picture}
L’environnement picture
a un argument obligatoire qui est une
paire de nombres réels positifs (largeur,hauteur).
Le point est utilisé comme séparateur décimal quand ils ne sont pas
entiers.
En les multipliant par \unitlength
on obtient la taille nominale
de la sortie, c.-à-d. l’espace que LaTeX réserve sur la page en
sortie. Cette taille nominale n’est pas nécessairement la taille réelle
de l’image ; LaTeX dessine aussi les parties de l’image en dehors de
la boîte de l’image.
L’environnement picture
a aussi un argument optionnel
(décalagex,décalagey). Il sert à décaler l’origine.
Contrairement aux arguments optionnels ordinaires, cet argument n’est
pas contenu entre crochets. Comme pour l’argument obligatoire, c’est une
paire de deux nombres. En les multipliant par \unitlength
on
obtient les coordonnées du point situé dans le coin inférieur gauche de
l’image.
Par exemple, si \unitlength
a été réglée à 1mm
, la
commande
\begin{picture}(100,200)(10,20)
produit un dessin de largeur 100 millimètres et hauteur 200 millimètres. Son origine est le point (10mm,20mm) et donc le coin inférieur gauche est là, et le coin supérieur droit est à (110mm,220mm). Lorsque vous tracez un dessin, typiquement vous omettez l’argument optionnel, laissant l’origine au coin inférieur gauche. Si ensuite vous voulez modifier le dessin en translatant tout, vous pouvez juste ajouter l’argument optionnel approprié.
Chaque commande picture dit à LaTeX où placer quelque chose en
donnant sa position. Une position est une paire telle que
(2.4,-5)
donnant les coordonnées en x et en y. Une
coordonnée n’est pas une longueur, c’est un nombre réel (il
utilise le point ‘.’ comme séparateur décimal et peut avoir un
signe moins). Elle spécifie une longueur en termes de la longueur unité
\unitlength
, de sorte que si \unitlength
a été réglée à
1cm
, alors la coordonnées ‘2.54’ spécifie une longueur de
2,54 centimètres.
La valeur par défaut de LaTeX pour \unitlength
est
1pt
. C’est une longueur rigide (voir Lengths). Utilisez la
commande \setlength
pour la modifier
(voir \setlength). Effectuez ce changement uniquement en dehors de
l’environnement picture
.
L’environnement picture
prend en charge les expressions
arithmétiques standardes en plus des nombres.
Les coordonnées sont données relativement à une origine, qui est par
défaut au coin en bas à gauche de l’image. Notez que lorsque une
position apparaît en tant qu’argument, comme dans
\put(1,2){...}
, elle n’est pas entourées d’accolades puisque
les parenthèses servent à délimiter l’argument. De même, contrairement à
certains systèmes de dessin par ordinateur, l’axe des ordonnées y est
orienté vers le haut de la page, par ex. y = 1 est
au-dessus de y = 0.
Il y a quatre manières de placer des choses dans une image : \put
,
\multiput
, \qbezier
, et \graphpaper
. La plus
utilisée est \put
. Le code suivant
\put (11.3,-0.3){...}
met l’objet spécifié par ...
dans le dessin picture
, avec
son point de référence aux coordonnées (11.3,-0.3). Les points de
référence des divers objets sont décrits plus bas.
La commande \put
crée une LR box (voir Modes). Vous
pouvez mettre tout ce qui peut aller dans une \mbox
(voir \mbox & \makebox) dans l’argument texte de la commande \put
. Quand
vous faites cela, le point de référence devient le coin inférieur gauche
de la boîte. Dans cette image :
\setlength{\unitlength}{1cm} ...\begin{picture}(1,1) \put(0,0){\line(1,0){1}} \put(0,0){\line(1,1){1}} \end{picture}
les trois points sont juste légèrement à la gauche du point où les deux
lignes forment un angle. (À noter aussi que \line(1,1){1}
ne
demande pas une ligne de longueur un, mais une ligne dont l’étendue
selon la coordonnée x est de 1).
Les commandes \multiput
, qbezier
, et graphpaper
sont
décrites plus bas.
Vous pouvez également utiliser cet environnement pour placer une matière quelconque à un emplacement exact. Par exemple :
\usepackage{color,graphicx} % dans le préambule ... \begin{center} \setlength{\unitlength}{\textwidth} \begin{picture}(1,1) % réserve un espace large et haut de \textwidth \put(0,0){\includegraphics[width=\textwidth]{desertedisland.jpg}} \put(0.25,0.35){\textcolor{red}{X Trésor ici}} \end{picture} \end{center}
Le X rouge sera précisément à un quart de \textwidth
à droite de
la marge de gauche, et 0.35\textwidth
au dessus du bas de
l’image. Un autre exemple de cette utilisation est de placer un code
similaire dans l’en-tête de page pour obtenir une matière répétée sur
chaque page.
• \put: | Place un objet à un endroit spécifié. | |
• \multiput: | Dessine plusieurs instances d’un objet. | |
• \qbezier: | Dessine un courbe de Bézier quadratique. | |
• \graphpaper: | Dessine un quadrillage. | |
• \line: | Dessine une ligne droite. | |
• \linethickness: | Règle l’épaisseur des lignes horizontales et verticales. | |
• \thinlines: | L’épaisseur de ligne par défaut. | |
• \thicklines: | Une plus grosse épaisseur de ligne. | |
• \circle: | Dessine un cercle. | |
• \oval: | Dessine un ovale. | |
• \shortstack: | Empile plusieurs objets. | |
• \vector: | Dessine une ligne flèchée. | |
• \makebox (picture): | Dessine une boîte de la taille spécifiée. | |
• \framebox (picture): | Dessine une boîte avec un cadre autour. | |
• \frame: | Dessine un cadre autour d’un objet. | |
• \dashbox: | Dessine une boîte en tiretés. |
Suivant: \multiput, Monter: picture [Table des matières][Index]
\put
\put(xcoord,ycoord){contenu}
La commande \put
place contenu aux coordonnées
(xcoord,ycoord). Voir la discussion sur les coordonnées et
\unitlength
dans picture. Le contenu est traité en
mode LR (voir Modes) de sorte qu’il ne peut pas contenir de sauts de
ligne.
L’exemple ci-dessous inclut le texte dans le dessin picture
.
\put(4.5,2.5){Faire la manœuvre de \textit{retrait}}
Le point de référence, la position (4.5,2.5), est le point en bas à gauche de texte, au coin en bas à gauche du ‘F’.
Suivant: \qbezier, Précédent: \put, Monter: picture [Table des matières][Index]
\multiput
Synopsis :
\multiput(x,y)(delta_x,delta_y){nbre-copies}{obj}
La commande \multiput
copie l’objet obj en tout
nbre-copies fois, avec un incrément de delta_x,delta_y. Le
obj est placé en premier à la position (x,y), puis à la
position (x+\delta x,y+\delta y), et ainsi de suite.
L’exemple ci-dessous dessine une grille simple avec une ligne sur cinq en gras (voir aussi \graphpaper).
\begin{picture}(10,10) \linethickness{0.05mm} \multiput(0,0)(1,0){10}{\line(0,1){10}} \multiput(0,0)(0,1){10}{\line(1,0){10}} \linethickness{0.5mm} \multiput(0,0)(5,0){3}{\line(0,1){10}} \multiput(0,0)(0,5){3}{\line(1,0){10}} \end{picture}
Suivant: \graphpaper, Précédent: \multiput, Monter: picture [Table des matières][Index]
\qbezier
Synopsis :
\qbezier(x1,y1)(x2,y2)(x3,y3) \qbezier[quant](x1,y1)(x2,y2)(x3,y3)
Dessine une courbe de Bézier quadratique dont les points de contrôle
sont donnés par les trois arguments obligatoires
(x1,y1)
, (x2,y2)
, et
(x3,y3)
. c.-à-d. que la courbe va de (x1,y1)
à (x3,y3), est quadratique, et est telle que la tangente en
(x1,y1) passe par (x2,y2), et de même pour la tangente en
(x3,y3).
L’exemple suivant dessine une courbe des coordonnées (1,1) à (1,0).
\qbezier(1,1)(1.25,0.75)(1,0)
La tangente de la courbe en (1,1) passe par (1.25,0.75), et la tangente en (1,0) fait de même.
L’argument optionnel quant donne le nombre de points
intermédiaires calculés. Par défaut la commande dessine une courbe
lisse dont le nombre maximum de points est \qbeziermax
(on change
cette valeur avec \renewcommand
).
L’exemple suivant dessine un rectangle avec un haut ondulé, en
utilisant \qbezier
pour cette courbe.
\begin{picture}(8,4) \put(0,0){\vector(1,0){8}} % axe des x \put(0,0){\vector(0,1){4}} % axe des y \put(2,0){\line(0,1){3}} % côté gauche \put(4,0){\line(0,1){3.5}} % côté droit \qbezier(2,3)(2.5,2.9)(3,3.25) \qbezier(3,3.25)(3.5,3.6)(4,3.5) \thicklines % ci-dessous, les lignes sont deux fois plus épaisses \put(2,3){\line(4,1){2}} \put(4.5,2.5){\framebox{Méthode des trapèzes}} \end{picture}
Suivant: \line, Précédent: \qbezier, Monter: picture [Table des matières][Index]
\graphpaper
Synopsis :
\graphpaper(x_init,y_init)(x_dimen,y_dimen) \graphpaper[espacement](x_init,y_init)(x_dimen,y_dimen)
Dessine un quadrillage. Le paquetage graphpap
est nécessaire.
L’origine du quadrillage est (x_init,y_init)
.
Les lignes de la grille sont espacées de espacement unités (par défaut 10).
Le quadrillage s’étend sur x_dimen unités vers la droite et y_dimen vers le haut.
Tous les arguments doivent être des entiers positifs.
L’exemple ci-dessous fait une grille avec sept lignes verticales et onze horizontales.
\usepackage{graphpap} % dans le préambule ... \begin{picture}(6,20) % dans le corps du document \graphpaper[2](0,0)(12,20) \end{picture}
Les lignes sont numérotées toutes les dix unités.
Suivant: \linethickness, Précédent: \graphpaper, Monter: picture [Table des matières][Index]
\line
Synopsis :
\line(x_avance,y_monte){excursion}
Dessine une ligne. Sa pente est telle que la ligne monte de y_monte verticalement pour toute avancée horizontale de x_avance. L’excursion est le déplacement horizontal total — ce n’est pas la longueur du vecteur, mais la variation en x. Dans le cas spécial des lignes verticales, où (x_avance,y_monte)=(0,1), l’excursion donne le déplacement en y.
L’exemple suivant dessine une ligne commençant aux coordonnées (1,3).
\put(1,3){\line(2,5){4}}
Pour toute avancée de 2 vers la droite, cette ligne monte de 5. Parce que excursion spécifie qu’elle avance de 4, elle monte en tout de 10. De sorte que son extrémité finale est (1,3)+(4,10)=(5,13). En particulier, notez que excursion=4 n’est pas la longueur de la ligne, mais c’est son déplacement en x.
Les arguments x_avance et y_monte sont des entiers qui
peuvent être positifs, négatifs, ou nuls (si les deux valent 0, alors
LaTeX traite le second comme 1). Avec
\put(x_init,y_init){\line(x_avance,y_monte){travel}}
,
si x_avance est négatif alors l’extrémité finale de la ligne a sa
première coordonnée inférieure à x_init. Si y_monte est
négatif alors l’extrémité finale a sa seconde coordonnées inférieure à
y_init.
Si excursion est négatif alors vous obtenez LaTeX Error: Bad \line or
\vector argument.
De base LaTeX peut seulement dessiner des lignes avec une plage
limitée de pentes parce que ces lignes sont constituées par la
juxtaposition de petits segments de droite issus de polices
préfabriquées. Les deux nombres x_avance et y_monte prennent
des valeurs entières de -6 jusqu’à 6. De plus ils doivent être
premiers entre eux, de sorte que (x_avance, y_monte)=(2,1) est
licite, mais pas (x_avance, y_monte)=(4,2) (is vous choisissez
cette dernière forme alors au lieu de lignes vous obtiendrez des
séquences de têtes de flèches ; la solution est de revenir à la première
forme). Pour obtenir des lignes de pente arbitraire et plein d’autres
formes dans un système tel que picture
, voir le paquetage
pict2e
(https://ctan.org/pkg/pict2e). Une autre solution
est d’utiliser un système graphique complet tel que TikZ, PSTricks,
MetaPost, ou Asymptote.
Suivant: \thinlines, Précédent: \line, Monter: picture [Table des matières][Index]
\linethickness
La commande \linethickness{dim}
déclare que l’épaisseur
des lignes horizontales et verticales dans un environnement
picture
vaut dim, ce qui doit être une longueur positive
(voir Lengths). Elle diffère de \thinlines
et
\thicklines
en ce qu’elle n’affecte pas l’épaisseur des lignes
obliques, cercles, ou ovales (voir \oval).
Suivant: \thicklines, Précédent: \linethickness, Monter: picture [Table des matières][Index]
\thinlines
La commande \thinlines
déclare que l’épaisseur de trait des
lignes (voir \line), cercles (voir \circle) et ovales
(voir \oval) qui suivent dans un environnement picture
est
réglée à 0,4pt. C’est l’épaisseur par défaut, et donc cette
commande n’est nécessaire que si l’épaisseur a été changée par
soit \linethickness, soit \thicklines.
Suivant: \circle, Précédent: \thinlines, Monter: picture [Table des matières][Index]
\thicklines
La commande \thicklines
déclare que l’épaisseur de trait des
lignes (voir \line), cercles (voir \circle) et ovales
(voir \oval) qui suivent dans un environnement picture
est
réglée à 0,8pt. Voir aussi soit \linethickness,
soit \thinlines. Cette commande est illustrée dans l’exemple de la
méthode des trapèzes de \qbezier.
Suivant: \oval, Précédent: \thicklines, Monter: picture [Table des matières][Index]
\circle
Synopsis :
\circle{diamètre} \circle*{diamètre}
La commande \circle
produit un cercle dont le diamètre est le
plus proche possible de celui spécifié. La forme étoilée (en *
)
de la commande dessine un disque, c.-à-d. un cercle plein.
L’exemple suivant trace un cercle de rayon 6, centré en (5,7)
.
\put(5,7){\circle{6}}
Les rayons disponibles pour circle
sont, en points, les nombres
pair de 2 à 20 inclus. Pour \circle*
ce sont tous les entiers de
1 à 15.
Suivant: \shortstack, Précédent: \circle, Monter: picture [Table des matières][Index]
\oval
Synopsis :
\oval(largeur,hauteur)[portion]
La commande \oval
produit un rectangle aux coins arrondis,
ci-après désigné par ovale. L’argument optionnel portion
vous permet de ne produire qu’une moitié de l’ovale selon ce qui suit :
t
sélectionne la moitié supérieure ;
b
sélectionne la moitié inférieure ;
r
sélectionne la moitié de droite ;
l
sélectionne la moitié de gauche.
Il est également possible de ne produire qu’un quart de l’ovale en
réglant portion à tr
, br
, bl
, ou tl
.
L’exemple suivant dessins la moitié supérieure d’un ovale qui est large de 3, et haut de 7.
\put(5,7){\oval(3,7)[t]}
Le (5,7) est le centre de l’ovale entier, et non juste le centre de la moitié supérieure.
Ces formes ne sont pas des ellipses. Ce sont des rectangles dont les « coins » sont fabriqués avec des quarts de cercle. Ces cercles ont un rayon maximal de 20pt (voir \circle pour les tailles). Ainsi les grands ovales sont juste des cadres aux coins quelque peu arrondis.
Suivant: \vector, Précédent: \oval, Monter: picture [Table des matières][Index]
\shortstack
Synopsis :
\shortstack[position]{ligne-1\\ ...}
La commande \shortstack
produit une pile verticale d’objets.
L’exemple suivant étiquette l’axe des y en écrivant le mot ‘axe’ au dessus du mot ‘y’.
\setlength{\unitlength}{1cm} \begin{picture}(5,2.5)(-0.75,0) \put(0,0){\vector(1,0){4}} % axe des x \put(0,0){\vector(0,1){2}} % axe des y \put(-0.2,2){\makebox(0,0)[r]{\shortstack[r]{axe\\ $y$}}} \end{picture}
Pour une pile \shortstack
, le point de référence est le coin
inférieur gauche de la pile. Dans l’exemple plus haut la boîte
\makebox
(voir \mbox & \makebox) met la pile fer à droite dans
une boîte de largeur nulle, de sorte qu’au bout du compte la pile est
située légèrement à la gauche de l’axe des y.
Les positions valides sont :
r
Aligne les objets fer à droite
l
Aligne les objets fer à gauche
c
Centre les objets (position par défaut)
Les objets sont séparés en lignes avec \\
. « Short stack »
signifie « pile courte » en anglais : ces piles sont courtes au sens où,
contrairement à un environnement tabular
ou array
, dans
leur cas les lignes ne sont pas espacées d’un interligne
uniforme. Ainsi, dans \shortstack{X\\o\\o\\X}
les première et
dernière lignes sont plus hautes que les deux du milieu, et donc
l’interligne entre les deux du milieu est plus petit que celui entre la
troisième et la dernière ligne. Vous pouvez ajuster les hauteurs et
profondeurs de ligne en mettant l’interligne habituel avec
\shortstack{X\\ \strut o\\o\\X}
(voir \strut), ou
explicitement, avec une boîte de largeur nulle
\shortstack{X \\ \rule{0pt}{12pt} o\\o\\X}
, ou encore en
utilisant l’argument optionnel de \\
, comme dans
\shortstack{X\\[2pt] o\\o\\X}
.
La commande \shortstack
est également disponible hors de
l’environnement picture
.
Suivant: \makebox (picture), Précédent: \shortstack, Monter: picture [Table des matières][Index]
\vector
Synopsis :
\vector(xpente,ypente){longueur}
La commande \vector
dessine une ligne fléchée de la
longueur et direction (xpente,ypente)
spécifiées. Les valeurs de xpente et ypente
doivent être comprises entre -4 and +4 y compris.
Suivant: \framebox (picture), Précédent: \vector, Monter: picture [Table des matières][Index]
\makebox
Synopsis :
\makebox(largeur,hauteur)[position]{texte}
La commande \makebox
pour l’environnement picture
est
similaire à la commande normale \makebox
à ceci près que vous
devez spécifier une largeur et une hauteur implicitement
multipliés par \unitlength
.
L’argument optionnel, [position]
, spécifie le quadrant dans
lequel votre texte apparaît. Vous pouvez sélectionner jusqu’à deux
spécificateurs parmi les suivants :
t
Place l’article au sommet du rectangle.
b
Place l’article en bas du rectangle.
l
Place l’article sur la gauche.
r
Place l’article sur la droite.
Voir \mbox & \makebox.
Suivant: \frame, Précédent: \makebox (picture), Monter: picture [Table des matières][Index]
\framebox
Synopsis :
\framebox(largeur,hauteur)[pos]{...}
La commande \framebox
est similaire à \makebox
(voir
section précédent), à ceci près qu’elle met un cadre autour de
l’extérieur du contenu de la boîte qu’elle créée.
La commande \framebox
produit un filet d’épaisseur
\fboxrule
, et laisse un espace \fboxsep
entre le filet et
le contenu de la boîte.
Suivant: \dashbox, Précédent: \framebox (picture), Monter: picture [Table des matières][Index]
\frame
Synopsis :
\frame{texte}
La commande \frame
met un cadre rectangulaire autour de
texte. Le point de référence est le coin en bas à gauche du
cadre. Aucun espace supplémentaire n’est mis entre le cadre et l’objet
texte.
Précédent: \frame, Monter: picture [Table des matières][Index]
\dashbox
Dessine une boîte avec une ligne en tiretés. Synopsis :
\dashbox{tlong}(rlargeur,rhauteur)[pos]{texte}
\dashbox
crée un rectangle en tiretés autour de texte au
sein d’un environnement picture
. Les tirets sont long de
tlong unités, et le rectangle a pour largeur totale rlargeur
et hauteur totale rhauteur. Le texte est positionné par l’argument
optionnel pos.
Une boîte en tiretés a meilleure allure quand les paramètres rlargeur et rhauteur sont des multiples de tlong.
Suivant: tabbing, Précédent: picture, Monter: Environments [Table des matières][Index]
quotation
et quote
Synopsis :
\begin{quotation} texte \end{quotation}
ou
\begin{quote} texte \end{quote}
Cite du texte.
Dans les deux environnements, les marges sont renfoncées à la fois sur la gauche et la droite. Le texte est justifié des deux côtés sur la marge. De même que dans le texte principal, laisser une ligne à blanc au sein du texte produit un nouveau paragraphe.
Pour comparer les deux : dans l’environnement quotation
, les
paragraphes sont renfoncés de 1,5em et l’espace entre les
paragraphes est petit, 0pt plus 1pt
. Dans l’environnement
quote
, les paragraphes ne sont pas renfoncés et il y a un espace
vertical entre les paragraphes (c’est la longueur élastique
\parsep
). Ainsi, l’environnement quotation
convient mieux
aux documents où les nouveaux paragraphes sont marqués par un
renfoncement plutôt que par une séparation verticale. De plus,
quote
convient mieux pour des citations courtes ou une suite de
citations courtes.
\begin{quotation} \small\it Il y a quatre-vingt sept ans ... ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. \hspace{1em plus 1fill}--- Abraham Lincoln \end{quotation}
Suivant: table, Précédent: quotation & quote, Monter: Environments [Table des matières][Index]
tabbing
Synopsis :
\begin{tabbing} lgn1col1 \= lgn1col2 ... \\ lgn2col1 \> lgn2col2 ... \\ ... \end{tabbing}
L’environnement tabbing
fournit une technique pour aligner du
texte en colonnes. Il fonctionne en réglant des taquets et en tabulant
jusqu’à eux à la façon dont on le faisait avec une machine à écrire
ordinaire.
L’environnement tabbing
est peu utilisé, car en général, pour
formater du code informatique on utilise un environnement verbatim
(voir verbatim). À noter également, pour mettre en vedette la
syntaxe, les paquetages algorithm2e
pour du pseudo-code, et
fancyvrb
, listings
ou minted
pour du vrai code.
Et pour faire un tableau, on préfère les environnements tabular
(voir tabular) ou array
(voir array) pour un petit tableau
qu’on met dans un flottant table
(voir table) et
l’environnement longtable
fourni par le paquetage
longtable
pour un tableau pouvant être coupé sur plusieurs pages.
La description suivante n’est donc fournie que être complet.
Dans l’exemple suivant la première ligne sert à régler les taquets à des
largeurs explicites, elle se termine par une commande \kill
(décrite plus bas) :
\begin{tabbing} \hspace{3cm}\=\hspace{2.5cm}\=\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit{Sophie} \>14 \>1800 \\ \textit{Polychrest} \>24 \>1803 \\ \textit{Lively} \>38 \>1804 \\ \textit{Surprise} \>28 \>1805 \\ \end{tabbing}
Le résultat ressemble à cela :
Navire Armement Année Sophie 14 1800 Polychrest 24 1803 Lively 38 1804 Surprise 28 1805
L’environnement tabbing
se distingue de tabular
notamment
parce qu’avec tabbing
l’utilisateur est obligé de régler la
position des taquets, et le contenu des colonnes est toujours composé
en mode LR et s’étend sur la colonne suivante s’il est plus large que la
colonne courante, alors qu’avec tabular
, l’utilisateur peut selon
le spécificateur de colonne, soit composer le contenu des cellules en
mode LR et laisser LaTeX déterminer la largeur de colonne
automatiquement pour que le contenu ne sorte jamais de la colonne, soit
fixer la largeur et composer le contenu des cellules dans une
parbox
. Une autre différence est que tabular
permet de
faire des filets, notamment de border les colonnes par des filets
verticaux, et d’avoir un espace \tabcolsep
entre le contenu et la
bordure de colonne. Une autre distinction est que un tabbing
peut
être coupé sur plusieurs pages, alors que tabular
génère une
boîte, l’environnement longtable
du paquetage longtable
étant préféré à tabbing
pour les longs tableaux.
Finalement, alors que tabular
peut être utilisé dans n’importe
quel mode, tabbing
ne peut être utilisé qu’en mode paragraphe, et
il démarre un nouveau paragraphe.
De plus, comme l’illustre l’exemple donné plus haut, il n’est pas
nécessaire d’utiliser la forme étoilée de la commande \hspace
au
début d’une ligne tabulée. La marge de droite de l’environnement
tabbing
est la fin de ligne, de sorte que la largeur de
l’environnement est \linewidth
.
L’environnement tabbing
contient une suite de lignes
tabulées, la première ligne tabulée commence immédiatement après
\begin{tabbing}
et chaque ligne se termine par \\
ou
\kill
. Il est possible d’omettre le \\
pour la dernière
ligne et de terminer juste par \end{tabbing}
.
L’environnement tabbing
a un motif courant de taquets de
tabulation qui est une séquence de n taquets, avec n
> 0, numérotés 0, 1, etc. Ceci crée n colonnes
correspondantes. Le taquet № 0 est toujours la marge de gauche
définie par l’environnement englobant. Le taquet numéro i est
réglé quand on lui assigne une position horizontale sur la page avec la
commande \=
. Le taquet numéro i ne peut être réglé que si
les autres taquets 0, …, i-1 ont déjà été réglés.
L’un des taquets du motif courant ayant été réglé comme le taquet
courant, par défaut tout texte composé par la suite au sein de
l’environnement tabbing
est composé en drapeau droit avec le fer à
gauche sur ce taquet, c’est à dire qu’il est aligné à gauche dans la
colonne courante. La composition est faite en mode LR.
Par ailleurs l’environnement tabbing
a un taquet de début de
ligne courant. Par défaut, immédiatement après \begin{tabbing}
c’est le taquet № 0, et on peut le changer pour les lignes suivantes
avec les commandes \+
et \-
. Au début de chaque ligne tabulée, le taquet
courant est initialement égal au taquet de début de ligne courant.
Lorsque le motif de taquets est modifié par une commande \=
,
alors le taquet de début de ligne redevient le taquet № 0 à partir de la
ligne suivante, à moins qu’une commande \+
le change de nouveau
avant le changement de ligne par \\
ou \kill
. La commande
\pushtabs
sauvegarde non seulement les positions de taquets, mais
aussi le taquet de début de ligne, et inversement \poptabs
le
restaure.
La marge de droite de l’environnement tabbing
est la fin de
ligne, c.-à-d. que la largeur de l’environnement est de longueur
\linewidth
. Il n’y a pas par défaut de taquet correspondant à la
marge de droite, même s’il serait possible avec un peu de calcul d’en
définir un à cette position (voir exemples ci-après).
En ce qui concerne la marge de gauche, ou autrement dit le taquet № 0,
contrairement à l’environnement tabular
, il n’est pas nécessaire
de mettre un \noindent
devant \begin{tabbing}
pour
éviter un renfoncement : un environnement tabbing
commence
toujours un nouveau paragraphe sans renfoncement. De plus il est inutile
d’étoiler une commande \hspace
en début de ligne tabulée pour que
l’espace soit pris en compte.
Normalement, au sein du motif de taquets de tabulation, l’ordre des
taquets correspond à des positions allant de gauche à droite. Il est
cependant possible de positionner n’importe quel taquet, hormis le
taquet № 0 à n’importe quelle position en utilisant des espacements
négatifs ou nuls. En réalité, le fait de ne pas pouvoir changer la
position du taquet № 0 n’est pas restrictif, car on peut utiliser à la
place comme taquet de début de ligne le taquet № 1 grâce à la commande
\+
. Ainsi dans l’exemple ci-dessous, alors qu’on a le même
contenu de l’environnement tabbing
que dans l’exemple précédent,
la première et la troisième colonne ont été interverties en changeant
uniquement le motif de taquets dans la première ligne se terminant en
\kill
.
\begin{tabbing} \hspace{5.5cm}\=\hspace{-2.5cm}\=\hspace{-3cm}\=\+\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit{Sophie} \>14 \>1800 \\ \textit{Polychrest} \>24 \>1803 \\ \textit{Lively} \>38 \>1804 \\ \textit{Surprise} \>28 \>1805 \\ \end{tabbing}
Le résultat ressemble donc à cela :
Année Armement Navire 1800 14 Sophie 1803 24 Polychrest 1804 38 Lively 1805 28 Surprise
Les commandes suivantes peuvent être utilisées au sein d’un
environnement tabbing
:
\\ (tabbing
)
Finit une ligne tabulée et la compose. Après cette commande une nouvelle ligne tabulée commence, et donc le taquet courant redevient le taquet courant de début de ligne.
\= (tabbing
)
Règle le prochain taquet à la position courante, et fait de lui le
taquet courant. Si le taquet courant est le taquet № n, alors une
commande \=
règle la position du taquet № n+1 et
fait de lui le taquet courant. Si on avait déjà au moins
n+2 taquets, ceci redéfinit la position du taquet
№ n+1. Sinon, le nombre de taquets dans le motif courant
était à ce moment (n+1), c’est à dire que dernier des
taquets en numéro d’ordre était le № n, alors la commande
\=
en définissant le taquet № n+1, porte le nombre
de taquets de n+1 à n+2.
La position des taquets peut être définie avec plus de liberté que ce qui se passait avec un machine à écrire ordinaire. En effet il est possible de définir à la même position deux taquets de № n et № m distincts, voire de faire en sorte que les taquets № n et № m, avec n<m, soient à des positions telles que le taquet № m soit avant le taquet № n.
\> (tabbing
)
Change le taquet courant au taquet suivant dans l’ordre logique, c.-à-d. si le taquet courant est le taquet № n, alors, en supposant qu’il y ait au moins n+2 taquets définis, on passe au taquet № n+1, sinon cette commande provoque une erreur.
\<
Change le taquet courant au taquet précédent dans l’ordre logique. Cette commande ne peut être utilisée qu’au début d’une ligne tabulée, et que lorsque le taquet de début de ligne courant est le taquet № n avec n>0. Le taquet courant devient alors le taquet № n-1.
Il est en fait possible d’avoir m commandes \<
consécutives
à condition que m≤n, le taquet courant devient
alors le taquet № (n-m). Si par contre
m>n, alors la n+1 commande \<
provoque une erreur.
Il est possible, même si c’est absurde, d’avoir ensuite des commandes
\>
qui défont ce qu’on fait les commandes \<
. Ainsi en
supposant qu’au début d’une ligne tabulée le taquet de début de ligne
courant soit le taquet № 2, faire commencer la ligne par \<\<\>\>
n’a aucun effet. Par contre, \<\<\<\>\>\>
provoquera une erreur,
parce que la troisième commande \<
est illicite. Dans les mêmes
conditions faire \<\>\<\>
provoque également une erreur, car la
seconde commande \<
n’est pas consécutive de la première, elle
n’est donc pas, au sens où on l’entend, utilisée en début de ligne.
\+
Change le taquet de début de ligne courant au taquet suivant dans
l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui
suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier. La notion
de taquet suivant dans l’ordre logique suit le même principe que pour la
commande \>
, c’est à dire que s’il n’y a que n+1
taquets définis, et que le taquet de début de ligne courant est le
taquet № n, alors cette commande provoque une erreur. La
commande \+
peut être invoquée n’importe où dans la ligne
tabulée, et on peut avoir plusieurs commandes \+
au sein de la
même ligne, du moment que pour chacune d’elle un nombre suffisant de
taquets est déjà défini. Par exemple le code suivant provoque une erreur
parce que bien qu’à la fin de la première ligne on ait trois taquets
définis, au moment où la commande \+
est invoquée le nombre de
taquets définis ne vaut que 1, on ne peut donc pas passer du taquet
№ 0 au taquet № 1 :
\begin{tabbing} Vive \+\=la \=France\\ Vive \>la\>République\\ \end{tabbing}
En revanche le code suivant fonctionne, car lorsque la commande
\+
est passée on a trois taquets définis, les taquets № 0 à 2, on
peut donc passer du taquet № 0 au taquet № 1.
\begin{tabbing} Vive \=la \=France\+\\ Vive \>la\>République\\ \end{tabbing}
C’est pourquoi l’usage est que la ou les commandes \+
sont
toujours invoquées juste avant la fin de ligne \\
ou \kill
.
Il est possible, même si cela est absurde, d’avoir sur la même ligne à
la fois des commandes \+
et \-
s’annulant l’une l’autre,
du moment qu’aucune d’elle ne fasse passer sur un taquet non défini.
\-
Change le taquet de début de ligne courant au taquet précédent dans
l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui
suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier. C’est à
dire que si le taquet de début de ligne courant est le taquet № n,
et qu’on a m commandes \-
avec m≥n,
alors le taquet de début de ligne courant de la ligne suivante devient
le taquet № n-m. Par contre, si
m>n, alors la (n+1)ième commande
\+
provoque une erreur.
\' (tabbing
)
Déplace tout ce que vous avez tapé jusqu’alors dans la colonne courante,
c.-à-d. tout ce qui suit la plus récente commande \>
,
\<
, \'
, \\
, ou \kill
, aligné à droite dans
la colonne précédente, le fer à droite étant espacé du taquet courant
d’une longueur \tabbingsep
. Voir aussi \`
.
\` (tabbing
)
Vous permet de placer du texte justifié à droite en face de n’importe
quel taquet, y compris le taquet 0. Les commandes \`
et \'
alignent toutes deux le texte à droite, toutefois elles se distinguent
fortement par deux aspects :
\`
, le
texte qui suit la commande \`
et qui va jusqu’à la fin de la
ligne tabulée, c.-à-d. jusqu’à \\
ou \end{tabbing}
.
Il ne doit y avoir aucune commande \>
ou \'
entre le
\`
et la commande \\
ou \end{tabbing}
qui termine
la ligne. Dans le cas de la commande \'
au contraire, c’est le
texte qui précède la commande \'
.
\'
l’alignement se fait sur un taquet et avec
un espacement relatif de \tabbingspace
, alors qu’avec \`
l’alignement se fait sur la marge de droite et sans espacement relatif.
\a (tabbing
)
Dans un environnement tabbing
, les commandes \=
, \'
et \`
ne produisent pas d’accents comme d’habitude
(voir Accents). À leur place, on utilise les commandes \a=
,
\a'
et \a`
.
\kill
Règles les taquets sans produire de texte. Fonctionne tout comme
\\
à ceci près que la ligne courante est jetée au lieu de
produire une sortie. L’effet de toute commande \=
, \+
ou
\-
dans cette ligne demeure en vigueur.
\poptabs
Restaure les positions de taquets et le taquet de début de ligne
sauvegardés par le dernier \pushtabs
.
\pushtabs
Sauvegarde dans une pile dédiée à cet effet le motif courant de taquets
de tabulation ainsi que le taquet de début de ligne. C’est utile pour
changer temporairement les positions de taquets au milieu d’un
environnement tabbing
. Après un \pushtabs
, on a un nouveau
motif vierge, c.-à-d. ne contenant qu’un seul taquet, le taquet № 0 à
la position de début de ligne. Pour toute commande \pushtabs
il
doit y avoir une commande \poptabs
avant la fin de
l’environnement, c’est à dire que la pile doit être explicitement vidée
avant le end{tabbing}
.
\tabbingsep
Distance du texte déplacé par \'
à la gauche du taquet courant.
Il est à noter que les espaces en début de ligne, où après \=
,
\>
ou \<
sont gobés, qu’il s’agisse d’espaces produits par
la macro \space
ou par le caractère espace. Par contre l’espace
produit par la le caractère de contrôle espace (\
, c.-à-d.
une controblique suivie d’un caractère espace) n’est pas gobé.
Cet exemple compose une fonction en Pascal dans un format traditionnel :
{\ttfamily \begin{tabbing} function \= fact(n : integer) : integer;\+\\ begin \=\+\\ if \= n $>$ 1 then\+\\ fact := n * fact(n-1)\-\\ else\+\\ fact := 1;\-\-\\ end;\\ \end{tabbing}}
Le résultat ressemble à cela :
function fact(n : integer) : integer; begin if n > 1 then fact := n * fact(n-1); else fact := 1; end;
Voici un autre exemple où le taquet № 2 est entre le taquet № 0 et le taquet № 1 :
{\ttfamily \begin{tabbing} 12\=34\=\kill 12345678\=9\\ 1\>2\>3\\ \end{tabbing}}
Le résultat ressemble à cela :
123456789 1 3 2
Voici un exemple où les taquets № 0 et № 1 sont confondus, ainsi que les
taquets № 2 et № 3, ce qui permet de superposer le texte aux taquets
impairs sur celui au taquets pairs, par exemple pour souligner ou barrer
comme avec une machine à écrire, en superposant un caractère _
ou
un caractère -
. Évidemment ce n’est qu’une illustration de
la flexibilité des taquets, et non une méthode convenable pour souligner
ou barrer un mot, d’une part parce que tabbing
en soi commençant
un nouveau paragraphe ne permet pas d’agir sur un seul mot, et d’autre
part, parce que le paquetage soul
fait cela beaucoup mieux.
{\ttfamily \begin{tabbing} \=souligne \=\=\kill soulign\a'e\> \_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\> barr\a'e\>{--}{--}{--}{--}{--}{--}\\ \end{tabbing}}
Finalement, voici un exemple où on a placé le taquet № 5 décalé d’une
longueur \tabbingsep
à droite de la marge de droite.
{\ttfamily \begin{tabbing} \hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\= \hspace{\dimexpr\linewidth-4cm+\tabbingsep}\=\kill 1\>2\>X\'3\>4\>5\>\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash'\'\\ 1\>2\>X\'3\>4\>5\`\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash`\\ \end{tabbing}}
Le résultat ressemble à cela :
1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \' 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \`
Suivant: tabular, Précédent: tabbing, Monter: Environments [Table des matières][Index]
table
Synopsis :
\begin{table}[placement] corps-du-tableau \caption[titreldt]{titre} % optionnel \label{étiquette} % également opionnel \end{table}
Une classe de flottants (voir Floats). Parce qu’ils ne peuvent pas être coupés à cheval sur plusieurs pages, il ne sont pas composés en séquence avec le texte normale, mais à la place sont « flottés » vers un endroit convenable, tel que le sommet d’une page suivante.
Dans l’exemple suivant, l’environnement table
contient un tabular
:
\begin{table} \centering\small \begin{tabular}{ll} \multicolumn{1}{c}{\textit{Auteur}} &\multicolumn{1}{c}{\textit{Pièce}} \\ \hline Bach &Suite Numéro 1 pour violoncelle\\ Beethoven &Sonate Numéro 3 pour violoncelle\\ Brahms &Sonate Numéro 1 pour violoncelle \end{tabular} \caption{Meilleures pièces pour violoncelle} \label{tab:violoncelle} \end{table}
mais vous pouvez placer beaucoup de types différents de contenu au sein
d’une table
: le table body peut contenir du texte, des
commandes LaTeX, des graphiques, etc. Il est composé dans une
parbox
de largeur \textwidth
.
Pour les valeurs possibles de placement et leur effet sur l’algorithme de placement des flottants, voir Floats.
L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les doubles renvois
(voir Cross references).
La commande \caption
est également optionnelle. Elle spécifie la
légende titre pour le tableau (voir \caption). La légende est
numérotée par défaut. Si titreldt est présent, il est utilisé dans
la liste des tableaux au lieu de titre (voir Table of contents etc.).
Dans l’exemple suivant le tableau et sa légende flottent jusqu’au bas d’une page, à moins qu’il soit repoussé jusqu’à une page de flottants à la fin.
\begin{table}[b] \centering \begin{tabular}{r|p{2in}} \hline Un &Le plus solitaire des nombres \\ Deux &Peut être aussi triste que un. C'est le nombre le plus solitaire après le nombre un. \end{tabular} \caption{Vertus cardinales} \label{tab:VertusCardinales} \end{table}
Suivant: thebibliography, Précédent: table, Monter: Environments [Table des matières][Index]
tabular
Synopsis :
\begin{tabular}[pos]{cols} article colonne 1 & article colonne 2 ... & article colonne n \\ ... \end{tabular}
ou
\begin{tabular*}{largeur}[pos]{cols} article colonne 1 & article colonne 2 ... & article colonne n \\ ... \end{tabular*}
Ces environnements produisent une boîte consistant d’une séquence de lignes horizontales. Chaque ligne consiste en des articles qui sont alignés verticalement au sein de colonnes. Ci-après une illustration de beaucoup des caractéristiques.
\begin{tabular}{l|l} \textit{Nom du joueur} &\textit{Coups de circuit de toute sa carrière} \\ \hline Hank Aaron &755 \\ Babe Ruth &714 \end{tabular}
La sortie a deux colonnes alignées à gauche, avec une barre verticales
entre elles. Ceci est spécifié par l’argument {l|l}
de
tabular
.
On place les articles dans des colonnes différentes en les séparant avec
une esperluette &
. La fin de chaque ligne est marquée avec une
double controblique, \\
. On met un filet horizontal sous une
ligne en mettant \hline
après sa double controblique.
Cette \\
est optionnelle après la dernière ligne, à moins qu’une
commande \hline
suive, pour mettre un filet sous le tableau.
Les arguments obligatoires et optionnels de tabular
consistent
en :
pos
Optionnel. Spécifie la position verticale du tableau. La valeur par
défaut est d’aligner le tableau de sorte à ce que son centre vertical
s’accorde à la ligne de base du texte autour. Il y a deux autres
alignements possibles : t
aligne le tableau de sorte que la
première ligne s’accorde à la ligne de base du texte autour, et
b
fait la même chose pour la dernière ligne du tableau.
Ceci n’a un effet que si il y a du texte autour de la table. Dans le cas
usuel d’un tabular
seul au sein d’un environnement center
cette option ne fait aucune différence.
cols
Obligatoire. Spécifie le formatage des colonnes. Il consiste en une séquence des spécificateurs suivants, correspondant à la séquence des colonnes et de la matière inter-colonne.
l
Une colonne d’articles alignés à gauche.
r
Une colonne d’article alignés à droite.
c
Une colonne d’article centrés.
|
Une ligne verticale s’étendant complètement sur la hauteur et profondeur de l’environnement.
@{texte ou espace}
Ceci insère texte ou espace à cette position dans chaque ligne. La matière texte ou espace est composée en mode LR. Ce texte est fragile (voir \protect).
Si entre deux spécificateurs de colonne il n’y pas d’expression en
‘@{…}’ alors les classes book
, article
et
report
de LaTeX mettent de chaque côté de chaque colonne une
gouttière (espace blanc vertical) de largeur \tabcolsep
, qui par
défaut vaut 6pt. C’est à dire que par défaut des colonnes
adjacentes sont séparées de 12pt (ainsi \tabcolsep
est un
nom trompeur puisque ce n’est pas la séparation entre des colonnes de
tableau). De plus, un espace de \tabcolsep
vient aussi avant la
première colonne ainsi qu’après la dernière colonne, à moins que vous
placiez un ‘@{…}’ à cet endroit.
Si vous l’emportez sur la valeur par défaut et utilisez une expression
en ‘@{…}’ alors LaTeX n’insère pas \tabcolsep
et
vous devez insérer tout espace désiré vous-même, comme dans
@{\hspace{1em}}
.
Une expression vide @{}
élimine l’espace, y compris l’espace
au début ou à la fin, comme dans l’exemple ci-dessous où on veut que les
lignes du tableau soient alignées sur la marge de gauche.
\begin{flushleft} \begin{tabular}{@{}l} .. \end{tabular} \end{flushleft}
L’exemple suivant montre du texte, une virgule de séparation décimale entre les colonnes, arrangé de sorte que les nombres dans la table soient alignés sur cette virgule.
\begin{tabular}{r@{$,$}l} $3$ &$14$ \\ $9$ &$80665$ \end{tabular}
Une commande \extracolsep{lrg}
au sein d’une expression
en ‘@{…}’ a pour effet qu’une espace supplémentaire de
largeur lrg apparaît sur la gauche de toutes les colonnes
suivantes, jusqu’à contre-ordre d’une autre commande
\extracolsep
. Contrairement aux à espace inter-colonnes
ordinaires, cette espace supplémentaire n’est pas supprimé par une
expression en ‘@{…}’. Une commande \extracolsep
peut uniquement être utilisée au sein d’une expression en
‘@{…}’ elle-même au sein de l’argument cols
.
Ci-dessous, LaTeX insère la quantité convenable d’espace intercolonne
our que le tableau fasse 10cm de large.
\begin{center} \begin{tabular*}{10cm}{l@{\extracolsep{\fill}}l} Tomber sept fois, se relever huit \ldots &c'est comme ça la vie ! \end{tabular*} \end{center}
Pour insérer des commandes qui sont automatiquement exécutées avant une
colonne donnée, charger le paquetage array
et utilisez le
spécificateur >{...}
.
p{lrg}
Chaque cellule de la colonne est composée au sein d’une parbox de
largeur lrg, comme si c’était l’argument d’une commande
\parbox[t]{lrg}{...}
.
Les sauts de ligne de type double-controblique \\
ne sont pas
permis au sein d’une telle cellule, sauf à l’intérieur d’un
environnement comme minipage
, array
, ou tabular
, ou
à l’intérieur d’une \parbox
explicite, ou dans la portée d’une
déclaration \centering
, \raggedright
, ou
\raggedleft
(quand elles sont utilisées au sein d’une cellule de
colonne en p
ces déclarations doivent apparaître entre accolades,
comme dans {\centering .. \\ ..}
. Sans quoi LaTeX prendra la
double controblique comme une fin de ligne de tableau. Au lieu de cela, pour
obtenir un saut de ligne dans une cellule de ce type utilisez
\newline
(voir \newline).
*{num}{cols}
Équivalent à num copies de cols, où num est un entier
positif et cols est toute liste de spécificateurs. Ainsi
\begin{tabular}{|*{3}{l|r}|}
équivaut à
\begin{tabular}{|l|rl|rl|r|}
. Notez que cols peut
contenir une autre expression en *{…}{…}
.
largeur
Obligatoire pour tabular*
, non autorisé pour
tabular
. Spécifie la largeur de l’ environnement
tabular*
. Il doit y avoir de l’espace élastique entre les
colonnes, comme avec with @{\extracolsep{\fill}}
, de sorte à
permettre au tableau de se dilater ou contracter pour faire la largeur
spécifiée, sans quoi vous aurez probablement l’avertissement
Underfull \hbox (badness 10000) in alignment ..
.
Paramètres qui contrôlent le formatage :
\arrayrulewidth
Une longueur qui est l’épaisseur du filet créé par |
,
\hline
, et \vline
au sein des environnements
tabular
et array
. La valeur par défaut est ‘.4pt’. On
peut la changer comme dans
\setlength{\arrayrulewidth}{0.8pt}
.
\arraystretch
Un facteur par lequel l’espacement entre les lignes au sein des
environnements tabular
et array
est multiplié. La valeur
par défaut est ‘1’ pour aucune dilatation/contraction. On peut la
changer comme dans \renewcommand{\arraystretch}{1.2}
.
\doublerulesep
Une longueur qui est la distance ente les filets verticaux produit par
le spécificateur ||
.
La valeur par défaut est ‘2pt’.
\tabcolsep
Une longueur qui est la moitié de l’espace entre les colonnes. La valeur
par défaut est ‘6pt’. On peut la changer avec \setlength
Les commandes suivantes peuvent être utilisées à l’intérieur du corps
d’un environnement tabular
, les deux premières au sein d’un
article, et les deux suivantes entre les lignes :
• \multicolumn: | Faire qu’un article s’étende sur plusieurs colonnes. | |
• \vline: | Dessiner une ligne verticale. | |
• \cline: | Dessiner une ligne horizontale s’étendant sur quelques colonnes. | |
• \hline: | Dessiner une ligne horizontale s’étendant sur toutes les colonnes. |
Suivant: \vline, Monter: tabular [Table des matières][Index]
\multicolumn
Synopsis :
\multicolumn{nbrecols}{patron}{texte}
Fabrique une entrée de array
ou tabular
fusionnée sur
plusieurs colonnes. Le premier argument, nbrecols spécifie le
nombre de colonnes sur lesquelles s’étend la fusion. Le second argument,
patron, est obligatoire et spécifie le format de l’entrée ;
notamment c
pour centré, l
pour aligné à gauche, r
pour aligné à droite. Le troisième argument, texte spécifie le
texte à mettre dans l’entrée.
Dans l’exemple suivant les trois première colonnes sont fusionnées en le titre unique ‘Nom’.
\begin{tabular}{lccl} \textit{ID} &\multicolumn{2}{c}{\textit{Nom}} &\textit{Âge}\\ \hline % ligne 1 978-0-393-03701-2 &O'Brian &Patrick &55 \\ % ligne two ... \end{tabular}
On compte comme colonne chaque partie du patron patron de
l’environnement array
ou tabular
qui, à l’exception de la
première, commence par l
, c
, r
, ou p
. Ainsi
à partir de \begin{tabular}{|r|ccp{4cm}|}
les parties sont
|r|
, c
, c
, et p{1.5in}|
.
L’argument patron l’emporte sur la spécification par défaut de
zone inter-colonne de l’environnement array
ou tabular
contigüe à cette entrée multi-colonne. Pour affecter cette zone, cet
argument peut contenir des barres verticales |
indiquant le
placement de filets verticaux, et d’expression @{...}
. Ainsi
si patron est ‘|c|’ alors l’entrée multi-colonne est centrée
et un filet vertical la précède et la suit dans les espaces inter-colonne
de part et d’autre. Ce tableau nous permet de décrire en détail le
comportement exact.
\begin{tabular}{|cc|c|c|} \multicolumn{1}{r}{w} % entrée un &\multicolumn{1}{|r|}{x} % entrée deux &\multicolumn{1}{|r}{y} % entrée trois &z % entrée quatre \end{tabular}
Avant la première entrée il n’y a pas de filet verticale en sortie parce
que le \multicolumn
a le spécificateur ‘r’ dans patron
sans barre verticales initiale. Entre les entrées un et deux il y a un
filet vertical ; en effet bien que le premier patron ne se termine
pas par une barre verticale, le second patron en a une à son
commencement. Entre la deuxième et la troisième entré il y a un seul
filet vertical ; bien que le patron dans les deux
multicolumn
correspondant demandent un filet vertical, vous n’en
obtenez qu’un seul. Entre les entrées trois et quatre il n’y a aucun
filet vertical ; la spécification par défaut en demande un mais le
patron dans le \multicolumn
de la troisième entrée n’en
demande pas, et cela l’emporte. Finalement, à la suite de la quatrième
entrée il y a un filet vertical à cause de la spécification par défaut.
Le nombre de colonnes fusionnées nbrecols peut être 1. En plus de
donner la possibilité de changer l’alignement horizontal, ceci est aussi
utile pour l’emporter pour l’une des lignes sur la définition
tabular
par défaut de la zone inter-colonne, y compris concernant le
placement des filets verticaux.
Dans l’exemple ci-dessous, dans la définition tabular
de la
première colonne on spécifie par défaut de justifier, mais au sein de la
première ligne l’entrée est centrée avec
\multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}}
. De même au sein de
la première ligne, les deuxième et troisième colonnes sont fusionnées
entre elle avec \multicolumn{2}{c}{\textsc{Intervalle}}
,
l’emportant sur la spécification pour centrer ces deux colonnes sur le
trait d’union au sein de la plage de dates.
\begin{tabular}{l|r@{-}l} \multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}} &\multicolumn{2}{c}{\textsc{Dates}} \\ \hline Baroque &1600 &1760 \\ Classique &1730 &1820 \\ Romantique &1780 &1910 \\ Impressioniste &1875 &1925 \end{tabular}
Notez que bien que la spécification tabular
par défaut place un
filet vertical entre la première et la deuxième colonne, du fait qu’il
n’y pas pas de barre verticale dans aucun des patrons patron des
commandes \multicolumn
des deux premières colonne, alors aucun
filet n’apparaît sur la première ligne.
Suivant: \cline, Précédent: \multicolumn, Monter: tabular [Table des matières][Index]
\vline
La commande \vline
dessine une ligne verticale s’étendant sur la
totalité de la hauteur et de la profondeur de sa ligne. Une commande
\hfill
peut être utilisée pour déplacer cette ligne verticale
vers le bord de la colonne. La commande \vline
peut aussi être
utilisée dans une expression @{…}
.
Suivant: \hline, Précédent: \vline, Monter: tabular [Table des matières][Index]
\cline
Synopsis :
\cline{i-j}
La commande \cline
dessine des lignes horizontales à travers les
colonnes spécifiées en arguments obligatoires, en commençant dans la
i et finissant dans la colonne j.
Précédent: \cline, Monter: tabular [Table des matières][Index]
\hline
La commande \hline
dessine une ligne horizontale de la largeur de
l’environnement tabular
ou array
susjacent. Elle est la
plupart du temps utilisée pour dessiner une ligne au sommet, bas, et
entre les lignes d’un tableau.
Suivant: theorem, Précédent: tabular, Monter: Environments [Table des matières][Index]
thebibliography
Synopsis :
\begin{thebibliography}{étiquette-la-plus-large} \bibitem[étiquette]{clef_de_cite} ... \end{thebibliography}
L’environnement thebibliography
produit une bibliographie ou une
liste de références. Il y a deux façons de produire des listes
bibliographiques. Cet environnement convient quand vous avez un petit
nombre de références et pouvez maintenir la liste manuellement.
Voir Using BibTeX, pour une approche plus sophistiquée.
L’exemple ci-dessous illustre l’environnement avec deux articles.
Ce travail s'appuie sur \cite{latexdps}. Et ensemble à \cite{latexdps, texbook}. ... \begin{thebibliography}{9} \bibitem{latexdps} Leslie Lamport. \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017.\end{thebibliography}
Cela formate la première référence comme ‘[1] Leslie ...’, de sorte
que ... s'appuie sur \cite{latexdps}
produit ‘... s'appuie
sur [1]’. Le second \cite
produit ‘[1, 2]’. On doit
compile le document deux fois pour que ces numéros de référence soient
résolus.
L’argument obligatoire étiquette-la-plus-large est un texte qui,
lorsqu’il est composé, est aussi large que la plus large des étiquettes
d’article produit pas les commandes \bibitem
. Traditionnellement
on utilise 9
pour des bibliographies de moins de 10 références,
99
pour celles qui en on moins de 100, etc.
La liste bibliographique a un titre de bibliographie tel que
‘Bibliographie’. Pour le changer il y a deux cas. Dans les classes
book et report, lorsque le niveau de rubricage le plus
élevé est \chapter
et le titre par défaut ‘Bibliographie’,
ce titre est dans la macro \bibname
. Pour article, lorsque
le niveau de rubricage le plus élevé est \section
et que le titre
par défaut est ‘Références’, le titre est stocké dans la macro
\refname
. Pour le changer redéfinissez la commande, comme dans
\renewcommand{\refname}{Références citées}
, après
\begin{document}
.
Les paquetages de prise en charge linguistique comme babel
redéfinissent automatiquement \refname
ou \bibname
pour
s’adapter à la langue sélectionnée.
Voir list, pour les paramètres de contrôle de disposition de la liste.
• \bibitem: | Spécifier un article de bibliographie. | |
• \cite: | Faire référence à un article de bibliographie. | |
• \nocite: | Inclure un article dans la bibliographie. | |
• Utilisation de BibTex: | Génération automatique de bibliographies. |
Suivant: \cite, Monter: thebibliography [Table des matières][Index]
\bibitem
Synopsis :
\bibitem{clef_de_cite}
ou :
\bibitem[étiquette]{clef_de_cite}
La commande \bibitem
génère un article étiqueté par défaut par un
numéro généré en utilisant le compteur enumi
. L’argument
clef_de_cite est une
clef de référence bibliographique consistant
en une chaîne quelconque de lettres, chiffres, et signes de
ponctuation (hormis la virgule).
Voir thebibliography, pour un exemple.
L’argument optionnel étiquette, lorsqu’il est présent, sert
d’étiquette et le compteur enumi
n’est pas incrémenté. Dans
l’exemple suivant :
\begin{thebibliography} \bibitem[Lamport 1993]{latexdps} Leslie Lamport. \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017. \end{thebibliography}
le premier article est formaté comme ‘[Lamport 1993] Leslie ...’
(la quantité d’espace horizontal que LaTeX laisse pour l’étiquette
dépend de l’argument étiquette-la-plus-large de l’environnement
thebibliography
; voir thebibliography).
De même, ... s'appuyant sur \cite{latexdps}
produit
‘... s'appuyant sur [Lamport 1994]’.
Si vous mélangez des articles \bibitem
avec et sans
étiquette, alors LaTeX numérote ces derniers séquentiellement.
Dans l’exemple ci-dessus l’article texbook
apparaît comme
‘[1] Donald ...’, bien que ce soit le deuxième article.
Si vous utilisez la même clef_de_cite deux fois, alors vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were multiply-defined labels’.
En coulisse, LaTeX se souvient de l’information clef_de_cite et
étiquette parce que \bibitem
écrit dans le fichier
auxiliaire jobname.aux (voir Jobname). Par exemple dans
l’exemple ci-dessus ce fichier contient
\bibcite{latexdps}{Lamport, 1993}
et
\bibcite{texbook}{1}
. Le fichier .aux est lu par la
commande \begin{document}
et alors l’information devient
disponible pour les commandes \cite
. Ceci explique qu’il est
nécessaire d’exécuter LaTeX deux fois pour que les références soient
résolues : une pour l’écrire, et une pour le relire.
À cause de cet algorithme en deux passes, quand vous ajourez un
\bibitem
ou changez sa clef_de_cite vous pouvez obtenir
‘LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get
cross-references right’. La solution est de recompiler.
Suivant: \nocite, Précédent: \bibitem, Monter: thebibliography [Table des matières][Index]
\cite
Synopsis :
\cite{clefs}
ou
\cite[subcite]{clefs}
Cette commande génère en sortie une citation des références associées à clefs. L’argument clefs est une liste d’une ou plus de clefs de références bibliographiques (voir \bibitem), séparées par des virgules.
L’exemple suivant :
La source ultime est \cite{texbook}. ... \begin{thebibliography} \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017. \end{thebibliography}
produit une sortie du genre ‘... ultime est [1]’. (Vous pouvez
changer l’apparence de la citation et de la référence en utilisant un
style de bibliographie si vous générez automatiquement l’environnement
thebibliography
. Voir Using BibTeX, pour plus ample
information).
L’argument optionnel subcite est joint à la citation. Par
exemple, Voir 14.3 dans \cite[p.~314]{texbook}
pourrait
produire ‘Voir 14.3 dans [1, p. 314]’.
En plus de ce qui apparaît en sortie, \cite
écrit de
l’information dans le fichier auxiliaire jobname.aux
(voir Jobname). Par exemple, \cite{latexdps}
écrit
‘\citation{latexdps}’ dans ce fichier. Cette information est
utilisée par BibTeX pour inclure dans vos listes de référence
seulement les ouvrages que vous avez effectivement cités ; voir aussi
\nocite.
Si clefs n’est pas dans votre information de bibliographie, alors
vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were undefined references’, et
en sortie la citation s’affiche comme un point d’interrogation en gras
entre crochets. Il y a deux causes possibles. Si vous avez fait une
faute de frappe, comme dans \cite{texbok}
alors il n’y a qu’à
la corriger. Si par contre vous venez juste d’ajouter ou de modifier
l’information bibliographique de sorte que le fichier .aux est
modifié (voir \bibitem) alors la solution est d’exécuter de nouveau
LaTeX.
Suivant: Using BibTeX, Précédent: \cite, Monter: thebibliography [Table des matières][Index]
\nocite
Synopsis :
\nocite{clefs}
La commande \nocite
ne produit aucun texte en sortie, mais écrit
clefs dans le fichier auxiliaire jobname.aux
(voir Jobname).
L’argument obligatoire clefs est une liste d’une ou plusieurs clefs de référence bibliographique (voir \bibitem). Cette information est utilisée par BibTeX pour inclure ces ouvrages dans votre liste de références même si vous ne les avez pas cités explicitement (voir \cite).
Précédent: \nocite, Monter: thebibliography [Table des matières][Index]
Comme décrit dans thebibliography
(voir thebibliography), une
approche sophistiqué pour gérer les bibliographies est fournie par le
programme BibTeX. Ceci est uniquement une introduction ; voir la
documentation complète sur le CTAN (voir CTAN).
Avec BibTeX vous n’utilisez pas l’environnement
thebibliography
directement (voir thebibliography). Au lieu de
cela, vous incluez les lignes :
\bibliographystyle{stylebib} \bibliography{ficbib1,ficbib2, ...}
L’argument stylebib fait référence à un fichier stylebib.bst définissant l’aspect que doivent avoir vos référence bibliographique. Les noms stylebib standards distribués avec BibTeX sont :
alpha
Les étiquettes sont formées à partir du nom de l’auteur et de l’année de publication. Les articles bibliographiques sont classés alphabétiquement.
plain
Les étiquettes sont des numéros. Les articles sont classés alphabétiquement.
unsrt
Comme plain
, mais les entrées sont dans l’ordre où les références
y sont faites dans le texte.
abbrv
Comme plain
, mais les étiquettes sont plus compactes.
De très nombreux autres styles BibTeX existent, taillés sur mesure pour satisfaire les exigences de diverses publications. Voir le sujet https://ctan.org/topic/bibtex-sty sur le CTAN.
La commande \bibliography
est ce qui produit pour de bon la
bibliographie. L’argument de \bibliography
fait référence aux
fichiers nommés ficbib1.bib, ficbib2.bib,
…, qui sont censés contenir votre base de données au format
BibTeX. L’exemple suivant illustre une paire typique d’entrées dans
ce format.
@book{texbook, title = {Le {{\TeX}}book~: composition informatique}, author = {D.E. Knuth}, isbn = {2-7117-4819-7}, series = {Vuibert informatique}, year = {2003}, publisher = {Vuibert} } @book{sexbook, author = {W.H. Masters and V.E. Johnson}, title = {Les r{\'e}action sexuelles}, year = {1976}, publisher = {Robert Laffont} }
Seules les entrées désignées par les commandes \cite
ou
\nocite
sont listées dans la bibliographie du document. De la
sorte, vous pouvez conserver toutes vos sources ensemble dans un
seul fichier, ou un petit nombre de fichiers, et compter sur BibTeX pour
inclure dans le document seulement celles que vous avez utilisées.
Avec BibTeX, l’argument clefs de \nocite
peut aussi être
le caractère ‘*’ tout seul. Ceci veut dire de citer implicitement
tous les articles de toutes les bibliographies données.
• messages d’erreur BibTeX: |
Monter: Using BibTeX [Table des matières][Index]
Si vous oubliez d’utiliser \bibliography
ou
\bibliographystyle
dans votre document (ou, moins
vraisemblablement, faites un document sans aucune commande \cite
ni \nocite
), alors BibTeX produit un message d’erreur. Parce
que BibTeX est utilisable avec n’importe quel programme, et pas
seulement LaTeX, les messages d’erreur font référence aux commandes
internes lues par BibTeX (du fichier .aux), plutôt qu’aux
commandes de niveau utilisateur décrites plus haut.
Le tableau ci-après montre les commandes internes mentionnées dans les erreurs BibTeX, et les commandes de niveau utilisateur correspondantes.
Par exemple, si votre document n’a aucune commande
\bibliographystyle
, BibTeX s’en plaint ainsi :
I found no \bibstyle command---while reading file document.aux
Suivant: titlepage, Précédent: thebibliography, Monter: Environments [Table des matières][Index]
theorem
Synopsis :
\begin{theorem} corps du théorème \end{theorem}
L’environnement theorem
produit « Théorème n » en gras
suivi de corps du théorème, où les possibilités de numérotation pour
n sont décrites par \newtheorem
(voir \newtheorem).
\newtheorem{lem}{Lemme} % dans le préambule \newtheorem{thm}{Théorème} ... \begin{lem} % dans le corps du document texte du lemme \end{lem} Le résultat suivant en découle immédiatement. \begin{thm}[Gauss] % place « Gauss » entre parenthèses après le titre texte du théorème \end{thm}
La plupart des nouveaux documents utilisent les paquetages amsthm
et amsmath
de l’American Mathematical Society. Entre autres ces
paquetages incluent un grand nombre d’options pour les environnements de
théorèmes, telles que des options de formatage.
Suivant: verbatim, Précédent: theorem, Monter: Environments [Table des matières][Index]
titlepage
Synopsis :
\begin{titlepage} ... texte et espacement ... \end{titlepage}
L’environnement titlepage
crée une page de titre, c’est à dire
une page sur laquelle ne sont inscrit aucun numéro de page ou libellé de
rubrique. Il entraîne aussi que la page suivante a le numéro un.
Dans l’exemple suivant tout le formatage, y compris l’espacement vertical, est laissé à l’auteur.
\begin{titlepage} \vspace*{\stretch{1}} \begin{center} {\huge\bfseries Thèse \\[1ex] titre} \\[6.5ex] {\large\bfseries Nom de l'auteur} \\ \vspace{4ex} Thèse soumise à \\[5pt] \textit{Nom de l'université} \\[2cm] pour obtenir le grade de \\[2cm] \textsc{\Large Docteeur en} \\[2ex] \textsc{\large Mathématiques} \\[12ex] \vfill Departement de Mathématiques \\ Adresse \\ \vfill \today \end{center} \vspace{\stretch{2}} \end{titlepage}
Pour produire par contre une une page de titre standarde sans utiliser
l’environnement titlepage
, utilisez la commande \maketitle
(voir \maketitle).
Suivant: verse, Précédent: titlepage, Monter: Environments [Table des matières][Index]
verbatim
Synopsis :
\begin{verbatim} texte-litéral \end{verbatim}
L’environnement verbatim
est un environnement qui fabrique des
paragraphes dans lequel LaTeX produit exactement ce qui vous y tapez.
Par exemple au sein de texte-litéral le caractère \
ne
commence pas de commande, il produit ‘\’ à l’impression, et les
retours chariot et les blancs sont pris littéralement. La sortie
apparaît dans une police genre tapuscrit (encore appelé « machine à
écrire ») à chasse fixe (\tt
).
\begin{verbatim} Juron symbolique : %&$#?!. \end{verbatim}
La seule restriction sur text-literale
est qu’il ne peut pas
inclure la chaîne \end{verbatim}
.
Il est impossible d’utiliser l’environnement verbatim
au sein
d’un argument de macro, par exemple dans l’argument passé à
\section
. Ce n’est pas le même problème que celui des commandes
fragiles (voir \protect), mais c’est juste impossible parce que
l’environnement verbatim
change le régime de catcode avant de
traiter son contenu, et le rétablit juste après, or au sein d’un argument
de macro le contenu de l’argument est déjà converti en une liste
d’unités lexicales selon le régime de catcode courant à l’appel de la
macro. Cependant, le paquetage cprotect
peut être utile dans
cette situation.
Une utilisation courante d’entrée verbatim est de composer du code
informatique. Il y a des paquetages qui améliorent l’environnement
verbatim
. Par exemple, une amélioration est de permettre
l’inclusion verbatim de fichiers externes, totalement ou en
partie. Parmi ces paquetages : listings
et minted
.
Un paquetage qui offre beaucoup plus d’options pour les environnements
verbatim est fancyvrb
. Un autre verbatimbox
.
Pour une liste complète de tous les paquetages pertinents voir le CTAN (voir CTAN).
• \verb: | La forme macro de l’environnement verbatim .
|
Monter: verbatim [Table des matières][Index]
\verb
Synopsis :
\verbcartexte-littéralcar \verb*cartexte-littéralcar
La commande \verb
compose texte-littéral comme il est
entré, en incluant les caractères spéciaux et les espaces, en utilisant
la police tapuscrit (\tt
). Aucun espaces n’est autorisé entre
\verb
ou \verb*
et le délimiteur car qui marque le
début et la fin du texte verbatim. Le délimiteur ne doit pas apparaître
dans le texte-littéral.
La forme étoilée (en *
) diffère seulement en ce que les espaces
sont tapés avec un caractère « espace visible ».
La sortie correspondant à ce qui suit utilise un espace visible de part et d’autre du mot ‘with’ :
Le premier argument de la commande est \verb*!filename with extension! et ...
Pour composer des adresses réticulaires, appelée aussi URL, le paquetage
url
est une option préférable à la commande \verb
, puisque
il permet les sauts de ligne.
Pour du code informatique il y a beaucoup de paquetages plus avantageux
que \verb
. L’un est listings
, un autre minted
.
Vous ne pouvez pas utiliser \verb
au sein d’un argument de macro,
par exemple dans l’argument passé à \section
. Ce n’est pas une
question que \verb
serait fragile (voir \protect), mais c’est
juste impossible parce que la commande \verb
change le régime de
catcode avant de lire son argument et le rétablit juste après, or au sein
d’un argument de macro le contenu de l’argument a déjà été converti en
une liste d’unités lexicales selon le régime de catcode courant l’appel
de la macro. Cependant, le paquetage cprotect
peut être utile
dans cette situation.
Précédent: verbatim, Monter: Environments [Table des matières][Index]
verse
Synopsis :
\begin{verse} line1 \\ line2 \\ ... \end{verse}
L’environnement verse
est conçu pour la poésie.
Voici un vers tiré du Cid de Pierre Corneille :
% dans le préambule : \newcommand*\Role[1]{\makebox[\linewidth][c]{\textbf{\textsc{#1}}}\\*} ... \begin{verse} ... \Role{Chimène} Va, je ne te hais point.\\ \Role{Don Rodrigue} \phantom{Va, je ne te hais point. }Tu le dois.\\ \Role{Chimène} \phantom{Va, je ne te hais point. Tu le dois. }Je ne puis.\\ ... \end{verse}
Séparez les lignes de chaque strophe avec \\
, et utilisez une ou
plusieurs lignes vides pour séparer les strophes.
\begin{verse} \makebox[\linewidth][c]{\textit{De soy-même} --- Clément Marot} \\[1\baselineskip] Plus ne suis ce que j'ai été \\ Et plus ne saurai jamais l'être \\ Mon beau printemps et mon été \\ Ont fait le saut par la fenêtre Amour tu as été mon maître \\ Je t'ai servi sur tous les dieux \\ Ah si je pouvais deux fois naître\\ Comme je te servirais mieux \end{verse}
En sortie, les marges sont renfoncées sur la gauche et la droite, les paragraphes ne le sont pas, et le texte n’est pas justifié à droite.
Suivant: Page breaking, Précédent: Environments, Monter: Top [Table des matières][Index]
La première chose que LaTeX fait lorsqu’il traite du texte ordinaire est de traduire votre fichier d’entrée en une séquence de glyphes et d’espaces. Pour produire un document imprimé, cette séquence doit être rompue en lignes (et ces lignes doivent être rompues en pages).
D’ordinaire LaTeX effectue pour vous les sauts de ligne (et de page) dans le corps du texte, mais dans certains environnements vous forcez manuellement les sauts.
Un flux de production communément utilisé est d’obtenir une version finale du contenu du document avant de faire une passe finale dessus et de considérer le sauts de ligne (et de page). La plupart des gens ne considèrent pas que LaTeX est un traitement de texte parce qu’il n’affiche pas instantanément la sortie. Toutefois, différer la sortie encourage l’utilisateur à remettre jusqu’à la fin des ajustements de format, et ainsi évite bien des va-et-vient sur des sauts susceptibles de rechanger.
Différer la sortie a d’autres avantages : cela permet de ne faire aucun compromis sur la composition, ce qui assure que ce qu’on voit est exactement ce qu’on obtient, et cela aide également les auteurs à se concentrer soit sur écrire, soit sur se relire, plutôt que les distraire en faisant les deux à la fois.
• \\: | Commencer une nouvelle ligne. | |
• \obeycr & \restorecr: | Faire que chaque ligne d’entrée commence une nouvelle ligne de sortie. | |
• \newline: | Sauter à la ligne | |
• \- (césure): | Insérer une césure explicite. | |
• \discretionary: | Contrôler explicitement le caractère de césure. | |
• \fussy & \sloppy: | Être plus ou moins exigeant sur le passage à la ligne. | |
• \hyphenation: | Dire à LaTeX comment gérer la césure d’un mot. | |
• \linebreak & \nolinebreak: | Forcer & éviter les sauts à la ligne. |
Suivant: \obeycr & \restorecr, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\\
Synopsis, l’un parmi :
\\ \\[espaceenplus]
ou l’un parmi :
\\* \\*[espaceenplus]
Finit la ligne courante. L’argument optionnel espaceenplus spécifie l’espace supplémentaire vertical à insérer avant la ligne suivante. C’est une longueur élastique (voir Lengths) et elle peut être négative. Le texte avant le saut est composé à sa longueur normale, c.-à-d. qu’il n’est pas dilaté pour remplir la largeur de la ligne. Cette commande est fragile (voir \protect).
\title{Mon histoire~: \\[7mm] un conte pathétique}
La forme étoilée, \\*
, dit à LaTeX de ne pas commencer une
nouvelle page entre les deux lignes, en émettant un \nobreak
.
Les sauts de ligne explicites au sein du corps de texte sont inhabituels
en LaTeX. En particulier, ne commencez pas un nouveau paragraphe
avec \\
, mais laissez une ligne à blanc pour le faire. De même,
on mettez pas une séquence de \\
pour créer un espace vertical,
mais utilisez à la place \vspace{longueur}
,
\leavevmode\vspace{longueur}
, ou
\vspace*{longueur}
si on veut que l’espace ne soit pas
supprimé au sommet d’une nouvelle page (voir \vspace).
Cette commande est utilisée principalement en dehors du flux principal
de texte comme dans un environnement tabular
ou array
ou
dans un environnement d’équation.
La commande \newline
est un synonyme de \\
(voir \newline) dans des circonstances ordinaires (un exemple
d’exception est la colonne de type p{...}
dans un environnement
tabular
; voir tabular) .
La commande \\
est une macro, et sa définition change selon le
contexte, de sorte que sa définition diffère pour chaque cas selon qu’on
est dans du texte normal, ou dans un environnement center
, ou
flushleft
, ou tabular
. Dans du texte normal quand elle
force un saut de ligne, elle est essentiellement un raccourci pour
\newline
. Elle ne termine ni le mode horizontal ni le
paragraphe, mais insère juste un ressort et une pénalité de sorte que
lorsque le paragraphe se termine un saut de ligne se produit à cet
endroit, avec la ligne plus courte bourrée avec de l’espace blanc.
Vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: There's no line here to end’ si
vous utilisez \\
pour demander une nouvelle ligne, plutôt que
pour finir la ligne courante. Par exemple si vous avez
\begin{document}\\
ou, plus vraisemblablement, quelque chose du
genre de :
\begin{center} \begin{minipage}{0.5\textwidth} \\ Dans cet espace vertical apposez votre marque. \end{minipage} \end{center}
La solution est de remplacer la double controblique par quelque chose
du genre de \vspace{\baselineskip}
.
Suivant: \newline, Précédent: \\, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\obeycr
& \restorecr
La commande \obeycr
a pour effet qu’un retour chariot dans le
fichier d’entrée (‘^^M’, internement) soit traité de la même façon
que \\
suivi d’un \relax
. Ainsi chaque passage à la ligne
dans l’entrée est aussi un passage à la ligne dans la sortie. La
commande \restorecr
restaure le comportement normal vis à vis des
sauts de ligne.
Ceci n’est pas la façon d’afficher textuellement du texte ou du code
informatique. Utilisez plutôt verbatim
(voir verbatim).
Avec les réglages par défaut habituels de LaTeX, l’exemple suivant :
aaa bbb \obeycr ccc ddd eee \restorecr fff ggg hhh iii
produit en sortie quelque chose du genre de :
aaa bbb ccc ddd eee fff ggg hhh iii
où les renfoncements sont des renfoncements de paragraphes.
Suivant: \- (hyphenation), Précédent: \obeycr & \restorecr, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\newline
Dans du texte ordinaire, cette commande termine une ligne d’une façon
qui ne la justifie pas à droite, de sorte que le texte précédent la fin
de ligne n’est pas étiré. c.-à-d. que, en mode paragraphe
(voir Modes), la commande \newline
est équivalente à une
double-controblique (voir \\). Cette commande est fragile
(voir \protect).
Toutefois, les deux commandes diffèrent au sein d’un environnement
tabular
ou array
. Dans une colonne avec un spécificateur
produisant une boîte paragraphe, comme typiquement p{..}
,
\newline
insère un saut de ligne au sein de la colonne, c.-à-d.
insère une fin de ligne à l’intérieur de la colonne, c.-à-d. qu’elle
ne rompt pas la ligne entière de tableau. Pour rompre la ligne entière
utilisez \\
ou son équivalent \tabularnewline
.
L’exemple suivant écrit ‘Nom~:’ et ‘Adresse~:’ comme deux lignes au sein d’une seule cellule du tableau.
\begin{tabular}{p{2.5cm}@{\hspace{5cm}}p{2.5cm}} Nom~: \newline Adresse~: &Date~: \\ \hline \end{tabular}
La ‘Date~:’ sera alignée sur la ligne de base de ‘Nom~:’.
Suivant: \discretionary, Précédent: \newline, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\-
(césure à gré)La commande \-
dit à LaTeX qu’il peut faire une césure du mot
à cet endroit. Quand vous insérez des commandes \-
dans un mot,
le mot ne pourra subir de césure qu’à ces endroits et non dans aucun des
autres points de césure que LaTeX aurait pu choisir sinon. Cette
commande est robuste (voir \protect).
LaTeX est bon en ce qui concerne les césures, et il trouve la plupart
des points corrects de césure, tout en n’en utilisant presque jamais un
incorrect. La commande \-
est utilisée pour les cas
exceptionnels.
Par ex., LaTeX d’ordinaire ne fait pas de césure dans les mots contenant un trait d’union. Ci-dessous le mot long et portant une césure indique que LaTeX doit insérer des espaces inacceptablement long pour composer la colonne étroite :
\begin{tabular}{rp{4.5cm}} Isaac Asimov &La tradition de l'anti-intellectualisme % l'an\-ti-in\-tel\-lec\-tu\-al\-isme a été une tendance constante, qui a fait son chemin dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que mon ignorance vaut autant que votre savoir. \end{tabular}
Si on met en commentaire la troisième ligne et sort de commentaire la quatrième, alors les choses s’ajusteront bien mieux.
La commande \-
ne fait qu’autoriser LaTeX à faire une césure à
cet endroit, elle ne force pas la césure. Vous pouvez forcer la césure
avec quelque chose du genre de ef-\linebreak farons
. Bien sûr,
si vous changez plus tard le texte, alors cette césure forcée pourrait
avoir l’air très étrange, c’est pourquoi cette approche demande de
l’attention.
Suivant: \fussy & \sloppy, Précédent: \- (hyphenation), Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\discretionary
(point de césure généralisé)Synopsis :
\discretionary{avant-saut}{après-saut}{sans-saut}
Gère la modification d’un mot autour d’une césure. Cette commande est d’un usage rare dans les documents LaTeX.
Si un saut de ligne survient au point où \discretionary
apparaît,
alors TeX met avant-saut à la fin de la ligne courante et met
après-saut au début de la ligne suivante. S’il n’y a pas de saut à
cet endroit alors TeX met sans-saut.
Dans le mot ‘difficile’ les trois lettres ffi
forment une
ligature. TeX peut néanmoins faire un saut entre les deux ‘f’
avec ceci :
di\discretionary{f-}{fi}{ffi}cile
Notez que l’utilisateur n’a pas à faire ceci. C’est typiquement géré automatiquement par l’algorithme de césure de TeX.
Les arguments de \discretionary
ne peuvent contenir que des
caractères, des boîtes ou des crénages.
La commande \discretionary
permet de contrôler
finement la césure dans les cas où ne suffisent ni le contrôle standard
de la césure fait l’algorithme de césure de TeX et les règles de
césures données par les paquetages de gestion linguistiques, ni les
moyens de contrôle explicites offerts par les commandes
\hyphenation
(voir \hyphenation) et \-
(voir \- (césure à gré)).
L’usage typique de \discretionary
est par exemple de contrôler la
césure au sein d’une formule mathématique en mode ligne (voir aussi
Miscellanées mathématique (entrée \*)). Ci-dessous
un exemple de contrôle de la césure au sein d’une adresse réticulaire,
où l’on autorise la césure sur les obliques mais en utilisant une
controblique violette en lieu de trait d’union :
\documentclass{article} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage{xcolor} \usepackage{hyperref} \usepackage{french} \newcommand*\DiscrSlash{\discretionary{\mbox{\textcolor {purple}{\textbackslash}}}{/}{/}} \begin{document} Allez donc à \href{http://une/tr\%c3\%A8s/tr\%c3\%A8s/longue% /mais/vraiment/tr\%c3\%A8s/longue/adresse/r\%C3\%A9ticulaire% /index.html}{http://une\DiscrSlash très\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash mais\DiscrSlash vraiment\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash adresse\DiscrSlash réticulaire\DiscrSlash index.html} \end{document}
Suivant: \hyphenation, Précédent: \discretionary, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\fussy
& \sloppy
Ce sont des déclarations pour que TeX fasse plus ou moins le difficile
à propos des sauts de ligne. Déclarer \fussy
évite en général
trop d’espace entre les mots, au prix d’occasionnellement une boîte trop
pleine ((‘overfull \hbox’)). Inversement \sloppy
évite les
boîtes trop pleines mais en pâtissant d’un espacement inter-mot relâché.
Le réglage par défaut est \fussy
. Les sauts de ligne au sein
d’un paragraphe sont contrôlés par celle-là des deux déclarations qui
est en cours à la fin du paragraphe, c.-à-d. à la ligne à blanc, la
commande \par
ou l’équation hors texte terminant ce
paragraphe. De sorte que pour affecter les sauts de ligne vous devez
inclure la matière qui termine le paragraphe dans la portée de la
commande.
• sloppypar: | Version environnement de la commande \sloppy. |
Monter: \fussy & \sloppy [Table des matières][Index]
sloppypar
Synopsis :
\begin{sloppypar} ... paragraphes ... \end{sloppypar}
Compose les paragraphes avec \sloppy
en vigueur (voir \fussy & \sloppy). Utilisez cela pour ajuster localement les sauts de ligne,
pour éviter les erreurs ‘Overfull box’ ou ‘Underfull box’.
Voici un exemple simple :
\begin{sloppypar} Son plan arrêté de la sorte pour la matinée, dès qu’elle eut déjeuné, elle prit \emph{Udolphe} et s’assit, décidée à rester toute à sa lecture jusqu’à ce que la pendule marquât une heure. Cependant, et sans que Catherine en fût importunée (l’habitude\ldots), des phrases sans suite fluaient de Mme Allen~: elle ne parlait jamais beaucoup, faute de penser, et, pour la même raison, n’était jamais complètement silencieuse. Qu’elle perdît son aiguille, cassât son fil, entendît le roulement d’une voiture, aperçût une petite tache sur sa robe, elle le disait, qu’il y eût là ou non quelqu’un pour la réplique. \end{sloppypar}
Suivant: \linebreak & \nolinebreak, Précédent: \fussy & \sloppy, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\hyphenation
Synopsis :
\hyphenation{mot1 ...}
La commande \hyphenation
déclare les points de césure autorisés
au sein des mots donnés dans la liste. Les mots de cette liste sont
séparés par des espaces. Spécifiez les points de césure autorisés avec
le caractère tiret, -
.
Utilisez des lettres en bas de casse. TeX ne fera de césure que si le
mot correspond exactement, aucune désinence n’est essayée. Des commandes
\hyphenation
multiples s’accumulent.
Les paquetages d’internationalisation du genre de babel
ou
polyglossia
chargent déjà les motifs de césure de la langue
courante, aussi on n’utilise la commande \hyphenation
que pour
les mots qui n’y existent pas.
Voici un exemple :
\hyphenation{rhi-no-fé-roce sex-cuse doc-tam-bule œdi-peux}
Dans une langue s’écrivant avec des diacritiques, comme le français ou
le polonais, la césure ne fonctionne correctement avec le moteur
pdflatex
qu’avec des codages modernes (voir TeX engines). Il faut donc charger fontenc
avec un autre codage
qu’OT1
, typiquement pour le français on utilise T1
(voir fontenc package).
Précédent: \hyphenation, Monter: Line breaking [Table des matières][Index]
\linebreak
& \nolinebreak
Synopsis, l’un parmi :
\linebreak \linebreak[de-zéro-à-quatre]
ou l’un parmi :
\nolinebreak \nolinebreak[de-zéro-à-quatre]
Encourage (\linebreak
) ou décourage (\nolinebreak
) un saut
de ligne. L’argument optionnel de-zéro-à-quatre est un entier
compris entre 0 et 4 qui vous permet d’adoucir l’instruction. Le réglage
par défaut est 4, de sorte que sans l’argument optionnel respectivement
la commande force ou interdit le saut. Mais par exemple,
\nolinebreak[1]
est une suggestion qu’il serait préférable de
faire le saut à un autre endroit. Plus le nombre est grand, et plus la
requête est insistante. Les deux commandes sont fragiles
(voir \protect).
Dans l’exemple suivant on dit à LaTeX qu’un bon endroit ou faire un
saut de ligne est après le \blablajuridique
:
\blablajuridique{}\linebreak[2] Nous rappelons que le port de signes ostentatoires d'appartenance à une communauté religieuse est interdit parmi le personnel au contact du public.
Quand vous émettez un \linebreak
, les espaces de la ligne sont
dilatés de sorte que le point du saut atteigne la marge de
droite. Voir \\ et \newline, pour ne pas dilater les espaces.
Suivant: Footnotes, Précédent: Line breaking, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX commence de nouvelles pages de façon asynchrone, lorsque suffisamment de matière a été accumulée pour remplir une page. D’ordinaire ceci se produit automatiquement, mais parfois on peut désirer influencer les sauts.
• \clearpage & \cleardoublepage: | Commence une nouvelle page de droite ; éjecte les flottants. | |
• \newpage: | Commence une nouvelle page. | |
• \enlargethispage: | Agrandit d’un peu la page courante. | |
• \pagebreak & \nopagebreak: | Forcer & éviter les sauts de page. |
Suivant: \newpage, Monter: Page breaking [Table des matières][Index]
\clearpage
& \cleardoublepage
Synopsis :
\clearpage
ou
\cleardoublepage
Finit la page courante et envoie en sortie tous les flottants, tableaux
et figures (voir Floats). S’il y a trop de flottants pour tenir dans
la page, alors LaTeX insère des pages supplémentaires contenant
seulement les flottants. Dans le cas d’une impression en style
twoside
, \cleardoublepage
fait aussi que la nouvelle page
de contenu soit une page de droite (numérotée impaire), en produisant si
nécessaire une page à blanc. La commande \clearpage
est robuste
alors que \cleardouble page
est fragile (voir \protect).
Les sauts de page de LaTeX sont optimisés, aussi, d’ordinaire, vous n’utilisez ces commandes que la touche finale à la dernière version d’un document, ou au sein de commande.
La commande \cleardoublepage
insère une page à blanc, mais elle contient l’en-tête et le bas de page. Pour obtenir une page vraiment à blanc, utilisez cette commande :
\let\origdoublepage\cleardoublepage \newcommand{\clearemptydoublepage}{% \clearpage {\pagestyle{empty}\origdoublepage}% }
Si vous désirez que la commande standarde \chapter
de LaTeX
agisse ainsi, alors ajoutez la ligne
\let\cleardoublepage\clearemptydoublepage
.
La commande \newpage
(voir \newpage) finit également la page
en cours, mais sans débourrer les flottants pendants. Et, si LaTeX
est en mode deux-colonnes alors \newpage
finit la colonne
courante alors que \clearpage
et \cleardoublepage
finissent
la page courante.
Suivant: \enlargethispage, Précédent: \clearpage & \cleardoublepage, Monter: Page breaking [Table des matières][Index]
\newpage
Synopsis :
\newpage
La commande \newpage
finit la page courante. Cette commande est
robuste (voir \protect).
Les sauts de page de LaTeX sont optimisés de sorte que d’ordinaire on n’utilise cette commande dans le corps d’un document que pour les finitions sur la version finale, ou à l’intérieur de commandes.
Alors que les commandes \clearpage
et \cleardoublepage
finissent également la page courante, en plus de cela elles débourrent
les flottants pendants (voir \clearpage & \cleardoublepage). Et, si
LaTeX est en mode deux-colonnes alors \clearpage
et
\cleardoublepage
finissent las page courante en laissant
possiblement une colonne vide, alors que \newpage
finit seulement
la colonne courante.
Contrairement à \pagebreak
(voir \pagebreak & \nopagebreak),
la commande \newpage
n’a pas pour effet que la nouvelle page
commence exactement là où la requête est faite. Dans l’exemple suivant
Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, \newpage \noindent a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal.
la nouvelle page commence après ‘continent’, et la ligne où se
produit le saut n’est pas justifiée à droite. De plus, \newpage
n’étire pas verticalement la page, contrairement à \pagebreak
.
Suivant: \pagebreak & \nopagebreak, Précédent: \newpage, Monter: Page breaking [Table des matières][Index]
\enlargethispage
\enlargethispage{size}
\enlargethispage*{size}
Agrandit la \textheight
de la page courante de la quantité
spécifiée ; par exemple \enlargethispage{\baselineskip}
permet
d’avoir une ligne de plus.
La forme étoilée essaie de comprimer la matière sur la page autant que
possible. Ceci est normalement utilisé en même temps qu’un
\pagebreak
explicite.
Précédent: \enlargethispage, Monter: Page breaking [Table des matières][Index]
\pagebreak
& \nopagebreak
Synopsis :
\pagebreak[priorité] \nopagebreak[priorité]
Par défaut, la commande \pagebreak
(\nopagebreak
) force
(empêche) un saut de page à la position courante. Avec
\pagebreak
, l’espace verticale sur la page est dilatée où c’est
possible de sorte à s’étendre jusqu’à la marge inférieure normale.
Avec l’argument optionnel priorité, vous pouvez convertir la
commande \pagebreak
d’une demande à une exigence. Le nombre doit
être compris entre 0 et 4. Plus grand est le nombre, et plus insistant
est l’exigence.
Suivant: Definitions, Précédent: Page breaking, Monter: Top [Table des matières][Index]
Mettez une note en bas de la page courante avec la commande
\footnote
, comme ci-dessous.
Noël Coward a dit plaisamment que lire une note en bas de page, c'est comme devoir descendre répondre à la porte d'entrée alors qu'on est en train de faire l'amour\footnote{Je n'en sais rien, je ne lis pas les notes en bas de page.}
Vous pouvez placer beaucoup de notes en bas de page dans une page. Si le texte devient trop long alors il est continué sur la page suivante.
Vous pouvez aussi produire des notes en bas de page en combinant les
commandes \footnotemark
et \footnotetext
, ce qui est
utiles dans des circonstances spéciales.
Pour faire que les références bibliographiques sortent comme des notes en bas de page vous devez inclure un style bibliographique avec ce comportement (voir Using BibTeX).
• \footnote: | Insérer une note en bas de page. | |
• \footnotemark: | Insérer la marque seulement d’une note en bas de page. | |
• \footnotetext: | Insérer le texte seulement d’une note en bas de page. | |
• Notes en bas de page dans les titres de rubriques: | Titre de chapitre ou de rubrique. | |
• Notes dans un tableau: | Notes de tableau. | |
• Footnotes of footnotes: | Classes multiples de notes en bas de page. | |
• Paramètres des notes en bas de page: | Les paramètres pour formater les notes en bas de page. |
Suivant: \footnotemark, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
\footnote
Synopsis :
\footnote[numéro]{texte}
Place en bas de la page courante une note texte numérotée.
Il y a plus d'un millier de notes en bas de page dans \textit{Histoire Du Déclin Et De La Chute De L'empire Romain}\footnote{Après la lecture d'une version préléminaire, David Hume s'est plaint, « On souffre d'un fléau avec ces notes, selon la méthode actuelle d'imprimer le livre » et il suggera qu'elles « ne soient seulement imprimée dans la marge ou en bas de page »} d'Édouard Gibbon.
L’argument optionnel numéro vous permet de spécifier le numéro de
la note. Le compteur footnote
donnant le numéro de la note n’est
pas incrémenté si vous utilisez cette option, mais l’est dans le cas
contraire.
Changez l’aspect que LaTeX donne au compteur de note en bas de page
avec quelque chose du genre de
\renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}}
, ce qui
utilise une séquence de symboles (voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol). Pour rendre ce changement global mettez cela dans
le préambule. Si vous faites ce changement local alors vous désirerez
sans doute réinitialiser le compteur avec
\setcounter{footnote}{0}
. Par défaut LaTeX utilise des
nombres arabes.
Le comportement par défaut de LaTeX met beaucoup de restrictions sur
l’endroit où l’on peut utiliser une \footnote
; par exemple, vous
ne pouvez pas l’utiliser dans l’argument d’une commande de rubricage
telle que \chapter
(elle ne peut être utilisée qu’en mode
paragraphe externe ; voir Modes). Il y a des contournements ; voir
les rubriques suivantes.
Au sein d’un environnement minipage
la commande \footnote
utilise le compteur mpfootnote
au lieu de footnote
, de
sorte que les notes sont numérotées indépendemment. Elles apparaissent
au bas de l’environnement, et non au bas de la page. Et par défaut
elles apparaissent alphabétiquement. Voir minipage.
Suivant: \footnotetext, Précédent: \footnote, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
\footnotemark
Synopsis, l’un parmi :
\footnotemark \footnotemark[numéro]
Place dans le texte la marque de la note courante. Pour spécifier le texte associé de la note voir \footnotetext. L’argument optionnel numéro a pour effet que la commande utilise ce numéro pour déterminer la marque de note en bas de page. Cette commande peut être utilisée en mode paragraphe interne (voir Modes).
Si vous utilisez \footnotemark
sans l’argument optionnel alors
elle incrémente le compteur footnote
, mais si vous utilisez
l’argument optionnel numéro, alors elle ne l’incrémente
pas. L’exemple suivant produit plusieurs marques de note en bas de page
faisant référence à la même note :
Le premier théorème \footnote{Dû à Gauss.} et le deuxième théorème\footnotemark[\value{footnote}] ainis que le troisième théorème\footnotemark[\value{footnote}].
S’il y a d’autres notes entre celles-ci, alors vous devez mémoriser la valeur du numéro de la marque commune. L’exemple suivant l’illustre :
\title{Un traité sur le théorème du binôme} \newcounter{sauvenumnote} ... \setcounter{sauvenumnote}{\value{footnote}} \author{J Moriarty\thanks{University of Leeds} \and A C Doyle\thanks{Durham University} \and S Holmes\footnotemark[\value{sauvenumnote}]} \begin{document} \maketitle
Suivant: Footnotes in section headings, Précédent: \footnotemark, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
\footnotetext
Synopsis, l’un des deux :
\footnotetext{texte} \footnotetext[numéro]{texte}
Place texte au bas de la page comme une note en bas de page. Cette
commande fait équipe avec \footnotemark
(voir \footnotemark)
et peut apparaître n’importe où après cette commande-là, mais doit
apparaître en mode paragraphe externe (voir Modes). L’argument
optionnel numéro change le numéro de note affiché.
Voir \footnotemark et Footnotes in a table, pour des exemples d’utilisation.
Suivant: Footnotes in a table, Précédent: \footnotetext, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
Mettre une note en bas de page depuis un titre de rubrique, comme dans :
\section{Les ensembles complets\protect\footnote{Ce texte est dû à ...}}
a pour effet que la note en bas de page apparaît à la fois en bas de la
page où la rubrique commence, et de celle où son titre apparaît dans la
table des matières, ce qui vraisemblablement n’est pas voulu. Pour
qu’elle n’apparaisse pas sur la table des matières utilisez le paquetage
footmisc
avec l’option stable
.
\usepackage[stable]{footmisc} .. \begin{document} .. \section{Les ensembles complets\footnote{Ce texte est dû à R~Jones.}}
Notez que le \protect
a disparu ; l’inclure aurait pour effet que
la note en bas de page apparaîtrait de nouveau dans la table des
matières.
Suivant: Footnotes of footnotes, Précédent: Footnotes in section headings, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
Au sein d’un environnement tabular
ou array
la commande
\footnote
ne fonctionne pas ; on obtient une marque de note dans
la cellule du tableau mais le texte de la note n’apparaît pas. La
solution est d’utiliser un environnement minipage
, comme ci-après
(voir minipage).
\begin{center} \begin{minipage}{\textwidth} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Navire} &\textsc{Roman} \\ \hline \textit{HMS Sophie} &Maître à bord \\ \textit{HMS Polychrest} &Capitaine de vaisseau \\ \textit{HMS Lively} &Capitaine de vaisseau \\ \textit{HMS Surprise} &Plusieurs romans\footnote{Le premier étant \textit{La Surprise}.} \end{tabular} \end{minipage} \end{center}
Au sein d’une minipage
, les marques de note sont des lettres en
bas de casse. On peut changer cela avec quelque chose du genre de
\renewcommand{\thempfootnote}{\arabic{mpfootnote}}
(voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol).
Les notes du premier exemple apparaissent en bas de la
minipage
. Pour qu’elles apparaissent en bas de la page principale
et fassent partie de la séquence normales des notes en bas de page,
utilisez la pair \footnotemark
et \footnotetext
ainsi
qu’une instanciation de compteur.
\newcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote} \begin{center} \begin{minipage}{\textwidth} \setcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}{\value{footnote}} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Femme} &\textsc{Relation} \\ \hline Mona &Liaison\footnotemark \\ Diana Villiers &Épouse, à la fin\\ Christine Hatherleigh Wood &Fiancée\footnotemark \end{tabular} \end{minipage}% le signe pourcent permet de garder roches le texte de la note % et la minipage \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}% \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{% Les circonstances de sa mort sont peu connues.}% \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}% \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{% Leur relation n'aboutit pas dans le tome XXI.} \end{center}
Pour un environnement flottant table
(voir table) utilisez le
paquetage tablefootnote
.
\usepackage{tablefootnote} % dans le préambule ... \begin{table} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Date} &\textsc{Campagne} \\ \hline 1862 &Fort Donelson \\ 1863 &Vicksburg \\ 1865 &Armée de Virginie du Nord\tablefootnote{Fin de la guerre.} \end{tabular} \caption{Forces capturées par le général Grant} \end{table}
La note apparaîtra en bas de la page et sera numérotée dans la même séquence que les autres notes en bas de page.
Suivant: Footnote parameters, Précédent: Footnotes in a table, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
En particulier dans les sciences humaines, les auteurs peuvent avoir
plusieurs classes de notes en bas de pages, y compris une note en bas de
page qui porte sur une autre note en bas de page. Le paquetage
bigfoot
étend le mécanisme de note en bas de page par défaut
de LaTeX de bien des manières, y compris pour permettre de faire les
deux notes de l’exemple ci-dessous :
\usepackage{bigfoot} % dans le préambule \DeclareNewFootnote{Default} \DeclareNewFootnote{from}[alph] % crée la classe \footnotefrom{} ... Le troisième théorème est une réciproque partielle du second.\footnotefrom{% Remarqué par Wilson.\footnote{Deuxième édition seulement.}}
Précédent: Footnotes of footnotes, Monter: Footnotes [Table des matières][Index]
\footnoterule
Produit le filet de séparation entre texte principal sur une page et les
notes en bas de cette page. Les dimensions par défaut : épaisseur (ou
largeur) 0.4pt
, et longueur 0.4\columnwidth
dans les
classes standard de document (à l’exception slide
, où elle
n’apparaît pas).
\footnotesep
La hauteur de l’étai placé au début de la note en bas de page. Par
défaut, c’est réglé à l’étai normal pour des polices de taille
\footnotesize
(voir Font sizes), donc il n’y a pas d’espace
supplémentaire entre les notes. Cela vaut ‘6.65pt’ pour des polices
à ‘10pt’, ‘7.7pt’ pour ‘11pt’, et ‘8.4pt’ pour
‘12pt’.
Suivant: Counters, Précédent: Footnotes, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX prend en charges la fabrication de nouvelles commandes de bien des genres.
• \newcommand & \renewcommand: | (Re)définir une nouvelle commande. | |
• \providecommand: | Définir une commande, si le nom n’est pas utilisé. | |
• \makeatletter et \makeatother: | Change la catégorie du caractère arobe. | |
• \@ifstar: | Définir vos propres commandes étoilées. | |
• \newcounter: | Définir un nouveau compteur. | |
• \newlength: | Définir une nouvelle longueur. | |
• \newsavebox: | Définir une nouvelle boîte. | |
• \newenvironment & \renewenvironment: | Définir un nouvel environnement. | |
• \newtheorem: | Définir un nouvel environnement de semblable à theorem .
| |
• \newfont: | Définir un nouveau nom de police. | |
• \protect: | Utiliser des commandes fragiles. | |
• \ignorespaces & \ignorespacesafterend: | Supprimer des espaces superflus. | |
• xspace,, paquetage: | Espace après une macros, conditionnellement. |
Suivant: \providecommand, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newcommand
& \renewcommand
Synopsis, l’un parmi (trois formes ordinaires, trois formes étoilées) :
\newcommand{\cmd}{défn} \newcommand{\cmd}[nargs]{défn} \newcommand{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} \newcommand*{\cmd}{défn} \newcommand*{\cmd}[nargs]{défn} \newcommand*{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn}
ou toutes les mêmes possibilités avec \renewcommand
au lieu de
\newcommand
:
\renewcommand{\cmd}{défn} \renewcommand{\cmd}[nargs]{défn} \renewcommand{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} \renewcommand*{\cmd}{défn} \renewcommand*{\cmd}[nargs]{défn} \renewcommand*{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn}
Définit ou redéfinit une commande (voir aussi
\DeclareRobustCommand
dans Class and package commands).
La forme étoilée (en *
) de ces commandes interdit que les
arguments contiennent une multiplicité de paragraphes de texte (la
commande n’est pas \long
, dans la terminologie de
TeX de base). Avec la forme par défaut, il est possible qu’un
argument soit une multiplicité de paragraphes.
Description des paramètres (des exemples suivront) :
Obligatoire ; \cmd
est le nom de la commande. Il doit
commencer par une controblique, \
, et ne doit pas commencer avec
la chaîne de 4 caractères \end
. Pour \newcommand
, il ne
doit pas être déjà défini et ne doit pas commencer avec \end
;
pour \renewcommand
, il doit être déjà défini.
Optionnel ; un entier compris entre 1 et 9 spécifiant le nombre d’arguments que la commande prend, y compris un éventuel argument optionnel. Si cet argument n’est pas présent, alors la spécification par défaut est que la commande ne prend aucun argument. Lorsque on redéfinit une commande, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d’arguments par rapport à l’ancienne.
Optionnel ; si cet argument est présent, alors le premier argument de la
commande \cmd
en définition est optionnel, et sa valeur par
défaut est optargdéfaut (qui peut être une chaîne vide). Si cet
argument n’est pas présent, alors \cmd
ne prend pas
d’argument optionnel.
C’est à dire que si \cmd
est appelée avec à la suite un
argument entre crochets, comme dans \cmd[valopt]
,
alors au sein de défn le paramètre #1
est réglé à
valopt. Par contre si \cmd
est appelé sans crochet à
la suite, alors au sein de défn le paramètre #1
est réglé à
optargdéfaut. Dans les deux cas, les arguments obligatoires
commencent par #2
.
Omettre [optargdéfaut]
d’une définition est très différent
de mettre des crochets vides, comme dans []
. Dans le premier cas
on dit que la commande ainsi définie ne prend pas d’argument optionnel,
de sorte que #1
est le premier argument obligatoire (à supposer
que nargs ≥ 1) ; dans le second cas on règle
l’argument optionnel #1
à être une chaîne vide par défaut,
c.-à-d. si aucun argument optionnel n’est donné à l’appel.
De même, omettre [valopt]
d’un appel est également très
différent que de donner des crochets vides, comme dans []
. Dans
le premier cas on règle #1
à la valeur de valopt (à
supposer que la commande a été définie pour prendre un argument
optionnel) ; alors que dans le second on règle #1
à la chaîne
vide, comme on le ferait pour n’importe quelle autre valeur.
Si une commande n’est pas définie pour prendre un argument optionnel, mais qu’elle est appelée avec un argument optionnel, les résultats sont imprévisibles : il peut y avoir une erreur LaTeX, une sortie incorrectement composée, ou les deux.
Obligatoire ; le texte par lequel substituer chaque occurrence de
\cmd
. Les paramètres #1
, #2
, …,
#nargs
sont remplacés par les valeurs fournies en appelant
la commande (ou par optargdéfaut dans le cas d’un argument
optionnel non spécifié dans l’appel, comme cela vient d’être expliqué).
TeX ignore les blancs dans le code source à la suite d’un mot de
contrôle (voir Control sequences), comme dans ‘\cmd ’. Si vous
désirez une espace réellement à cet endroit, une solution est de taper
{}
après la commande (‘\cmd{} ’), et une autre est
d’utiliser un espace de contrôle explicite (‘\cmd\ ’).
Un exemple simple de définition d’une nouvelle commande :
\newcommand{\JM}{Jean Martin}
a pour effet le remplacement de
\JM
par le texte plus long de la définition. La redéfinition
d’une commande existante est similaire :
\renewcommand{\symbolecqfd}{{\small CQFD}}
.
Si vous utilisez \newcommand
et que le nom de commande a déjà été
utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error:
Command \fred already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the
manual’. Si vous utilisez \renewcommand
et que le nom de
commande n’a pas encore été utilisé alors vous obtenez quelque chose du
genre de ‘LaTeX Error: \hank undefined’.
Dans l’exemple suivant la première définition crée une commande sans argument, et la seconde, une commande avec un argument obligatoire :
\newcommand{\etudiant}{Melle~O'Leary} \newcommand{\defref}[1]{Définition~\ref{#1}}
Utilisez la première commande comme dans Je confie \etudiant{} à
vos bons soins
. La seconde commande a un argument variable, de sorte
que \defref{def:base}
se développe en
Definition~\ref{def:base}
, ce qui en fin de compte se développera en
quelque chose du genre de ‘Définition~3.14’.
Un exemple avec deux arguments obligatoires :
\newcommand{\nbym}[2]{$#1 \times #2$}
est invoqué comme
\nbym{2}{k}
.
Un exemple avec un argument optionnel :
\newcommand{\salutation}[1][Madame, Monsieur]{#1,}
Alors, \salutation
donne ‘Madame, Monsieur,’ alors
\salutation[Cher Jean]
donne ‘Cher Jean,’. Et
\salutation[]
donne ‘,’.
Cet exemple a un argument optionnel et deux arguments obligatoires.
\newcommand{\avocats}[3][cie]{#2, #3, et~#1} J'emploie \avocats[Odette]{Devoie}{Trichou}.
En sortie on a ‘J'emploie Devoie, Trichou, et Odette’. L’argument
optionnel, c.-à-d. Odette
, est associé à #1
, alors que
Devoie
et Trichou
le sont à #2
et #3
. À
cause de l’argument optionnel, \avocats{Devoie}{Trichou}
donne en sortie ‘J'emploie Devoie, Trichou, et cie’.
Les accolades autour de défn ne définissent pas un groupe,
c.-à-d. qu’elle ne délimitent pas la portée du résultat du
développement de défn. Ainsi la définition
\newcommand{\nomnavire}[1]{\it #1}
est problématique dans
cette phrase :
Le \nomnavire{Monitor} rencontra le \nomnavire{Merrimac}.
les mots ‘rencontra le’, et le point, sont mis incorrectement en
italique. La solution est de mettre une paire supplémentaire d’accolades
au sein de la définition : \newcommand{\nomnavire}[1]{{\it
#1}}
.
• Control sequences: | Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle. |
Monter: \newcommand & \renewcommand [Table des matières][Index]
En lisant l’entrée TeX convertit le flux des caractères lus en une
séquence d’unités lexicales, encore appelées
lexèmes3. Lorsque TeX voit une
controblique \
, il gère les caractères suivants d’une manière
spéciale de sorte à former une unité lexicale séquence de
contrôle.
Les séquences de contrôle peuvent être classées en deux catégories :
\
suivie par au moins une lettre ASCII (A-Z
et a-z
), suivie par au moins une non-lettre.
\
suivi d’un unique caractère non-lettre.
La séquence des caractères ainsi trouvés après le \
est aussi
appelé le nom de la séquence de contrôle.
Les blancs suivant un mot de contrôle sont ignorés et ne produisent aucun espace blanc en sortie (voir \newcommand & \renewcommand et \(SPACE)).
Étant donné que la commande \relax
ne fait rien, l’exemple
suivant imprime simplement ‘Bonjour !’ :
Bon\relax␣␣␣ ␣␣␣jour !
Ceci parce que les blancs suivant \relax
, y compris le caractère
saut-de-ligne, sont ignorés, et que les blancs en début de ligne sont
aussi ignorés (voir Leading blanks).
Suivant: \makeatletter & \makeatother, Précédent: \newcommand & \renewcommand, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\providecommand
Synopsis, l’un parmi :
\providecommand{\cmd}{défn} \providecommand{\cmd}[nargs]{défn} \providecommand{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn} \providecommand*{\cmd}{défn} \providecommand*{\cmd}[nargs]{défn} \providecommand*{\cmd}[nargs][optargdéfaut]{défn}
Définit une commande, du moment qu’aucune commande de même nom n’existe
déjà. Si aucune commande de ce nom n’existe alors ceci a le même effet
que \newcommand
(voir \newcommand & \renewcommand). Si une
commande de ce nom existe déjà alors cette définition est sans
effet. Ceci est particulièrement utile dans tout fichier susceptible
d’être chargé plus d’une fois, tel qu’un fichier de style.
Voir \newcommand & \renewcommand, pour la description des arguments.
Dans l’exemple suivant :
\providecommand{\monaffiliation}{Saint Michael's College} \providecommand{\monaffiliation}{Lycée Henri IV} Depuis \monaffiliation.
on a en sortie ‘Depuis Saint Michael's College’. Contrairement à
\newcommand
, l’utilisation répétée de \providecommand
pour
(essayer de) définir \monaffiliation
ne produit pas d’erreur.
Suivant: \@ifstar, Précédent: \providecommand, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\makeatletter
et \makeatother
Synopsis :
\makeatletter ... définition de commande comprenant @ dans leur nom .. \makeatother
Utilisez cette paire de commandes quand vous redéfinissez les commandes
LaTeX dont le nom comprend un caractère arobe ‘@
’. La
déclaration \makeatletter
a pour effet que le caractère arobe ait
le code de catégorie des lettres, c.-à-d. le code 11. La déclaration
\makeatother
règle de code de catégorie de l’arobe au code 12, sa
valeur d’origine.
À mesure que chaque caractère est lu par TeX, un code de catégorie
lui est assigné. On appelle aussi ce code
catcode pour faire court. Par exemple, la controblique \
reçoit le catcode 0. Les noms de commande consistent en un caractère de
catégorie 0, d’ordinaire une controblique, suivi par des lettres,
c.-à-d. des caractères de catégorie 11 (à ceci près qu’une commande
peut également consister en un caractère de catégorie 0 suivi d’un
unique caractère qui n’est pas une lettre).
Le code source de LaTeX suit la convention que certaines commandes
utilisent @
dans leur nom. Ces commandes sont principalement
destinées aux auteurs de paquetages ou de classes. Cette convention
empêche les auteurs qui sont juste utilisateurs d’un paquetage ou d’une
classe de remplacer accidentellement une telle commande par une commande
définie par eux, puisque par défaut l’arobe a le catcode 12 (other).
Utilisez la paire \makeatletter
et \makeatother
au sein
d’un fichier .tex, typiquement dans le préambule, quand vous
définissez ou redéfinissez des commandes dont le nom comprend @
,
en entourant votre définition par elles. Ne les utilisez pas au sein de
fichiers .sty ou .cls puisque les commandes
\usepackage
et \documentclass
font déjà le nécessaire pour
que l’arobe ait le catcode d’une lettre, à savoir 11.
Pour une liste complète des macros contenant une arobe dans leur nom, voir le document http://ctan.org/pkg/macros2e.
Dans l’exemple suivant une commande \these@nomuniversite
se
trouve dans le fichier de classe, et l’utilisateur veut changer sa
définition. Pour cela, il suffit d’insérer les trois lignes suivantes
dans le préambule, avant le \begin{document}
:
\makeatletter \renewcommand{\these@nomuniversite}{Université Lyon III Jean Moulin} \makeatother
Suivant: \newcounter, Précédent: \makeatletter & \makeatother, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\@ifstar
Synopsis :
\newcommand{\macmd}{\@ifstar{\macmd@star}{\macmd@nostar}} \newcommand{\macmd@nostar}[nostar-nbre-args]{nostar-corps} \newcommand{\macmd@star}[star-nbre-args]{star-corps}
Vous l’avez sans doute remarqué, beaucoup d’environnements ou commandes
standards de LaTeX existent sous une variante avec le même nom mais
finissant avec le caractère étoile *
, un astérisque. Par exemple
c’est le cas des environnements table
et table*
, et des
commandes \section
et \section*
.
Lorsque on définit un environnement, cela est facile puisque
\newenvironment
et \renewenvironment
autorisent que le nom
de l’environnement contienne un astérisque. Il vous suffit donc
d’écrire \newenvironment{monenv}
ou
\newenvironment{monenv*}
et de continuer la définition
comme d’habitude. Pour les commandes, c’est plus compliqué car l’étoile
n’étant pas une lettre ne peut pas faire partie du nom de la
commande. Comme dans le synopsis ci-dessus, on a donc une commande
utilisateur, donnée ci-dessus comme \macmd
, qui doit être capable
de regarder si elle est ou non suivie d’une étoile. Par exemple,
LaTeX n’a pas réellement une commande \section*
; au lieu de
cela la commande \section
regarde ce qui la suit. Cette première
commande n’accepte d’argument, mais au lieu de cela se développe en
l’une de deux commandes qui elle accepte des arguments. Dans le synopsis
ces commandes sont \macmd@nostar
et \macmd@star
. Elles
peuvent prendre le même nombre d’arguments ou un nombre différent, ou
pas d’argument du tout. Comme d’habitude, dans un document LaTeX une
commande utilisant l’arobe @
dans son nom doit être comprise au
sein d’un bloc \makeatletter ... \makeatother
(voir \makeatletter & \makeatother).
Dans cet exemple, on définit \ciel
comme une commande avec un
argument obligatoire et admettant une variante étoilée \ciel*
également avec un argument obligatoire. Ainsi, \ciel{bleu}
composera « ciel bleu non étoilé » tandis que \ciel*{nocturne}
composera « ciel nocturne étoilé ».
\makeatletter \newcommand*\ciel@starred[1]{ciel #1 étoilé} \newcommand*\ciel@unstarred[1]{ciel #1 non étoilé} \newcommand\ciel{\@ifstar{\ciel@starred}{\ciel@unstarred}} \makeatother
Voici un autre exemple, où la variante étoilée prend un nombre
d’arguments différent de la non étoilée. Avec cette définition, la
célèbre réplique de l’agent 007 « Mon nom est
\agentsecret*{Bond}, \agentsecret{James}{Bond}
. » est équivalente
à saisir les commandes « Je m'appelle \textsc{Bond}, \textit{James}
textsc{Bond}.
»
\makeatletter \newcommand*\agentsecret@starred[1]{\textsc{#1}} \newcommand*\agentsecret@unstarred[2]{\textit{#1} \textsc{#2}} \newcommand\agentsecret{\@ifstar{\agentsecret@starred}{\agentsecret@unstarred}} \makeatother
Après le nom d’une commande, l’étoile est traitée d’une manière
similaire à un argument optionnel. (Ceci est différent des noms
d’environnement, où l’étoile fait partie du nom lui-même, et peut donc
être à n’importe quelle position). D’un point de vue purement technique
il est donc possible de mettre un nombre indéfini d’espaces entre la
commande et l’étoile. Ainsi \agentsecret*{Bond}
et
\agentsecret *{Bond}
sont équivalents. Toutefois, la
pratique normale est de ne pas insérer de tels espaces.
Il y a deux manières pouvant être plus commodes d’accomplir la même
tâche que \@ifstar
. Le paquetage suffix
permet la
construction \newcommand\macommande{variante-non-étoilée}
suivie de
\WithSuffix\newcommand\macommande*{variante-étoilée}
. Et
LaTeX3 a le paquetage xparse
qui permet ce code.
\NewDocumentCommand\toto{s}{\IfBooleanTF#1 {variante-étoilée}% {variante-non-étoilée}% }
Suivant: \newlength, Précédent: \@ifstar, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newcounter
: allouer un compteurSynopsis :
\newcounter{nomcompteur} \newcounter{nomcompteur}[super]
La commande \newcounter
définit un nouveau compteur nommé nomcompteur.
Le nouveau compteur est initialisé à zéro.
Quand l’argument optionnel [super]
est fourni, le compteur
nomcompteur est réinitialisé à chaque incrémentation du compteur
nommé super.
Voir Counters, pour plus d’information à propos des compteurs.
Suivant: \newsavebox, Précédent: \newcounter, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newlength
Synopsis :
\newlength{\longueur}
Alloue un nouveau registre de longueur (voir Lengths). L’argument
obligatoire \longueur
doit être une séquence de contrôle
(voir Control sequences), et donc commencer par une controblique
\
dans les circonstances normales. Le nouveau registre détient
des longueurs (élastiques) telles que 72.27pt
ou 1in
plus.2in minus.1in
(un registre de longueur LaTeX est ce que
TeX de base appelle un registre skip
, ou registre de
pas). Le registre est créé avec une valeur initiale de zéro. La séquence
de contrôle \longueur
doit ne pas être déjà définie.
Voici une exemple :
\newlength{\graphichgt}
Si vous oubliez la controblique alors vous obtenez l’erreur ‘Missing control sequence inserted’. Si la séquence de contrôle existe déjà alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: Command \graphichgt already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual’.
Suivant: \newenvironment & \renewenvironment, Précédent: \newlength, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newsavebox
: allouer une boîteAlloue un « baquet » pour détenir une boîte. Synopsis :
\newsavebox{\cmd}
Définit \cmd
pour se référer à un nouveau baquet pour stocker
des boîtes. Une telle boîte sert à détenir de la matière composée, pour
l’utiliser plusieurs fois (voir Boxes) ou pour le mesurer ou le
manipuler. Le nom \cmd
doit commencer par une
controblique, et ne doit pas être déjà défini.
L’allocation d’une boîte est globale. Cette commande est fragile (voir \protect).
Suivant: \newtheorem, Précédent: \newsavebox, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newenvironment
& \renewenvironment
Ces commandes définissent ou redéfinissent un environnement env,
c.-à-d., \begin{env} corps \end{env}
.
Synopsis :
\newenvironment{env}[nargs][argoptdéfaut]{défdébut}{déffin} \newenvironment*{env}[nargs][argoptdéfaut]{défdébut}{déffin} \renewenvironment{env}[nargs]{défdébut}{déffin} \renewenvironment*{env}[nargs]{défdébut}{déffin}
La forme étoilée de ces commandes exige que les arguments (à ne pas confondre avec le corps de l’environnement) ne contiennent pas de paragraphes de texte.
Obligatoire ; le nom de l’environnement. Il est constitué seulement de
lettres ou du caractère astérisque *
, et donc ne commence pas par
une controblique \
. Il ne doit pas commencer par la chaîne
end
. Pour \newenvironment
, env ne doit pas être le
nom d’un environnement déjà existant, et la commande \env
ne doit pas être définie. Pour \renewenvironment
, env doit
être le nom d’un environnement déjà existant.
Optionnel ; un entier de 0 à 9 indiquant le nombre d’arguments que
l’environnement attend. Quand l’environnement est utilisé, ces arguments
apparaissent après le \begin
, comme dans
\begin{env}{arg1}…{argn}
. Si cet
argument n’est pas présent, alors par défaut l’environnement n’attend pas
d’argument. Lorsqu’on redéfinit un environnement, la nouvelle version peut
prendre un nombre différent d’arguments que la précédente.
Optionnel ; si cet argument est présent alors le premier argument de l’environnement en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est argoptdéfaut (éventuellement une chaîne vide). Si cet argument n’est pas présent alors l’environnement ne prend pas d’argument optionnel.
c.-à-d. que si [argoptdéfaut]
est présent dans la
définition de l’environnement alors vous pouvez commencer
l’environnement avec des crochets, comme dans
\begin{env}[valopt]{...} ... \end{env}
.
Dans ce cas, au sein de défdébut, le paramètre #1
est réglé
à la valeur de valopt. Si par contre \begin{env}
est appelé sans être suivi de crochet, alors, au sein de défdébut,
le paramètre #1
est réglé à la valeur par défaut
optargdéfaut. Dans les deux cas, le premier paramètre
obligatoire, s’il en est, est #2
.
Omettre [valopt]
dans l’appel est différent d’avoir des
crochets sans contenu, comme dans []
. Dans le premier cas
#1
se développe en argoptdéfaut, et dans le second en une
chaîne vide.
Obligatoire ; le texte qui est développé à toute occurrence de
\begin{env}
; au sein de défdébut, le nième
paramètre positionnel, (c.-à-d. #n
), est remplacé au sein
de défdébut par le texte du nième argument.
Obligatoire ; le texte développé à toute occurrence de
\end{env}
. Il ne doit contenir aucun paramètre
positionnel, ainsi #n
ne peut pas être utilisé ici (mais
voyez l’exemple final ci-après).
Tous les environnements, c’est à dire le code de défdébut, le
corps de l’environnement, et le code déffin, sont traités au sein
d’un groupe. Ainsi, dans le premier exemple ci-dessous, l’effet de
\small
est limité à la citation et ne s’étend pas à la matière qui
suit l’environnement.
Cet exemple dont un environnement semblable à quotation
de
LaTeX à ceci près qu’il sera composé dans une taille de police plus
petite :
\newenvironment{smallquote}{% \small\begin{quotation} }{% \end{quotation} }
Celui-ci montre l’utilisation des arguments ; cela donne un environnement de citation qui affiche l’auteur :
\newenvironment{citequote}[1][Corneille]{% \begin{quotation} \noindent\textit{#1}: }{% \end{quotation} }
Le nom de l’auteur est optionnel, et vaut par défaut ‘Corneille’. Dans le document, utilisez l’environnement comme ceci :
\begin{citequote}[Clovis, roi des Francs] ... \end{citequote}
Ce dernier exemple montre comment sauvegarder la valeur d’un argument pour l’utiliser dans déffin, dans ce cas dans une boîte (voir \sbox & \savebox).
\newsavebox{\quoteauthor} \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{% \sbox\quoteauthor{#1}% \begin{quotation} }{% \hspace{1em plus 1fill}---\usebox{\quoteauthor} \end{quotation} }
Suivant: \newfont, Précédent: \newenvironment & \renewenvironment, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newtheorem
Synopsis :
\newtheorem{nom}{titre} \newtheorem{nom}{titre}[numéroté_au_sein_de] \newtheorem{nom}[numéroté_comme]{titre}
Définit un nouvel environnement simili-théorème. Vous pouvez spécifier l’un seul de numéroté_au_sein_de ou numéroté_comme, ou ni l’un ni l’autre, mais non les deux à la fois.
La première forme, \newtheorem{nom}{titre}
, crée
un environnement qui sera étiqueté avec titre ; voir le premier
exemple ci-dessous.
La seconde forme,
\newtheorem{nom}{titre}
[numéroté_au_sein_de],
crée un environnement dont le compteur est subordonné au compteur déjà
existant numéroté_au_sein_de, c.-à-d. qui est réinitialisé à
chaque réinitialisation de numéroté_au_sein_de. Voir le second
exemple ci-dessous.
La troisième forme
\newtheorem{nom}[numéroté_comme]{titre}
,
avec l’argument optionnel entre les deux arguments obligatoires, crée un
environnement dont le compteur partage le compteur déjà défini
numéroté_comme. Voir le troisième exemple.
Cette déclaration est globale. Elle est fragile (voir \protect).
Arguments :
Le nom de l’environnement. C’est une chaîne de lettres. Il ne doit pas
commencer avec une controblique (‘\’). Il ne doit pas être le nom
d’un environnement déjà existant ; en fait le nom de commande
\nom
ne doit pas être déjà défini de quelque façon que ce
soit.
Le texte imprimé au début de l’environnement, avant le numéro. Par exemple, ‘Théorème’.
Optionnel ; le nom d’un compteur déjà défini, d’ordinaire une unité
sectionnelle telle que chapter
ou section
. Lorsque le
compteur numéroté_au_sein_de est réinitialisé, alors le compteur
de l’environnement nom l’est aussi.
Si cet argument optionnel est omis alors la commande
\thenom
est définie comme \arabic{nom}
.
Optionnel ; le nom d’un environnement simili-théorème déjà défini. Le nouvel environnement se numérote en séquence avec numéroté_comme.
En l’absence des arguments optionnels les environnements sont numérotés en séquence. L’exemple suivant a une déclaration dans le préambule qui résulte en ‘Définition 1’ et ‘Définition 2’ en sortie.
\newtheorem{defn}{Définition} \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn}
L’exemple suivant reprend le même corps de document que l’exemple
précédent. Mais ici l’argument optionnel numéroté_au_sein_de de
\newtheorem
est spécifié comme section
, aussi la sortie
est du genre de ‘Définition 1.1’ et ‘Définition 2.1’.
\newtheorem{defn}{Definition}[section] \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn}
Dans l’exemple suivant il y a deux déclarations dans le préambule, la
seconde desquelles appelle le nouvel environnement thm
pour
utiliser le même compteur que defn
. Cela donne
‘Définition 1.1’, suivi de ‘Théorème 2.1’ et ‘Définition 2.2’.
\newtheorem{defn}{Définition}[section] \newtheorem{thm}[defn]{Théorème} \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{thm} Premier théorème \end{thm} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} \section{...}
Suivant: \protect, Précédent: \newtheorem, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\newfont
: définit une nouvelle police (obsolète)\newfont
, désormais obsolète, définit une commande qui commute la
police de caractère. Synopsis :
\newfont{\cmd}{description_police}
Ceci définit une séquence de contrôle \cmd
qui change la
police courante. LaTeX cherche sur votre système un fichier nommé
nompolice.tfm. La séquence de contrôle ne doit pas être
déjà définie. Elle doit commencer par une controblique (‘\’).
Cette commande est obsolète. c’est une commande de bas niveau pour mettre en place une police individuelle. De nos jours, les polices sont pratiquement toujours définies en familles (ce qui vous permet, par exemple, d’associer un gras et un romain) au travers de ce qu’il est convenu de nommer le « Nouveau Plan de Sélection de Polices de caractère », soit en utilisant des fichiers .fd ou à travers l’utilisation d’un moteur qui sait accéder au système de polices de caractère, tel que XeLaTeX (voir Les moteurs TeX).
Mais puisque cela fait partie de LaTeX, voici l’explication : le
paramètre description_police consiste en un nompolice et une
clause at optionnelle ; celle-ci peut avoir soit la forme at
dimen
ou scaled facteur
, où un facteur de
‘1000’ signifie aucune dilatation/contraction. Pour l’usage de
LaTeX, tout ce que ceci fait est de dilater ou contracter le
caractère et les autres dimensions relatives à la taille de conception de
la police, ce qui est une valeur définie dans le fichier en .tfm.
Cet exemple définit deux polices équivalentes et compose quelques caractères dans chacune d’elles :
\newfont{\testpoliceat}{cmb10 at 11pt} \newfont{\testpolicedilatee}{cmb10 scaled 1100} \testpoliceat abc \testpolicedilatee abc
Suivant: \ignorespaces & \ignorespacesafterend, Précédent: \newfont, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\protect
Toutes les commandes de LaTeX sont soit fragiles soit
robustes. Les notes en bas de page, les sauts de ligne, toute
commande prenant un argument optionnel, et bien d’autres, sont
fragiles. Une commande fragile peut se disloquer et causer une erreur
lorsque elle est utilisée au sein de l’argument de certaines
commandes. Pour empêcher la dislocation de ces commandes l’une des
solutions est de les précéder de la commande \protect
.
Par exemple, lorsque LaTeX exécute la commande
\section{nom-rubrique}
il écrit le texte
nom-rubrique dans le fichier auxiliaire .aux, de sorte à
pouvoir le tirer de là pour l’utiliser dans d’autres parties du document
comme la table des matières. On appelle
argument mouvant tout argument qui est développé en interne par
LaTeX sans être directement composé en sortie. Une commande est dite
fragile si elle se développe pendant ce processus en un code TeX non
valide. Certains exemples d’arguments mouvants sont ceux qui apparaissent
au sein des commandes \caption{...}
(voir figure), dans la
commande \thanks{...}
(voir \maketitle), et dans les
expressions en @ des environnements tabular
et array
(voir tabular).
Si vous obtenez des erreurs étranges de commandes utilisées au sein
d’arguments mouvants, essayez des les précéder d’un \protect
. Il
faut un \protect
pour chacune des commandes fragiles.
Bien qu’en général la commande \protect
ne fait pas de mal, les
commandes de gestion de longueurs sont robustes et ne devraient pas être
précédées d’une commande \protect
. Une commande \protect
ne peut pas non plus être utilisée au sein de l’argument d’une commande
\addtocounter
ou
\setcounter
.
Dans l’exemple qui suit la commande \caption
produit une erreur
mystérieuse
\begin{figure} ... \caption{Company headquarters of A\raisebox{1pt}{B}\raisebox{-1pt}{C}} \end{figure}
Dans l’exemple suivant la commande \tableofcontents
produit une
erreur à cause du \(..\)
dans le titre de section qui se
développe en code incorrect TeX dans le fichier .toc. Vous
pouvez résoudre ceci en remplaçant \(..\)
par \protect\(..\protect\)
.
\begin{document} \tableofcontents ... \section{Einstein's \( e=mc^2 \)} ...
Suivant: xspace package, Précédent: \protect, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
\ignorespaces & \ignorespacesafterend
Synopsis :
\ignorespaces
ou
\ignorespacesafterend
Les deux commandes ont pour effet que LaTeX ignore l’espace blanc après la commande et jusqu’à rencontrer une boîte ou un caractère non blanc. La première commande est une commande primitive de TeX, et la seconde est spécifique à LaTeX.
La commande \ignorespaces
est souvent utilisée quand on définit
des commandes au moyen de \newcommand
, ou \newenvironment
,
ou \def
. Ceci est illustré par l’exemple plus bas. Il permet à un
utilisateur d’afficher dans la marge combien de points rapporte chaque
questions d’un questionnaire, mais il est malcommode parce que, comme
illustré dans la liste enumerate
, l’utilisateur ne doit pas
mettre d’espace entre la commande et le texte de la question.
\newcommand{\points}[1]{\makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}} \begin{enumerate} \item\points{10}aucun espace superflu inséré ici \item\points{15} ici un espace superflu entre le nombre et le mot « ici » \end{enumerate}
La solution est de modifier comme ci-dessous :
\newcommand{\points}[1]{% \makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}}\ignorespaces}
Dans le second exemple on illustre comment l’espace blanc est enlevé de
devant le texte. Les commandes ci-dessous permettent à utilisateur
d’attacher uniformément une civilité à un nom. Mais si, quand il est
donné, une civilité commence accidentellement par un espace alors
\nomcomplet
le reproduira.
\newcommand{\honorific}[1]{\def\honorific{#1}} % mémorise le titre \newcommand{\fullname}[1]{\honorific~#1} % met le titre devant le nom \begin{tabular}{|l|} \honorific{M./Mme} \fullname{Jean} \\ % sans espace superflu \honorific{ M./Mme} \fullname{Jean} % espace superflu devant la civilité \end{tabular}
Pour réparer cela, modifier le en
\newcommand{\fullname}[1]{\ignorespaces\honorific~#1}
.
Le \ignorespaces
est aussi souvent utilisé dans un
\newenvironment
à la fin de la clause begin, comme dans
\begin{newenvironment}{env
name}{... \ignorespaces}{...}
.
Pour enlever l’espace blanc venant immédiatement après un environnement
utilisez \ignorespacesafterend
. Dans l’exemple ci-dessous on
affiche un espace vertical bien plus grand entre le premier et
le deuxième environnements qu’entre le deuxième et le troisième.
\newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}} \begin{eq} e=mc^2 \end{eq} \begin{equation} F=ma \end{equation} \begin{equation} E=IR \end{equation}
On peut faire disparaître l’espace vertical en mettant un
caractère %
de commentaire immédiatement après le
\end{eq}
, mais cela est malcommode. La solution est de
modifier en
\newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}\ignorespacesafterend}
.
Précédent: \ignorespaces & \ignorespacesafterend, Monter: Definitions [Table des matières][Index]
Synopsis :
\usepackage{xspace} ... \newcommand{...}{...\xspace}
La macro \xspace
, quand utilisée à la fin de la définition d’une
commande, ajoute une espace à moins que la commande soit suivie de
certains caractères de ponctuation.
Après la séquence de contrôle d’une commande qui est un mot de contrôle
(voir Control sequences, contrairement aux symboles de contrôle tels
que \$
), TeX avale les caractères blancs. Ainsi, dans la
première phrase ci-dessous, en sortie on a ‘Provence’ placé
parfaitement contre le point, sans espace entre les deux.
\newcommand{\PR}{Provence} Notre école est en \PR . Les étés en \PR{} sont agréables.
Mais à cause de l’avalement, la seconde phrase a besoin de l’adjonction
d’accolades vides {}
, sans quoi il n’y aurait pas d’espace
entre ‘Provence’ et ‘sont’. (Beaucoup d’auteurs utilisent
plutôt un \
pour cela. Voir \(SPACE).)
Le paquetage xspace
fournit la commande \xspace
. Elle
sert à écrire des commandes conçues pour être utilisées essentiellement
dans du texte. Elle doit être placée à la toute fin de la définition de
ces commandes. Elle insère un espace après la commande à moins que ce qui
la suive immédiatement soit dans une liste d’exceptions. Dans l’exemple
suivant, on peut se passer de l’adjonction d’accolades vides.
\newcommand{\PR}{Provence\xspace} Notre école est en \PR . Les étés en \PR{} sont agréables.
La liste d’exceptions par défaut contient les caractères
,.'/?;:!~-)
, ainsi que l’accolade ouvrante, la commande
controblique-espace discutée plus haut, et les commandes
\footnote
ou \footnotemark
. On peut ajouter des éléments
à cette liste comme avec \xspaceaddexceptions{\manotebdpi
\manotebdpii}
qui rajoute les séquences de contrôle \manotebdpi
et \manotebdpii
à la liste, et retrancher un élément de la liste
comme avec \xspaceremoveexception{!}
.
Comment : nombre d’experts préfèrent ne pas utiliser \xspace
. La
mettre dans une définition signifie que la commande sera en général
suivie du bon espacement. Mais il n’est pas aisé de prédire quand
ajouter les accolades vides {}
parce que \xspace
se sera
trompé, comme lorsque elle est suivie d’une autre commande, et donc
\xspace
peut rendre l’édition d’une matière plus difficile et
plus faillible que de mettre systématiquement les accolades vides.
Suivant: Lengths, Précédent: Definitions, Monter: Top [Table des matières][Index]
Tout ce que LaTeX numérote pour vous a un compteur associé avec
soi. Le nom du compteur est le même que le nom de l’environnement ou de
la commande qui produit le numéro, sauf qu’il ne pas de \
.
(enumi
–enumiv
sont utilisés pour les environnements
enumerate
imbriqués). Ci-dessous se trouve une liste des
compteurs utilisée dans les classes standardes de documents LaTeX
pour contrôler la numérotation.
part paragraph figure enumi chapter subparagraph table enumii section page footnote enumiii subsection equation mpfootnote enumiv subsubsection
• \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol: | Taper la valeur d’un compteur. | |
• \usecounter: | Utiliser un compteur spécifié dans un environnement de liste. | |
• \value: | Utiliser la valeur d’un compteur dans une expression. | |
• \setcounter: | Régler la valeur d’un compteur. | |
• \addtocounter: | Ajouter une quantité à un compteur. | |
• \refstepcounter: | Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. | |
• \stepcounter: | Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. | |
• \day & \month & \year: | Valeur de date numériques. |
Suivant: \usecounter, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol
: Taper des compteursToutes ces commandes prennent un unique compteur en argument, par
exemple, \alph{enumi}
.
\alph
tape compteur en utilisant des lettres en bas de casse : ‘a’, ‘b’, ...
\Alph
Utilise des lettres capitales : ‘A’, ‘B’, ...
\arabic
Utilise des numéros en chiffres arabes : ‘1’, ‘2’, ...
\roman
Utilise des nombres romains en bas de casse : ‘i’, ‘ii’, ...
\Roman
Utilise des nombres romains en capitales : ‘I’, ‘II’, ...
\fnsymbol
Tape la valeur de compteur dans une séquence spécifique de neuf symboles (utilisés par convention pour la numérotation des notes en bas de page). La valeur de compteur doit être comprise entre 1 et 9 inclus.
Voici ces symboles :
Nom | Commande | Équivalent Unicode |
---|---|---|
astérisque | \ast | * |
obèle | \dagger | † |
double-obèle | \ddagger | ‡ |
marque-de-section | \S | § |
marque-de-paragraphe | \P | ¶ |
parallèle | \parallel | ‖ |
astérisque-double | \ast\ast | ** |
obèle-double | \dagger\dagger | †† |
double-obèle-double | \ddagger\ddagger | ‡‡ |
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\usecounter{compteur}
Synopsis :
\usecounter{compteur}
La commande \usecounter
est utilisée dans le second argument de
l’environnement list
pour spécifier le compteur à utiliser
pour numéroter les articles de la liste.
Suivant: \setcounter, Précédent: \usecounter, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\value{compteur}
Synopsis :
\value{compteur}
Cette commande se développe en la valeur de compteur. Elle est
souvent utilisé dans \setcounter
ou \addtocoutner
, mais
\value
peut être utilisé partout là où LaTeX attend un
nombre. Elle ne doit pas être précédée par \protect
(voir \protect).
La commande \value
n’est pas utiliser pour composer la valeur du
compteur. Voir \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol.
Cet exemple produit en sortie ‘Le compteur essai vaut 6. Le compteur autre vaut 5’.
\newcounter{essai} \setcounter{essai}{5} \newcounter{autre} \setcounter{autre}{\value{essai}} \addtocounter{essai}{1} Le compteur essai vaut \arabic{essai}. Le compteur autre vaut \arabic{autre}.
Cet exemple insère \hspace{4\parindent}
.
\setcounter{moncptr}{3} \addtocounter{moncptr}{1} \hspace{\value{moncptr}\parindent}
Suivant: \addtocounter, Précédent: \value, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\setcounter{compteur}{value}
Synopsis :
\setcounter{compteur}{value}
La commande \setcounter
règle la valeur de compteur à
l’argument value.
Suivant: \refstepcounter, Précédent: \setcounter, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\addtocounter{compteur}{valeur}
La commande \addtocounter
incrémente compteur de la
quantité spécifiée par l’argument valeur, qui peut être négatif.
Suivant: \stepcounter, Précédent: \addtocounter, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\refstepcounter{compteur}
La commande \refstepcounter
fonctionne de la même façon que
\stepcounter
Voir \stepcounter, à ceci près qu’elle définit
également la valeur courante de \ref
comme le résultat de
\thecounter
.
Suivant: \day & \month & \year, Précédent: \refstepcounter, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\stepcounter{compteur}
La commande \stepcounter
ajoute un à compteur et
réinitialise tous les compteurs subsidiaires.
Précédent: \stepcounter, Monter: Counters [Table des matières][Index]
\day
& \month
& \year
LaTeX définit des compteurs pour \day
le quantième du mois
(nominalement avec une valeur entre 1 et 31), \month
pour le
mois de l’année (nominalement avec une valeur entre 1 et 12), et
\year
pour l’année. Quand TeX démarre, ils sont mis à la
valeur courante du système sur lequel TeX s’exécute. En relation
avec ces compteurs, la commande \today
produit une chaîne
représentant le jour courant (voir \today).
Ils ne sont pas remis à jour pendant que le traitement par TeX progresse, ainsi en principe ils pourraient être incorrect à la fin. De plus, TeX n’effectue aucun contrôle sanitaire :
\day=-2 \month=13 \year=-4 \today
ne produit ni erreur ni avertissement, et le résultat est en sortie ‘-2, -4’ (la valeur de mois erronée ne produit rien en sortie).
Voir Command line input, pour forcer la date à une valeur donnée sur la ligne de commande.
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Une longueur est une mesure de distance. Beaucoup de commandes LaTeX prennent une longueur en argument.
Il y a deux types de longueur. Une longueur rigide telle que
10pt
ne contient pas de composante en plus
ou
minus
. (En TeX de base on appelle cela une dimen).
Une longueur élastique (ce qu’en TeX de base on appel un
skip ou une glue) telle que dans 1cm plus0.05cm
minus0.01cm
peut contenir l’un ou l’autre de ces composantes ou les
deux. Dans cette longueur élastique, le 1cm
est la longueur
naturelle alors que les deux autres, les composantes en plus
et
minus
, permette à TeX à dilater ou contracter la longueur pour
optimiser la disposition.
Les exemples qui suivent utilisent ces deux commandes.
% Fait une barre noire de 10pt de haut et #1 de large \newcommand{\blackbar}[1]{\rule{#1}{10pt}} % Fait une boîte autour de #2 qui est #1 de large (sans la bordure) \newcommand{\showhbox}[2]{% \fboxsep=0pt\fbox{\hbox to #1{#2}}}
Cet exemple utilise ces commandes pour afficher une barre noire de 100 points de long entre ‘XXX’ et ‘YYY’. Cette longueur est rigide.
XXX\showhbox{100pt}{\blackbar{100pt}}YYY
Quant au longueur élastiques, la contraction est le plus simple des
deux : avec 1cm minus 0.05cm
, la longueur naturelle est 1cm
mais TeX peut la contracter jusqu’à 0,95cm. TeX refuse de
contracter plus que cela. Ainsi, ci-dessous le premier \showhbox
fonctionne bien, un espace de 98 points étant produit entre les deux
barres.
XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{101pt}\hspace{100pt minus 2pt}\blackbar{101pt}}YYY XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{105pt}\hspace{100pt minus 1pt}\blackbar{105pt}}YYY
Mais le second produit un avertissement du genre de ‘Overfull \hbox (1.0pt too wide) detected at line 17’. En sortie le premier ‘Y’ est écrasé par la fin de la barre noire, parce que la matière contenue par la boîte est plus large que les 300pt alloués, et que TeX a refusé de contracter le total en deçà de 309 points.
Dilater est similaire à contracter, à ceci près que si TeX doit dilater plus que la quantité disponible, alors il le fait. Ci-dessous la première ligne fonctionne bien, et produit un espace de 110 points entre les barres.
XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 10pt}\blackbar{95pt}}YYY XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 1pt}\blackbar{95pt}}YYY
Dans la seconde ligne TeX a besoin de dilater de 10 points alors que seulement 1 point a été spécifié. TeX dilate l’espace jusqu’à la longueur requise mais il produit un avertissement du genre de ‘Underfull \hbox (badness 10000) detected at line 22’. (On ne discute pas ici de ce que signifie « badness »).
Il est possible de mettre à la fois de la dilatation et de la
contraction dans la même longueur, comme dans 1ex plus 0.05ex
minus 0.02ex
.
Si TeX ajuste plus d’une longueur élastique alors il alloue la dilatation ou la contraction proportionnellement.
XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{100pt}% gauche \hspace{0pt plus 50pt}\blackbar{80pt}\hspace{0pt plus 10pt}% milieu \blackbar{100pt}}YYY % droite
Les barres de gauche et de droite prennent 100 points, de sorte que celle
du milieu a besoin également de 100. La barre du milieu fait 80 points
et donc les deux \hspace
doivent se dilater de 20 points.
Comme les deux sont plus 50pt
et plus 10pt
, TeX obtient
5/6 de la dilatation du premier espace et 1/6 du second.
La composante plus
ou minus
d’une longueur élastique peut
contenir un composante en fill, comme dans 1in plus2fill
.
Cela donne à la longueur une dilatabilité ou contractibilité infinie de
sorte que TeX puisse l’ajuster à n’importe quelle distance. Dans
l’exemple suivant les deux figures sont également espacées
horizontalement sur la page.
\begin{minipage}{\linewidth} \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{godel.png}% \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{einstein.png}% \hspace{0pt plus 1fill} \end{minipage}
TeX a trois niveaux d’infinité pour les composantes élastiques :
fil
, fill
, et filll
dans l’ordre d’infinité
croissante. D’ordinaire les auteurs de documents n’utilisent que celle
du milieu (voir \hfill et voir \vfill).
Multiplier une longueur élastique par un nombre la transforme en une
longueur rigide, de sorte qu’après \setlength{\ylength}{2.5cm
plus 0.5cm}
et \setlength{\zlength}{3\ylength}
alors la
valeur de \zlength
est 2.5cm
.
• Unités de longueur: | Les unités que LaTeX connaît. | |
• \setlength: | Règle la valeur d’une longueur. | |
• \addtolength: | Ajoute une quantité à une longueur. | |
• \settodepth: | Assigne à une longueur la profondeur de quelque chose. | |
• \settoheight: | Assigne à une longueur la hauteur de quelque chose. | |
• \settowidth: | Assigne à une longueur la largeur de quelque chose. | |
• Expressions: | Calculer avec des longueurs et des entiers. |
Suivant: \setlength, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
TeX et LaTeX connaissent ces unités aussi bien en mode mathématique qu’en dehors de celui-ci.
pt
Point (1/72,27)pouce. La conversion (approximative) en unités métriques est 1point = 0,35146mm = 0,035146cm.
pc
Pica, 12pt
in
Pouce, 72,27pt
bp
Big point, 1/72 pouce. Cette longueur est la définition d’un point en PostScript et dans beaucoup d’autres systèmes bureautiques d’éditique (PAO).
mm
Millimètre, 2,845pt
cm
Centimètre, 10mm
dd
Point Didot, 1,07pt
cc
Cicéro, 12dd, encore appelé douze.
sp
Point proportionné, (1/65536)pt
Trois autres unités sont définies en fonction de la fonte courante, plutôt que comme des dimensions absolues.
ex
La hauteur ex d’un x de la fonte courante , traditionnellement la hauteur de la lettre x en bas de casse, est souvent utilisée pour les longueurs verticales.
em
De même le em, traditionnellement la largeur de la lettre M capitale, est souvent utilisée pour les longueurs horizontales. C’est également souvent la taille de la fonte en cours, par exemple une fonte nominalement en 10pt a 1em = 10pt. LaTeX a plusieurs commandes pour produire de l’espace horizontal basé sur le em (voir \enspace & \quad & \qquad).
mu
Finalement, en mode mathématique, beaucoup de définitions sont exprimées dans l’unité mathématique mu donnée par 1em = 18mu, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques. Voir Spacing in math mode.
L’utilisation de ces unités peut aider améliorer le fonctionnement
d’une définition lors des changements de fonte. Par exemple, il est plus
probable qu’une définition de l’espace verticale entre les articles
d’une liste donnée comme \setlength{\itemsep}{1ex plus 0.05ex
minus 0.01ex}
reste raisonnable si la fonte est changée que si elle
était exprimée en points.
Suivant: \addtolength, Précédent: Units of length, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
\setlength
Synopsis :
\setlength{\longueur}{quantité}
La commande \setlength
règle la longueur \longueur à
quantité. Le nom \longueur
doit être une séquence de
contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une
controblique \
dans les circonstances normales. La
quantité peut être une longueur élastique (voir Lengths). Elle
peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans
n’importe quelle unité comprise par LaTeX (voir Units of length).
Ci-dessous, avec les réglages par défaut de LaTeX le premier paragraphe est renfoncé alors que le second ne l’est pas.
J'ai dit au docteur que je m'étais cassé la jambe à deux endroits. \setlength{\parindent}{0em} Il me répondit d'arrêter d'aller à ces endroits.
Si vous n’avez pas déclaré \longueur avec \newlength
, par
exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans
\newlength{\specparindent}\setlength{\sepcparindent}{...}
,
alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control
sequence. <argument> \sepcindent’. Si vous oubliez la controblique au
début du nom de la longueur alors vous obtiendrez une erreur du genre de
‘Missing number, treated as zero.’.
Suivant: \settodepth, Précédent: \setlength, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
\addtolength
Synopsis :
\addtolength{\longueur}{quantité}
Incrémente la longueur \longueur
par quantité. Le nom
\longueur
doit être une séquence de contrôle
(voir Control sequences), et donc commencer par une controblique
\
dans les circonstances normales. La quantité peut être
une longueur élastique (voir Lengths). Elle peut être positive,
négative ou nulle, et peut être exprimée dans n’importe quelle unité
comprise par LaTeX (voir Units of length).
Dans l’exemple ci-dessous, si \parskip
commence avec la valeur
0pt plus 1pt
Docteur : comment va le garçon qui a avalé une monnaie en argent ? \addtolength{\parskip}{1pt} Infirmière : aucun changement.
alors il a la valeur 1pt plus 1pt
pour le second paragraphe.
Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec
\newlength
, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus
comme dans
\newlength{\specparindent}\addtolength{\sepcparindent}{...}
,
alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control
sequence. <argument> \sepcindent’. Si c’est la quantité qui
utilise une longueur qui n’a pas été déclarée, par exemple si vous
faites la faute de frappe comme cela
\addtolength{\specparindent}{0.6\praindent}
, alors vous
obtenez une erreur du genre de ‘Undefined control
sequence. <argument> \praindent’. Si vous oubliez la controblique au
début du nom de la longueur, comme dans
\addtolength{parindent}{1pt}
, alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘You can't use `the letter p' after
\advance’.
Suivant: \settoheight, Précédent: \addtolength, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
\settodepth
Synopsis :
\settodepth{\longueur}{texte}
La commande \settodepth
règle la longueur \longueur
à la profondeur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument
texte
. Le nom \longueur
doit être une séquence de
contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une
controblique \
dans les circonstances normales.
L’exemple ci-dessous imprime la profondeur maximale des descendantes de l’alphabet :
\newlength{\alphabetdepth} \settodepth{\alphabetdepth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetdepth
Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec
\newlength
, par exemple si vous faites une faute de frappe dans
l’exemple ci-dessus comme dans
\settodepth{\aplhabetdepth}{abc...}
, alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\aplhabetdepth’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la
longueur, comme dans \settodepth{alphabetdepth}{...}
alors
vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated
as zero. <to be read again> \setbox’.
Suivant: \settowidth, Précédent: \settodepth, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
\settoheight
Synopsis :
\settoheight{\longueur}{texte}
La commande \settoheight
règle la longueur \longueur
à la hauteur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument
texte
. Le nom \longueur
doit être une séquence de
contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une
controblique \
dans les circonstances normales.
L’exemple suivant imprime la hauteur maximale des ascendantes de l’alphabet ASCII bas de casse :
\newlength{\alphabetheight} \settoheight{\alphabetheight}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetheight
Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec
\newlength
, par exemple si vous faites une faute de frappe dans
l’exemple ci-dessus comme dans
\settoheight{\aplhabetheight}{abc...}
, alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\aplhabetdepth’. Si vous oubliez la controblique au début de
\longueur, comme dans \settoheight{alphabetheight}{...}
alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number,
treated as zero. <to be read again> \setbox’.
Suivant: Expressions, Précédent: \settoheight, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
\settowidth
Synopsis :
\settowidth{\longueur}{texte}
La commande \settowidth
règle la longueur \longueur
à la largeur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument
texte
. Le nom \longueur
doit être une séquence de
contrôle (voir Control sequences), et donc commencer par une
controblique \
dans les circonstances normales.
L’exemple suivant imprime la largeur de l’alphabet ASCII bas de casse :
\newlength{\alphabetwidth} \settowidth{\alphabetwidth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetwidth
Si vous n’avez pas déclaré la longueur \longueur avec
\newlength
, par exemple si vous faites une faute de frappe dans
l’exemple ci-dessus comme dans
\settowidth{\aplhabetwidth}{abc...}
, alors vous obtiendrez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\aplhabetwidth’. Si vous oubliez la controblique au début de
\longueur, comme dans \settowidth{alphabetwidth}{...}
alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number,
treated as zero. <to be read again> \setbox’.
Précédent: \settowidth, Monter: Lengths [Table des matières][Index]
Synopsis, l’un parmi :
\numexpr expression \dimexpr expression \glueexpr expression \muglue expression
En tout lieu où vous pourriez écrire un entier, une dimen, une muglue ou une glue de TeX, vous pouvez à la place écrire une expression pour écrire ce genre de quantité.
Un exemple est que \the\dimexpr\linewidth-4pt\relax
produit en
sortie la longueur égale à quatre points de moins que la largeur de la
ligne (le seul usage de \the
est d’afficher le résultat dans le
document). De même, \romannumeral\numexpr6+3\relax
produit
‘ix’, et \the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax
produit
‘10.0pt plus 2.0pt’.
Une commodité ici par rapport à effectuer les calculs en allouant des
registres et en utilisant \advance
, etc., est que l’évaluation
d’expression n’implique par d’affectations et peut donc être effectuée à
des endroits où les affectations ne sont pas autorisées. L’exemple suivant
calcule la largeur de la \parbox
.
\newlength{\offset}\setlength{\offset}{2em} \begin{center} \parbox{\dimexpr\linewidth-\offset*3}{Sans animosité envers quiconque, charitables envers tous, et sûrs de notre droit en tant que Dieu nous en accorde conscience, mettons-nous à l'œuvre afin d'achever la tâche qui nous occupe, de panser les blessures de notre nation, de porter soin à l'homme qui a affronté le combat et soulagement à sa veuve et à son orphelin, enfin de faire tout pour réaliser et honorer une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations. --- Abraham Lincoln, second discours d'investiture, inscrit dans le mémorial Lincoln} \end{center}
L’expression consiste en un ou plusieurs termes du même type
(entier, dimension, etc.) qui sont ajoutés ou soustraits. Un terme est
un type de nombre, dimension, etc., et consiste en un facteur de ce
type, optionnellement multiplié ou divisé par des facteurs. Un facteur
d’un type est soit une quantité de ce type ou une sous-expression
parenthésés. L’expression produit un résultat du type donné, de sorte
que \numexpr
produit un entier, \dimexpr
produit une
dimension dimension, etc.
Dans l’exemple de citation donné plus haut, changer l’expression en
\dimexpr\linewidth-3*\offset
produit l’erreur Illegal unit
of measure (pt inserted)
. La raison en est que pour \dimexpr
et
\glueexpr
, l’entrée consiste en une valeur de dimension ou de
glue suivie par un facteur multiplicatif optionnel, et non
l’inverse. Ainsi \the\dimexpr 1pt*10\relax
est valide et produit
‘10.0pt’, mais \the\dimexpr 10*1pt\relax
produit l’erreur
Illegal unit
.
Les expressions absorbent les unités lexicales et effectuent les
opérations mathématiques appropriées jusqu’à ce qu’un \relax
(qui
est absorbé), ou jusqu’à ce que la première unité lexicale non valide
soit rencontrée. Ainsi, \the\numexpr2+3px
imprime ‘5px’,
parce que LaTeX lit le \numexpr2+3
, ce qui est composé de
nombres, et ensuite trouve la lettre p
, qui ne peut pas faire
partie d’un nombre. Il termine alors l’expression et produit le ‘5’,
suivi par le texte ordinaire ‘px’.
Ce comportement de terminaison est utile dans les comparaisons. Dans
\ifnum\numexpr\parindent*2 < 10pt Oui\else Non\fi
, le signe
inférieur à termine l’expression et le résultat est ‘Non’ (dans un
document de classe LaTeX standarde article).
Les expressions peuvent utiliser les opérateurs +
, -
,
*
et /
ainsi que les parenthèses pour les
sous-expressions, (...)
. Dans les expressions glue les parties
en plus
et minus
ne nécessitent pas de parenthèses pour
être affectés par un facteur. Ainsi le résultat de \the\glueexpr
5pt plus 1pt * 2 \relax
est ‘10pt plus 2pt’.
TeX convertit les autres types numériques de la même façon que
lorsqu’il fait une affectation à un registre. Ainsi le résultat de
\the\numexpr\dimexpr 1pt\relax\relax
est ‘65536’, ce qui est
1pt
exprimé en points proportionnés (voir sp
, l’unité interne de TeX) et ensuite converti en entier.
Si ça avait été une \glueexpr
, on aurait laissé tomber la
dilatation et la contraction. Dans l’autre sens, une \numexpr
au
sein d’une \dimexpr
ou d’une \glueexpr
nécessite l’ajout
d’unité appropriées, comme dans \the\dimexpr\numexpr 1 + 2\relax
pt\relax
, ce qui produit ‘3.0pt’.
Voici les détails de l’arithmétique : chaque facteur est vérifié comme
étant compris dans l’intervalle autorisé, les nombres doivent être
inférieurs à 2^{31} en valeur absolue, et les composantes de
dimensions ou glues doivent être inférieures à 2^{14} points, ou
mu
, ou fil
, etc. Les opérations arithmétiques sont
effectuées individuellement, sauf pour les opérations de dilatation (une
multiplication immédiatement suivie d’une division) qui sont faites
comme une opération combinée avec un produit sur 64-bit comme valeur
intermédiaire. Le résultat de chaque opération est de nouveau vérifié
comme appartenant à l’intervalle autorisé.
Finalement, on notera que les divisions et dilatations sont faites avec
un arrondi au plus proche (contrairement à l’opération \divide
de
TeX qui prend un arrondi vers zéro). Ainsi \the\dimexpr
5pt*(3/2)\relax
met ‘10.0pt’ dans le document, parce qu’il arrondit
3/2
en 2
, tandis que \the\dimexpr 5pt*(4/3)\relax
produit ‘5.0pt’.
Suivant: Math formulas, Précédent: Lengths, Monter: Top [Table des matières][Index]
Pour démarrer un paragraphe, tapez juste du texte. Pour finir le paragraphe courant, mettez une ligne vide. Dans l’exemple ci-dessous on a trois paragraphes, dont la séparation est assurée par deux lignes vides :
C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considère sur-le-champ comme la propriété légitime de l'une ou l'autre de leurs filles. « Savez-vous mon cher ami, dit un jour Mrs Bennet à son mari, que Netherfield Park est enfin loué ? » Mr Bennet répondit qu'il l'ignorait.
Le séparateur de paragraphe peut consister en une séquence quelconque
d’au moins une ligne à blanc, dans laquelle au moins une ligne n’est pas
terminée par un commentaire. Une ligne à blanc est une ligne qui est
vide ou ne contient que des caractères blancs tel que l’espace ou la
tabulation. Les commentaires dans le code source sont démarrés par un
%
et s’étendent jusqu’à la fin de la ligne. Dans l’exemple
suivant les deux colonnes sont identiques :
\documentclass[twocolumn]{article} \begin{document} First paragraph. Second paragraph. \newpage First paragraph. % les lignes de séparation peuvent contenir des blancs. Second paragraph. \end{document}
Une fois que LaTeX a rassemblé tout le contenu d’un paragraphe il divise le paragraphe en lignes d’une manière qui est optimisée sur l’entièreté du paragraphe (voir Line breaking).
Il y a des endroits où un nouveau paragraphe n’a pas le droit de
commencer. Ne mettez pas de lignes à blanc en mode math
(voir Modes) ; dans l’exemple suivant la ligne à blanc précédent
\end{equation}
\begin{equation} 2^{|S|} > |S| \end{equation}
produit l’erreur ‘Missing $ inserted’. De même, la ligne à blanc au sein de l’argument de ce \section
:
\section{aaa bbb}
produit l’erreur ‘Runaway argument? {aaa ! Paragraph ended before \@sect was complete’.
• \par: | Terminer le paragraphe en cours. | |
• \indent & \noindent: | Passer en mode horizontal, possiblement avec un renfoncement. | |
• \parindent & \parskip: | L’espace ajouté avant les paragraphes. | |
• Notes en marge: | Mettre des remarques dans la marge. |
Suivant: \indent & \noindent, Monter: Making paragraphs [Table des matières][Index]
\par
Synopsis (notez que, alors qu’il lit l’entrée, TeX convertit toute
séquence d’au moins une ligne à blanc en un \par
, voir
Making paragraphs) :
\par
Termine le paragraphe en cours. La manière habituelle de séparer les
paragraphes est avec une ligne à blanc, mais la commande \par
est
entièrement équivalente. Cette commande est robuste (voir \protect).
L’exemple suivant utilise \par
plutôt qu’une ligne à blanc
simplement pour la lisibilité.
\newcommand{\coursEnJargonLegal}{% \CeQuEstLaTricherie\par\CeQuiTArriveQuandOnTAttrape}
En mode LR la commande \par
ne fait rien et est ignorée. En mode
paragraphe la commande \par
termine le mode paragraphe, et commute
LaTeX vers le mode vertical (voir Modes).
Vous ne pouvez pas utiliser la commande \par
en mode
mathématique. Vous ne pouvez pas non plus l’utiliser au sein de
l’argument de beaucoup de commandes, telles que les commandes de
rubricage, par ex. \section
(voir Making paragraphs et
\newcommand & \renewcommand).
La commande \par
ne fait pas la même chose que la commande
\paragraph
. Cette dernière, comme \section
ou
\subsection
, est une commande de rubricage utilisée par les
classes standardes de document LaTeX (voir \subsubsection & \paragraph & \subparagraph).
La commande \par
ne fait pas la même chose que \newline
ou
que le saut de ligne en double controblique, \\
. La différence
c’est que \par
termine le paragraphe, et non pas seulement la
ligne, et ajoute également de l’espace vertical inter-paragraphe
\parskip
(voir \parindent & \parskip).
En sortie de l’exemple suivant
xyz \setlength{\parindent}{8cm} \setlength{\parskip}{13cm} \noindent test\indent test1\par test2
on a : après ‘xyz’ il y a un saut vertical de 13cm et ensuite ‘test’ apparaît, aligné sur la marge de gauche. Sur la même ligne on a un espace horizontal vide de 8cm et ensuite ‘test1’ apparaît. Finalement. il y a un espace vertical de 13cm, suivi par un nouveau paragraphe avec un renfoncement de 8cm, et ensuite LaTeX met le texte ‘test2’.
Suivant: \parindent & \parskip, Précédent: \par, Monter: Making paragraphs [Table des matières][Index]
\indent
& \noindent
Synopsis:
\indent
ou
\noindent
Passe en mode horizontal (voir Modes). La commande \indent
commence par produire une boîte vide dont la largeur est
\parindent
. Ces commandes sont robustes (voir \protect).
D’ordinaire on crée un nouveau paragraphe en insérant une ligne à
blanc. Voir \par, pour la différence entre cette commande et
\par
. Pour commencer un paragraphe sans renfoncement, ou pour
continuer un paragraphe interrompu, utiliser \noindent
.
Au milieu d’un paragraphe la commande \noindent
est sans effet,
parce que LaTeX y est déjà en mode horizontal. La commande
\indent
n’a pour seul effet que de produire une espace en sortie.
L’exemple suivant démarre un nouveau paragraphe.
... fin du paragraphe précédent. \noindent Ce paragraphe n'est pas renfoncé.
et cet exemple-là continue un paragraphe interrompu :
Les données \begin{center} \begin{tabular}{rl} ... \end{tabular} \end{center} \noindent montrent clairement ceci.
Pour éliminer le renfoncement de paragraphe dans tout un document,
mettez \setlength{\parindent}{0pt}
dans le préambule. Si vous
faites cela, vous désirerez peut-être régler également la longueur des
espaces inter-paragraphes, \parskip
(voir \parindent & \parskip).
Les styles LaTeX par défaut ont le premier paragraphe suivant une
rubrique qui n’est pas renfoncé, comme cela est traditionnel en
typographie anglo-saxonne. Pour changer cela, chercher sur le CTAN le
paquetage indentfirst
.
Suivant: Marginal notes, Précédent: \indent & \noindent, Monter: Making paragraphs [Table des matières][Index]
\parindent
& \parskip
Synopsis :
\setlength{\parindent}{longueur-horizontale} \setlength{\parskip}{longueur-verticale}
Toutes deux sont des longueurs élastiques (voir Lengths). Elles affectent respectivement le renfoncement des paragraphes ordinaires, non des paragraphes au sein de minipages (voir minipage), et l’espace vertical entre les paragraphes, respectivement.
Par exemple, si ce qui suit est mis dans le préambule :
\setlength{\parindent}{0em} \setlength{\parskip}{1ex}
Alors le document aura des paragraphes qui ne sont pas renfoncés, mais par contre qui sont verticalement séparés d’environ la hauteur d’un ‘x’ bas-de-casse.
Dans les documents de classes LaTeX standardes, la valeur par défaut
de \parindent
pour les documents à une colonne est 15pt
quand la taille par défaut du texte est 10pt
, 17pt
pour
11pt
, et 1.5em
pour 12pt
. Dans les documents en
deux-colonnes c’est 1em
. (Ces valeurs sont réglées avant que
LaTeX appelle \normalfont
de sorte que em
est dérivé de
la fonte par défaut, Computer Modern. Si vous utilisez une fonte
différente alors pour régler \parindent
à 1em en accord
avec cette fonte, mettez dans votre préambule
\AtBeginDocument{\setlength{\parindent}{1em}}
).
La valeur par défaut de \parskip
dans les documents de classes
standardes LaTeX est 0pt plus1pt
.
Précédent: \parindent & \parskip, Monter: Making paragraphs [Table des matières][Index]
Synopsis, l’un parmi :
\marginpar{droite} \marginpar[gauche]{droite}
La commande \marginpar
crée une note dans la marge. La première
ligne de la note a la même ligne de base que la ligne dans le texte où le
\marginpar
se trouve.
Lorsque vous spécifiez seulement l’argument obligatoire droite, le texte est placé
oneside
, voir Document class options) ;
twoside
, voir Document class options) ;
twocolumn
, voir Document class options).
La commande \reversemarginpar
place les notes en marge suivante
sur la marge opposée (interne). \normalmarginpar
les replace
dans la position par défaut.
Lorsque vous spécifier les deux arguments, gauche est utilisé pour is used la marge de gauche, et droite est utilisé pour la marge de is used droite.
Le premier mot doit normalement ne pas être sujet à une césure ; Vous
pouvez activer la césure à cet endroit en commençant le nœud avec
\hspace{0pt}
.
Ces paramètres affectent le formatage de la note :
\marginparpush
Espace verticale minimale entre les notes ; par défaut ‘7pt’ pour des documents à ‘12pt’, ‘5pt’ sinon.
\marginparsep
Espace horizontale entre le texte principal et la note ; par défaut ‘11pt’ pour des documents à ‘10pt’, ‘10pt’ sinon.
\marginparwidth
Largeur de la note même ; la valeur par défaut est ‘90pt’ pour un document en recto simple et à ‘10pt’ , ‘83pt’ pour ‘11pt’, et ‘68pt’ pour ‘12pt’ ; ‘17pt’ de plus dans chacun de ces cas pour un document recto-verso. En mode deux-colonnes, la valeur par défaut est ‘48pt’.
La routine standarde de LaTeX pour les notes en marge n’empêche pas les notes de déborder hors du bas de la page.
Suivant: Modes, Précédent: Making paragraphs, Monter: Top [Table des matières][Index]
On produit du texte mathématique en mettant LaTeX en mode math ou mode math d’affichage (voir Modes). L’exemple qui suit illustre les deux :
L'équation d'onde de \( u \) est : \begin{displaymath} \frac{\partial^2u}{\partial t^2} = c^2\nabla^2u \end{displaymath} où \( \nabla^2 \) est le Laplacien spatial et \( c \) une constante.
Le mode math est pour des mathématiques en ligne dans le texte. Dans
l’exemple ci-dessus il est invoqué pour démarrer avec le \(
et
pour finir avec le \)
correspondant. Le mode math d’affichage est
pour des équations hors texte et il est ici invoqué par l’environnement
displaymath
. Notez que tout texte mathématique, y compris
consistant d’un seul caractère, est géré en mode math.
Quand il est en math mode ou mode math d’affichage, LaTeX gère beaucoup d’aspects du texte que vous entrez différemment que dans les autres mode texte. Par exemple,
comparez x+y et \( x+y \)
en mode math les lettres sont en italique et l’espacement autour du signe plus est différent.
Il y a trois manières de mettre LaTeX en mode math pour fabriquer des formules en ligne dans le texte :
\( matière mathématique \) $ matière mathématique $ \begin{math} matière mathématique \end{math}
La première forme est préférée et la deuxième est assez fréquente, mais
la troisième est rarement utilisée.
Vous pouvez utiliser n’importe laquelle des trois, comme dans
\(x\) and $y$
. Vous pouvez les utiliser en mode paragraphe ou en
mode LR (voir Modes).
Pour fabriquer des formules hors texte, faites passer LaTeX en mode math d’affichage avec l’un des deux environnements suivants :
\begin{displaymath} matière mathématique \end{displaymath}
ou
\begin{equation} matière mathématique \end{equation}
(voir displaymath, voir equation). La seule différence est
qu’avec l’environnement equation
, LaTeX place un numéro de
formule sur le côté de la formule.
La construction \[ math \]
est équivalente à
\begin{displaymath} math \end{displaymath}
. Ces
environnements ne peuvent être utilisés qu’en mode paragraphe
(voir Modes).
La American Mathematical Society a publié un ensemble de
paquetages libres d’accès qui étendent largement vos possibilités pour
écrire des mathématiques, amsmath
et amssymb
(et
notez également le paquetage mathtools
qui est une extension
d’amsmath
et le charge). Les nouveaux documents contenant du
texte mathématique devraient utiliser ces paquetages. Une description
des ces paquetages est hors du champ d’application de ce document ; se
référer à leur documentation sur le CTAN.
• Indices inférieurs & supérieurs: | Également connus comme exposants ou indices. | |
• Symboles mathématiques: | Gribouillis mathématiques divers. | |
• Fonction mathématiques: | Nom de fonctions mathématiques comme sin et exp. | |
• Accents en math: | Accents en math. | |
• Sur- et sous-ligner: | Choses au-dessous ou au-dessous d’une formule. | |
• Espacement en mode mathématique: | Espaces épaisses, moyennes, fines, et négatives. | |
• Styles mathématiques: | Détermine la taille des choses. | |
• Miscellanées mathématiques: | Tout ce qu’on n’a pas pu caser ailleurs. |
Suivant: Math symbols, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
Synopsis (en mode math en ligne ou d’affichage), l’un parmi :
base^exp base^{exp}
ou, l’un parmi :
base_exp base_{exp}
Met exp en indice supérieur de base (avec le caractère
caret ^
) ou inférieur (avec le tiret bas _
).
Dans cet exemple le 0
et le 1
apparaissent comme indices
inférieurs alors que le 2
est un indice supérieur.
\( (x_0+x_1)^2 \leq (x_0)^2+(x_1)^2 \)
Pour avoir plus d’un caractère au sein de l’indice inférieur ou
supérieur exp, entourez l’expression exp par des des
accolades comme dans e^{-2x}
. La quatrième ligne de l’exemple
suivant illustre l’utilisation d’accolades pour grouper une expression
pour l’indice supérieur.
\begin{displaymath} (3^3)^3=27^3=19\,683 \qquad 3^{(3^3)}=3^{27}=7\,625\,597\,484\,987 \end{displaymath}
LaTeX sait gérer un indice supérieur sur un indice inférieur, ou
inférieur sur inférieur, ou supérieur sur inférieur, ou inférieur sur
supérieur. Ainsi des expressions telles que e^{x^2}
et
x_{a_0}
seront composées comme il faut. Notez l’utilisation
d’accolade pour donner à base un indice exp déterminé. Si
vous saisissez \(3^3^3\)
, c’est interprété comme
\(3^{3}^{3}\)
et vous obtiendrez l’erreur TeX ‘Double
superscript’.
LaTeX fait ce qu’il faut quand quelque chose a à la fois un indice inférieur et un indice supérieur. Dans cet exemple l’intégrale a les deux, ils sont rendus à la bonne place sans intervention de l’auteur.
\begin{displaymath} \int_{x=a}^b f'(x)\,dx = f(b)-f(a) \end{displaymath}
Notez les accolades autour de x=a
pour faire de toute
l’expression un indice inférieur.
Vous pouvez mettre un indice supérieur ou inférieur avant un symbole
avec une construction telle que {}_t K^2
. Les accolades vides
{}
donnent à l’indice inférieur quelque chose sur quoi
s’attacher et l’empêchent d’être attaché par accident à quelque symbole
qui le précède dans l’expression.
En dehors du mode math, ou math d’affichage, l’utilisation d’un indice
inférieur ou supérieur, comme dans l'expression x^2
, vous vaudra
l’erreur TeX ‘Missing $ inserted’.
Une raison usuelle de désirer des indices inférieurs hors d’un mode math
est de composer des formules chimiques. Il y a des paquetages spécialisés
pour cela, tels que mhchem
; voir le CTAN.
Suivant: Math functions, Précédent: Subscripts & superscripts, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
LaTeX fournit presque tout symbole mathématique dont vous êtes
susceptible d’avoir besoin. Par exemple, si vous incluez $\pi$
dans votre code source, alors vous obtenez le symbole pi π.
Voir le paquetage « Comprehensive LaTeX Symbol List »,
https://ctan.org/pkg/comprehensive.
Ci-dessous se trouve une liste de symboles usuels. Ce n’est en aucun cas une liste exhaustive. Chaque symbole y est décrit brièvement et avec sa classe de symbole (qui détermine l’espacement autour de lui) qui est donnée entre parenthèses. Les commandes pour ces symboles peuvent, sauf mention contraire, être utilisées seulement en mode mathématique. Pour redéfinir une commande de sorte à pouvoir l’utiliser quel que soit le mode, voir \ensuremath.
\|
∥ Parallèle (relation). Synonyme : \parallel
.
\aleph
ℵ Aleph, cardinal transfini (ordinaire).
\alpha
α Lettre grecque en bas de casse alpha (ordinaire).
\amalg
⨿ Union disjointe (binaire)
\angle
∠ Angle géométrique (ordinaire). Similaire :
signe inférieur-à <
et chevron \langle
.
\approx
≈ Presque égal à (relation).
\ast
∗ Opérateur astérisque, convolution, à six branches
(binaire). Synonyme : *
, ce qui est souvent un indice
supérieur ou inférieur, comme dans l’étoile de
Kleene. Similaire : \star
, qui est à cinq branches, et est
quelquefois utilisée comme une opération binaire générale, et
quelquefois réservée pour la corrélation croisée.
\asymp
≍ Équivalent asymptotiquement (relation).
\backslash
\ controblique (ordinaire). Similaire : soustraction
d’ensemble \setminus
, et \textbackslash
pour une
controblique en dehors du mode mathématique.
\beta
β Lettre grecque en bas de casse bêta (ordinaire).
\bigcap
⋂ De taille Variable, ou n-aire, intersection (opérateur). Similaire :
intersection binaire \cap
.
\bigcirc
⚪ Cercle, plus grand (binaire). Similaire : composition de
fonction \circ
.
\bigcup
⋃ De taille variable, ou n-aire, union (opérateur). Similaire : union
binaire \cup
.
\bigodot
⨀ De taille variable, ou n-aire, opérateur point encerclé (opérateur).
\bigoplus
⨁ De taille variable, ou n-aire, opérateur plus encerclé (opérateur).
\bigotimes
⨂ De taille variable, ou n-aire, opérateur multiplié encerclé (opérateur).
\bigtriangledown
▽ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le bas(opérateur).
\bigtriangleup
△ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le haut (opérateur).
\bigsqcup
⨆ De taille variable, ou n-aire, union carrée (opérateur).
\biguplus
⨄ De taille variable, ou n-aire, opérateur union avec un plus (opérateur). (Notez que le nom a juste un p.)
\bigvee
⋁ De taille variable, ou n-aire, ou-logique (opérateur).
\bigwedge
⋀ De taille variable, ou n-aire, et-logique (opérateur).
\bot
⊥ Taquet vers le haut, minimum, plus petit élément d’un ensemble
partiellement ordonné, ou une contradiction
(ordinaire). Voir aussi \top
.
\bowtie
⋈ Jonction naturelle de deux relations (relation).
\Box
□ Opérateur modal pour la nécessité ; boîte ouverte carrée (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\bullet
• Puce (binaire). Similaire : point de
multiplication \cdot
.
\cap
∩ Intersection de deux ensembles (binaire). Similaire :
opérateur de taille variable \bigcap
.
\cdot
⋅ Multiplication (binaire). Similaire : Point
puce \bullet
.
\chi
χ Lettre grecque en bas de casse chi (ordinaire).
\circ
∘ Composition de fonctions, opérateur rond (binaire). Similaire :
opérateur de taille variable \bigcirc
.
\clubsuit
♣ Trèfle de carte à jouer (ordinaire).
\complement
∁ Complément d’ensemble, utilisée en indice supérieur
comme dans $S^\complement$
(ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb. On utilise aussi : $S^{\mathsf{c}}$
ou $\bar{S}$
.
\cong
≅ Congruent (relation).
\coprod
∐ Coproduit (opérateur).
\cup
∪ Réunion de deux ensembles (binaire). opérateur de taille
variable \bigcup
.
\dagger
† Relation obèle (binaire).
\dashv
⊣ Taquet gauche, tiret avec barre verticale à droite,
tourniquet pour gauchers (relation). Similaire : taquet droit,
tourniquet \vdash
.
\ddagger
‡ Relation double obèle (binaire).
\Delta
Δ Delta grec capital, utilisé pour indiquer une incrémentation (ordinaire).
\delta
δ Delta grec bas-de-casse (ordinaire).
\Diamond
◇ Opérateur grand carreau (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\diamond
⋄ Opérateur Carreau, ou puce carreau (binaire). Similaire : grand
carreau \Diamond
, puce disque \bullet
.
\diamondsuit
♢ Carreau de carte à jouer (ordinaire).
\div
÷ Signe de division, obélus (binaire).
\doteq
≐ Approche la limite (relation). Similaire :
géométriquement égal à \Doteq
.
\downarrow
↓ Flèche vers le bas, converge (relation). Similaire :
flèche à ligne double vers le bas \Downarrow
.
\Downarrow
⇓ Flèche à ligne double vers le bas (relation).
Similaire : flèche à ligne simple vers le bas \downarrow
.
\ell
ℓ Lettre l bas de casse cursive (ordinaire).
\emptyset
∅ Symbole ensemble vide (ordinaire). La forme en
variante est \varnothing
.
\epsilon
ϵ Lettre grecque bas de casse epsilon lunaire
(ordinaire). Semblable à la lettre en texte grec. En mathématiques on
utilise plus fréquemment l’epsilon minuscule de ronde
\varepsilon
ε. En relation avec : la relation
ensembliste « appartenir à » \in
∈.
\equiv
≡ Équivalence (relation).
\eta
η Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\exists
∃ Quanteur « Il existe » (ordinaire).
\flat
♭ Bémol (ordinaire).
\forall
∀ Quanteur « Pour tout » (ordinaire).
\frown
⌢ Moue (ordinaire).
\Gamma
Γ Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\gamma
γ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\ge
≥ Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : \geq
.
\geq
≥ Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : \ge
.
\gets
← Auquel est assignée la valeur (relation).
Synonyme : \leftarrow
.
\gg
≫ Beaucoup plus grand que (relation). Similaire : Beaucoup
plus petit que \ll
.
\hbar
ℏ Constante de Planck sur deux pi (ordinaire).
\heartsuit
♡ Cœur de carte jouer (ordinaire).
\hookleftarrow
↩ Flèche vers la gauche avec crochet (relation).
\hookrightarrow
↪ Flèche vers la gauche avec crochet (relation).
\iff
⟷ Si et seulement si (relation). C’est un \Longleftrightarrow
avec un \thickmuskip
de chaque côté.
\Im
ℑ Partie imaginaire (ordinaire). Voir aussi : partie réelle \Re
.
\imath
i sans point ; utilisé quand on place un accent sur un i (voir Math accents).
\in
∈ Appartient à (relation). Voir aussi : lettre grecque bas de
casse epsilon lunaire \epsilon
ϵ et l’epsilon
minuscule de ronde \varepsilon
.
\infty
∞ Infini (ordinaire).
\int
∫ Intégrale (opérateur).
\iota
ι Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\Join
⨝ Symbole jointure condensé (relation). Ceci n’est pas disponible en TeX de base.
\jmath
j sans point ; utilisé quand on place un accent sur un j (voir Math accents).
\kappa
κ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\Lambda
Λ Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\lambda
λ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\land
∧ Et logique (binaire). Synonyme : \wedge
.
Voir aussi ou-logique \lor
.
\langle
⟨ Chevron mathématique gauche, ou séquence, crochet
(ouvrant). Similaire : inférieur à <
. Correspond
à \rangle
.
\lbrace
{ Accolade gauche
(ouvrant). Synonyme : \{
. Correspond à \rbrace
.
\lbrack
[ Crochet gauche (ouvrant).
Synonyme : [
. Correspond à \rbrack
.
\lceil
⌈ Plafond à gauche, ressemble à un crochet mais avec le
pied coupé (ouvrant). Correspond à \rceil
.
\le
≤ Inférieur ou égal à (relation). C’est un synonyme
de \leq
.
\leadsto
⇝ flèche vers la droite en tire-bouchon (relation). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\Leftarrow
⇐ Est impliqué par, flèche vers la gauche à
double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la gauche à simple
ligne \leftarrow
.
\leftarrow
← Flèche vers la gauche à simple ligne (relation).
Synonyme : \gets
. Similaire : Flèche vers la gauche à
double-ligne \Leftarrow
.
\leftharpoondown
↽ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le bas (relation).
\leftharpoonup
↼ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le haut (relation).
\Leftrightarrow
⇔ Bi-implication ; double flèche bilatérale
(relation). Similaire : flèche bilatérale \leftrightarrow
.
\leftrightarrow
↔ Flèche bilatérale (relation). Similaire :
double flèche bilatérale \Leftrightarrow
.
\leq
≤ Inférieur ou égal à (relation). Synonyme : \le
.
\lfloor
⌊ Plancher à gauche (ouvrant). Correspond à :
\rfloor
.
\lhd
◁ Pointe de flèche, c.-à-d. triangle pointant vers la
gauche (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe on doit charger
amssymb
et utiliser \vartriangleleft
(qui est une relation et
ainsi donne un meilleur espacement).
\ll
≪ Beaucoup plus petit que (relation). Similaire : Beaucoup
plus grand que \gg
.
\lnot
¬ Négation logique (ordinaire). Synonyme : \neg
.
\longleftarrow
⟵ Longue flèche vers la gauche à ligne simple (relation).
Similaire : longue flèche gauche à ligne double \Longleftarrow
.
\longleftrightarrow
⟷ Longue flèche bilatérale à ligne simple
(relation). Similaire : longue flèche bilatérale à ligne
double \Longleftrightarrow
.
\longmapsto
⟼ Longue flèche d’un taquet vers la droite à ligne
simple (relation). Similaire : version courte \mapsto
.
\longrightarrow
⟶ Longue flèche vers la droite à ligne simple
(relation). Similaire : longue flèche vers la droite à ligne
double \Longrightarrow
.
\lor
∨ Ou-logique (binaire). Synonyme : \vee
. Voir aussi et-logique \land
.
\mapsto
↦ Flèche d’un taquet vers la droite (relation).
Similaire : version longue \longmapsto
.
\mho
℧ Conductance, symbole Ohm culbuté (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\mid
∣ Barre verticale à ligne simple (relation). une utilisation
typique de \mid
est pour un ensemble \{\, x \mid x\geq 5
\,\}
.
Similaire : \vert
et |
produisent le même symbole de barre
verticale à ligne simple mais sans aucun espacement (on les classe comme
« ordinaires ») et vous ne devriez pas les utiliser comme symbole de
relation mais seulement comme des ordinaux, c.-à-d. comme des symboles
de note en bas de page. Pour dénoter une valeur absolue, voir l’entrée
de \vert
et pour une norme voir l’entrée de \Vert
.
\models
⊨ inclut ; portillon/tourniquet à double barre, barre
verticale et double tiret court (relation). Similaire : barre verticale
et double tiret long \vDash
.
\mp
∓ Moins ou plus (relation).
\mu
μ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\nabla
∇ Del de Hamilton, ou nabla, ou différentiel, opérateur (ordinaire).
\natural
♮ Bécarre (ordinaire).
\ne
≠ Non égal (relation). Synonyme : \neq
.
\nearrow
↗ Flèche nord-est (relation).
\neg
¬ Négation logique (ordinaire).
Synonyme : \lnot
. Utilisé parfois au lieu du symbole de
négation: \sim
.
\neq
≠ Non égal (relation). Synonyme : \ne
.
\ni
∋ Signe d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément »
(relation). Synonyme : \owns
. Similaire : « appartient
à » \in
.
\not
̸ Barre oblique longue utilisée pour rayer un opérateur la suivant (relation).
Beaucoup opérateurs en négation qui n’ont pas besoin de \not
sont
disponibles, en particulier avec le paquetage amssymb. Par
exemple, \notin
est sans doute préférable à \not\in
d’un
point de vue typographique.
\notin
∉ N’appartient pas à (relation). Similaire : non contenu
dans \nsubseteq
.
\nu
ν Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\nwarrow
↖ Flèche nord-ouest (relation).
\odot
⊙ Point cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille
variable \bigodot
.
\oint
∮ Intégrale de contour, intégrale avec un cercle au milieu (opérateur).
\Omega
Ω Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\omega
ω Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\ominus
⊖ Signe moins, ou tiret, cerclé (binaire).
\oplus
⊕ Signe plus cerclé (binaire). Similaire : opérateur de
taille variable \bigoplus
.
\oslash
⊘ Barre de fraction, ou barre oblique, cerclée (binaire).
\otimes
⊗ Signe de multiplication, ou croix, cerclé (binaire). Similaire :
opérateur de taille variable \bigotimes
.
\owns
∋ Epsilon d’appartenance réfléchi ; « contient comme
élément » (relation). Synonyme : \ni
. Similaire : appartient
à \in
.
\parallel
∥ Parallèle (relation). Synonyme : \|
.
\partial
∂ Différentielle partielle (ordinaire).
\perp
⟂ Perpendiculaire (relation). Similaire : \bot
utilise le même glyphe mais l’espacement est différent parce qu’il est
dans la classe ordinaire.
\Phi
Φ Lettre grecque capitale (ordinaire).
\phi
ϕ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est
\varphi
φ.
\Pi
Π Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\pi
π Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est
\varpi
ϖ.
\pm
± Plus or minus (binaire).
\prec
≺ Précède (relation). Similaire : inférieur à <
.
\preceq
⪯ Précède ou égal, précède par-dessus signe égal à une
ligne (relation). Similaire : inférieur ou égal \leq
.
\prime
′ Prime, ou minute au sein d’une expression temporelle
(ordinaire). Typiquement utilisé en indice supérieur $A^\prime$
.
Il est à noter que $f^\prime$
et $f'$
produisent le même
résultat. Un avantage de la seconde forme est que $f'''$
produit
le symbole désiré, c.-à-d. le même résultat que
$f^{\prime\prime\prime}$
, mais en nécessitant moins de
saisie. Il est à noter que vous ne pouvez utiliser \prime
qu’en
mode mathématique. Utiliser le quote '
en mode texte produit un
caractère différent (apostrophe ou guillemet anglais simple de droite).
\prod
∏ Produit (opérateur).
\propto
∝ Proportionnel à (relation)
\Psi
Ψ Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\psi
ψ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\rangle
⟩ Chevron mathématique droit, ou séquence, crochet
(fermant). Similaire : supérieur à >
. Correspond
à \langle
.
\rbrace
} Accolade de droite
(fermante). Synonyme : \}
. Correspond à \lbrace
.
\rbrack
] Crochet droit (fermant). Synonyme : ]
. Correspond
à \lbrack
.
\rceil
⌉ Plafond droit (fermant). Correspond à \lceil
.
\Re
ℜ Partie réelle, nombres réels, R capital gothique
(ordinaire). En relation avec : R majuscule ajouré, ou gras de tableau
d’école \mathbb{R}
; pour accéder à cela charger le paquetage
amsfonts.
\restriction
↾ Restriction d’une fonction
(relation). Synonyme : \upharpoonright
. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\revemptyset
⦰ Symbole ensemble vide inversé (ordinaire).
En relation avec : \varnothing
. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage stix.
\rfloor
⌋ Plancher droit, un crochet droit avec la dent du haut
coupée (fermant). Correspond à \lfloor
.
\rhd
◁ Pointe de flèche, c.-à-d. u triangle pointant vers la
droite (binaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb. Pour le symbole
normal de sous-groupe vous devriez plutôt charger amssymb et
utiliser \vartriangleright
(qui est une relation et ainsi donne
un meilleur espacement).
\rho
ρ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est
\varrho
ϱ.
\Rightarrow
⇒ Implique, flèche vers la droite à double-ligne
(relation). Similaire : flèche vers la droite \rightarrow
.
\rightarrow
→ Flèche vers la droite à ligne simple
(relation). Synonyme : \to
. Similaire : flèche vers droite à
ligne double \Rightarrow
.
\rightharpoondown
⇁ Harpon vers la droite avec crochet vers le bas (relation).
\rightharpoonup
⇀ Harpon vers la droite avec crochet vers la haut (relation).
\rightleftharpoons
⇌ Harpon vers la droite avec crochet vers le haut au dessus d’un harpon vers la gauche avec crochet vers le bas (relation).
\searrow
↘ Flèche pointant sud-est (relation).
\setminus
⧵ Différence ensembliste, barre de faction inversée ou
controblique, comme \ (binaire). Similaire :
controblique \backslash
et aussi \textbackslash
hors du
mode mathématique.
\sharp
♯ Dièse (ordinaire).
\Sigma
Σ Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\sigma
σ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en
variante est \varsigma
ς.
\sim
∼ Similaire à, dans une relation (relation).
\simeq
≃ Similaire ou égal à, dans une relation (relation).
\smallint
∫ Signe intégrale qui ne change pas en taille plus grande au sein d’une formule hors texte (opérateur).
\smile
⌣ Arc concave en haut, sourire (ordinaire).
\spadesuit
♠ Pique de carte à jouer (ordinaire).
\sqcap
⊓ Symbole d’intersection carré (binaire). Similaire :
intersection cap
.
\sqcup
⊔ Symbole d’union carré (binaire). Similaire :
union \cup
. En relation avec : opérateur de taille
variable \bigsqcup
.
\sqsubset
⊏ Symbole carré de sous-ensemble (relation). Similaire :
sous-ensemble \subset
. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\sqsubseteq
⊑ Symbole carré de sous-ensemble ou égal
(binaire). Similaire : sous-ensemble ou égal \subseteq
.
\sqsupset
⊐ Symbole carré de sur-ensemble (relation). Similaire :
superset \supset
. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\sqsupseteq
⊒ Symbole carré de sur-ensemble ou égal
(binaire). Similaire : sur-ensemble ou égal \supseteq
.
\star
⋆ Étoile à cinq branches, quelquefois utilisée comme une
opération binaire générale mais quelquefois réservée pour la
corrélation croisée (binaire). Similaire : les
synonymes astérisque *
et \ast
, qui sont à six branches,
et apparaissent plus souvent comme indice supérieur et inférieur, comme
c’est le cas avec l’étoile de Kleene.
\subset
⊂ Est contenu (occasionnellement, est impliqué par) (relation).
\subseteq
⊆ Est contenu ou égal à (relation).
\succ
≻ Vient après, suit (relation). Similaire : inférieur
à >
.
\succeq
⪰ Suit ou est égal à (relation). Similaire : inférieur ou égal à \leq
.
\sum
∑ Summation (opérateur). Similaire : Lettre grecque
capitale \Sigma
.
\supset
⊃ Contient (relation).
\supseteq
⊇ Contient ou est égal à (relation).
\surd
√ Symbole racine (ordinaire). La commande LaTeX
\sqrt{..}
compose la racine de l’argument, avec une barre qui
s’étend pour couvrir l’argument.
\swarrow
↙ Flèche pointant au sud-ouest (relation).
\tau
τ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\theta
θ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en
variante est \vartheta
ϑ.
\times
× Signe de multiplication d’école primaire (binaire). Voir aussi \cdot
.
\to
→ Flèche en ligne simple vers la droite (relation).
Synonyme : \rightarrow
.
\top
⊤ Taquet vers le haut ; dessus, plus grand élément d’un
ensemble partiellement ordonné (ordinaire). Voir aussi \bot
.
\triangle
△ Triangle (ordinaire).
\triangleleft
◁ Triangle non-rempli pointant à gauche
(binaire). Similaire : \lhd
. Pour le symbole normal de
sous-groupe vous devez charger amssymb et
utiliser \vartriangleleft
(qui est une relation et ainsi
donne un meilleur espacement).
\triangleright
▷ Triangle non-rempli pointant à droite
(binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez à la place
charger amssymb et utiliser \vartriangleright
(qui
est une relation et ainsi donne un meilleur espacement).
\unlhd
⊴ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la
gauche, c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous
(binaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb. Pour le symbole normal de sous-groupe
chargez amssymb et utilisez \vartrianglelefteq
(qui est
une relation et ainsi donne un meilleur espacement).
\unrhd
⊵ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la
droite, c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous
(binaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb. Pour le symbole normal de sous-groupe
chargez amssymb et utilisez \vartrianglerighteq
(qui est
une relation et ainsi donne un meilleur espacement).
\Uparrow
⇑ Flèche vers le haut à ligne double
(relation). Similaire : flèche vers le haut à ligne
simple \uparrow
.
\uparrow
↑ Single-line upward-pointing flèche, diverges (relation). Similaire :
double-line up-pointing flèche \Uparrow
.
\Updownarrow
⇕ Double-line upward-and-downward-pointing flèche (relation). Similaire :
single-line upward-and-downward-pointing flèche \updownarrow
.
\updownarrow
↕ flèche haut et bas à ligne simple (relation). Similaire :
flèche haut et bas à ligne double \Updownarrow
.
\upharpoonright
↾ Harpon vers le haut avec crochet à droite
(relation). Synonyme : \restriction
.
Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\uplus
⊎ Union de multiensemble, un symbole union avec un symbole
plus en son sein (binaire). Similaire : union \cup
. En relation
avec : opérateur de taille variable \biguplus
.
\Upsilon
Υ Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\upsilon
υ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\varepsilon
ε Epsilon de ronde en bas de casse (ordinaire). Plus
largement utilise en mathématique que la forme non variante epsilon
lunaire \epsilon
ϵ. En relation avec :
« appartient à » \in
.
\vanothing
∅ Symbole ensemble vide. Similaire :
\emptyset
. En relation avec :
\revemptyset
. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage amssymb.
\varphi
φ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).
La forme non en variante est \phi
ϕ.
\varpi
ϖ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).
La forme non en variante est \pi
π.
\varrho
ϱ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire).
La forme non en variante est \rho
ρ.
\varsigma
ς Variante de la lettre grecque bas de casse
(ordinaire). La forme non en variante est \sigma
σ.
\vartheta
ϑ Variante de la lettre grecque bas de casse
(ordinaire). La forme non en variante est \theta
θ.
\vdash ⊢ Taquet droit ; prouve, implique ;
portillon/tourniquet ; barre verticale et un tiret
(relation). Similaire : portillon inversé \dashv
.
\vee
∨ Ou logique ; une forme de v pointant vers le bas
(binaire). En relation avec : Et logique \wedge
. Similaire :
Opérateur de taille variable \bigvee
.
\Vert
‖ Double barre verticale (ordinaire). Similaire : barre
verticale simple \vert
.
Le paquetage mathtools
vous permet de créer des commandes pour
des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez
\DeclarePairedDelimiter\norm{\lVert}{\rVert}
dans votre
préambule, ceci vous donne trois variantes de commande pour faire des
barres verticales correctement espacées horizontalement : si dans le
corps du document vous écrivez la version étoilée
$\norm*{M^\perp}$
alors la hauteur des barres verticales
correspond à celle de l’argument, alors qu’avec \norm{M^\perp}
les barres ne grandissent pas avec la hauteur de l’argument mais à la
place reste de la hauteur par défaut, et
\norm[commande-taille]{M^\perp}
donne aussi des barres
qui ne grandissent pas mais sont de la taille donnée dans la
commande-taille, par ex. \Bigg
.
\vert
| Barre verticale simple (ordinaire). Similaire : barre à
double-ligne verticale \Vert
. Pour usage tel qu’au sein de la
définition d’un ensemble, utilisez \mid
parce que c’est une
relation.
Pour une valeur absolue vous pouvez utiliser le paquetage
mathtools
et ajouter
\DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert}
à votre
préambule. Ceci vous donne trois variantes de commande pour les barres
simples verticales qui sont correctement espacées verticalement : si
dans le corps du document vous écrivez la version étoilée
$\abs*{\frac{22}{7}}$
alors la hauteur des barres
verticales correspond à la hauteur de l’argument, alors qu’avec
\abs{\frac{22}{7}}
les barres ne grandissent pas avec
l’argument mais à la place sont de la hauteur par défaut, et
\abs[commande-taille]{\frac{22}{7}}
donne aussi des
barres qui ne grandissent pas mais qui sont réglées à la taille donnée
par la commande-taille, par ex. \Bigg
.
\wedge
∧ Et logique (binaire). Synonyme : \land
. Voir aussi
ou logique \vee
. Similaire : opérateur de taille variable \bigwedge
.
\wp
℘ « p » de Weierstrass, fonction elliptique de Weierstrass (ordinaire).
\wr
≀ Produit couronne (binaire).
\Xi
Ξ Lettre grecque en capitale (ordinaire).
\xi
ξ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
\zeta
ζ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire).
Les symboles suivants sont utilisés le plus souvent en texte simple mais LaTeX fourni des versions pour être utilisés dans du texte mathématique.
\mathdollar
Signe dollar en mode mathématique : $.
\mathparagraph
Signe paragraphe (pied-de-mouche) en mode mathématique : ¶.
\mathsection
Signe section en mode mathématique : §.
\mathsterling
Signe livre sterling mode mathématique : £.
\mathunderscore
Signe « souligné » en mode mathématique : _.
• Arrows: | Liste de flèches. | |
• \boldmath & \unboldmath: | Symboles en caractères gras. | |
• Blackboard bold: | Caractères évidés. | |
• Calligraphic: | Caractères scripts. | |
• Delimiters: | Parenthèses, accolades, etc. | |
• Dots: | Points de suspension, etc. | |
• Greek letters: | Liste des lettres grecques. |
Suivant: \boldmath & \unboldmath, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
Voici les flèches disponibles en standard avec LaTeX. Les paquetages
latexsym
et amsfonts
en contiennent beaucoup plus.
Symbole | Commande | |
---|---|---|
⇓ | \Downarrow | |
↓ | \downarrow | |
↩ | \hookleftarrow | |
↪ | \hookrightarrow | |
← | \leftarrow | |
⇐ | \Leftarrow | |
⇔ | \Leftrightarrow | |
↔ | \leftrightarrow | |
⟵ | \longleftarrow | |
⟸ | \Longleftarrow | |
⟷ | \longleftrightarrow | |
⟺ | \Longleftrightarrow | |
⟼ | \longmapsto | |
⟹ | \Longrightarrow | |
⟶ | \longrightarrow | |
↦ | \mapsto | |
↗ | \nearrow | |
↖ | \nwarrow | |
⇒ | \Rightarrow | |
→ | \rightarrow , or \to | |
↘ | \searrow | |
↙ | \swarrow | |
↑ | \uparrow | |
⇑ | \Uparrow | |
↕ | \updownarrow | |
⇕ | \Updownarrow |
Un exemple de la différence entre \to
et \mapsto
est :
\( f\colon D\to C \) given by \( n\mapsto n^2 \)
.
Pour faire des diagrammes cumulatifs il y a de nombreux paquetages, parmi lesquels
tikz-cd
et amscd
.
Suivant: Blackboard bold, Précédent: Arrows, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
\boldmath
& \unboldmath
Synopsis (utilisés en mode paragraphe ou mode LR) :
\boldmath \( math \)
ou
\unboldmath \( math \)
Ce sont des déclarations pour mettre en caractères gras les lettres et symboles dans math, ou pour contredire cela et revenir à la graisse normale (non-gras) utilisée par défaut. Elles ne doivent être utilisées ni en mode math, ni en mode math hors texte (voir Modes). Les deux commandes sont fragiles (voir \protect).
Voici un exemple dans lequel chaque commande \boldmath
a lieu au
sein d’une \mbox
:
on a $\mbox{\boldmath \( v \)} = 5\cdot\mbox{\boldmath \( u \)$}$
ce qui signifie que \boldmath
est seulement utilisé dans un mode
texte, en l’occurrence le mode LR, et explique pourquoi LaTeX doit
basculer en mode math pour composer v
et u
.
Si vous utilisez l’une ou l’autre des ces commande en mode math, comme
dans Échec : \( \boldmath x \)
, alors vous obtenez quelque chose du
genre de ‘LaTeX Font Warning: Command \boldmath invalid in math
mode on input line 11’ et ‘LaTeX Font Warning: Command \mathversion
invalid in math mode on input line 11’.
La commande \boldmath
est problématique par bien des aspects. Les
nouveaux documents devraient utiliser le paquetage bm
fourni
par l’équipe du projet LaTeX. Une description complète est hors du
champ d’application de ce manuel (voir la documentation complète sur le
CTAN) mais même le petit exemple suivant :
\usepackage{bm} % dans le préambule ... on a $\bm{v} = 5\cdot\bm{u}$
illustre déjà que c’est une amélioration par rapport à \boldmath
.
Suivant: Calligraphic, Précédent: \boldmath & \unboldmath, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
Synopsis :
\usepackage{amssymb} % dans le préambule ... \mathbb{lettre-capitale}
Fournit les lettres mathématiques évidées utilisées traditionnellement
pour noter les noms d’ensembles, comme les entiers naturels, relatifs,
etc.
Le nom \mathbb
vient de « blackboard bold math »
qu’on pourrait traduire par caractères mathématiques gras
scolaires.
Dans l’exemple suivant :
\( \forall n \in \mathbb{N}, n^2 \geq 0 \)
le \mathbb{N}
donne le symbole gras scolaire
ℕ, représentant les entiers naturels.
Si vous utilisez autre chose qu’une lettre capitale alors aucune erreur n’est produite, mais vous obtiendrez des résultats étranges, y compris des caractères inattendus.
Il y a des paquetages donnant accès à des symboles autres que les lettres capitales ; voir sur le CTAN.
Suivant: Delimiters, Précédent: Blackboard bold, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
Synopsis :
\mathcal{lettres-capitales}
Utilise une fonte scripte, Math Calligraphic.
Dans l’exemple suivant l’identificateur du graphe est produit en sortie avec la fonte Math Calligraphic :
Soit un graphe \( \mathcal{G} \).
Si vous utilisez autre chose que des lettres capitales alors vous
n’aurez pas une erreur mais vous n’aurez pas non plus une sortie en
calligraphique math. Par exemple, \mathcal{g}
produit en sortie
une accolade fermante.
Suivant: Dots, Précédent: Calligraphic, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
Les délimiteurs sont les parenthèses, accolades, crochets, ou autres caractères utilisés pour marquer le début et la fin d’une sous-formule. Dans l’exemple suivant la formule a trois ensembles de parenthèses délimitant les trois sous-formules :
(z-z_0)^2 = (x-x_0)^2 + (y-y_0)^2
Il n’est pas nécessaire que les délimiteurs se correspondent, ainsi vous
pouvez saisir \( [0,1) \)
.
Voici les délimiteurs usuels :
Délimiteur | Commande | Nom |
---|---|---|
( | ( | Parenthèse gauche |
) | ) | Parenthèse droite |
\} | { ou \lbrace | Accolade gauche |
\{ | } ou \rbrace | Accolade droite |
[ | [ ou \lbrack | Crochet gauche |
] | ] ou \rbrack | Crochet droit |
⌊ | \lfloor | Crochet gauche de partie entière |
⌋ | \rfloor | Crochet droit de partie entière |
⌈ | \lceil | Crochet gauche d’arrondi supérieur |
⌉ | \rceil | Crochet droit d’arrondi supérieur |
⟨ | \langle | Chevron gauche |
⟩ | \rangle | Chevron droit |
/ | / | Oblique, ou oblique vers l’avant |
\ | \backslash | Controblique, ou oblique vers l’arrière |
| | | ou \vert | Barre verticale |
‖ | \| ou \Vert | Barre verticale double |
Le paquetage mathtools
vous permet de créer des commandes pour
des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez
\DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert}
dans votre
préambule alors cela vous donne deux commandes pour les barres simples
verticales (qui ne fonctionnent qu’en mode math). La forme étoilée,
comme dans \abs*{\frac{22}{7}}
, a la hauteur des barres
verticales accordée à la hauteur de l’argument. La forme non-étoilée,
comme dans \abs{\frac{22}{7}}
, a les barres fixées à la
hauteur par défaut. Cette forme accepte un argument optionnel, comme
dans \abs[commande-taille]{\frac{22}{7}}
, où la
taille des barres est donnée par la commande-taille, par ex.
\Bigg
. En utilisant plutôt \lVert
et \rVert
pour
les symboles, vous obtenez une notation de norme avec le même
comportement.
• \left & \right: | Délimiteurs de taille réglée automatiquement. | |
• \bigl & \bigr etc.: | Délimiteurs de taille réglée manuellement. |
Suivant: \bigl & \bigr etc., Monter: Delimiters [Table des matières][Index]
\left
& \right
Synopsis :
\left délimiteur1 ... \right délimiteur2
Fabrique des parenthèses, crochets, ou autres délimiteurs qui se correspondent. LaTeX fabrique les délimiteurs juste assez hauts pour couvrir la taille de la formule qu’ils embrassent.
L’exemple suivant fabrique un vecteur unitaire entouré par des parenthèses assez hautes pour couvrir les composantes :
\begin{equation} \left(\begin{array}{c} 1 \\ 0 \\ \end{array}\right) \end{equation}
Voir Delimiters, pour une liste des délimiteurs usuels.
Chaque \left
doit avoir un \right
qui lui correspond.
Dans l’exemple plus haut, si on ne met pas le \left(
alors on a
le message d’erreur ‘Extra \right’. Si c’est le \right)
qu’on ne met pas, alors on obtient ‘You can't use `\eqno' in math
mode’.
Toutefois, il n’est pas nécessaire que délimiteur1 et délimiteur2 se correspondent. Un cas usuel est que vous désiriez une accolade d’un seul côté, comme ci-dessous. Utilisez un point, ‘.’, comme délimiteur nul :
\begin{equation} f(n)=\left\{\begin{array}{ll} 1 &\mbox{si \(n=0\)} \\ f(n-1)+3n^2 &\mbox{sinon} \end{array}\right. \end{equation}
Notez que pour obtenir une accolade comme délimiteur vous devez la
préfixer d’une controblique, \{
(voir Reserved characters).
(Les paquetages amsmath
et mathtools
vous permettent
d’obtenir la construction ci-dessus avec un environnement
cases
).
La paire \left ... \right
fabrique un groupe. Une conséquence de
cela est que la formule embrassée par la paire \left ... \right
ne peut pas avoir de saut de ligne dans la sortie. Ceci inclut à la
fois les sauts de lignes manuels, et ceux générés automatiquement par
LaTeX. Dans l’exemple suivant, LaTeX insère un saut de ligne pour
que la formule tienne entre les marges :
Lorem ipsum dolor sit amet \( (a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z) \)
Mais avec \left
et \right
:
Lorem ipsum dolor sit amet \( \left(a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z\right) \)
LaTeX n’insère pas de saut, ce qui a pour effet que la formule s’étende jusque dans la marge.
Parce que \left ... \right
fait un groupe, toutes les règles
habituelles concernant les groupes s’appliquent. Ci-dessous, la valeur de
\testlength
réglée au sein de l’équation sera oubliée, en et
sortie on a ‘1.2pt’.
\newlength{\testlength} \setlength{\testlength}{1.2pt} \begin{equation} \left( a+b=c \setlength{\testlength}{3.4pt} \right) \the\testlength \end{equation}
La paire \left ... \right
affecte l’espacement horizontal de la
formule embrassée de deux manières. La première est que dans \(
\sin(x) = \sin\left(x\right) \)
le membre de droite a plus d’espace
autour du x
. C’est parce que \left( ... \right)
insère un
nœud interne alors que ( ... )
insère un nœud ouvrant. La
seconde manière dont l’espacement horizontal est affecté est que parce
que la paire forme un groupe, la sous-formule embrassée sera composée à
sa longueur naturelle, sans dilatation ni contraction pour que la ligne
s’ajuste mieux.
TeX dilate les délimiteurs selon la hauteur et profondeur de la formule embrassée. Ci-dessous LaTeX fait grandir les crochets pour qu’ils s’étendent sur toute la hauteur de l’intégrale :
\begin{equation} \left[ \int_{x=r_0}^{\infty} -G\frac{Mm}{r^2}\, dr \right] \end{equation}
Régler la taille manuellement donne souvent un meilleur résultat. Par exemple, bien que le filet ci-dessous ait une profondeur nulle, TeX crée des délimiteurs qui s’étendent sous le filet :
\begin{equation} \left( \rule{1pt}{1cm} \right) \end{equation}
TeX peut choisir des délimiteurs qui sont trop petits, comme dans
\( \left| |x|+|y| \right| \)
. Il peut aussi en choisir de trop
grand, comme ci-dessous :
\begin{equation} \left( \sum_{0\leq i<n} i^k \right) \end{equation}
Un troisième cas malheureux c’est quand on a une formule hors texte
longue tenant sur plus d’une ligne et que vous devez accorder les
tailles du délimiteur ouvrant et fermant ; vous ne pouvez pas utiliser
\left
sur la première ligne et \right
sur la dernière
parce qu’ils doivent se correspondre.
Pour régler manuellement la taille des délimiteurs, voir \bigl & \bigr etc..
Précédent: \left & \right, Monter: Delimiters [Table des matières][Index]
\bigl
, \bigr
, etc.Synopsis, l’un parmi :
\bigldélimiteur1 ... \bigrdélimiteur2 \Bigldélimiteur1 ... \bigrdélimiteur2 \biggldélimiteur1 ... \biggrdélimiteur2 \Biggldélimiteur1 ... \Biggrdélimiteur2
(comme dans \bigl[...\bigr]
; strictement parlant il n’est pas
nécessaire qu’ils soient appairés, voir ci-dessous), ou l’un parmi :
\bigmdélimiteur \Bigmdélimiteur \biggmdélimiteur \Biggmdélimiteur
(comme avec \bigm|
), ou l’un parmi :
\bigdélimiteur \Bigdélimiteur \biggdélimiteur \Biggdélimiteur
(comme avec \big[
).
Produit des délimiteurs de taille réglée manuellement. Pour des délimiteurs de taille réglée automatiquement voir \left & \right).
L’exemple ci-dessous produit des barres verticales externes légèrement plus grandes :
\bigl| |x|+|y| \bigr|
Les commandes ci-dessus sont dans l’ordre des tailles croissantes. Vous
pouvez utiliser la taille la plus petite comme \bigl...\bigr
dans
un paragraphe sans que cela ait pour effet que LaTeX écarte les
lignes. Les tailles plus grandes sont destinées aux équations hors
texte.
Voir Delimiters, pour une liste des délimiteurs usuels. Dans la famille des commandes en ‘l’ ou ‘r’, il n’est pas nécessaire que délimiteur1 et délimiteur2 se correspondent.
Les commandes en ‘l’ ou ‘r’ produisent délimiteurs ouvrant et fermant qui n’insèrent aucun espace horizontal entre un atome précédent et le délimiteur, alors que les commandes sans ‘l’ ou ‘r’ insèrent un peut d’espace (parce que chaque délimiteur est réglé comme une variable ordinaire). Comparez les deux lignes dans l’exemple ci-dessous :
\begin{tabular}{l} \(\displaystyle \sin\biggl(\frac{1}{2}\biggr) \) \\ % bon \(\displaystyle \sin\bigg(\frac{1}{2}\bigg) \) \\ % mauvais \end{tabular}
La gestion typographique traditionnelle est sur la première ligne. Sur
la seconde ligne la sortie a de l’espace supplémentaire entre le
\sin
et la parenthèse ouvrante.
Les commandes sans ‘l’ ou ‘r’ donnent cependant l’espacement correct dans certaines circonstances, comme avec la grande ligne verticale dans l’exemple ci-dessous :
\begin{equation} \int_{x=a}^b x^2\,dx = \frac{1}{3} x^3 \Big|_{x=a}^b \end{equation}
(beaucoup d’auteurs préfèrent remplacer \frac
par la commande
\tfrac
du paquetage amsmath
), et comme avec cette
grande oblique :
\begin{equation} \lim_{n\to\infty}\pi(n) \big/ (n/\log n) = 1 \end{equation}
Contrairement à la paire \left...\right
(voir \left & \right),
les commandes décrites ici et en ‘l’ ou ‘r’ ne forment pas
un groupe. Strictement parlant il n’est pas nécessaire qu’elles soient
appairées, et donc vous pourriez écrire quelque chose du ce genre :
\begin{equation} \Biggl[ \pi/6 ] \end{equation}
Les commandes en ‘m’ sont pour les relations, les choses qui sont au milieu d’une formule, comme ceci :
\begin{equation} \biggl\{ a\in B \biggm| a=\sum_{0\leq i<n}3i^2+4 \biggr\} \end{equation}
Suivant: Greek letters, Précédent: Delimiters, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
Les points de suspension sont les trois points (habituellement trois) indiquant qu’un motif se prolonge.
\begin{array}{cccc} a_{0,0} &a_{0,1} &a_{0,2} &\ldots \\ a_{1,0} &\ddots \\ \vdots \end{array}
LaTeX fournit ces types de points de suspension :
\cdots
Des points de suspension horizontaux élevés au centre de la ligne, comme
dans ⋯. Utilisés comme dans : \( a_0\cdot a_1\cdots
a_{n-1} \)
.
\ddots
Des points de suspension en diagonale, ⋱. Voir l’exemple
plus haut d’un tableau array
pour une utilisation.
\ldots
Points de suspension sur la ligne de base, …. Utilisés
comme dans : \( x_0,\ldots x_{n-1} \)
. Un autre exemple est le
tableau array
donné plus haut. Un synonyme est
\mathellipsis
. Un synonyme du paquetage amsmath
est
\hdots
.
Vous pouvez également utiliser cette commande au-dehors du mode math,
comme dans La boîte de vitesse, les freins, \ldots{} tout est
cassé
. (En mode paragraphe ou en mode LR un synonyme de \ldots
est \dots
).
\vdots
Points de suspension alignés verticalement, ⋮. Voir
l’exemple plus haut avec un array
pour une utilisation possible.
Le paquetage amsmath
a la commande \dots
pour baliser
sémantiquement les points de suspension. L’exemple suivant produit deux
sorties d’aspects distincts pour les deux premiers usages de la commande
\dots
.
\usepackage{amsmath} % dans le préambule ... Supposons que \( p_0, p_1, \dots, p_{n-1} \) soit la liste de tous les nombres premiers. On remarque que \( p_0\cdot p_1 \dots \cdot p_{n-1} +1 \) n'est pas un multiple de l'un quelconque des \( p_i \). Conclusion : il y a un nombre infini de nombres premiers \( p_0, p_1, \dotsc \).
Dans la première ligne LaTeX regarde la virgule suivant \dots
pour déterminer qu’il devrait produire en sortie des points de
suspension sur la ligne de base. La seconde ligne a un \cdot
qui
suit \dots
alors LaTeX produit des points de suspension sur
l’axe mathématique, verticalement centrés. Toutefois, le troisième
usage n’a aucun caractère de suivi, aussi vous devez indiquer à LaTeX
que faire. Vous pouvez utiliser l’une des commandes : \dotsc
si
vous avez besoin de points de suspension
appropriés pour suivre une
virgule, \dotsb
si vous avez des points de suspension qui
conviennent quand il y a ensuite un opérateur ou un symbole de relation,
\dotsi
pour les points de suspension utilisés avec des
intégrales, ou \dotso
pour les autres cas.
Précédent: Dots, Monter: Math symbols [Table des matières][Index]
On ne donne les versions en capitale de ces lettres grecques que lorsque elle sont distinctes des lettres romaines capitales.
Symbole | Commande | Nom | |
---|---|---|---|
α | \alpha | Alpha | |
β | \beta | Bêta | |
γ, Γ | \gamma , \Gamma | Gamma | |
δ, Δ | \delta , \Delta | Delta | |
ε, ϵ | \varepsilon , \epsilon | Epsilon | |
ζ | \zeta | Zêta | |
η | \eta | Êta | |
θ, ϑ | \theta , \vartheta | Thêta | |
ι | \iota | Iota | |
κ | \kappa | Kappa | |
λ, Λ | \lambda , \Lambda | Lambda | |
μ | \mu | Mu | |
ν | \nu | Nu | |
ξ, Ξ | \xi , \Xi | Xi | |
π, Π | \pi , \Pi | Pi | |
ρ, ϱ | \rho , \varrho | Rhô | |
σ, Σ | \sigma , \Sigma | Sigma | |
τ | \tau | Tau | |
ϕ, φ, Φ | \phi , \varphi , \Phi | Phi | |
χ | \chi | chi | |
ψ, Ψ | \psi , \Psi | Psi | |
ω, Ω | \omega , \Omega | Oméga |
Pour omicron, si vous utiliser la fonte par défaut de LaTeX Computer
Modern alors saisissez omicron juste comme ‘o’ ou ‘O’. Si
vous désirez avoir le nom ou si votre fonte affiche une différence alors
vous pouvez utiliser quelque chose du genre de
\newcommand\omicron{o}
. Le paquetage unicode-math
comprend \upomicron
pour un omicron droit et \mitomicron
pour l’italique mathématique.
Alors que le symbole de relation d’appartenance à un ensemble
∈ généré par \in
est similaire à epsilon, il n’est
jamais utilisé pour une variable.
Suivant: Math accents, Précédent: Math symbols, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
En mode mathématique ces commandes produisent des noms de fonction en police romaine et avec l’espacement adéquat.
\arccos
Arccosinus, cosinus inverse
\arcsin
Arcsinus, sinus inverse
\arctan
Arctangente, tangente inverse
\arg
Angle entre l’axe des réels et un point dans le plan complexe
\bmod
Opérateur modulo binaire, utilisé comme dans \( 5\bmod 3=2 \)
\cos
Cosinus
\cosh
Cosinus hyperbolique
\cot
Cotangente
\coth
Cotangente hyperbolique
\csc
Cosécante
\deg
Degrés
\det
Déterminant
\dim
Dimension
\exp
Exponentielle
\gcd
Plus grand commun diviseur
\hom
Homomorphisme
\inf
Infimum
\ker
Noyau
\lg
Logarithme en base 2
\lim
Limite
\liminf
Limite inférieure
\limsup
Limite supérieure
\ln
Logarithme népérien
\log
Logarithme
\max
Maximum
\min
Minimum
\pmod
Modulo parenthésé, comme dans \( 5\equiv 2\pmod 3 \)
\Pr
Probabilité
\sec
Sécante
\sin
Sinus
\sinh
Sinus hyperbolique
\sup
Supremum sup
\tan
Tangente
\tanh
Tangente hyperbolique
Le paquetage amsmath
ajoute des amélioration à certaines de
ces commandes, et vous permet aussi de définir les vôtres propres. La
documentation complète est sur le CTAN, mais en un mot, vous pouvez
définir une opérateur identité avec
\DeclareMathOperator{\identity}{id}
qui est comme ceux donnés
plus haut mais s’imprime en ‘id’. La forme étoilée
\DeclareMathOperator*{\op}{op}
règle tout indice supérieur ou
inférieur pour être au-dessus et au-dessous, comme c’est la tradition
pour \lim
, \sup
, ou \max
.
Suivant: Over- and Underlining, Précédent: Math functions, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
LaTeX fournit diverse commandes pour produire des lettres accentuées en math. Elles diffèrent de celles concernant les accents en texte normal (voir Accents).
\acute
Accent aigu mathématique
\bar
Accent barre suscrite mathématique
\breve
Accent brève mathématique
\check
Accent háček (caron) mathématique
\ddot
Accent diérèse (tréma) mathématique
\dot
Accent point suscrit mathématique
\grave
Accent grave mathématique
\hat
Accent chapeau (circonflexe) mathématique
\mathring
Accent rond-en-chef mathématique
\tilde
Accent tilde mathématique
\vec
Symbole vecteur mathématique
\widehat
Accent chapeau large mathématique
\widetilde
Accent tilde mathématique
Quand on place un accent sur un i ou un j, la tradition est d’en
utiliser un sans point, \imath
ou jmath
(voir Math symbols).
• \accent: | Commande de bas niveau pour produire un caractère accentué. |
Monter: Math accents [Table des matières][Index]
\accent
Synopsis :
\accent numéro caractère
Une commande primitive TeX utilisée pour générer des caractères accentués à partir de diacritiques et de lettres. Le diacritique est sélectionné par numéro, un argument numérique, suivi par un espace, et ensuite un argument caractère pour construire le caractère accentué dans la fonte courante.
Voici les caractères ‘e’ accentués.
\accent18 e \accent20 e \accent21 e \accent22 e \accent23 e
Le premier a un accent grave, le second a un caron, le troisième une brève, le quatrième un macron, et le dernier un rond-en-chef. Ce qui donne è ě ĕ ē e̊
La position de l’accent est déterminée par la fonte au moment de sa
conception et ainsi le résultat de \accent
peut différer d’une
fonte à l’autre. Dans LaTeX il est préférable d’avoir des glyphes
pour les caractères accentués plutôt que de les construire en utilisant
\accent
. Utiliser des glyphes qui contiennent déjà les caractères
accentués (comme dans le codage T1) permet d’obtenir une césure correcte
alors que \accent
désactive la césure (spécifiquement avec le
codage de fonte OT1 dans lequel il n’y a pas de glyphe avec accent).
Optionnellement il peut y avoir un changement de fonte entre
numéro et caractère. Notez aussi que cette commande règle
le paramètre \spacefactor
à 1000 (voir \spacefactor).
Une caractéristique inévitable de certaines lettres cyrilliques et de la
majorité des lettres cyrilliques accentuées est qu’on doit les assembler
à partir de multiples éléments (accents, modificateurs, etc.) alors même
que \accent
ne fournit qu’une combinaison entre une seul
diacritique et une seule lettre. Il y a aussi des cas où les accents
doivent apparaître entre des lettres que \accent ne prend pas en charge.
Il y a d’autres cas encore comme les lettres I et J dont les points au
dessus de leurs homologues en bas-de-casse entrent en conflit avec les
diacritiques suscrits. L’utilisation de la commande \accent
dans
ces cas ne fonctionnera pas du fait qu’elle ne peut pas distinguer
entre capitales et bas-de-casse.
Suivant: Spacing in math mode, Précédent: Math accents, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
LaTeX fournit des commandes pour sur-ligner ou souligner, ou pour placer des accolades au-dessous ou au-dessous d’une matière.
\underline{texte}
A pour effet que texte, ce qui peut être ou non en mode
mathématique, soit souligné.
La ligne est toujours sous le texte, en prenant en compte les jambages,
ainsi dans \(\underline{y}\)
la ligne est plus bas que dans
\(\underline{x}\)
. Cette commande est fragile
(voir \protect).
Notez que le paquetage ulem
fait du soulignement en mode texte
et permet les sauts de ligne ainsi que plusieurs autres fonctionnalités.
Voir sa documentation sur le CTAN. Voir aussi \hrulefill & \dotfill pour produire une ligne, pour des choses comme une signature.
\overline{texte}
Met une ligne horizontale au dessus de texte. Fonctionne en mode
mathématiques, et en dehors. Par exemple, \overline{x+y}
.
Notez que cette commande diffère de \bar
(voir Math accents).
\underbrace{math}
Met une accolade au-dessous de math. Par exemple, le code
(1-\underbrace{1/2)+(1/2}-1/3)
met en vedette la partie qui
s’annule.
Attachez du texte à l’accolade en utilisant la commande indice
inférieur, _
, ou indice supérieur, ^
, comme ci-dessous :
\begin{displaymath} 1+1/2+\underbrace{1/3+1/4}_{>1/2}+ \underbrace{1/5+1/6+1/7+1/8}_{>1/2}+\cdots \end{displaymath}
L’indice supérieur apparaît au-dessus de l’expression, aussi il peut sembler sans relation avec l’accolade du dessous.
\overbrace{math}
Met une accolade au-dessus de math.
Par exemple, \overbrace{x+x+\cdots +x}^{\mbox{\(k\) fois}}
.
Voir aussi \underbrace
.
Le paquetage mathtools
ajoute une accolade par dessus ou par
dessous, ainsi que des améliorations sur les accolades. Voir la
documentation sur le CTAN.
Suivant: Math styles, Précédent: Over- and Underlining, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
Quand il compose des mathématiques, LaTeX insère l’espacement selon
les règles normales pour les textes mathématiques. Si vous entrez
y=m x
alors LaTeX ignore l’espace et dans la sortie le m est
juste à côté du x, comme dans y=mx.
Mais les règles de LaTeX ont occasionnellement besoin de petits ajustements. Par exemple, dans l’intégrale la tradition est de mettre une petite espace supplémentaire entre le f(x)
et le dx
, obtenue ci-dessous avec la commande \,
:
\int_0^1 f(x)\,dx
LaTeX fournit les commandes qui suivent utilisables en mode
mathématique. Beaucoup de ces définitions d’espacement sont exprimées
dans l’unité mathématique mu donnée par 1 em = 18 mu, où le em est
pris de la famille courante des symboles mathématiques (voir Units of length). Ainsi, un \thickspace
est typiquement de 5/18 fois la
largeur d’un ‘M’.
\;
Synonyme : \thickspace
. Normalement 5.0mu plus 5.0mu
.
Avec le paquetage amsmath
, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique.
\negthickspace
Normalement -5.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu
.
Avec le paquetage amsmath
, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique.
\:
\>
Synonyme : \medspace
. Normalement 4.0mu plus 2.0mu minus
4.0mu
. Avec le paquetage amsmath
, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique.
\negmedspace
Normalement -4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu
.
Avec le paquetage amsmath
, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique.
\,
Synonyme : \thinspace
. Espace fine, normalement 3mu
, c.-à-d. 1/6mu. Utilisable à
la fois en mode mathématique et en mode texte (voir \thinspace & \negthinspace).
Cette espace est très utilisée, par exemple entre la fonction et la
variation infinitésimale dans une intégrale \int f(x)\,dx
et, si
un auteur fait cela, avant la ponctuation dans une équation affichée :
La primitive est \begin{equation} 3x^{-1/2}+3^{1/2}\,. \end{equation}
\!
Une espace fine négative. Normalement -3mu
. Avec le paquetage
amsmath
, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable
aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, la commande
\!
est utilisable seulement en mode mathématique mais la commande
\negthinspace
a toujours également fonctionné en mode texte
(voir \thinspace & \negthinspace).
\quad
Vaut 18mu, c.-à-d. 1em. Souvent utilisé pour l’espace
entourant les équations ou expressions, par ex. pour l’espace entre deux
équation au sein d’un environnement displaymath
. Utilisable à la
fois en mode mathématique et en mode texte.
\qquad
Une longueur de 2 quads, soit 36mu = 2em. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte.
• \smash: | Eliminate height or depth of a subformula. | |
• \phantom & \vphantom & \hphantom: | Make empty box same size as argument. | |
• \mathstrut: | Add some vertical space to a formula. |
Suivant: \phantom & \vphantom & \hphantom, Monter: Spacing in math mode [Table des matières][Index]
\smash
Synopsis :
\smash{sous-formule}
Compose sous-formule en aplatissant sa boîte comme si sa hauteur et sa profondeur étaient nulles.
Dans l’exemple suivant l’exponentielle est si haut que sans la commande
\smash
LaTeX séparerait sa ligne de la ligne juste au-dessus,
et l’irrégularité de l’espacement des lignes pourrait être visuellement
malheureuse.
Pour calculer la tétration $\smash{2^{2^{2^2}}}$, évaluer de haut en bas, comme $2^{2^4}=2^{16}=65536$.
(À cause du \smash
l’expression imprimée pourrait se superposer à
la ligne du dessus, aussi vous voudrez sans doute attendre la version
finale du document avant de faire de tels ajustements).
Ce qui suit illustre l’effet de \smash
en utilisant \fbox
pour cerner la boîte que LaTeX met sur la ligne. La commande
\barrenoire
fait une barre s’étendant de 10 points sous la
ligne de base jusqu’à 20 points au-dessus.
\newcommand{\barrenoire}{\rule[-10pt]{5pt}{30pt}} \fbox{\barrenoire} \fbox{\smash{\barrenoire}}
La première boîte que LaTeX place fait 20 points de haut et 10 points de profondeur. Mais la seconde boîte est traitée par LaTeX comme ayant une hauteur et une profondeur nulles, même si l’encre imprimée sur la page s’étend toujours bien au-dessus et au-dessous de la ligne.
La commande \smash
apparaît souvent en mathématiques pour ajuster
la taille d’un élément qui entoure une sous-formule. Ci-dessous la
première racine s’étend sous la ligne de base alors que la seconde
repose juste sur la ligne de base.
\begin{equation} \sqrt{\sum_{0\leq k< n} f(k)} \sqrt{\vphantom{\sum}\smash{\sum_{0\leq k< n}} f(k)} \end{equation}
Notez l’usage de \vphantom
pour donner à la commande \sqrt
un argument avec la même hauteur que la \sum
(voir \phantom & \vphantom & \hphantom).
Alors que le plus souvent on l’utilise en mathématique, la commande
\smash
peut apparaître dans d’autres contextes. Toutefois, elle
n’assure pas le passage en horizontal. Ainsi si elle débute un
paragraphe il est préférable de mettre en premier un \leavevmode
,
comme dans la dernière ligne de l’exemple ci-dessous :
xxx xxx xxx \smash{yyy} % sans renfoncement de paragraphe \leavevmode\smash{zzz} % renfoncement normal de paragraphe
Le paquetage mathtools
a des opérateurs qui fournissent un contrôle
encore plus fin de l’aplatissement d’une boîte de sous-formule.
Suivant: \mathstrut, Précédent: \smash, Monter: Spacing in math mode [Table des matières][Index]
\phantom
& \vphantom
& \hphantom
Synopsis :
\phantom{sous-formule}
ou
\vphantom{sous-formule}
ou
\hphantom{sous-formule}
La commande \phantom
crée une boîte de la même hauteur,
profondeur et largeur que sous-formule, mais vide. c.-à-d.
qu’avec cette commande LaTeX compose l’espace mais ne le remplit pas
avec la matière. Dans l’exemple ci-dessous LaTeX met un espace
blanc de la largeur correcte pour la réponse, mais il n’affiche pas la
réponse.
\begin{displaymath} \int x^2\,dx=\mbox{\underline{$\phantom{(1/3)x^3+C}$}} \end{displaymath}
La variante \vphantom
produit une boîte invisible de la même
taille verticale que sous-formule, la même hauteur et profondeur,
mais ayant une largeur nulle. Et \hphantom
fabrique une boîte
avec la même largeur que sous-formule mais de hauteur et
profondeur nulles.
Dans l’exemple suivant, la tour des exposants dans l’expression second
opérande de la somme est si haute que TeX place cette expression plus
bas qu’il ne le ferait par défaut. Sans ajustement, les deux expressions
opérandes de la somme seraient à des niveaux différents. Le
\vphantom
dans la première expression dit à TeX de laisser
autant de place verticalement qu’il fait pour la tour, de sorte que les
deux expressions ressortent au même niveau.
\begin{displaymath} \sum_{j\in\{0,\ldots\, 10\}\vphantom{3^{3^{3^j}}}} \sum_{i\in\{0,\ldots\, 3^{3^{3^j}}\}} i\cdot j \end{displaymath}
Ces commandes sont souvent utilisées conjointement avec \smash
.
Voir \smash, ce qui inclut un autre exemple d’usage de
\vphantom
.
Les trois commandes en phantom
apparaissent souvent mais notez que
LaTeX fournit nombre d’autres commandes affectant les tailles de
boîtes qui pourraient être plus commodes, notamment \makebox
(voir \mbox & \makebox) et également \settodepth
(voir \settodepth), \settoheight
(voir \settoheight), et
\settowidth
(voir \settowidth). De plus, le paquetage
mathtools
a beaucoup de commandes qui offrent un contrôle fin de
l’espacement.
Les trois commandes produisent une boîte ordinaire, sans aucun statut
mathématique spécial. Ainsi pour faire quelque chose comme attacher un
indice supérieur vous avez à donner un tel statut, par exemple avec la
commande \operatorname
du paquetage amsmath
.
Alors que la plupart du temps on les utilise en mathématiques, ces
trois commandes peuvent apparaître dans d’autres contextes. Toutefois,
elles ne provoquent pas le passage de LaTeX en mode horizontal. Ainsi
si l’une de ces commandes débute un paragraphe alors vous avez
typiquement à la précéder d’un \leavevmode
.
Précédent: \phantom & \vphantom & \hphantom, Monter: Spacing in math mode [Table des matières][Index]
\mathstrut
Synopsis :
\mathstrut
L’homologue de \strut
pour les mathématiques. Voir \strut.
Entrer $\sqrt{x} + \sqrt{x^i}$
donne en sortie une seconde
racine plus haute que la première. Pour ajouter de l’espace vertical
supplémentaire sans aucun espace horizontal, de sorte que les deux aient
la même hauteur, utilisez $\sqrt{x\mathstrut} +
\sqrt{x^i\mathstrut}$
.
La commande \mathstrut
ajoute la hauteur verticale d’une
parenthèse ouvrante, (, mais aucun espace horizontal. Elle est
définie comme \vphantom{(}
: voir \phantom & \vphantom & \hphantom pour plus ample information. Son avantage par rapport à
\strut
est que \mathstrut
n’ajoute aucune profondeur, ce
qui est le plus souvent ce qui convient pour les formules. Utiliser la
hauteur d’une parenthèse ouvrante est juste une convention ; pour un
contrôle complet de la quantité d’espace, utilisez \rule
avec une
largeur. Voir \rule.
Suivant: Math miscellany, Précédent: Spacing in math mode, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
Les règles de TeX pour composer une formule dépendent du
contexte. Par exemple, au sein d’une équation hors texte, l’entrée
\sum_{0\leq i<n}k^m=\frac{n^{m+1}}{m+1}+\mbox{termes
d'ordre inférieur}
donnera une sortie où l’indice de sommation sera
centré sous le symbole de sommation. Mais si cette même entrée est en
ligne dans le texte, alors l’indice de sommation est déporté sur la
droite plutôt que au-dessous, de sorte qu’il n’écarte pas les lignes
alentour. De même, dans un contexte en hors texte, les symboles au
numérateur et dénominateur seront plus grands que pour une formule en
ligne dans le texte, et en hors-texte mathématique les indices
supérieurs et inférieurs sont plus écartés que pour une formule
mathématique en ligne dans le texte.
TeX utilise quatre styles mathématiques.
\begin{equation} ... \end{equation}
.
TeX détermines un style mathématique par défaut mais vous pouvez
l’emporter dessus avec une déclaration de \displaystyle
, ou
\textstyle
, ou \scriptstyle
, ou \scriptscriptstyle
.
Dans l’exemple suivant, la fraction sur la ligne ‘Arithmetique’ aura l’air recroquevillée.
\begin{tabular}{r|cc} \textsc{Nom} &\textsc{Séries} &\textsc{Somme} \\ \hline Arithmetique &$a+(a+b)+(a+2b)+\cdots+(a+(n-1)b)$ &$na+(n-1)n\cdot\frac{b}{2}$ \\ Géometrique &$a+ab+ab^2+\cdots+ab^{n-1}$ &$\displaystyle a\cdot\frac{1-b^n}{1-b}$ \\ \end{tabular}
Mais à cause de la déclaration \displaystyle
, la fraction de la
ligne ‘Géometrique’ sera facile à lire, avec des caractères de la
même taille que le reste de la ligne.
Un autre exemple est que, comparé à la même entrée sans la déclaration, le résultat de :
on obtient $\pi=2\cdot{\displaystyle\int_{x=0}^1 \sqrt{1-x^2}\,dx}$
aura un signe intégrale bien plus haut. Notez que dans cet exemple le
\displaystyle
ne s’applique qu’à une partie de la formule, celle
qui est délimitée entre accolades, comme ‘{\displaystyle ...}’.
Le dernier exemple est une fraction continue.
\begin{equation} a_0+\frac{1}{ \displaystyle a_1+\frac{\mathstrut 1}{ \displaystyle a_2+\frac{\mathstrut 1}{ \displaystyle a_3}}} \end{equation}
Sans la déclaration \displaystyle
, les dénominateurs seraient en
style script et scriptscript. (Le \mathstrut
améliore la hauteur
des dénominateurs ; voir \mathstrut).
Précédent: Math styles, Monter: Math formulas [Table des matières][Index]
LaTeX contient moult facilités pour les mathématiques. En voici quelques-unes qu’on n’a pas pu classer ailleurs.
• Colon character & \colon: | Colon. | |
• \*: | Discretionary multiplication. | |
• \frac: | Fraction. | |
• \sqrt: | Radicals. | |
• \stackrel: | Text over a relation. |
Suivant: \*, Monter: Math miscellany [Table des matières][Index]
:
& \colon
Synopsis, l’un parmi :
: \colon
En mathématiques, le caractère deux-points, :
, est une relation.
Avec des rapport de côtés \( 3:4 \) et \( 4:5 \), le triangle est rectangle.
De base LaTeX définit \colon
pour produire le caractère
deux-points avec l’espacement approprié pour une ponctuation, comme dans
la notation de construction d’ensemble \{x\colon 0\leq x<1\}
.
Mais le paquetage largement utilisé amsmath
définit
\colon
pour être utilisé dans la définition de fonctions
f\colon D\to C
. Ainsi si vous désirez utiliser le caractère
deux-points comme une ponctuation, utilisez alors \mathpunct{:}
.
Suivant: \frac, Précédent: Colon character & \colon, Monter: Math miscellany [Table des matières][Index]
\*
Synopsis :
\*
Un symbole de multiplication discrétionnaire, sur lequel un saut de ligne est autorisé. En l’absence de saut, la multiplication est indiquée implicitement par un espace, alors qu’en cas de saut un symbole × est imprimé immédiatement avant le saut. Ainsi
\documentclass{article} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage{french} \begin{document} Mais \(A_3 = 0\), ainsi le produit de tous les termes de \(A_1\) à \(A_4\), c.-à-d.\ \(A_1\* A_2\* A_3 \* A_4\), est égal à zéro. \end{document}
produit une sortie de ce type (on a omis une partie du texte pour faire apparaître la césure au même endroit que dans une sortie TeX) :
Mais A_3 = 0, ainsi […] de A_1 à A_4, c.-à-d. A_1 A_2 \times
A_3 A_4, est égal à zéro.
Suivant: \sqrt, Précédent: \*, Monter: Math miscellany [Table des matières][Index]
\frac
Synopsis :
\frac{num}{dén}
Produit la fraction num divisé par dén. Utilisé comme :
\begin{displaymath} \frac{1}{\sqrt{2\pi\sigma}}
\end{displaymath}
. En mode mathématique en ligne cela ressort
petit ; voir la discussion de \displaystyle
(voir Math formulas).
Suivant: \stackrel, Précédent: \frac, Monter: Math miscellany [Table des matières][Index]
\sqrt
Synopsis, l’un parmi :
\sqrt{arg} \sqrt[nième]{arg}
Produit la représentation de la racine carrée, ou optionnellement de la
racine nième, de arg. L’argument optionnel nième
détermine quelle racine produire, c.-à-d. saisissez
$\sqrt[3]{x+y}$
pour la racine cubique de x+y
.
La taille du radical croît avec celle de arg (au fur et à mesure
que la hauteur du radical croît, l’angle sur la montant de gauche
devient plus abrupt, jusqu’à pour un arg
suffisamment haut,
devenir vertical).
LaTeX a un symbole \surd
séparé pour faire une racine carrée
sans are (voir Math symbols).
Précédent: \sqrt, Monter: Math miscellany [Table des matières][Index]
\stackrel
Synopsis :
\stackrel{texte}{relation}
Place texte au dessus de relation. Pour mettre un nom de
fonction au-dessus d’une flèche entrez
\stackrel{f}{\longrightarrow}
.
Suivant: Page styles, Précédent: Math formulas, Monter: Top [Table des matières][Index]
Au fur et à mesure que LaTeX traite votre document, en tout point il est dans l’un parmi six modes. On peut les classer en trois catégories de deux modes chacune, les modes horizontaux, les modes mathématiques, et les modes verticaux. Certaines commandes ne fonctionnent pas dans tous les modes (en particulier, beaucoup de commandes ne fonctionnent que dans les modes mathématiques), et des messages d’erreur y font référence.
Le mode LR (de l’anglais Left-to-Right, c.-à-d. gauche-à-droite ;
appelé mode horizontal restreint en TeX de base), ce mode est
en vigueur quand LaTeX se met à fabriquer une boîte avec une commande
\mbox
. Comme en mode paragraphe, LaTeX considère la sortie
qu’il produit comme une chaîne de mots avec des espaces entre eux.
Contrairement au mode paragraphe, en mode LR LaTeX ne démarre jamais
une nouvelle ligne, il continue juste à progresser de la gauche vers la
droite. (Bien que LaTeX ne se plaigne pas qu’une boîte LR puisse
être trop longue, quand il a fini et essaie ensuite de mettre cette
boîte dans une ligne, il peut se plaindre si la boîte résultante est
trop grande pour tenir dans la ligne).
Mode math d’affichage, LaTeX est dans ce mode quand il est en
train de générer une formule mathématique hors texte. (Les formules
hors texte diffèrent quelque peu des formules en ligne. un exemple est
que le placement des indices sur \int
diffère entre les deux
situations).
Mode vertical interne, ce mode est en vigueur quand LaTeX se
met à fabriquer une \vbox
. Il ne comprend pas l’insertion de
sauts de page, ce qui fait de lui l’analogue vertical du mode LR.
Par exemple, si vous commencez un article en LaTeX avec ‘Soit \( x \) un ...’ alors voici les modes : d’abord LaTeX démarre tout document en mode vertical, ensuite il lit le ‘S’ et commute en mode paragraphe, et puis la commutation suivante survient sur le ‘\(’ où LaTeX passe en mode math, et puis quand il quitte la formule il revient en mode paragraphe.
Le mode Paragraphe a deux sous-cas. Si vous utilisez une commande
\parbox
ou une minipage
alors LaTeX est mis en mode
paragraphe. Mais il n’insérera pas de saut de page à cet endroit. Au
sein de l’une de ces boîtes, appelées parbox, LaTeX est en
mode paragraphe interne. Une situation plus habituelle, quand il
peut faire des sauts de page, est le mode paragraphe externe
(voir Page breaking).
• \ensuremath: | Assurer qu’on est en mode mathématique |
Monter: Modes [Table des matières][Index]
\ensuremath
Synopsis :
\ensuremath{formule}
La commande \ensuremath
assure que formule est composée en
mode mathématique.
Par exemple, vous pouvez redéfinir des commandes qui d’ordinaire ne peuvent être utilisées qu’en mode mathématique, de sorte qu’elles puissent être utilisées à la fois en mode mathématique et en texte simple.
\newcommand{\dx}{\ensuremath{dx}} Dans $\int f(x)\, \dx$, le \dx{} représente une variation infinitésimale.
Attention : la commande \ensuremath
est utile mais ce n’est pas
la panacée.
\newcommand{\alf}{\ensuremath{\alpha}} Vous obtenez un alpha en mode texte : \alf. Mais comparez l'espacement correct de $\alf+\alf$ avec celui de \alf+\alf.
Le mieux est de composer toute matière mathématique en mode mathématique.
Suivant: Spaces, Précédent: Modes, Monter: Top [Table des matières][Index]
Le style d’une page détermine où LaTeX place les composantes de cette page, telles que l’en-tête et le pied de page, et le corps de texte. Ceci inclut les pages de la partie principale du document mais inclut également les pages spéciales telles que la page de titre d’un livre, une page d’index, ou la première page d’un article.
Le paquetage fancyhdr
est très utile pour construire des
styles de page. Voir sa documentation sur le CTAN.
• \maketitle: | Génère une page de titre. | |
• \pagenumbering: | Règle le style utilisé pour les numéros de pages. | |
• \pagestyle: | Change le style des en-têtes et bas de pages. | |
• \thispagestyle: | Change le style de l’en-tête et bas de pages de la page courante. |
Suivant: \pagenumbering, Monter: Page styles [Table des matières][Index]
\maketitle
Synopsis :
\maketitle
La commande \maketitle
génère un titre. Dans les classes
standardes le titre apparaît sur une page séparée — hormis dans la
classe article
où il est au sommet de la première
page. (Voir Document class options), pour plus ample information sur
l’option titlepage
de classe de document).
L’exemple qui suit illustre la commande \maketitle
apparaissant à
sa place habituelle, immédiatement après \begin{document}
.
\documentclass{article} \title{Construction d'un réacteur nucléaire en n'utilisant que des noix de coco} \author{Jonas Grumby\thanks{% Avec le soutien de Ginger Grant de la Roy Hinkley Society.} \\ Skipper, \textit{Minnow} \and Willy Gilligan\thanks{% Remerciement à la fondation Mary Ann Summers et à Thurston et Lovey Howell.} \\ Second, \textit{Minnow} } \date{26 septembre 1964} \begin{document} \maketitle Assieds toi un peu pour entendre ce conte, le conte d'un voyage fatidique. Partis de ce port sous les tropiques, à bord de ce petit navire. Le second était un vieux loup de mer, le Skipper, courageux et sûr. Cinq passagers firent voile ce jour-là, pour une balade de trois heures. Une balade de trois heures. ...
Vous donnez à LaTeX l’information nécessaire à la production du titre
en faisant les déclarations suivantes. Elles doivent se faire avant le
\maketitle
, soit dans le préambule, soit dans le corps du document.
\author{nom1 \and nom2 \and ...}
Obligatoire. Déclare l’auteur, ou les auteurs du document. L’argument
est une liste d’auteurs séparés par des commandes \and
. Pour
séparer les lignes au sein d’une seule entrée d’auteur, par exemple pour
donner l’institution ou l’adresse de l’auteur, utiliser une double
controblique, \\
. Si vous omettez la déclaration \author
alors vous obtiendrez un avertissement ‘LaTeX Warning: No \author
given’.
\date{texte}
Optionnel. Déclare que texte est la date du document. Le
texte n’est pas nécessairement dans un format de date ; cela peut
être un texte quelconque. Si vous omettez \date
alors LaTeX
utilise la date courante (voir \today). Pour omettre la date,
utilisez plutôt \date{}
.
\thanks{texte}
Optionnel. Produit une note en bas de page. Vous pouvez l’utiliser dans l’information sur l’auteur pour insérer des remerciement comme illustré dans l’exemple plus haut, mais vous pouvez également l’utiliser dans le titre, ou en tout lieu où une marque de note en bas de page est susceptible de se trouver. Cela peut être un texte quelconque et donc vous pouvez l’utiliser pour n’importe quoi, comme pour imprimer une adresse mél.
\title{texte}
Obligatoire. Déclare que texte est le titre du document. On
obtient des sauts de ligne au sein de texte avec une double
controblique, \\
. Si vous omettez la déclaration \title
alors la commande \maketitle
produit l’erreur ‘LaTeX Error:
No \title given’.
Pour fabriquer votre propre page de titre, voir titlepage. Vous
pouvez soit la créer pour une unique fois ou l’inclure comme faisant
partie d’une commande \maketitle
redéfinie. (Beaucoup d’éditeurs
fournissent une classe à utiliser à la place de article
et
formatant le titre selon les exigences de leur maison).
Suivant: \pagestyle, Précédent: \maketitle, Monter: Page styles [Table des matières][Index]
\pagenumbering
Synopsis :
\pagenumbering{style}
Spécifie le style des numéros de page, et réinitialise également le numéro de page. Le style de numérotation est reflété sur la page, et aussi dans la table des matières et d’autres références de page. Cette déclaration a une portée globale, ainsi son effet ne s’arrête pas à une fin de groupe comme une accolade fermante ou une fin d’environnement.
Dans l’exemple suivant, avant la rubrique ‘Principale’ les pages
sont numérotées ‘a’, etc. À partir de la page contenant l’appel à
\pagenumbering
fait dans cette rubrique, les pages sont
numérotées ‘1’, etc.
\begin{document}\pagenumbering{alph} ... \section{Principale}\pagenumbering{arabic} ...
L’argument style peut prendre les valeurs suivantes (voir aussi \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol) :
arabic
nombres arabes : 1, 2, …
roman
Nombres romain en bas de casse : i, ii, …
Roman
Nombres romain en capitales : I, II, …
alph
Lettres en bas de casse : a, b, … Si vous avez plus de 26 pages alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Counter too large’.
Alph
Lettre en capitales : A, B, … Si vous avez plus de 26 pages alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Counter too large’.
gobble
LaTeX ne produit pas de numéro de page en sortie,
bien qu’il ne soit pas réinitialisé. Les références à cette page
sont également à blanc. (Ceci ne fonctionne pas avec le paquetage
populaire hyperref
, de sorte que pour empêcher le numéro de
page d’apparaître une alternative est d’utiliser
\pagestyle{empty}
ou \thispagestyle{empty}
.)
Traditionnellement, si un document a des matières préliminaires — préface, table des matières, etc. — alors les pages y sont numérotées en chiffres romains bas de casse. Les pages de la matière principale d’un document sont en chiffres arabes. Voir \frontmatter & \mainmatter & \backmatter.
Si vous désirez changer l’emplacement du numéro de page sur la page,
voir \pagestyle. Si vous désirez changer la valeur du numéro de
page, alors manipulez le compteur page
(voir Counters).
Suivant: \thispagestyle, Précédent: \pagenumbering, Monter: Page styles [Table des matières][Index]
\pagestyle
Synopsis :
\pagestyle{style}
Déclaration spécifiant comment les en-têtes et pieds de page sont composés à partir de la page courante.
Une discussion avec un exemple suivent. À noter tout d’abord que le
paquetage fancyhdr
est actuellement la manière standarde de
manipuler les en-têtes et pieds de page. Les nouveaux documents pour
lesquels on désire quoi que ce soit d’autre que les options standardes
listées ci-dessous devraient utiliser ce paquetage. Se référer à sa
documentation sur le CTAN.
Valeurs pour style :
plain
L’en-tête est vide. Le pied de page ne contient qu’un numéro de page, centré.
empty
L’en-tête et le pied de page sont tous deux vides.
headings
Place des en-têtes et pieds de page sur chaque page. Le style de document spécifie ce qu’ils contiennent ; voir la discussion plus bas.
myheadings
En-têtes personnalisés, spécifiés via les commandes \markboth
ou
\markright
.
Discuter la motivation du mécanisme de LaTeX vous aidera à faire
fonctionner les options headings
ou myheadings
. Le
document source ci-dessous produit un article, en recto-verso, avec le
style de page headings
. Sur les pages de gauche de ce document,
LaTeX désire (en plus du numéro de page) le titre de la rubrique de
niveau \section
en cours. Sur les pages de droite LaTeX
désire le titre de la rubrique de niveau \subsection
en cours.
Quand il fabrique une page, LaTeX obtient ces informations à partir
des commandes \leftmark
et \rightmark
. De sorte que c’est
aux commandes \section
et \subsection
de stocker ces
informations là.
\documentclass[twoside]{article} \pagestyle{headings} \begin{document} ... \section{Section 1} ... \subsection{Subsection 1.1} ... \section{Section 2} ... \subsection{Subsection 2.1} ... \subsection{Subsection 2.2} ...
Supposez que la seconde rubrique de niveau \section
tombe sur une
page de gauche. Même si quand la page commence elle est dans la
première rubrique de niveau \section
, LaTeX placera
‘Section 2’ dans l’en-ête de la page de gauche. Quant à
l’en-tête de droite, si aucune rubrique de niveau \subsection
ne
commence avant la fin de la page de droite alors LaTeX laisse en
blanc l’en-tête de droite. Si une rubrique de niveau \subsection
apparaît avant que la page de droite ne finisse alors il y a deux
cas. Si au moins une rubrique de niveau \subsection
commence sur
la page de droite alors LaTeX place dans l’en-tête de droite le titre
de la première rubrique de niveau \subsection
commençant sur
cette page de droite. Si au moins l’un parmi 2.1, 2.2, …, commence
sur la page de gauche mais qu’aucune ne commence sur la droite alors
LaTeX place dans l’en-tête de droite le titre de la dernière rubrique
de niveau \subsection
à avoir commencé, c.-à-d. celle qui est
en cours pendant la page de droite.
Pour accomplir cela, dans un article en recto-verso, LaTeX fait que
\section
génère une commande \markboth
réglant
\leftmark
à ‘Section 2’ et réglant \rightmark
à
un contenu vide. Et, LaTeX fait que \subsection
génère une
commande \markright
, réglant \rightmark
à
‘Subsection 2.1’, etc.
Ci-après on trouvera les descriptions de \markboth
et
\markright
:
\markboth{en-tête-gauche}{en-tête-droite}
Règle l’information d’en-tête à la fois sur la page de gauche et sur
celle de droite dans le cas d’un style de page headings
ou
myheadings
. Un en-tête en-tête-gauche de page de gauche
est généré par la dernière commande \markboth
avant la fin de la
page. Un en-tête en-tête-droite de page de droite est généré par
le premier \markboth
ou \markright
, s’il y en a un, de la
page, ou sinon par le dernier se trouvant avant cette page.
\markright{en-tête-droite}
Règle l’en-tête de la page de droite, en laissant celle de gauche inchangée.
Précédent: \pagestyle, Monter: Page styles [Table des matières][Index]
\thispagestyle{style}
La commande \thispagestyle
fonctionne de la même manière que la
commande \pagestyle
(voir section précédente) à ceci près qu’elle
change en style pour la page courante seulement.
Suivant: Boxes, Précédent: Page styles, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX a beaucoup de façons de produire de l’espace blanc (ou rempli). Certaines d’entre elles conviennent mieux à du texte mathématique à ce propos, voir Spacing in math mode.
Espace horizontal | ||
---|---|---|
• \enspace & \quad & \qquad: | Espaces horizontaux traditionnels. | |
• \hspace: | Espace horizontal quelconque. | |
• \hfill: | Espace horizontal extensible. | |
• \hss: | Espace horizontal infiniment dilatable/contractible. | |
• \spacefactor: | Dilatabilité de l’espace qui suit | |
• \<espace>: | Controblique-espace, et espace explicite. | |
• ~: | Tilde, un espace insécable. | |
• \thinspace & \negthinspace: | Un sixième d’em, en positif et en négatif. | |
• \/: | Correction italique. | |
• \hrulefill & \dotfill: | Filet ou pointillés horizontaux extensibles. | |
Espace vertical | ||
• \bigskip & \medskip & \smallskip: | Espaces verticaux fixes. | |
• \bigbreak & \medbreak & \smallbreak: | Epsace inter-paragraphe et sauts de pages. | |
• \strut: | Assure la hauteur d’une ligne. | |
• \vspace: | Espace vertical. | |
• \vfill: | Espace vertical extensible indéfiniment. | |
• \addvspace: | Ajouter un espace vertical arbitraire si besoin est. |
Suivant: \hspace, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\enspace
& \quad
& \qquad
Synopsis, l’un parmi :
\enspace \quad \qquad
Insère un espace horizontal de 1/2em, 1em, ou 2em. Le em est une longueur définie par les auteurs de polices de caractères, généralement considérée comme la largeur d’un M capital. Un avantage de décrire l’espace en termes d’em est que cela peut être plus portable d’un document à l’autre qu’utiliser une mesure absolue telle que des points (voir Lengths/em).
L’exemple suivant met l’espace adéquat entre les deux graphiques.
\begin{center} \includegraphics{souriredefemmes.png}% \qquad\includegraphics{souriredemecs.png} \end{center}
Voir Spacing in math mode, pour \quad
et \qquad
. Ce
sont des longueurs utilisées depuis des siècles en typographie et donc
dans de nombreux cas seraient un meilleur choix que des longueurs
arbitraires, comme celles que l’on obtient avec \hspace
.
Suivant: \hfill, Précédent: \enspace & \quad & \qquad, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\hspace
Synopsis, l’un parmi :
\hspace{longueur} \hspace*{longueur}
La commande \hspace
ajoute la quantité d’espace horizontal
longueur. L’argument longueur peut être positif, négatif, ou
nul ; ajouter une longueur négative d’espace revient à retourner en
arrière. C’est une longueur élastique, c.-à-d. qu’elle peut contenir
une composante plus
ou minus
, ou les deux
(voir Lengths). Comme l’espace est dilatable ou contractible on
l’appelle parfois glue.
L’exemple suivant fabrique une ligne dans laquelle ‘Nom~:’ est à 2,5cm de la marge de droite.
\noindent\makebox[\linewidth][r]{Nom~:\hspace{2.5cm}}
La forme en *
insère de l’espace horizontal non
suppressible. Plus précisément, quand TeX découpe un paragraphe en
lignes, tout espace blanc — glues ou crénages — qui se trouve à un
saut de ligne est supprimé. La forme étoilée évite ceci (techniquement,
elle ajoute un objet invisible non-supprimable devant l’espace).
Dans l’exemple suivant :
\documentclass[a4paper]{article} \begin{document} \parbox{.9\linewidth}{Remplir chaque blanc~: Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de \hspace*{2.5cm} et aux principes de la \hspace*{2.5cm} nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, \ldots} \end{document}
le blanc de 2,5cm suivant ‘principes de la’ tombe au début de la
ligne. Si vous enlevez la *
alors LaTeX supprime le blanc.
Ci-dessous le \hspace
sépare les trois graphiques.
\begin{center} \includegraphics{lion.png}% le commentaire empêche l'ajout d'un espace \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{tiger.png}% \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{bear.png} \end{center}
Parce que l’argument de chaque \hspace
comprend minus
0.25cm
, chacun peut se contracter un peu si les trois figures sont trop
larges. Mais chaque espace ne peut contracter plus que 0,25cm
(voir Lengths).
Suivant: \hss, Précédent: \hspace, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\hfill
La commande \hfill
de remplissage produit une “longueur
élastique” qui n’a aucun espace naturel mais peut s’allonger ou se
rétrécir horizontalement autant que nécessaire.
Le paramètre \fill
est la longueur élastique elle-même (c.-à-d.
pour parler technique, la valeur de glue ‘0pt plus1fill’) ; ainsi,
\hspace\fill
équivaut à \hfill
.
Suivant: \spacefactor, Précédent: \hfill, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\hss
Synopsis :
\hss
Produit un espace horizontal indéfiniment dilatable ou contractible
(cette commande est une primitive TeX). Les auteurs LaTeX
devraient chercher en premier la commande \makebox
pour obtenir
les effets de \hss
(voir \mbox & \makebox).
Dans l’exemple suivant, le \hss
de la première ligne a pour effet
de coller le Z à droite, le superposant au Y. Dans la seconde ligne, le
Z dépasse sur la gauche, et se superpose au X.
X\hbox to 0pt{Z\hss}Y X\hbox to 0pt{\hss Z}Y
Sans le \hss
vous auriez quelque chose du genre ‘Overfull
\hbox (6.11111pt too wide) detected at line 20’.
Suivant: \(SPACE), Précédent: \hss, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\spacefactor
Synopsis :
\spacefactor=entier
Influence le comportement de LaTeX en termes de dilatation / contraction de glue. La plupart des documents de niveau d’utilisateur ne font pas usage de cette commande.
Alors que LaTeX compose la matière, il peut dilater ou contracter
les espaces entre les mots. (Cet espace n’est pas un caractère ; on
l’appelle la glue inter-mot ; voir \hspace). La commande
\spacefactor
(issue de TeX de base) vous permet, par
exemple, d’avoir l’espace après un point qui se dilate plus que l’espace
après une lettre terminant un mot.
Après que LaTeX a placé chaque caractère, ou filet ou autre boîte, il règle un paramètre qu’on appelle le facteur d’espace. Si ce qui suit en entrée est une espace alors ce paramètre affecte la quantité de dilatation ou de contraction pouvant survenir. Un facteur d’espace plus grand que la valeur normale signifie que la glue peut se dilater davantage, et moins se contracter. Normalement, le facteur d’espace vaut 1000. Cette valeur est en vigueur après la plupart des caractères, et toute boîte qui n’est pas un caractère, ou formule mathématique. Mais il vaut 3000 après un point, un point d’exclamation, ou d’interrogation, il vaut 2000 après un caractère deux-points, 1500 après un point-virgule, 1250 après une virgule, et 0 après une parenthèse fermante ou un crochet fermant, ou un guillemet anglais fermant double, ou simple. Finalement, il faut 999 après une lettre capitale.
Si le facteur d’espace f vaut 1000 alors l’espace de glue sera de la taille normale d’une espace dans la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point, cela vaut 3,3333 points). Sinon, si le facteur d’espace f est supérieur à 2000 alors TeX ajoute la valeur d’espace supplémentaire définie pour la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point cela vaut 1,11111 points), et ensuite la valeur de dilatation normale de la police est multipliée par f /1000 et la valeur normale de contraction par 1000/f (pour Computer Modern Roman en 10 point elles valent 1,66666 et 1,11111 points).
Par exemple, considérez le point à la fin de Le meilleur ami d'un
homme est son chien.
Après celui-ci, TeX place un espace
supplémentaire fixé, et également permet à la glue de se dilater trois
fois plus et de se contracter par 1/3 fois plus que la glue après
ami
, ce mot ne se terminant pas sur un point.
Les règles de fonctionnement des facteurs d’espace sont en fait encore plus complexes car elles jouent d’autres rôles. En pratique, il y a deux conséquences. Tout d’abord, si un point ou une autre ponctuation est suivie d’une parenthèse ou d’un crochet fermant, ou d’un guillemet anglais fermant simple ou double, alors l’effet sur l’espacement de ce point se propage à travers ces caractères (c.-à-d. que la glue qui suit aura plus de dilatation ou de contraction). Deuxièmement, si la ponctuation suit une lettre capitale alors son effet n’est pas là de sorte que vous obtenez un espacement ordinaire. Ce second cas affecte également les abréviations qui ne se terminent pas par une lettre capitale (voir \@).
Vous pouvez utiliser \spacefactor
seulement en mode paragraphe ou
en mode LR (voir Modes). Vous pouvez voir la valeur courante avec
\the\spacefactor
ou \showthe\spacefactor
.
(Commentaire, ne concernant pas vraiment \spacefactor
: si vous
avez des erreurs du genre de ‘You can't use `\spacefactor' in
vertical mode’, ou ‘You can't use `\spacefactor' in math mode.’, ou
‘Improper \spacefactor’ alors c’est que vous avez probablement
essayer de redéfinir une commande interne. Voir \makeatletter & \makeatother.)
• \@: | Distingue les points terminant une phrase de ceux terminant une abréviation. | |
• \frenchspacing & \nonfrenchspacing: | Rendre égaux les espacements inter-phrase et inter-mot. | |
• \normalsfcodes: | Restore space factor settings to the default. |
Suivant: \frenchspacing & \nonfrenchspacing, Monter: \spacefactor [Table des matières][Index]
\@
Synopsis :
lettre-capitale\@.
Traite un point comme terminant une phrase, là où LaTeX penserait sinon qu’il fait partie d’une abréviation. LaTeX pense qu’un point termine une abréviation si le point suit une lettre capitale, et sinon il pense que ce point termine une phrase. Par défaut, en justifiant une ligne LaTeX ajuste l’espacement après un point terminant une phrase (ou après un point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un caractère deux-points) plus qu’il n’ajuste l’espace inter-mot (voir \spacefactor).
Cet exemple montre les deux cas dont il faut se souvenir :
Les chansons \textit{Red Guitar}, etc.\ sont de Loudon Wainwright~III\@.
Le second point termine la phrase, bien que précédé d’une capitale. On
dit à LaTeX qu’il termine la phrase en mettant \@
devant. Le
premier point termine l’abréviation ‘etc.’ mais non la phrase. Le
controblique-espace, \
, produit un espace en milieu de phrase.
Ainsi donc : lorsqu’on a une capitale suivie d’un point qui termine une
phrase, alors on met \@
devant le point. Cela vaut même s’il y
a une parenthèse droite ou un crochet, ou un guillemet droit simple ou
double, parce que la portée de l’effet sur l’espacement du point n’est
pas limitée par ces caractères. Dans l’exemple suivant
Utilisez le \textit{Instructional Practices Guide}, (un livre de la MAA)\@.
on obtient l’espacement inter-phrase correctement après le point.
La commande \@
ne convient que pour le mode texte. Si vous
l’utilisez hors de ce mode alors vous obtiendrez ‘You can't use
`\spacefactor' in vertical mode’ (voir Modes).
Commentaire : le cas réciproque c’est lorsque un point termine une
abréviation dont la dernière lettre n’est pas une capitale, et que cette
abréviation n’est pas le dernier mot de la phrase. Pour ce cas faites
suivre le point d’une controblique-espace, (\
), ou un tilde,
(~
), ou \@
. Par exemple Nat.\ Acad.\ Science
,
Mr.~Bean
, et (fumier, etc.\@) à vendre
(notez que dans le
dernier cas \@
est placé avant la parenthèse fermante).
Suivant: \normalsfcodes, Précédent: \@, Monter: \spacefactor [Table des matières][Index]
\frenchspacing
& \nonfrenchspacing
Synopsis, l’un parmi :
\frenchspacing \nonfrenchspacing
La première déclaration a pour effet que LaTeX traite l’espacement entre les phrases de la même manière que l’espacement entre les mots d’une phrase. L’effet de la seconde est de revenir au traitement par défaut où l’espacement entre les phrases se dilate ou contracte davantage (voir \spacefactor).
Dans certaines traditions typographiques, y compris l’anglaise, on
préfère ajuster l’espace entre les phrases (ou les espaces suivant un
point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un point virgule)
plus que l’espace entre les mots du milieu de la phrase. La déclaration
\frenchspacing
(la commande vient de TeX de base) commute
vers la tradition où tous les espaces sont traités de la même façon.
Précédent: \frenchspacing & \nonfrenchspacing, Monter: \spacefactor [Table des matières][Index]
\normalsfcodes
Synopsis :
\normalsfcodes
Réinitialise les facteurs d’espacement de LaTeX à leur valeur défaut (voir \spacefactor).
Suivant: ~, Précédent: \spacefactor, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\
Cette rubrique concerne la commande qui consiste en deux caractères, une
controblique suivie d’un espace.
Synopsis :
\
Produit un espace. Par défaut elle produit de l’espace blanc de longueur 3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt.
Quand vous tapez un ou plusieurs blancs entre des mots, LaTeX produit de l’espace blanc. Mais ceci diffère d’un espace explicite, comme illustré ci-dessous :
\begin{tabular}{rl} Un blanc~:& fabrique de l'espace\\ Trois blancs~:& à la suite\\ Trois espaces~:&\ \ \ à la suite\\ \end{tabular}
Sur la première ligne LaTeX met de l’espace après le deux-points.
Sur la deuxième ligne LaTeX compte les trois blancs comme un seul
pour mettre un seul espace blanc, de sorte que vous obtenez après le
deux-points le même espace que dans la première ligne. LaTeX
compterait de la même façon un seul espace blanc si l’un ou plusieurs
des blancs étaient remplacés par des caractères tabulation ou saut de
ligne. Toutefois, la ligne du bas demandant trois espaces la zone en
blanc est plus large. c.-à-d. que la commande controblique-espace crée
une quantité fixe d’espace horizontal. (Notez que vous pouvez définir
un espace horizontal d’une largeur quelconque avec \hspace
;
voir \hspace).
La commande controblique-espace a deux usages principaux. Elle est
souvent utilisée après une séquence de contrôle pour l’empêcher d’avaler
le blanc qui suit, comme après \TeX
dans \TeX\ (ou
\LaTeX)
. (Mais l’utilisation d’accolades a l’avantage de fonctionner
systématiquement, que la séquence de contrôle soit suivie d’un blanc ou
de tout autre non-lettre, comme dans \TeX{} (ou \LaTeX{})
où
{}
peut être rajouté aussi bien après \LaTeX
qu’après
\TeX
). L’autre utilisation usuelle est de marquer qu’un point
termine une abréviation et non une phrase, comme dans Prof.\
Fabre
or Jean et al.\ (1993)
(voir \@).
Dans les circonstances normales, \
tabulation et
\
sautdeligne sont équivalents à controblique-espace,
\
.
Veuillez aussi noter que de sorte à autoriser le renfoncement du code, dans les circonstances normales, TeX ignore les blancs au début de chaque ligne. Ainsi l’exemple suivant imprime ‘À moi comte deux mots’:
À moi, Comte, deux mots !
où l’espace blanc entre ‘Comte,’ et ‘deux’ est produit par le saut de ligne après ‘Comte’, et non par l’espace avant ‘deux’.
Suivant: \thinspace & \negthinspace, Précédent: \(SPACE), Monter: Spaces [Table des matières][Index]
~
Synopsis :
avant~après
Le caractère tilde, ~
, produit une espace insécable entre
avant et après, c’est à dire une espace où un saut de ligne
n’est pas autorisé. Par défaut l’espace blanc a une longueur de
3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt
(voir Lengths).
Dans l’exemple suivant LaTeX ne fait pas de saut de ligne entre les deux derniers mots.
Remerciements au Prof.~Lerman.
De plus, en dépit du point, LaTeX n’utilise pas l’espacement de fin de phrase (voir \@).
Les insécables empêchent qu’une fin de ligne sépare des choses là où cela
prêterait à confusion. Ils n’empêchent par contre pas la césure (de l’un ou
l’autre des mots de part et d’autre), de sorte qu’ils sont en général
préférables à mettre deux mots consécutifs dans une \mbox
(voir \mbox & \makebox).
Ils sont aussi une question de goût, parfois très dogmatique, parmi les lecteurs. Néanmoins, on présente ci-après quelques usages, dont la plupart sont issus du TeXbook.
Chapitre~12
, or Théorème~\ref{th:Wilsons}
, ou
Figure~\ref{fig:KGraph}
.
(b)~Montrez que $f(x)$ est
(1)~continue, et (2)~bornée
.
$745.7.8$~watts
(le paquetage
siunitx
a des fonctions spécifiques pour cela) ou
144~œufs
. Ceci comprend le cas du quantième et du nom du mois
dans une date : 12~octobre
ou 12~oct
. En général, dans
toute expression où un nombre et une abréviation ou un symbole sont
séparés par une espace : 565~ap.~\mbox{J.-C.}
, ou
2:50~pm
, ou Airbus~A320
, ou 26~rue des Oliviers
Road
, ou \$$1.4$~billion
. D’autres choix usuels sont l’espace fine (voir \thinspace & \negthinspace) et aucune espace du tout.
égal~$n$
, ou inférieur à~$\epsilon$
, ou soit~$X$
,
ou modulo~$p^e$ pour tout~$n$
(mais comparez vaut~$15$
avec vaut $15$~fois la hauteur
). Entre symboles mathématiques en
apposition avec des noms : dimension~$d$
ou
fonction~$f(x)$
(mais comparez avec de longueur $l$~ou
plus
). Quand un symbole est un objet étroitement lié à une préposition :
de~$x$
, ou de $0$ à~$1$
, ou en commun avec~$m$
.
$1$,~$2$, ou~$3$
ou $1$,~$2$,
\ldots,~$n$
.
Donald~E. Knuth
, ou Luis~I. Trabb~Pardo
, ou
Charles~XII
— mais vous devez donner à TeX des endroits où
faire un saut de ligne, par exemple comme dans Charles Louis
Xavier~Joseph de~la Vall\'ee~Poussin
.
Suivant: \/, Précédent: ~, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\thinspace
& \negthinspace
Synopsis, l’un parmi :
\thinspace \negthinspace
Produisent une espace insécable et non-élastique qui vaut 1/6 d’em
et 1/6 d’em respectivement. Ce sont les équivalents mode texte de
\,
and \!
(voir Spacing in math mode/\thinspace).
On peut utiliser \,
comme synonyme de \thinspace
en mode texte.
Une utilisation usuelle de \thinspace
est en typographie anglaise
comme l’espace entre des guillemets anglais simples emboîtés :
Killick répondit : ``J'ai entendu le capitaine dire `Ohé du bâteau~!'\thinspace''
Une autre utilisation est que certains guides de style demandent un
\thinspace
entre les points de suspension et un point terminant
une phrase (dans d’autres guides de style on considère que les points de
suspension et/ou les points de suspension et le quatrième point
suffisent). Une autre utilisation spécifique au style est entre les
initiales, comme dans D.\thinspace E.\ Knuth
.
LaTeX fournit diverses commandes d’espacement similaires pour le mode
mathématique (voir Spacing in math mode). Avec le paquetage
amsmath
, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, elle sont
utilisables aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique, y compris
\!
pour \negthinspace
; mais sinon, elles ne sont disponibles
qu’en mode mathématique.
Suivant: \hrulefill & \dotfill, Précédent: \thinspace & \negthinspace, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\/
Synopsis :
caractère-précédent\/caractère-suivant
La commande \/
produit une correction italique. C’est une
petite espace définie par l’auteur de la fonte pour chacun des caractères
(elle peut être nulle). Quand vous utilisez \/
, LaTeX prend la
correction dans le fichier de métriques de fonte, la dilate/contracte de
la même façon que la fonte si tant est que la taille de celle-ci fût
dilatée/contractée, et ensuite insère cette quantité d’espace.
Dans l’exemple ci-dessous, sans le \/
, le
caractère-précédent f italique taperait dans le
caractère-suivant H romain :
\newcommand{\logoentreprise}{{\it f}\/H}
parce que la lettre f italique penche loin vers la droite.
Si caractère-suivant est un point ou une virgule, il n’est pas nécessaire d’insérer une correction italique, puisque ces symboles de ponctuation sont d’une faible hauteur. Toutefois, avec les points-virgules ou les deux-points, de même qu’avec les lettres normales, elle peut être utile. On l’utilise typiquement à l’endroit où l’on passe d’une fonte italique ou inclinée à une fonte droite.
Quand vous utilisez des commandes telles que \emph
,
\textit
ou \textsl
pour changer la fonte, LaTeX insère
automatiquement la correction italique là où besoin est (voir Font styles). Toutefois, des déclarations telle que \em
, \itshape
ou \slshape
n’insèrent pas automatiquement de correction italique.
Les caractères droits peuvent aussi avoir une correction italique. Un
exemple où elle est nécessaire est le nom pdf\/\TeX
. Toutefois,
la plupart des caractères droits ont une correction italique
nulle. Certains auteurs de fonte n’incluent pas de valeur de correction
italique même pour les fontes italiques.
Techniquement, LaTeX utilise une autre valeur spécifique à la fonte,
appelé paramètre d’inclinaison (nommément \fontdimen1
),
pour déterminer s’il est possible d’insérer une correction italique, au
lieu d’attacher cette action à des commandes particulières de contrôle
de la fonte.
Le concept de correction italique n’existe pas en mode mathématique ; l’espacement y est fait d’une façon différente.
Suivant: \bigskip & \medskip & \smallskip, Précédent: \/, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\hrulefill
& \dotfill
Synopsis, l’un parmi :
\hrulefill \dotfill
Produit une longueur élastique infinie (voir Lengths) remplie avec un filet horizontal (c.-à-d. une ligne) ou avec des pointillés, au lieu d’espace blanc.
L’exemple ci-dessous produit une ligne de 5cm de long :
Nom:~\makebox[5cm]{\hrulefill}
Quand on le place entre deux lignes à blanc cet exemple crée un paragraphe qui est justifié à gauche et à droite, et où l’espace au milieu est rempli avec des pointillés uniformément espacés.
\noindent Capt Robert Surcouf\dotfill{} Saint-Malo
Pour que le filet ou les pointillés aillent jusqu’au bout de la ligne
utilisez \null
au début ou à la fin.
Pour changer l’épaisseur du filet, copiez la définition et ajustez là, comme ci-dessous :
\renewcommand{\hrulefill}{% \leavevmode\leaders\hrule height 1pt\hfill\kern\z@}
ce qui change l’épaisseur par défaut de 0.4pt à 1pt. De même, ajustez l’espacement inter-pointillé comme avec :
\renewcommand{\dotfill}{% \leavevmode\cleaders\hb@xt@1.00em{\hss .\hss }\hfill\kern\z@}
ce qui change la longueur par défaut de 0.33em à 1.00em.
L’exemple suivant produit une ligne pour signer :
\begin{minipage}{4cm} \centering Signature:\\ \hrulefill \end{minipage}
La ligne fait 4cm de long.
Suivant: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak, Précédent: \hrulefill & \dotfill, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\bigskip
& \medskip
& \smallskip
Synopsis, l’un parmi :
\bigskip \medskip \smallskip
Produit une certaine quantité d’espace vertical, grand, de taille moyenne, ou petit. Ces commandes sont fragiles (voir \protect).
Dans l’exemple ci-dessous le saut suggère le passage du temps (tiré de L’océan d’or de Patrick O’Brian).
Mr Saumarez aurait eu à lui dire quelque grossièreté, sans aucun doute : il était de nouveau comme chez lui, et c'était un plaisir. \bigskip « Cent cinquante-sept miles et un tiers, en vingt-quatre heures », dit Peter.
Chaque commande est associée à une longueur définie dans le source de la classe du document.
\bigskip
La même chose que \vspace{\bigskipamount}
, ordinairement environ
l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par
défaut pour les classes book
et article
est 12pt
plus 4pt minus 4pt
.
\medskip
La même chose que \vspace{\medskipamount}
, ordinairement
environ la moitié de l’espace d’une ligne, avec dilatation et
rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes book
et
article
est 6pt plus 2pt minus 2pt
).
\smallskip
La même chose que \vspace{\smallskipamount}
, ordinairement
environ le quart de l’espace d’une ligne, avec dilatation et
rétrécissement. la valeur par défaut pour les classes book
et
article
est 3pt plus 1pt minus 1pt
.
Comme chaque commande est un \vspace
, si vous l’utilisez au
milieu d’un paragraphe, alors elle insère son espace vertical entre la
ligne dans laquelle vous l’utilisez et la ligne suivante, et non pas
nécessairement à l’endroit où vous l’utilisez. Ainsi il est préférable
d’utiliser ces commandes entre les paragraphes.
Les commandes \bigbreak
, \medbreak
, et \smallbreak
sont similaires mais suggèrent également à LaTeX que l’endroit
est adéquat pour un saut de page (voir \bigbreak & \medbreak & \smallbreak.
Suivant: \strut, Précédent: \bigskip & \medskip & \smallskip, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\bigbreak
& \medbreak
& \smallbreak
Synopsis, l’un parmi :
\bigbreak \medbreak \smallbreak
Produit un espace vertical grand, de taille moyenne ou petit, et suggère à LaTeX que l’endroit est adéquat pour un saut de page. (Les pénalités associées sont respectivement -200, -100, et -50).
Voir \bigskip & \medskip & \smallskip, pour plus ample information.
Ces commandes produisent le même espace vertical mais diffèrent en ce
qu’elles suppriment également un espace vertical précédent s’il est
inférieur à ce qu’elles inséreraient (comme avec \addvspace
). De
plus, elles terminent le paragraphe où on les utilise. Dans cet
exemple :
abc\bigbreak def ghi jkl mno pqr
on a en sortie trois paragraphes, le premier se termine en ‘abc’ et le deuxième commence, après un espace vertical supplémentaire et un renfoncement, par ‘def’.
Suivant: \vspace, Précédent: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\strut
Synopsis :
\strut
Étai. Assure que la ligne courante a une hauteur d’au moins
0.7\baselineskip
et une profondeur d’au moins
0.3\baselineskip
. Pour l’essentiel, LaTeX insère dans la
ligne un rectangle de largeur nulle,
\rule[-0.3\baselineskip]{0pt}{\baselineskip}
(voir \rule).
Le \baselineskip
change avec la fonte courante ou sa taille.
Dans l’exemple suivant le \strut
empêche la boîte d’avoir une
hauteur nulle.
\setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[5cm]{\strut}
L’exemple suivant comprend quatre listes. Dans la première il y a un
espace bien plus large entre les articles 2 et 3 qu’il n’y a entre les
articles 1 et 2. La seconde liste répare cela avec un \strut
à la
fin de la deuxième ligne du premier article.
\setlength{\fboxsep}{0pt} \noindent\begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test} \item test \item test \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut} \item test \item test \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test}} \item \fbox{test} \item \fbox{test} \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut}} \item \fbox{test} \item \fbox{test} \end{enumerate} \end{minipage}%
Les deux dernières listes utilisent \fbox
pour montrer ce qui se
passe. La \parbox
du premier article de la troisième liste ne va
que jusqu’au bas du second ‘test’, or ce mot ne comprend aucun
caractère descendant sous la ligne de base. Le \strut
ajouté
dans la quatrième liste donne sous la ligne de base l’espace
supplémentaire requis.
La commande \strut
est souvent utile pour les graphiques, comme en
TikZ
ou Asymptote
. Par exemple, vous pourriez avoir une
commande telle que \graphnode{nom-nœud}
qui ajuste un
cercle autour de nom-nœud. Toutefois, à moins que vous preniez
certaines précautions, prendre ‘x’ ou ‘y’ pour nom-nœud
produit des cercles de diamètres différents parce que les caractères ont
des tailles différentes. Une précaution possible contre cela serait que
\graphnode
insère \strut
juste avant nom-nœud, et
ne dessine le cercle qu’après cela.
L’approche générale d’utiliser une \rule
de largeur nulle est
utile dans de nombreuses circonstances. Dans le tableau ci-dessous, le
filet de largeur nulle empêche le haut de la première intégrale de taper
dans la \hline
. De même, le second filet empêche la seconde
intégrale de taper sur la première.
\begin{tabular}{rl} \textsc{Intégrale} &\textsc{Valeur} \\ \hline $\int_0^x t\, dt$ &$x^2/2$ \rule{0em}{2.5ex} \\ $\int_0^x t^2\, dt$ &$x^3/3$ \rule{0em}{2.5ex} \end{tabular}
(Bien que la commande double controblique de terminaison de ligne
dispose d’un argument optionnel pour changer la valeur de l’interligne
correspondant, cela ne fonctionne pas pour résoudre ce problème.
Changer la première double controblique en quelque chose du genre de
\\[2.5ex]
augmente l’espace entre la ligne d’en-têtes de colonne
et le filet \hline
, et l’intégrale de la deuxième ligne taperait
encore dans le filet).
Suivant: \vfill, Précédent: \strut, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\vspace
Synopsis, l’un parmi :
\vspace{longueur} \vspace*{longueur}
Ajoute l’espace verticale longueur. Celle-ci peut-être positive,
négative, ou nulle. C’est une longueur élastique — elle peut contenir
une composante plus
ou minus
(voir Lengths).
L’exemple ci-dessous met de l’espace entre les deux paragraphes :
Et je dormis. \vspace{1ex plus 0.5ex} L'aube fraiche d'un nouveau jour.
(Voir \bigskip & \medskip & \smallskip, pour les espaces inter-paragraphes usuelles).
La forme en *
insère de l’espace vertical non suppressible. Plus
précisément, LaTeX supprime l’espace vertical au sauts de page et la
forme en *
a pour effet de conserver l’espace. Cet exemple ménage
une espace entre les deux questions :
Question~: trouver l'intégrale de \( 5x^4+5 \). \vspace*{2cm plus 0.5cm} Question~: trouver la dérivée de \( x^5+5x+9 \).
Cette espace sera présente même si un saut de page survient entre les questions.
Si \vspace
est utilisée au milieu d’un paragraphe (c.-à-d. en
mode horizontal), l’espace est insérée après la ligne comprenant
la commande \vspace
sans commencer un nouveau paragraphe.
Dans cet exemple les deux questions sont espacées uniformément verticalement sur la page, avec au moins 2,5cm d’espace sous chacune d’elle.
\begin{document} 1) Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la \vspace{2.5cm plus 1fill} 2) Où est donc passé ce chien ? Je le cherche partout \vspace{2.5cm plus 1fill} \end{document}
Suivant: \addvspace, Précédent: \vspace, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\vfill
Finit le paragraphe courant et insère une longueur élastique verticale (voir Lengths) qui est infinie, de sorte qu’elle puisse se dilater ou se rétrécir autant que nécessaire.
On l’utilise souvent de la même façon que \vspace{\fill}
, à
ceci près que \vfill
finit le paragraphe courant, tandis que
\vspace{\fill}
ajoute un espace vertical infini sous sa
ligne sans tenir compte de la structure du paragraphe. Dans les deux
cas cet espace disparaît à la fin de la page ; pour éviter cela
voir \vspace.
Dans l’exemple qui suit la page est remplie, de sorte que les lignes en haut et en bas contiennent le texte ‘Chien perdu !’ et que le troisième ‘Chien perdu !’ est exactement à mi-chemin entre eux.
\begin{document} Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \end{document}
Précédent: \vfill, Monter: Spaces [Table des matières][Index]
\addvspace
Synopsis :
\addvspace{long-vert}
Ajoute un espace vertical de longueur long-vert. Toutefois, si il
y a deux ou plus \addvspace
à la suite, alors elles ajoutent
seulement l’espace nécessaire à fabriquer la longueur naturelle égale au
maximum des long-vert correspondant. Cette commande est fragile
(voir \protect). La longueur long-vert est une longueur
élastique (voir Lengths).
L’exemple suivante illustre l’usage de la commande. L’environnement
picture
dessine une échelle sur laquelle deux filets sont
posés. Dans un document LaTeX de classe standarde article
la
longueur \baselineskip
vaut 12pt. Comme l’indique
l’échelle, les deux filets sont écartés de 22pt : la somme des
\baselineskip
et de 10pt provenant du premier
\addvspace
.
\documentclass{article} \usepackage{color} \begin{document} \setlength{\unitlength}{2pt}% \noindent\begin{picture}(0,0)% \multiput(0,0)(0,-1){25}{{\color{blue}\line(1,0){1}}} \multiput(0,0)(0,-5){6}{{\color{red}\line(1,0){2}}} \end{picture}% \rule{0.25\linewidth}{0.1pt}% \par\addvspace{10pt}% \addvspace{20pt}% \par\noindent\rule{0.25\linewidth}{0.1pt}% \end{document}
Si dans l’exemple précédent on décommente le second \addvspace
,
l’écart entre les deux filets ne croit pas de 20pt ; mais au lieu
de cela l’écart devient la somme de \baselineskip
et de
20pt. De sorte que \addvspace
en un sens fait le contraire
de ce que son nom laisse entendre — elle vérifie que des espaces
verticaux multiples ne s’accumulent pas, mais qu’au lieu de cela seul le
plus grand d’eux est utilisé.
LaTeX utilise cette commande pour ajuster l’espace vertical au-dessus
ou au-dessous d’un environnement qui commence un nouveau paragraphe. Par
exemple, un environnement theorem
commence et finit avec une
\addvspace
de sorte que deux theorem
consécutifs sont séparés par
un espace vertical, et non deux.
Une erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’ pointant
sur un \addvspace
signifie que vous n’étiez pas en mode vertical
quand vous avez invoqué cette commande ; une façon pour sortir de cela
et de faire précéder \addvspace
d’une commande \par
(voir \par), comme dans l’exemple plus haut.
Suivant: Color, Précédent: Spaces, Monter: Top [Table des matières][Index]
Dans le fond, LaTeX met des choses dans des boîtes et ensuite met ces boîtes sur une page. Aussi les commandes qui suivent sont centrales.
De nombreux paquetages sur le CTAN sont utiles pour la manipulation de
boîtes. Un ajout utile aux commandes décrites ici est adjustbox
.
• \mbox & \makebox: | Boîtes horizontales. | |
• \fbox & \framebox: | Mettre un cadre autour d’une boîte. | |
• \parbox: | Boîte avec du texte en mode paragraphe. | |
• \raisebox: | Élève ou abaisse le texte. | |
• \sbox & \savebox: | Comme \makebox , mais sauvegarde le texte pour usage ultérieur.
| |
• lrbox: | Un environnement similaire à \sbox .
| |
• \usebox: | Compose le texte sauvegardé. |
Suivant: \fbox & \framebox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
\mbox
& \makebox
Synopsis, l’un parmi les suivants :
\mbox{texte} \makebox{texte} \makebox[largeur]{texte} \makebox[largeur][position]{texte}
La commande \mbox
crée un boîte, un conteneur pour de la
matière. Le texte est composé en mode LR (voir Modes) ainsi il
n’est pas coupé en plusieurs lignes. La commande \mbox
est
robuste, alors que \makebox
est fragile (voir \protect).
Comme texte
n’est pas coupé en plusieurs lignes, on peut utiliser
\mbox
pour empêcher une césure. Dans l’exemple suivant, LaTeX
ne peut pas faire de césure dans le nom du char,
‘T-34’.
Le char soviétique \mbox{T-34} est l'un des symboles de la victoire sur le nazisme.
Dans les deux premières versions du synopsis, \mbox
et
\makebox
sont sensiblement équivalentes. Elles créent une boîte
juste assez large pour contenir le texte. (Elle sont comme le
\hbox
du TeX de base).
Dans la troisième version l’argument optionnel largeur spécifie la largeur de la boîte. Notez que l’espace occupé par le texte n’est pas nécessairement équivalent à la largeur de la boîte. D’une part, texte peut être trop petit ; l’exemple suivant crée une boîte d’une ligne entière de largeur :
\makebox[\linewidth]{Examen du chapitre}
où ‘Examen du chapitre’ est centré. Mais texte peut aussi être trop large pour largeur. Voir l’exemple plus bas pour des boîtes de largeur nulle.
Au sein de l’argument largeur vous pouvez utiliser les longueurs
suivantes qui font référence aux dimensions de la boîte que LaTeX
obtient en composant texte : \depth
, \height
,
\width
, \totalheight
(la somme de la hauteur et de la
profondeur de la boîte). Par exemple, pour fabriquer une boîte où le
texte est dilaté au double de sa largeur naturelle vous pouvez écrire
ceci :
\makebox[2\width]{Get a stretcher}
Pour la quatrième version du synopsis, la position du texte au sein de la boîte est déterminée par l’argument optionnel position qui peut prendre l’une des valeurs suivantes :
c
Centré (par défaut).
l
(Left) fer à gauche.
r
(Right) fer à droite.
s
(Stretch) dilate l’espace inter-mot dans texte sur la
largeur entière ; texte doit contenir de l’espace dilatable
pour que cela marche. Par exemple, ceci pourrait être le libellé d’un
communiqué de presse :
\noindent\makebox[\textwidth][s]{\large\hfil DÉPÊCHE\hfil
IMMÉDIATE\hfil}
Une utilisation courante de \makebox
est de fabriquer des boîtes
de texte de largeur nulle. Dans l’exemple suivant on place dans un
questionnaire la valeur des questions à leur gauche.
\newcommand{\pts}[1]{\makebox[0em][r]{#1 points\hspace*{1em}}} \pts{10}Quelle est la vitesse aérodynamique d'une hirondelle à vide ? \pts{90}Une hirondelle africaine ou européenne ?
Le bord droit de la sortie ‘10 points ’ (notez l’espace finale
après ‘points’) est juste avant le ‘Quelle’. Vous pouvez
utiliser \makebox
de la même manière quand vous faites des
graphiques, comme en TikZ
ou Asymptote
, où vous mettez le
bord du texte à une position connue, quelle que soit la longueur de ce
texte.
Pour des boîtes avec cadre voir \fbox & \framebox. Pour des boîtes de couleurs voir Colored boxes.
Il y a une version apparentée de \makebox
qui utilisée au sein de
l’environnement picture
, où la longueur est données en termes
d’\unitlength
(voir \makebox (picture)).
Comme texte est composé en mode LR, ni une double controblique
\\
, ni \par
ne produisent un saut de ligne ; par exemple
\makebox{abc def \\ ghi}
produit en sortie ‘abc defghi’
alors que \makebox{abc def \par ghi}
produit ‘abc def
ghi’, tout deux sur une seule ligne. Pour obtenir des lignes multiples
voir \parbox et minipage.
Suivant: \parbox, Précédent: \mbox & \makebox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
\fbox
& \framebox
Synopsis, l’un parmi :
\fbox{texte} \framebox{texte} \framebox[largeur]{texte} \framebox[largeur][position]{texte}
Crée une boîte dans un cadre englobant, c.-à-d. quatre filets entourant
le texte. Les commandes \fbox
et \framebox
sont
similaires à \mbox
et \makebox
, au cadre près
(voir \mbox & \makebox). La commande \fbox
est robuste, la
commande \framebox
est fragile (voir \protect).
Dans l’exemple suivant
\fbox{Avertissement ! Tout devoir non rendu obtiendra une note de zéro.}
LaTeX met le texte dans une boîte, le texte ne peut subir de césure. Autour de la boîte, séparés d’elle par une petit écart, quatre filets forment un cadre.
Les deux premières invocations de la commande, \fbox{...}
et
\framebox{...}
, sont sensiblement équivalentes. Quant aux
troisième et quatrième invocations, les arguments optionnels permettent
de spécifier la largeur de la boîte comme largeur (une longueur),
et la position du texte au sein de la boîte comme position.
Voir \mbox & \makebox, pour la description complète, mais ci-après
suit un exemple créant une boîte vide de 0,75cm de large.
\setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[0.75cm]{\strut}}
Le \strut
assure que la hauteur totale soit de
\baselineskip
(voir \strut).
Les paramètres suivant déterminent la disposition du cadre.
\fboxrule
L’épaisseur des filets autour de la boîte englobée. Par défaut elle vaut
0.2pt. On la change avec une commande telle que
\setlength{\fboxrule}{0.8pt}
(voir \setlength).
\fboxsep
La distance du cadre à la boîte englobée. Vaut par défaut 3pt. On
la change avec une commande telle que
\setlength{\fboxsep}{0pt}
(voir \setlength). La régler à
0pt peut parfois être utile : cela met un cadre autour d’une image
sans bordure blanche.
{\setlength{\fboxsep}{0pt}% \framebox{% \includegraphics[width=0.5\textwidth]{prudence.jpg}}}
Les accolades supplémentaires rendent local l’effet du
\setlength
.
Comme avec \mbox
et \makebox
, LaTeX ne fait pas de
sauts de ligne au sein de texte. Mais l’exemple ci-dessous a pour
effet que LaTeX effectue des sauts de ligne pour fabriquer un
paragraphe, puis encadre le résultat.
\framebox{% \begin{minipage}{0.6\linewidth} « On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit, dit la reine. Si tu veux te déplacer, tu dois courir au moins deux fois plus vite ! » \end{minipage}}
Voir Colored boxes, pour des couleurs autres que noir et blanc.
L’environnement picture
a une version de la commande
\framebox
où les unités dépendent du \unitlength
de
picture
(voir \framebox (picture)).
Suivant: \raisebox, Précédent: \fbox & \framebox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
\parbox
Synopsis, l’un parmi les suivants :
\parbox{largeur}{contenu} \parbox[position]{largeur}{contenu} \parbox[position][hauteur]{largeur}{contenu} \parbox[position][hauteur][pos-interne]{largeur}{contenu}
La commande \parbox
produit une boîte de texte de largeur
largeur
. Cette commande peut être utilisée pour fabriquer une
boîte à partir de petits morceaux de texte, et contenant un seul
paragraphe. Cette commande est fragile (voir \protect).
\begin{picture}(0,0) ... \put(1,2){\parbox{4.5cm}{\raggedright Le graphique étant une droite sur une échelle logarithmique, la relation est exponentielle.}} \end{picture}
Le contenu est traité en mode texte (voir Modes) ainsi
LaTeX fait des sauts de ligne de sorte à former un paragraphe. Mais
il ne fabriquera pas plusieurs paragraphes ; pour cela, utilisez un
environnement minipage
(voir minipage).
Les options d’une \parbox
(à l’exception du contenu) sont
les mêmes que pour une minipage
. Par commodité on rappelle ces
options ici plus bas, mais se référer à minipage pour une
description complète.
Il y a deux arguments obligatoires. La largeur est une longueur
rigide (voir Lengths). Elle règle la largeur de la boîte dans
laquelle LaTeX compose le contenu
. Le contenu
est le
texte qui est placé dans cette boîte. Il ne devrait pas avoir de
composants qui fabriquent des paragraphes.
Il y a trois arguments optionnels, position, hauteur, et
pos-interne. La position donne l’alignement vertical de la
parbox relativement au texte alentour. La valeurs prises en charge
sont c
ou m
pour que le centre selon la dimension
verticale de la parbox soit aligné avec le centre de la ligne de texte
adjacente (c’est le réglage par défaut), ou t
pour accorder la
ligne du haut de la parbox avec la ligne de base du texte alentour, ou
b
pour accorder la ligne du bas.
L’argument optionnel hauteur l’emporte sur la hauteur naturelle de la boîte.
L’argument optionnel pos-interne contrôle la position du
contenu au sein de la parbox. Sa valeur par défaut est la valeur
de position. Les valeurs possibles sont : t
pour placer le
contenu en haut de la boîte, c
pour le centrer
verticalement, b
pour le place en bas de la boîte, et s
pour le dilater verticalement (pour cela, le texte doit contenir de
l’espace vertical élastique).
Suivant: \sbox & \savebox, Précédent: \parbox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
\raisebox
Synopsis, l’un parmi les suivants :
\raisebox{distance}{texte} \raisebox{distance}[hauteur]{texte} \raisebox{distance}[hauteur][profondeur]{texte}
La commande \raisebox
élève ou abaisse du texte. Cette
commande est fragile (voir \protect).
L’exemple suivant fabrique une commande pour noter la restriction d’une fonction en abaissant le symbole barre verticale.
\newcommand*\restreinte[1]{\raisebox{-.5ex}{$|$}_{#1}} $f\restreinte{A}$
Le premier argument obligatoire spécifie la longueur dont le texte doit être élevé. C’est une longueur rigide (voir Lengths). Si elle est négative alors texte est abaissé. Le texte lui-même est traité en mode LR, aussi il ne doit pas contenir de saut de ligne (voir Modes).
Les arguments optionnels hauteur et profondeur sont des dimensions. S’ils sont spécifiés, ils l’emportent sur les hauteur et profondeur naturelles de la boîte que LaTeX obtient en composant texte.
Au sein des arguments distance, hauteur, et profondeur
vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence à la
dimension de la boîte que LaTeX obtient en composant texte :
\depth
, \height
, \width
, \totalheight
(qui
est la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte).
L’exemple suivant aligne deux graphiques sur leur bord supérieur (voir Graphics).
\usepackage{graphicx,calc} % dans le préambule ... \begin{center} \raisebox{1ex-\height}{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]{lion.png}} \qquad \raisebox{1ex-\height}{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]{meta.png}} \end{center}
Le premier \height
est la hauteur de lion.png alors que le
second est celle de meta.png.
Suivant: lrbox, Précédent: \raisebox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
\sbox
& \savebox
Synopsis, l’un parmi les suivants :
\sbox{cmd-boîte}{texte} \savebox{cmd-boîte}{texte} \savebox{cmd-boîte}[largeur]{texte} \savebox{cmd-boîte}[largeur][pos]{texte}
Cette commande compose texte dans une boîte de la même façon
qu’avec \makebox
(voir \mbox & \makebox), à ceci près qu’au
lieu de sortir la boîte résultante, elle la sauvegarde dans un registre
boîte référencé par la variable nommée cmd-boîte. Le nom de
variable cmd-boîte commence avec une controblique, \
. Vous
devez préalablement avoir alloué le registre boîte cmd-boîte avec avec
\newsavebox
(voir \newsavebox). La commande \sbox
est
robuste, alors que \savebox
est fragile (voir \protect).
L’exemple suivant crée et utilise un registre boîte.
\newsavebox{\nomcomplet} \sbox{\nomcomplet}{Cadet Rousselle} ... \usebox{\nomcomplet} a trois maisons qui n'ont ni poutres, ni chevrons ! C'est pour loger les hirondelles, Que direz-vous d'\usebox{\nomcomplet} ?
Un avantage de l’usage répété d’un registre boîte par rapport à une
variable macro \newcommand
est l’efficacité, c.-à-d. que
LaTeX n’a pas besoin de répéter la composition du contenu. Voir
l’exemple plus bas.
Les deux invocations de commande
\sbox{cmd-boîte}{texte}
et
\savebox{cmd-boîte}{texte}
sont sensiblement
équivalentes. Quant aux troisième et quatrième, les arguments
optionnels vous permettent de spécifier la largeur de la boîte comme
largeur, et la position du texte au sein de cette boîte comme
position. Voir \mbox & \makebox, pour une description complète.
Dans les commandes \sbox
et \savebox
le texte est
composé en mode LR, aussi il n’a pas de sauts de lignes (voir Modes).
Si vous utilisez ce qui suit alors LaTeX ne produit pas d’erreur mais
ignore ce que vous voulez faire : si vous entrez
\sbox{\nouvreg}{test \\ test}
et \usebox{\nouvreg}
alors vous obtenez ‘testtest’, et si vous entrez
\sbox{\nouvreg}{test \par test}
et \usebox{\nouvreg}
alors vous obtenez ‘test test’, mais ni erreur ni avertissement.
La solution est d’utiliser une \parbox
ou une minipage
comme dans l’exemple qui suit :
\newsavebox{\unreg} \savebox{\unreg}{% \begin{minipage}{\linewidth} \begin{enumerate} \item Premier article \item Second article \end{enumerate} \end{minipage}} ... \usebox{\unreg}
En exemple de l’efficacité de réutiliser le contenu d’un registre boîte, ce qui suit place la même image sur chaque page du document en le plaçant dans l’en-tête. LaTeX ne la compose qu’une fois.
\usepackage{graphicx} % tout cela dans le préambule \newsavebox{\cachetreg} \savebox{\cachetreg}{% \setlength{\unitlength}{2.5cm}% \begin{picture}(0,0)% \put(1.5,-2.5){% \begin{tabular}{c} \includegraphics[height=5cm]{companylogo.png} \\ Bureau du Président \end{tabular}} \end{picture}% } \markright{\usebox{\cachetreg}} \pagestyle{headings}
L’environnement picture
est bien adapté pour régler finement le
placement.
Si le registre \noreg
n’a pas déjà été défini alors vous obtenez
quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. <argument>
\noreg’.
Suivant: \usebox, Précédent: \sbox & \savebox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
lrbox
Synopsis :
\begin{lrbox}{cmd-boîte} texte \end{lrbox}
Ceci est la forme par environnement des commandes \sbox
et
\savebox
, et leur est équivalente. Voir \sbox & \savebox, pour
une description complète.
Le texte au sein de l’environnement est sauvegardé dans un
registre boîte auquel la variable cmd-boîte
fait
référence. Le nom de variable cmd-boîte doit commencer par une
controblique, \
. Vous devez avoir alloué ce registre boîte
préalablement avec \newsavebox
(voir \newsavebox). Dans
l’exemple suivant l’environnement est commode pour entrer le
tabular
:
\newsavebox{\jhreg} \begin{lrbox}{\jhreg} \begin{tabular}{c} \includegraphics[height=1in]{jh.png} \\ Jim Hef{}feron \end{tabular} \end{lrbox} ... \usebox{\jhreg}
Précédent: lrbox, Monter: Boxes [Table des matières][Index]
\usebox
Synopsis :
\usebox{cmd-boîte}
La commande \usebox
produit la boîte la plus récemment
sauvegardée dans le registre boîte cmd-boîte par une commande
\sbox
ou \savebox
, ou l’environnement
lrbox
. Voir \sbox & \savebox, pour plus ample information et
des exemples. (Notez que le nom de la variable cmd-boîte commence
par une controblique, \
). Cette commande est robuste
(voir \protect).
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Vous pouvez colorer du texte, des filets, etc. Vous pouvez également colorer l’intérieur d’une boîte ou une page entière et écrire du texte par dessus.
La prise en charge des couleurs se fait via un paquetage
supplémentaire. Aussi, toutes les commandes qui suivent ne fonctionnent
que si le préambule de votre document contient
\usepackage{color}
, qui fournit le paquetage standard.
Beaucoup d’autres paquetages complètent également les possibilités de LaTeX en matière de couleurs. Notamment xcolor est largement utilisé et étend significativement les possibilités décrites ici, y compris par l’ajout des modèles de couleur ‘HTML’ et ‘Hsb’.
• Option du paquetage color: | Options de chargement du paquetage standard. | |
• Modèles de couleur: | Comment sont représentées les couleurs. | |
• Commandes pour color : | Les commandes disponibles. |
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color
Synopsis (à mettre dans le préambule du document) :
\usepackage[liste d'option séparées par des virgules]{color}
Quand vous chargez le paquetage color il y a deux types d’options disponibles.
Le premier spécifie le pilote d’impression. LaTeX ne contient pas d’information sur les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l’information stockée dans un fichier. Normalement vous ne devriez pas spécifier les options de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous vous reposez sur les valeurs par défaut de votre système. Un avantage de procéder ainsi est que cela rend votre document portable entre systèmes. Pour être complet nous incluons une liste des pilotes. Ceux présentement pertinents sont : dvipdfmx, dvips, dvisvgm, luatex, pdftex, xetex. Les deux pilotes xdvi et oztex sont pour l’essentiel des alias de dvips (et xdvi est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes récent sont : dvipdf, dvipdfm, dviwin, dvipsone, emtex, pctexps, pctexwin, pctexhp, pctex32, truetex, tcidvi, vtex (et dviwindo est un alias de dvipsone).
Les options du second type, autres que les pilotes, sont listées ci-dessous.
monochrome
Désactive les commandes de couleur, de sorte qu’elles ne produisent pas d’erreur, mais ne produisent pas non plus de couleurs.
dvipsnames
Rend disponible une liste de 68 noms de couleur qui sont d’usage fréquent, en particulier dans des documents qui ne sont pas modernes. Ces noms de couleurs étaient à l’origine fournis par le pilote dvips, d’où le nom de l’option.
nodvipsnames
Ne charge pas cette liste de noms de couleur, faisant faire à LaTeX une toute petite économie d’espace mémoire.
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Un modèle de couleur est une façon de représenter les couleurs. Les possibilités de LaTeX dépendent du pilote d’impression. Toutefois, les pilotes pdftex, xetex, et luatex sont de nos jours de loin les plus largement utilisés. Les modèles ci-après fonctionnent pour ces pilotes. À une exception près ils sont également pris en charge par tous les autres pilotes d’impression utilisés aujourd’hui.
Il est à noter qu’une combinaison de couleur peut être additive, ou soustractive. Les combinaisons additives mélangent les couleurs de la lumière, de sorte que par exemple combiner des intensités pleines de rouge, vert et bleu produit du blanc. Les combinaisons soustractives mélangent les pigments, tels que les encres, de sorte que combiner des intensités pleine de cyan, magenta et jaune produit du noir.
cmyk
Un liste séparée de virgule avec quatre nombres réel compris entre 0 et 1 inclus. Le premier nombre est l’intensité du cyan, le deuxième celle du magenta, et les autres celle du jaune et du noir. Un valeur du nombre de 0 signifie l’intensité minimale, alors que 1 correspond à l’intensité pleine. Ce modèle est fréquemment utilisé pour l’impression de couleur. C’est un modèle soustractif.
gray
Un unique nombre réel compris entre 0 et 1 inclus. Les couleurs sont des nuances de gris. Le nombre 0 produit du noir, alors que le 1 donne du blanc.
rgb
Une liste séparée de virgules avec trois nombres réels compris entre 0 et 1, inclusive. Le premier nombre est l’intensité de la composante rouge, le deuxième correspond au vert, et le troisième au bleu. Une valeur de 0 donnée au nombre signifie qu’en rien cette composante n’est ajouté à la couleur, alors que 1 signifie que cela est fait à pleine intensité. C’est un modèle additif.
RGB
(pilotes pdftex, xetex, luatex) Une liste séparée
par des virgules avec trois entiers compris entre 0 et 255 inclus. Ce
modèle est une commodité pour utiliser rgb
étant donnée qu’en
dehors de LaTeX les couleurs sont souvent décrites dans un modèle
rouge-vert-bleu utilisant des nombres dans cette plage. Les valeurs
entrées sont converties vers le modèle rgb
en divisant par 255.
named
On accède au couleur par des noms tels que ‘PrussianBlue’. La
liste des noms dépend du pilote, mais tous prennent en charge les noms
‘black’, ‘blue’, ‘cyan’, ‘green’, ‘magenta’,
‘red’, ‘white’, et ‘yellow’ (Voir l’option
dvipsnames
dans Color package options).
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color
Voici les commandes disponibles avec le paquetage color.
• Define colors: | Nommer une couleur. | |
• Colored text: | Du texte ou des filets en couleur. | |
• Colored boxes: | Une boîte en couleur, par dessus laquelle écrire. | |
• Colored pages: | Une page entière en couleur. |
Suivant: Colored text, Monter: Commands for color [Table des matières][Index]
Synopsis :
\definecolor{nom}{model}{spécification}
Donne le nom nom à la couleur. Par exemple, après
\definecolor{silver}{rgb}{0.75,0.75,0.74}
vous pouvez
utiliser cette couleur avec Hé ho,
\textcolor{silver}{Silver}~!
.
Cet exemple donne à la couleur un nom plus abstrait, de sort qu’on puisse la changer sans que cela prête à confusion.
\definecolor{logocolor}{RGB}{145,92,131} % RGB nécessite pdflatex \newcommand{\logo}{\textcolor{logocolor}{Les Brioches de Robert}}
Il est fréquent que les couleurs d’un document soient définies dans son préambule, ou dans sa classe ou style, plutôt que dans le corps du document.
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Synopsis :
\textcolor{nom}{...} \textcolor[modèle de couleur]{spécification de couleur}{...}
ou
\color{nom} \color[modèle de couleur]{spécification}
Le texte affecté prend la couleur correspondante. La ligne suivante
\textcolor{magenta}{Je suis Ozymandias, roi des rois~:} Voyez mon œuvre, ô puissants, et desespérez~!
met la première moitié en magenta alors que le reste est en noir. Vous
pouvez utiliser une couleur déclarée avec \definecolor
exactement
de la même façon dont nous venons d’utiliser la couleur prédéfinie
‘magenta’.
\definecolor{CriseDeLaQuarantaine}{rgb}{1.0,0.11,0.0} Je considère l'idée de m'acheter une \textcolor{CriseDeLaQuarantaine}{voiture de sport}.
Les deux formes de commandes \textcolor
et \color
diffèrent en ce que la première forme prend le texte à colorer en
argument. Ceci est souvent plus commode, ou tout du moins plus
explicite. La seconde forme est une déclaration, comme dans La
lune est composé de fromage {\color{vert}}
, de sorte qu’elle est en
vigueur jusqu’à la fin du groupe ou de l’environnement courant. Ceci
est parfois utile quand on écrit des macros, ou comme ci-dessous où on
colore tout le contenu de l’environnement center
, y compris les
lignes verticales et horizontales.
\begin{center} \color{blue} \begin{tabular}{l|r} HG &HD \\ \hline BG &BD \end{tabular} \end{center}
Vous pouvez utiliser des couleurs dans les équations. Un document peut
avoir \definecolor{couleurvedette}{RGB}{225,15,0}
dans le
préambule, et ensuite contenir cette équation :
\begin{equation} \int_a^b \textcolor{couleurvedette}{f'(x)}\,dx=f(b)-f(a) \end{equation}
Typiquement les couleurs utilisées dans un document sont déclarée dans une classe ou dans un style mais il arrive qu’on désire fonctionner au coup par coup. C’est le cas d’usage des secondes forme du synopsis.
Des couleurs de \textcolor[rgb]{0.33,0.14,0.47}{violet} et {\color[rgb]{0.72,0.60,0.37}doré} pour l'équipe
Le format de spécification de couleur dépend du modèle de couleur
(voir Color models). Par exemple, alors que rgb
prend trois
nombres, gray
n’en prend qu’un.
La sélection a été \textcolor[gray]{0.5}{grisée}.
Des couleurs au sein d’autres couleurs ne se combinent pas. Ainsi
\textcolor{green}{une sorte de \textcolor{blue}{bleu}}
se termine par un mot en bleu, et non pas dans une combinaison de bleu et de vert.
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Synopsis :
\colorbox{nom}{...} \colorbox[nom modèle]{spécification couleur arrière-plan boîte}{...}
ou
\fcolorbox{couleur cadre}{couleur arrière-plan boîte}{...} \fcolorbox[nom modèle]{spécification couleur cadre}{spécification arrière-plan boîte}{...}
Fabrique une boite avec la couleur d’arrière-plan indiquée. La commande \fcolorbox
place un cadre autour de la boîte. Par exemple ceci :
Nom~:~\colorbox{cyan}{\makebox[5cm][l]{\strut}}
fabrique une boîte de couleur cyan qui fait cinq centimètres de long et
dont la profondeur et la hauteur sont déterminées par le \strut
(de sorte que la profondeur est -.3\baselineskip
et la hauteur
est \baselineskip
). Ceci met un texte blanc sur un arrière plan
bleu :
\colorbox{blue}{\textcolor{white}{Welcome to the machine.}}
La commande \fcolorbox
utilise les mêmes paramètres que
\fbox
(voir \fbox & \framebox), à savoir \fboxrule
et
\fboxsep
, pour régler l’épaisseur du filet et de la séparation
entre l’intérieur de la boîte et le filet l’entourant. Les valeurs par
défaut de LaTeX sont 0.4pt
et 3pt
respectivement.
L’exemple suivant change l’épaisseur de la bordure en 0,8 points. Notez qu’il est entre accolades de sorte que le changement cesse d’être en vigueur à la fin de la seconde ligne.
{\setlength{\fboxrule}{0.8pt} \fcolorbox{black}{red}{En aucun cas ne tournez cette poignée.}}
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Synopsis :
\pagecolor{nom} \pagecolor[modèle de couleur]{spécification de couleur} \nopagecolor
Les deux premières commandes règlent l’arrière-plan de la page, et de
toutes les pages suivantes, à la couleur indiquée. Pour une explication
de la spécification dans la seconde forme voir Colored text. La
troisième fait revenir l’arrière-plan à la normale, c.-à-d. un
arrière-plan transparent. (Si cela n’est pas pris en charge, alors
utilisez \pagecolor{white}
, bien que cela produit un
arrière-plan blanc au lieu de l’arrière-plan transparent par défaut.)
... \pagecolor{cyan} ... \nopagecolor
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Vous pouvez utiliser des graphiques tel que des fichiers PNG ou PDF dans vos documents LaTeX. Vous aurez besoin d’un paquetage supplémentaire standard de LaTeX. Cet exemple montre en bref comment :
\include{graphicx} % dans le préambule ... \includegraphics[width=0.5\linewidth]{graphique.pdf}
Pour utiliser les commandes décrites ici, le préambule de votre document
doit contenir soit \usepackage{graphicx}
, soit
\usepackage{graphics}
. (Le plus souvent, c’est graphicx
qui est préférable.)
Les graphiques peuvent être de deux types, matriciels ou vectoriels. LaTeX peut utiliser les deux. Dans les graphiques matriciels le fichier comprend pour chaque position dans un tableau une entrée décrivant la couleur de celle-ci. Un exemple de ceci est une photographie en format JPG. Dans un graphique vectoriel, le fichier contient une liste d’instructions telles que ‘dessine un cercle avec tel rayon et tel centre’. Un exemple de ceci est le dessin d’une ligne produit par le programme Asymptote en format PDF. En général les graphiques vectoriels sont plus utiles car on peut les redimensionner sans pixélisation ou autres problèmes, et parce que la plupart du temps ils ont une taille plus petite.
Il y a des systèmes particulièrement bien adaptés pour produire des
graphiques pour un document LaTeX. Par exemple, qui vous permettent
d’utiliser les mêmes polices que dans votre document. LaTeX comprend
un environnement picture
(voir picture) qui a des possibilités
de base. En plus de cela, il y a d’autres façons d’inclure des
commandes de production de graphiques dans le document. Deux systèmes
pour cela sont les paquetages PSTricks et TikZ. Il y a aussi des
systèmes externes à LaTeX qui génèrent un graphique qu’on peut
inclure en utilisant les commandes de ce chapitre. Il y a aussi deux
autres systèmes qui utilisent un langage de programmation : Asymptote et
MetaPost. Encore un autre système qui utilise une interface graphique :
Xfig. Une description complète des ces systèmes est hors du champ
d’application de ce document ; reportez vous à leur documentation sur le
CTAN.
• Options du paquetage graphics: | Options au chargement du paquetage. | |
• Configuration du paquetage graphics: | Où sont les fichiers, quels types de fichiers. | |
• Commandes pour graphiques: | Les commandes disponibles. |
Suivant: Graphics package configuration, Monter: Graphics [Table des matières][Index]
graphics
Synopsis (à placer dans le préambule du document) :
\usepackage[liste d'option séparée par des virgules]{graphics}
ou
\usepackage[liste d'option séparée par des virgules]{graphicx}
Le paquetage graphicx
a un format pour les arguments optionnels
passés à \includegraphics
qui est commode (c’est le format
clef/valeur), ainsi c’est le meilleur des deux choix pour les nouveaux
documents. Quand vous chargez les paquetages graphics ou
graphicx
avec \usepackage
il y a deux sortes d’options
disponibles.
La première est que LaTeX ne contient pas d’information concernant les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l’information stockée dans un fichier pilote d’impression. Normalement vous ne devriez pas spécifier l’option de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous reposer sur les valeurs par défaut du système. Un avantage de procéder ainsi et que cela rend les documents portables entre systèmes.
Pour être complet voici une liste des pilotes. Ceux qui sont actuellement pertinents sont : dvipdfmx, dvips, dvisvgm, luatex, pdftex, xetex. Les deux pilotes xdvi and oztex sont essentiellement des alias de dvips (et xdvi est monochrome). Ceux qu’on ne devrait pas utiliser pour de nouveaux systèmes sont : dvipdfmx, dvips, dvisvgm, luatex, pdftex, xetex. Les deux pilotes xdvi et oztex sont essentiellement des alias de dvips (et xdvi est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes sont : dvipdf, dvipdfm, dviwin, dvipsone, emtex, pctexps, pctexwin, pctexhp, pctex32, truetex, tcidvi, vtex (et dviwindo est un alias de dvipsone). Ces pilotes sont stockés dans des fichiers avec une extension .def, tels que pdftex.def.
La seconde sorte d’options est décrite ci-après.
demo
Au lieu d’un fichier d’image, LaTeX met un rectangle de 150 pt
sur 100 pt (à moins qu’une autre taille soit spécifiée dans la
commande \includegraphics
).
draft
Aucun des fichiers graphiques n’est affiché, mais au lieu de cela le nom du fichier est imprimé au sein d’une boîte de la bonne taille. De sorte à ce que la taille soit déterminée, le fichier doit être présent.
final
(Option par défaut) L’emporte sur toute options draft
précédente,
de sorte que le document afficher le contenu des fichiers graphiques.
hiderotate
Ne montre pas le texte ayant subi une rotation. (Ceci permet d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi une rotation).
hidescale
Ne montre pas le texte rétréci/dilaté. (Ceci permet d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi un rétrécissement/une dilatation.)
hiresbb
Dans un fichier PS ou EPS la taille du graphique peut être spécifiée de
deux façons. Les lignes %%BoundingBox
décrivent la taille du
graphique en utilisant des multiples entiers d’un point PostScript,
c.-à-d. des multiples entiers d’ 1/72 de pouce. Une addition plus
récente au langage PostScript autorise les multiples décimaux, tel que
1.23, dans les lignes %%HiResBoundingBox
. Cette option fait que
LaTeX lit la taille à partir de %%HiResBoundingBox
plutôt que
de %%BoundingBox
.
Suivant: Commands for graphics, Précédent: Graphics package options, Monter: Graphics [Table des matières][Index]
graphics
Ces commandes configurent la façon dont LaTeX recherche le graphique dans le système le fichier.
Le comportement du code de recherche dans le système de fichier dépend nécessairement de la plateforme. Dans ce document nous couvrons GNU/Linux, Macintosh, et Windows, étant donné que ces systèmes ont des configurations typiques. Pour les autres situations consultez la documentation dans grfguide.pdf, ou le source LaTeX, ou la documentation de votre distribution TeX.
• \graphicspath: | Répertoire dans lequel chercher. | |
• \DeclareGraphicsExtensions: | Types de fichier, tels que JPG ou EPS. | |
• \DeclareGraphicsRule: | Comment manipuler les types de fichier. |
Suivant: \DeclareGraphicsExtensions, Monter: Graphics package configuration [Table des matières][Index]
\graphicspath
Synopsis :
\graphicspath{liste des répertoires entre les accolades}
Déclare une liste de répertoires dans lesquels rechercher des fichiers
graphiques. Ceci permet d’écrire plus tard quelque chose du genre de
\includegraphics{lion.png}
au lieu de donner son chemin.
LaTeX recherche toujours en premier les fichiers graphiques dans le répertoire courant (et dans le répertoire de sortie, si spécifié ; voir output directory). La déclaration ci-dessous dit au système de regarder ensuite dans le sous-répertoire img, et ensuite ../img.
\usepackage{graphicx} % ou graphics; à mettre dans le préambule ... \graphicspath{ {img/} {../img/} }
La déclaration \graphicspath
est optionnelle. Si vous ne
l’incluez pas, alors le comportement par défaut de LaTeX est de
rechercher dans tous les endroits où il recherche d’habitude un fichier
(il utilise la commande \input@path
de LaTeX). En
particulier, dans ce cas l’un l’un des endroits où il regarde est le
répertoire courant.
Mettez chaque nom de répertoire entre accolades ; en particulier,
ci-dessus on a écrit ‘{img}
’. Faites ainsi même si il n’y
a qu’un seul répertoire. Chaque nom de répertoire doit se terminer par
une oblique vers l’avant /. Ceci est vrai même sur Windows, où
la bonne pratique est d’utiliser des obliques vers l’avant pour tous les
séparateurs de répertoire puisque cela rend le document portable vers
d’autres plateformes. Si vous avez des espaces dans votre nom de
répertoire alors utilisez des guillemets anglais, comme dans
{"mes docs/"}
. Enfreindre l’une de ces règles aura pour effet
que LaTeX rapportera une erreur Error: File `filename' not found
.
Pour faire simple, l’algorithme est que dans l’exemple qui suit, après avoir regardé dans le répertoire courant,
\graphicspath{ {img/} {../img/} } ... \usepackage{lion.png}
pour chacun des répertoires listés, LaTeX le concatène avec le nom du
fichier et recherche le fichier ainsi nommé, eh cherchant
img/lion.png et puis ../img/lion.png. Cet algorithme
signifie que la commande \graphicspath
ne recherche pas
récursivement dans les sous-répertoires : si vous faites
\graphicspath{{a/}}
et que le graphique est dans
a/b/lion.png alors LaTeX ne le trouvera pas. Cela signifie
aussi que vous pouvez utiliser des chemins absolus tels que
\graphicspath{{/home/jim/logos/}}
ou
\graphicspath{{C:/Users/Albert/Pictures/}}
. Toutefois, faire
cela rend votre document non portable. (Vous pourriez préserver la
portabilité en ajustant vos le paramètre TEXINPUTS
du fichier de
configuration des réglages système TeX ; voir la documentation de
votre système).
Vous pouvez utiliser \graphicspath
n’importe où dans le
document. Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois. Sa valeur peut être
affichée avec \makeatletter\typeout{\Ginput@path}\makeatother
.
Les répertoires sont à donner relativement au fichier de base. Pour
faire clair, supposez que vous travaillez sur un document basé sur
livre/livre.tex et qu’il contienne
\include{chapitres/chap1}
. Si dans chap1.tex vous
mettez \graphicspath{{graphiques/}}
alors LaTeX ne
cherchera pas les graphiques dans livre/chapitres/graphiques,
mais dans livre/graphiques.
Suivant: \DeclareGraphicsRule, Précédent: \graphicspath, Monter: Graphics package configuration [Table des matières][Index]
\DeclareGraphicsExtensions
Synopsis :
\DeclareGraphicsExtensions{liste séparée par des virgules d'extensions de fichier}
Déclare les extensions de nom de fichier à essayer. Ceci vous permet de
spécifier l’ordre dans lequel les formats graphiques sont choisis quant
les fichiers graphiques sont inclus en donnant le nom de fichier sans
l’extension, comme dans \includegraphics{courbe_de_fonction}
.
Dans l’exemple qui suit, LaTeX trouve les fichiers au format PNG avant les fichiers PDF.
\DeclareGraphicsExtensions{.png,PNG,.pdf,.PDF} ... \includegraphics{lion} % trouve lion.png avant lion.pdf
Du fait que le nom lion ne contient pas de point, LaTeX utilise la liste d’extension. Pour chacun des répertoires dans la liste de chemins graphiques (voir \graphicspath), LaTeX essaie les extensions dans l’ordre donné. S’il ne trouve aucun fichier correspondant après avoir essayé tous les répertoires et toutes les extensions, alors il renvoie une erreur ‘! LaTeX Error: File `lion' not found’. Notez que vous devez inclure le point au début de chaque extension.
Du fait que les noms de fichiers sous GNU/Linux et Macintosh sont sensibles à la casse, la liste des extensions de fichier est sensible à la casse sur ces plateformes. La plateforme Windows n’est pas sensible à la casse.
Vous n’êtes pas tenu d’inclure \DeclareGraphicsExtensions
dans
votre document ; le pilote d’impression a une valeur par défaut
raisonnable. Par exemple, la version la plus récente de
pdftex.def a cette liste d’extensions.
.pdf,.png,.jpg,.mps,.jpeg,.jbig2,.jb2,.PDF,.PNG,.JPG,.JPEG,.JBIG2,.JB2
Pour modifier cet ordre, utilisez le paquetage grfext
.
Vous pouvez utiliser cette commande n’importe où dans le document. Vous
pouvez l’utiliser plus d’une fois. On peut afficher la valeur courante
avec \makeatletter\typeout{\Gin@extensions}\makeatother
.
Précédent: \DeclareGraphicsExtensions, Monter: Graphics package configuration [Table des matières][Index]
\DeclareGraphicsRule
Synopsis :
\DeclareGraphicsRule{extension}{type}{extension taille-fic}{commande}
Déclare comment gérer les fichiers graphiques dont le nom se termine en extension.
L’exemple suivant déclare que tous les fichiers dont le nom est de la forme nomfichier-sans-point.mps doivent être traités comme une sortie de MetaPost, ce qui signifie que le pilote d’impression utilisera son code de gestion MetaPost pour traiter le fichier en entrée.
\DeclareGraphicsRule{.mps}{mps}{.mps}{}
La déclaration suivante
\DeclareGraphicsRule{*}{mps}{*}{}
dit à LaTeX qu’il doit traiter comme une sortie MetaPost tout fichier avec extension non couverte par une autre règle, ainsi il couvre nomfichier.1, nomfichier.2, etc.
Ici on décrit les quatre arguments.
L’extension de nom de fichier à laquelle la règle considérée
s’applique. L’extension commence au premier point dans le nom de
fichier, en incluant le point. Utiliser l’astérisque, *
, pour
désigner la comportement par défaut pour toutes les extensions non
déclarées.
Le type du fichier considéré. Ce type est une chaîne de caractères qui
doit être définie dans le pilote d’impression. Par exemple, les fichiers
avec les extensions .ps, .eps, ou .ps.gz peuvent
tous être classifiés sous le type eps
. Tous les fichiers de même
type sont traités en entrée avec la même commande interne par le pilote
d’impression. Par exemple, les types de fichiers reconnus par
pdftex sont : jpg
, jbig2
, mps
, pdf
,
png
, tif
.
L’extension du fichier à lire pour déterminer la taille du graphique, si un tel fichier existe. Elle peut être la même que extension mais aussi être différente.
Considérons par exemple un graphique PostScript. Pour le rendre plus
petit, il peut être compressé en un fichier .ps.gz. Les fichiers
compressé ne sont pas lu simplement par LaTeX aussi vous pouvez
mettre l’information de boîte englobante dans une fichier séparé. Si
extension taille-fic est vide, alors vous devez spécifier
l’information de taille dans les arguments de \includegraphics
.
Si le fichier pilote a une procédure pour lire les tailles de fichier
pour type
alors elle est utilisée, sinon il utilise la procédure
pour lire les fichiers .eps. (Ainsi vous pourriez spécifier la
taille d’un fichier .bmp dans un fichier avec une ligne
%%BoundingBox
de style PostScript si aucun autre format
n’est disponible).
Une commande à appliquer au fichier. La plupart du temps on laisse cet
argument vide. Cette commande doit commencer avec un caractère accent
grave. Ainsi,
\DeclareGraphicsRule{.eps.gz}{eps}{.eps.bb}{`gunzip -c
#1}
spécifie que tout fichier ayant une extension .eps.gz doit
être traité comme un fichier eps
, avec l’information de boîte
englobante stockée dans le fichier ayant l’extension .eps.bb, et
que la commande gunzip -c
sera exécuté sur votre plateforme pour
décompresser le fichier.
Une telle commande est spécifique à votre plateforme. De plus, votre système TeX doit autoriser l’exécution de commandes externes ; par mesure de sécurité les systèmes modernes restreignent l’exécution de commandes à moins que vous l’autorisiez explicitement. Se référer à la documentation de votre distribution TeX.
Précédent: Graphics package configuration, Monter: Graphics [Table des matières][Index]
graphics
Voici les commandes disponibles dans les paquetages graphics et graphicx.
• \includegraphics: | Utiliser un graphique dans votre document. | |
• \rotatebox: | Faire une rotation sur une boîte incluant un graphique. | |
• \scalebox: | Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique. | |
• \resizebox: | Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique à un taille donnée. |
Suivant: \rotatebox, Monter: Commands for graphics [Table des matières][Index]
\includegraphics
Synopsis pour le paquetage graphics :
\includegraphics{nomfichier} \includegraphics[urx,ury]{nomfichier} \includegraphics[llx,lly][urx,ury]{nomfichier} \includegraphics*{nomfichier} \includegraphics*[urx,ury]{nomfichier} \includegraphics*[llx,lly][urx,ury]{nomfichier}
Synopsis pour le paquetage graphicx :
\includegraphics{nomfichier} \includegraphics[liste-à-clefs-valeurs]{nomfichier} \includegraphics*{nomfichier} \includegraphics*[liste-à-clefs-valeurs]{nomfichier}
Inclut un fichier graphique. La forme étoilée \includegraphics*
rogne le graphique à la taille spécifiée, alors que pour la forme
non-étoilée toute partie du graphique en dehors de la boîte de la taille
spécifiée se superpose à ce qui l’entoure.
Dans cet exemple
\usepackage{graphicx} % dans le préambule ... \begin{center} \includegraphics{trace.pdf} \end{center}
on incorpore dans le document le graphique dans plot.pdf, centré
et à sa taille nominale. Vous pouvez aussi donner un chemin au fichier,
comme dans \includegraphics{graphiques/trace.pdf}
. Pour
spécifier une liste de répertoire ou rechercher le fichier,
voir \graphicspath.
Si votre nom de fichier comprend des espaces, alors placer le entre
guillemets anglais. Par exemple comme dans
\includegraphics{"image complementaire.jpg"}
.
La commande \includegraphics{nomfichier}
décide du type
de graphique en segmentant nomfichier sur le premier point
(‘.’). Vous pouvez utiliser nomfichier sans extension de nom
de fichier, comme dans \includegraphics{turing}
et LaTeX
essaie une séquence d’extension telle que .png
et .pdf
jusqu’à ce qu’il trouve un fichier avec cette extension
(voir \DeclareGraphicsExtensions).
Si votre fichier comprend des points avant l’extension alors vous
pouvez les cacher avec des accolades, comme dans
\includegraphics{{plot.2018.03.12.a}.pdf}
. Ou, si vous
utilisez le paquetage graphicx alors vous pouvez utiliser les
options type
et ext
; voir plus bas. Ces problèmes de
noms de fichiers, et d’autres sont aussi traités par le paquetage
grffile.
L’exemple ci-après place un graphique dans un environnement
figure
de sorte que LaTeX puisse le déplacer sur la page
suivante si le faire rentrer dans la page courante rend mal
(voir figure).
\begin{figure} \centering \includegraphics[width=3cm]{rayonxpoumon.jpg} \caption{Ça saute aux yeux : vous ne devriez arrêter de fumer} \label{fig:rayon-x} \end{figure}
L’exemple suivant place un graphique non flottant, de sorte à garantir qu’il apparaisse à ce point-ci du document même si cela oblige LaTeX à dilater le texte ou à recourir à des zones blanches sur la page. Le graphique est centré est a une légende.
\usepackage{caption} % dans le préambule ... \begin{center} \includegraphics{sans/images.png} \captionof{figure}{L'esprit de la nuit} \label{sans:images} % optionnel \end{center}
L’exemple suivant place une boîte avec un graphique le long d’une autre boîte contenant du texte, les deux boîtes étant verticalement centrées :
\newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}} ... \begin{center} \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.4\textwidth]{trace}} \hspace{1em} \vcenteredhbox{\begin{minipage}{0.4\textwidth} \begin{displaymath} f(x)=x\cdot \sin (1/x) \end{displaymath} \end{minipage}} \end{center}
Si vous utilisez le paquetage graphics alors les seules options
disponibles concernent la taille du graphique (mais voir
\rotatebox et \scalebox). Quand un argument optionnel est
présent alors c’est [urx,ury]
et il donne les
coordonnées du coin en haut à droite de l’image, comme une paire de
dimensions TeX (voir Units of length). Si les unités sont omises,
alors par défaut l’unité considérée est le bp
. Dans ce cas, le
coin en bas à gauche de l’image est supposé être à (0,0)
. Si deux
arguments optionnels sont présents alors le premier est
[llx,lly]
, et il spécifie les coordonnées du coin en
bas à gauche de l’image. Ainsi,
\includegraphics[1in,0.618in]{...}
demande que le graphique
soit placé de sorte a avoir 1 pouce de largeur et 0,618 pouces de hauteur
et donc son origine est à (0,0).
Le paquetage graphicx vous offre beaucoup plus d’options. Spécifiez les sous la forme de paires clef-valeur, comme ci-après :
\begin{center} \includegraphics[width=3cm,angle=90]{lion} \hspace{2em} \includegraphics[angle=90,width=3cm]{lion} \end{center}
Les options sont lues de gauche à droite. Ainsi le premier graphique ci-dessus est dilaté à une largeur de 3cm, et ensuite subit une rotation de 90degrés, alors que le second subit la rotation en premier et ensuite est dilaté à 3cm de largeur. Ainsi, à moins que le graphique soit parfaitement carré, à la fin les deux n’ont pas les mêmes largeurs et hauteurs.
Il y a beaucoup d’options. Les principales sont listées en premier.
Notez qu’un graphique est placé par LaTeX dans une boîte, qu’on désigne traditionnellement comme sa boîte englobante (distincte de la BoundingBox PostScript décrite plus bas). La zone sur laquelle le graphique s’imprime peut aller au delà de cette boîte, ou s’inscrire dans cette boîte, mais quand LaTeX fabrique une page il assemble des boîtes, et celle-ci est la boîte allouée pour le graphique.
width
Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette
largeur. Un exemple est \includegraphics[width=2.5cm]{trace}
.
Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de TeX
(voir Units of length) et également il est commode d’utiliser
\linewidth
, ou, dans un document recto-verso, \columnwidth
(voir Page layout parameters). Un exemple est qu’en utilisant le
paquetage calc vous pouvez rendre le graphique 1cm plus
étroit que la largeur du texte avec
\includegraphics[width=\linewidth-1.0cm]{hefferon.jpg}
.
height
Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante est de cette
hauteur. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de
TeX (voir Units of length), et également il est commode d’utiliser
\pageheight
et \textheight
(voir Page layout parameters). Par exemple, la commande
\includegraphics[height=0.25\textheight]{godel}
rend le
graphique d’une hauteur d’un quart de celle de la zone de texte.
totalheight
Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette hauteur plus profondeur. Ceci diffère de la hauteur si le graphique a subi une rotation. Par exemple, s’il a subi une rotation de -90 degrés alors il a une hauteur nulle mais une grande profondeur.
keepaspectratio
Si réglé à true
, ou juste spécifié comme ci-dessous
\includegraphics[...,keepaspectratio,...]{...}
et que vous donnez en option à la fois width
et height
(ou
totalheight
), alors LaTeX rendra le graphique aussi grand que
possible sans le déformer. C’est à dire que LaTeX assure que le
graphique n’est ni plus large que width
ni plus haut que
height
(ou totalheight
).
scale
Facteur par lequel dilater/contracter le graphique. On peut rendre
graphique à deux fois sa taille nominale avec
\includegraphics[scale=2.0]{...}
. Ce nombre peut prendre
n’importe quelle valeur ; un nombre entre 0 et 1 contracte le graphique
et un nombre négatif lui applique une réflexion.
angle
Applique une rotation au graphique. L’angle est exprimé en degrés et
dans le sens antihoraire. La rotation est effectuée autour de l’origine
donnée par l’option origin
; s’y référer. Pour une description
complète de la composition de matière ayant subi une rotation,
voir \rotatebox.
origin
Le point du graphique autour duquel la rotation s’effectue. Les valeurs
possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères parmi :
l
pour gauche (left), r
pour droite (right), b
pour
bas, c
pour centré, t
pour haut (top), et B
pour
ligne de base. Ainsi, saisir la commande
\includegraphics[angle=180,origin=c]{moon}
a pour effet de
mettre la figure tête en bas en tournant autour du centre de l’image,
alors que la commande
\includegraphics[angle=180,origin=lB]{LeBateau}
fait la
rotation autour du point gauche de la ligne de base. (Le caractère
c
désigne le centre horizontal dans bc
ou tc
, mais
le centre vertical dans lc
rc
). Le réglage par défaut est
lB
.
Pour faire une rotation autour d’un point arbitraire, voir \rotatebox.
Voici maintenant des options moins usuelles.
viewport
Désigne une sous-région du graphique à afficher. Prend quatre
arguments, séparés par des espaces et exprimés comme des dimensions
TeX, comme dans \includegraphics[.., viewport=0in 0in 1in
0.618in]{...}
. Quand l’unité est omise, les dimensions sont par
défaut en big points, bp
. Elle sont prises relativement à
l’origine spécifiée par la boîte englobante. Voir aussi l’option
trim
.
trim
Désigne les parties du graphique à ne pas afficher. Prend quatre
arguments, séparés par des espaces, et exprimés comme des dimensions
TeX dimensions, comme dans \includegraphics[.., trim= 0in 0.1in
0.2in 0.3in, ...]{...}
. Ceci donne la quantité du graphique à ne pas
afficher, c.-à-d. que LaTeX rogne l’image de 0 pouce sur la gauche
left, 0.1 pouce sur la bas, 0.2 pouce sur la droite, et 0.3 pouce sur le
haut. Voir aussi l’option viewport
.
clip
Si réglé à true
, ou juste spécifié comme ci-dessous
\includegraphics[...,clip,...]{...}
alors le graphique est rogné à sa boîte englobante. Ceci revient au
même que d’utiliser la forme étoilée de la commande,
\includegraphics*[...]{...}
.
page
Donne le numéro de page pour un fichier PDF multi-page. La valeur par
défaut est page=1
.
pagebox
Spécifie quelle boîte englobante utiliser pour les fichiers PDF parmi
les suivantes mediabox
, cropbox
, bleedbox
,
trimbox
, ou artbox
. Les fichiers PDF n’ont pas la
BoundingBox que les fichiers PostScript ont, mais peuvent spécifier
jusqu’à quatre rectangles prédéfinis. La boîte mediabox
donne les
frontières du médium physique. La boîte cropbox
est la région à
laquelle le contenu de la page devrait être épinglé quand il est
affiché. La boite bleedbox
la région à laquelle le contenu de la
page devrait être épinglé en production. La boîte trimbox
est
correspond aux dimensions désirées de la page finie. La boîte
artbox
est de l’étendue du contenu de la page ayant du sens. Le
pilote règle la taille de l’image en se basant sur la cropbox
si
elle est présente, sinon il n’utilise pas les autres, avec un ordre de
préférence propre au pilote. La boîte mediabox
est toujours présente.
interpolate
Active ou désactive l’interpolation des images matricielles par la
visionneuse. On peut régler l’option avec interpolate=true
ou
juste comme ci-dessous :
\includegraphics[...,interpolate,...]{...}
quiet
N’écrit pas d’information dans le journal. On peut régler l’option avec
quiet=true
ou juste en la spécifiant avec
\includegraphics[...,quiet,...]{...}
,
draft
Lorsqu’on règle l’option avec draft=true
ou juste ainsi
\includegraphics[...,draft,...]{...}
alors le graphique n’apparaît pas dans le document, ce qui permet éventuellement d’économiser l’imprimante couleur. À la place LaTeX place une boîte vide de la bonne taille avec le nom du fichier imprimé dedans.
Les options suivantes traitent de la boîte englobante pour les fichiers
graphique de type PostScript Encapsulé, leur taille est spécifié avec
une ligne %%BoundingBox
qui apparaît dans le fichier. Elle a
quatre valeurs donnant la coordonnée x inférieure, la coordonnée
y inférieure, la coordonnée x supérieure, et la coordonnée
y supérieure. L’unité est le point PostScript, équivalent au big
point de TeX, à savoir 1/72 de pouce. Par exemple, si un fichier
.eps a la ligne %%BoundingBox 10 20 40 80
alors sa taille
naturelle est 30/72 de pouce de large pour 60/72 de pouce de haut.
bb
Spécifie la boîte englobante de la région affichée. L’argument est
constitué de quatre dimensions séparées par des espaces, comme dans
\includegraphics[.., bb= 0in 0in 1in 0.618in]{...}
.
D’ordinaire \includegraphics
lit les ces nombre BoundingBox dans
le fichier EPS automatiquement, de sorte que cette option n’est utile que
si la définition de la boîte englobante est absente du fichier ou si
vous désirez la changer.
bbllx, bblly, bburx, bbury
Règle la boîte englobante. Ces quatre options là sont obsolètes, mais existent encore pour maintenir la rétrocompatibilité avec des paquetages anciens.
natwidth, natheight
Une alternative à bb
. Régler
\includegraphics[...,natwidth=1in,natheight=0.618in,...]{...}
revient au même que régler bb=0 0 1in 0.618in
.
hiresbb
Si réglé à true
, ou juste spécifié comme dans
\includegraphics[...,hiresbb,...]{...}
alors LaTeX recherche la ligne %%HiResBoundingBox
plutôt que
la ligne %%BoundingBox
. (La ligne BoundingBox
n’utilise
que des nombres entiers naturels alors que la ligne
HiResBoundingBox
utilise des décimaux ; les deux utilisent une
unité équivalente au big point de TeX, 1/72 de pouce). Pour
l’emporter sur un réglage précédent à true
, on peut la régler à
false
.
Les options suivantes permettent à l’utilisateur de l’emporter sur la
méthode par laquelle LaTeX choisit le type d’un graphique en fonction
de son extension de nom de fichier. Par exemple avec
\includegraphics[type=png,ext=.xxx,read=.xxx]{lion}
le fichier
lion.xxx est lu comme s’il s’agissait de lion.png. Pour
plus ample information, voir \DeclareGraphicsRule.
type
Spécifie le type de graphique.
ext
Spécifie l’extension du graphique. À n’utiliser qu’en conjonction avec
l’option type
.
read
Spécifie l’extension du fichier lu. À n’utiliser qu’en conjonction avec
l’option type
.
command
Spécifie une commande à appliquer à ce fichier. À n’utiliser qu’en
conjonction avec l’option type
. Voir Command line options,
pour une discussion sur l’activation de la fonctionnalité \write18
pour exécuter des commandes externes.
Suivant: \scalebox, Précédent: \includegraphics, Monter: Commands for graphics [Table des matières][Index]
\rotatebox
Synopsis si vous utilisez le paquetage graphics
:
\rotatebox{angle}{matière}
Synopsis si vous utilisez le paquetage graphicx
:
\rotatebox{angle}{matière} \rotatebox[liste-à-clefs-valeurs]{angle}{matière}
Place matière dans une boîte et lui applique une rotation de angle degrés dans le sens antihoraire.
L’exemple suivant applique une rotation de quarante-cinq degrés aux en-têtes de colonnes.
\begin{tabular}{ll} \rotatebox{45}{Caractère} &\rotatebox{45}{alphabet marin} \\ A &ALPHA \\ B &BRAVO \end{tabular}
Le matière peut être quoi que ce soit qui aille dans une boîte, y compris un graphique.
\rotatebox[origin=c]{45}{\includegraphics[width=2.5cm]{lion}}
Pour placer la matière auquel on désire appliquer une rotation, la première étape est que LaTeX met matière dans une boîte, avec un point de référence sur la ligne de base à gauche. La deuxième étape est la rotation, par défaut autour du point de référence. La troisième étape est que LaTeX calcule une boîte englobante de matière après rotation. Quatrièmement, LaTeX déplace cette boîte horizontalement de sorte que son bord de gauche coïncide avec le bord de gauche de la boîte de la première étape (il n’est pas nécessaire qu’elles coïncident verticalement). Cette nouvelle boîte englobante, dans sa nouvelle position, est celle que LaTeX utilisera au moment de composer cette matière.
Si vous utilisez le paquetage graphics
alors la rotation est
autour du point de référence de la boîte. Si vous utilisez le paquetage
graphicx
alors voici les options qu’on peut mettre dans
liste-à-clefs-valeurs, mais notez qu’on peut obtenir le même effet
sans ce paquetage, excepté pour les options x
et y
.
origin
Le point de la boîte du matière autour duquel la rotation se
produit. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux
caractères pris parmi : l
pour gauche (left), r
droite
(right), b
pour bas, c
pour centre, t
pour haut (top), et B
pour ligne de base (baseline).
Ainsi, la première ligne ci-dessous :
\rotatebox[origin=c]{180}{LaLune} \rotatebox[origin=lB]{180}{LeBateau}
retourne l’image haut en bas autour de son centre, alors que la seconde
la retourne autour de l’extrémité gauche de sa ligne de base. (Le
caractère c
donne le centre horizontal dans bc
ou
tc
mais donne le centre vertical dans lc
ou rc
, et
donne les deux dans c
). Le réglage par défaut est lB
.
x, y
Spécifiez un point de rotation arbitraire avec
\rotatebox[x=dimension TeX,y=dimension
TeX]{...}
(voir Units of length). Ces paramètres donnent le
décalage relatif au point de référence de la boîte.
units
Cette clef vous permet d’utiliser une autre unité que celle par défaut,
à savoir les degrés antihoraires. Régler units=-360
change la
direction en degrés horaires, et régler units=6.283185
change
l’unité en radians antihoraires.
Suivant: \resizebox, Précédent: \rotatebox, Monter: Commands for graphics [Table des matières][Index]
\scalebox
Synopsis :
\scalebox{facteur horizontal}{matière} \scalebox{facteur horizontal}[facteur vertical]{matière} \reflectbox{matière}
Applique une homothétie au matière.
Dans l’exemple suivant on divise la taille par deux, à la fois horizontalement et verticalement, du premier texte, et on double la taille du second :
\scalebox{0.5}{BOIS MOI} et \scalebox{2.0}{Mange Moi}
Si vous ne précisez pas le facteur vertical optionnel, alors par défaut il prend la même valeur que le facteur horizontal.
Vous pouvez utiliser cette commande pour changer la taille d’un graphique, comme dans :
\scalebox{0.5}{\includegraphics{lion}}
Si vous utilisez le paquetage graphicx
alors vous pouvez
accomplir la même chose avec les arguments optionnels
d’\includegraphics
(voir \includegraphics).
La commande \reflectbox
abrège
\scalebox{-1}[1]{matière}
. Ainsi, orizabus
\reflectbox{orizabus}
affiche le mot ‘orizabus’ immédiatement
suivi de son image par réflexion selon un axe vertical.
Précédent: \scalebox, Monter: Commands for graphics [Table des matières][Index]
\resizebox
Synopsis :
\resizebox{longueur horizontale}{longueur verticale}{matière} \resizebox*{longueur horizontale}{longueur verticale}{matière}
Étant donnée une taille, telle que 3cm
, transforme le
matière pour qu’il prenne cette taille. Si soit longueur
horizontale soit longueur verticale est un point
d’exclamation !
alors l’autre argument est utilisé pour
déterminer un facteur d’échelle appliqué aux deux directions.
Dans l’exemple suivant on rend le graphique 1,3cm de large et on le dilate/contracte verticalement selon le même facteur pour ne pas changer ses proportions.
\resizebox{1.3cm}{!}{\includegraphics{lion}}
La forme non étoilée \resizebox
considère longueur
verticale comme la hauteur de la boîte alors que la forme étoilée
\resizebox*
la considère comme la somme hauteur + profondeur.
Par exemple, rendez le texte d’une hauteur+profondeur de 6mm avec
\resizebox*{!}{6mm}{\parbox{9cm}{Cette boîte a à la fois
de la hauteur et de la profondeur.}}
.
Vous pouvez utiliser \depth
, \height
, \totalheight
,
et \width
pour vous référer aux dimensions originales de la
boîte. Ainsi, rendez le texte d’une largeur de 5cm tout en lui
conservant sa hauteur originale avec
\resizebox{5cm}{\height}{Cinq centimètres}
.
Suivant: Splitting the input, Précédent: Graphics, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX fournit des commandes pour insérer les caractères qui ont une signification spéciale mais ne correspondent à aucun caractère simple que vous pouvez taper.
• Caractères réservés: | Insérer ‘# $ % & { } _ ~ ^ \’ | |
• Capitale et bas de casse: | Changer la casse du texte. | |
• Symboles d’une police: | Insérer des symboles d’une police par leur numéro. | |
• Symboles dans du texte: | Insérer d’autres symboles non-lettre dans le texte. | |
• Accents: | Insérer des accents. | |
• Lettres latines supplémentaires: | Insérer d’autres caractères non-Américain. | |
• inputenc,, paquetage: | Régler le codage de texte du fichier d’entrée. | |
• \rule: | Insérer des lignes et des rectangles. | |
• \today: | Insérer la date du jour. |
Suivant: Upper and lower case, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
LaTeX réserve les caractères suivant à un usage spécial (par exemple,
le signe pourcent %
sert aux commentaires) c’est pourquoi on les
appelle caractères réservés ou caractères spéciaux. Ils sont
chacun l’objet d’une discussion ailleurs dans ce manuel.
# $ % & { } _ ~ ^ \
Si vous voulez qu’un caractère réservé soit imprimé comme lui-même, dans
la même police que le corps du texte, alors pour tous les caractères
hormis les trois derniers de cette liste il suffit de les faire précéder
d’une controblique \
. Ainsi saisir \$1.23
produit $1.23
en sortie.
Quant aux trois derniers caractères, pour faire un tilde dans la police
du corps du texte utilisez \~{}
(sans les accolades cela
mettrait un accent tilde sur le caractère suivant). De même pour faire
un accent circonflexe dans la police du corps du texte utilisez
\^{}
. Pour faire une controblique dans dans la police du corps
de texte, saisissez \textbackslash{}
.
Pour produire les caractères réservés dans la police tapuscrite utilisez
\verb!!
comme ci-dessous (la double controblique \\
n’est
là que pour aller à la ligne en sortie) :
\begin{center} \# \$ \% \& \{ \} \_ \~{} \^{} \textbackslash \\ \verb!# $ % & { } _ ~ ^ \! \end{center}
Suivant: Symbols by font position, Précédent: Reserved characters, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
Synopsis :
\uppercase{texte} \lowercase{texte} \MakeUppercase{texte} \MakeLowercase{texte}
Change la casse des caractères. Les commandes primitives de TeX
\uppercase
et \lowercase
ne fonctionnent que pour les
26 lettres sans diacritiques a-z et A-Z. Les commandes LaTeX
\MakeUppercase
et \MakeLowercase
changent aussi les
caractères accessibles par des commandes telles que \ae
ou
\aa
. Ces commandes \MakeUppercase
et
\MakeLowercase
sont robustes, mais elles ont des arguments
mouvants (voir \protect).
Ces commandes ne changent pas la casse des lettres utilisées dans le nom
d’une commande au sein de texte. Mais par contre elles changent la
casse de tout autre lettre latine au sein de l’argument texte.
Ainsi, \MakeUppercase{Soit $y=f(x)$
} produit ‘SOIT
Y=F(X)’. Un autre exemple est que le nom de tout environnement est
changé, de sorte que \MakeUppercase{\begin{tabular}
... \end{tabular}}
produit une erreur puisque la première moitié est
changée en \begin{TABULAR}
.
LaTeX utilise la même table pour changer la casse tout au long du document. La table utilisée est conçue pour le codage T1 ; ceci fonctionne bien avec les polices standardes de TeX pour tous les alphabets latins, mais cause des problèmes avec d’autres alphabets.
Pour changer la casse du texte qui résulte d’une macro au sein de
texte il est nécessaire de faire un développement. Dans l’exemple
qui suit la macro \Nomecole
produit ‘UNIVERSITÉ DE MATHÉMATIQUES’.
\newcommand{\nomecole}{Universit\'e de math\'ematiques} \newcommand{\Nomecole}{\expandafter\MakeUppercase\expandafter{\nomecole}}
Le paquetage textcase
comble certaines des lacunes des commandes
standardes \MakeUppercase
et \MakeLowerCase
de LaTeX.
Pour mettre en capitale seulement la première lettre d’un mot, on peut
utiliser le paquetage mfirstuc
.
Gérer toutes les règles concernant la casse spécifiée par Unicode, par
ex. pour les scripts non latins, est une tâche bien plus conséquente que
ce qui avait été considéré dans les TeX et LaTeX d’origine. Cela
a été implémenté dans le paquetage expl3
à compter de
2020. L’article « Case changing: From TeX primitives to the Unicode
algorithm », (Joseph Wright, TUGboat 41:1,
https://tug.org/TUGboat/tb41-1/tb127wright-case.pdf), donne un bon
aperçu du sujet, passé et présent.
Suivant: Text symbols, Précédent: Upper and lower case, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
Vous pouvez accéder à n’importe quel caractère de la police courante en
utilisant son numéro avec la commande \symbol
. Par exemple, le
caractère espace visible utilisé dans la commande \verb*
a le
code décimal 32 dans la police standarde tapuscrite Computer Modern,
ainsi on peut le taper avec \symbol{32}
.
Vous pouvez également spécifier le numéro en octal (base 8) en utilisant
un préfixe '
, ou en hexadécimal (base 16) avec un préfixe
"
, ainsi l’espace visible de code 32 en décimal pourrait tout aussi bien être écrit
comme \symbol{'40}
ou \symbol{"20}
.
Suivant: Accents, Précédent: Symbols by font position, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
LaTeX fournit des commandes pour générer divers symboles qui ne sont
pas des lettres dans le cours du texte. Certaines d’entre elles, en
particulier les plus obscures, ne sont pas disponibles en OT1. Depuis la
parution de février 2020 de LaTeX tous ces symboles sont disponibles
par défaut ; avant cela, il était nécessaire d’utiliser le paquetage
textcomp
pour certains d’entre eux (techniquement, ce qui sont
dans le codage de police TS1
).
\copyright
\textcopyright
Le symbole « droit d’auteur », ©.
\dag
Le symbole obèle (dans le texte).
\ddag
Le symbole double obèle (dans le texte).
\LaTeX
Le logo LaTeX.
\LaTeXe
Le logo LaTeX2e.
\guillemotleft («)
\guillemotright (»)
\guilsinglleft (‹)
\guilsinglright (›)
Guillemets à chevron double et simple, utilisés communément en français : «, », ‹, ›.
\ldots
\dots
\textellipsis
Des points de suspension (trois points sur la ligne de base) :
‘…’. \ldots
et \dots
peuvent également être
utilisés en mode mathématique.
\lq
guillemet-apostrophe simple de gauche (ouvrant) : ‘.
\P
\textparagraph
Signe paragraphe : ¶ (pied-de-mouche).
\pounds
\textsterling
Livre sterling anglais : £.
\quotedblbase („)
\quotesinglbase (‚)
Guillemet-virgule inférieur double et simple : „ et ‚.
\rq
Guillemet-apostrophe simple de droite (fermant) : ’.
\S
\TeX
Le logo TeX.
\textasciicircum
circonflexe ASCII : ^.
\textasciitilde
tilde ASCII : ~.
\textasteriskcentered
Astérisque centré : *.
\textbackslash
Controblique : \.
\textbar
Barre verticale : |.
\textbardbl
Barre verticale double.
\textbigcircle
Symbole grand rond.
\textbraceleft
Accolade gauche : {.
\textbraceright
Accolade droite : }.
\textbullet
Puce : •.
\textcircled{lettre}
lettre dans un cercle, comme dans ®.
\textcompwordmark
\textcapitalcompwordmark
\textascendercompwordmark
Marque de mot composé (invisible). La forme \textcapital...
à la
hauteur de capitale de la fonte, alors que la forme
\textascender...
a la hauteur de hampe.
\textdagger
Obèle : \dag.
\textdaggerdbl
Double-obèle : \ddag.
\textdollar (ou \$
)
Signe Dollar : $.
\textemdash (ou ---
)
Cadratin : —. Utilisé pour la ponctuation, d’ordinaire similaire à une virgules ou des parenthèses comme dans « Les éliminatoires --- si vous assez de chance pour y arriver --- c'est comme si ça se passait d'un trait.
»
\textendash (ou --
)
Demi cadratin : –. Utilisé pour les plages en anglais comme dans « see pages 12--14
».
\texteuro
Le symbole monétaire Euro : €.
Pour un dessin alternatif du glyphe, essayez le paquetage
eurosym
; de plus, la plupart des polices de nos jour sont
fournies avec leur propre symbole Euro (Unicode U+20AC).
\textexclamdown (ou !`
)
Point d’exclamation culbuté : ¡.
\textfiguredash
Tiret utilisé entre les nombres, Unicode U+2012. Défini dans la parution juin-2021 de LaTeX. Quand utilisé avec pdfTeX, approximé par un demi-cadratin ; avec un moteur Unicode, soit le glyphe est composé s’il est disponible dans la fonte courante, ou sinon l’avertissement habituel « Missing character » est inscrit au journal de compilation.
\textgreater
Supérieur à : >.
\texthorizontalbar
Caractère barre horizontale, Unicode U+2015. Défini dans la parution
juin-2021 de LaTeX. Comportement similaire à \textfiguredash
ci-dessus ; l’approximation de pdfTeX est un cadratin.
\textless
Inférieur à : <.
\textleftarrow
Flèche gauche.
\textnonbreakinghyphen
Caractère trait d’union insécable, Unicode U+2011. Défini dans la
parution juin-2021 de LaTeX. Comportement similaire à
\textfiguredash
ci-dessus ; l’approximation de pdfTeX est un
trait d’union ASCII ordinaire (avec saut de ligne non-autorisé juste
après).
\textordfeminine
\textordmasculine
Symboles ordinaux féminin et masculin : ª, º.
\textperiodcentered
Point centré : ·.
\textquestiondown (ou ?`
)
Point d’interrogation culbuté : ¿.
\textquotedblleft (ou ``
)
Guillemet-apostrophe double culbuté : “.
\textquotedblright (ou ''
)
Guillemet-apostrophe de droite double : ”.
\textquoteleft (ou `
)
Guillemet-apostrophe simple culbuté : ‘.
\textquoteright (ou '
)
Guillemet-apostrophe simple : ’.
\textquotesingle
Guillemet-apostrophe simple droit. (Du codage TS1.)
\textquotestraightbase
\textquotestraightdblbase
Guillemets droit simple et double sur la ligne de base.
\textregistered
Symbole « marque déposée » : ®.
\textrightarrow
Flèche droite.
\textthreequartersemdash
Cadratin « trois quarts ».
\texttrademark
Symbole marque de commerce : ™.
\texttwelveudash
Deux-tiers cadratin.
\textunderscore
Tiret bas : _.
\textvisiblespace
Symbole espace visible.
Suivant: Additional Latin letters, Précédent: Text symbols, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
LaTeX a une prise en charge très large de beaucoup des scripts et
langages du monde, à travers ce qu’offre le paquetage babel
.
Cette section ne tente pas de couvrir la totalité de cette prise en
charge. Elle liste simplement les commandes LaTeX cœur pour
créer des caractères accentués, et plus généralement des caractères
portant un signe diacritique.
Les commandes \capital...
produisent des formes alternatives
pouvant être utilisées avec les lettres capitales. Elles ne sont pas
disponible avec l’OT1.
\"
\capitaldieresis
Produit une tréma, comme dans ö.
\'
\capitalacute
Produit un accent aigu, comme dans ó. Dans l’environnement
tabbing
, pousse la colonne courante à droite de la colonne
précédente (voir tabbing).
\.
Produit un point suscrit à la lettre qui suit, comme dans ȯ.
\=
\capitalmacron
Produit un macron (une barre) suscrit à la lettre qui suit, comme dans ō.
\^
\capitalcircumflex
Produit un accent circonflexe (un chapeau) suscrit à la lettre qui suit, comme dans ô.
\`
\capitalgrave
Produit un accent grave suscrit à la lettre qui suit, comme dans
ò. Au sein de l’environnement tabbing
, déplace le texte qui
suit à la marge de droite (voir tabbing).
\~
\capitaltilde
Produit un diacritique tilde suscrit à la lettre qui suit, comme dans ñ.
\b
Produit un diacritique barre souscrite à la lettre qui suit, comme dans
o_. Voir aussi \underbar
ci-après.
\c
\capitalcedilla
Produit une cédille souscrite à la lettre qui suit, comme dans ç.
\d
\capitaldotaccent
Produit un point souscrit à la lettre qui suit, comme dans ọ.
\H
\capitalhungarumlaut
Produit un long tréma hongrois suscrit à la lettre qui suit, comme dans ő.
\i
Produit un i sans point, comme dans ‘i’.
\j
Produit un j sans point, comme dans ‘j’.
\k
\capitalogonek
Produit un ogonek, comme dans ‘ǫ’. Non disponible dans le codage OT1.
\r
\capitalring
Produit un rond en chef, comme dans ‘o*’.
\t
\capitaltie
\newtie
\capitalnewtie
Produit un tirant suscrit, ou double brève
renversée
(utilisé pour la translittération du Cyrillique dans la romanisation
ALA-LC). La commande \t
attend que l’argument consiste en deux
caractères. La forme \newtie
est centrée dans sa boîte.
\u
\capitalbreve
Produit un accent brève, comme dans ‘ŏ’.
\underbar
Ce n’est pas vraiment un diacritique. Produit une barre au-dessous de
l’argument texte. L’argument est toujours traité en mode horizontal.
La barre est toujours à une position fixée sous la ligne de base, de la
sorte elle traverse les descentes. Voir aussi \underline
dans
Over- and Underlining. Voir aussi \b
ci-avant.
\v
\capitalcaron
Produit un accent háček (caron), comme dans ‘ǒ’.
Suivant: inputenc package, Précédent: Accents, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
Voici les commandes de base de LaTeX pour insérer des caractères utilisés généralement utilisés dans des langages autres que l’anglais.
\aa
\AA
å et Å.
\ae
\AE
æ et Æ.
\dh
\DH
Lettre islandaise eth : ð et Ð. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1.
\dj
\DJ
d et D barre, lettre d capitale et bas-de-casse avec une barre traversant la hampe. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1.
\ij
\IJ
ij et IJ (à ceci près que les deux lettres apparaissent plus liées qu’ici).
\l
\L
ł et Ł.
\ng
\NG
Lettre lapone eng, utilisée aussi en phonétique. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1.
\o
\O
ø et Ø.
\oe
\OE
œ et Œ.
\ss
\SS
ß et SS.
\th
\TH
Lettre islandaise thorn : þ et Þ. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage fontenc pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1.
Suivant: \rule, Précédent: Additional Latin letters, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
inputenc
Synopsis :
\usepackage[nom-codage]{inputenc}
Déclare que le codage du texte du fichier d’entrée est nom-codage. Par défaut, quand ce paquetage n’est pas chargé, c’est UTF-8. Techniquement, la spécification du nom du codage est optionnelle, mais en pratique il n’est pas utile de l’omettre.
Dans un fichier informatique, les caractères sont stockés selon un
schéma appelé le codage. Il y a de nombreux différents
codages. Le plus simple est l’ASCII, il prend en charge 95 caractères
imprimables, soit trop peu pour la plupart des langages du monde. Par
exemple, pour composer un e tréma ‘ë’ dans un fichier source
LaTeX codé en ASCII, on utilise la séquence \"e
. Ceci
rendrait les fichiers source pour quoi que ce soit d’autre que
l’anglais difficiles à lire ; et même pour l’anglais il est commode
d’avoir un codage plus étendu.
La norme moderne de codage, d’une certaine façon une réunion des autres, est l’UTF-8, l’une des représentations de l’Unicode. C’est le codage par défaut de LaTeX depuis 2018.
Le paquetage inputenc
permet à LaTeX de savoir quel codage est
utilisé. Par exemple, la commande suivante dit explicitement que le
fichier d’entrée est en UTF-8 (notez l’absence de tiret).
\usepackage[utf8]{inputenc}
Attention : n’utilisez inputenc
qu’avec le moteur pdfTeX
(voir TeX engines). (Les moteurs XeTeX et LuaTeX supposent
que le fichier d’entrée est codé en UTF-8). Si vous invoquez LaTeX
avec soit la commande xelatex
soit la commande
lualatex
, et essayez de déclarer un codage distinct d’UTF-8
avec inputenc
, comme par ex. latin1
, alors vous
obtiendrez l’erreur inputenc is not designed for xetex or luatex
.
Une erreur du paquetage inputenc
telle que Invalid UTF-8
byte "96
signifie que le fichier d’entrée contient de la matière qui ne
suit pas le schéma de codage. Souvent ces erreurs proviennent de la copie
de matière issue d’un document utilisant un codage différent de celui du
fichier d’entrée ; l’erreur donnée en exemple provient d’un guillemet
anglais simple copié d’une page web utilisant latin1
vers un
fichier d’entrée LaTeX utilisant UTF-8. La solution la plus simple
consiste à remplacer tout caractère non-UTF-8 avec leur équivalent UTF-8,
ou d’utiliser une commande ou un caractère équivalent en LaTeX.
Dans certains documents, tel que des collections d’articles de revue
écrits pas différents auteurs, changer le codage en milieu de document
peut s’avérer nécessaire. Utiliser la commande
\inputencoding{nom-codage}
. Les valeurs les plus usuelles
pour nom-codage sont : ascii
, latin1
, latin2
,
latin3
, latin4
, latin5
, latin9
,
latin10
, et utf8
.
Suivant: \today, Précédent: inputenc package, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
\rule
Synopsis :
\rule[élévation]{largeur}{épaisseur}
la commande \rule
produit un filet, c.-à-d. une ligne ou
un rectangle. Les arguments sont :
De combien élever le filet (optionnel).
La longueur du filet (obligatoire).
L’épaisseur du filet (obligatoire).
Précédent: \rule, Monter: Special insertions [Table des matières][Index]
\today
La commande \today
produit la date d’aujourd’hui, par défaut dans
le format ‘mois jj, aaaa’ ; par exemple, ‘July 4,
1976’. Elle utilise les compteurs prédéfinis \day
,
\month
, et \year
(voir \day & \month & \year) pour faire
cela. Elle n’est pas mise à jour durant l’exécution de la compilation.
Les extensions multilingues comme entre autres le paquetage babel
ou la classe lettre localisent \today
. Par exemple le code
suivant produit ‘4 juillet 1976’ :
\year=1976 \month=7 \day=4 \documentclass{minimal} \usepackage[french]{babel} \begin{document} \today \end{document}
Le paquetage datetime
, entre autres, produit un large choix
d’autres formats de date.
Suivant: Front/back matter, Précédent: Special insertions, Monter: Top [Table des matières][Index]
LaTeX vous permet de partitionner un document de grande taille en plusieurs plus petits. Ceci peut simplifier son édition et permette à plusieurs auteurs d’y travailler. Cela peut aussi accélérer le traitement.
Indépendamment du nombre de fichiers distincts que vous utilisez, il y a toujours un seul fichier racine sur lequel la compilation LaTeX démarre. L’exemple ci-dessous illustre un tel fichier avec cinq fichiers inclus.
\documentclass{book} \includeonly{ % mettre en commentaire les lignes ci-dessous pour ne pas compiler le fichier pref, chap1, chap2, append, bib } \begin{document} \frontmatter \include{pref} \mainmatter \include{chap1} \include{chap2} \appendix \include{append} \backmatter \include{bib} \end{document}
Dans cet exemple on prend la matière de pref.tex,
chap1.tex, chap2.tex, append.tex, et
bib.tex. Si vous compilez ce fichier, et ensuite mettez en
commentaire toutes les lignes au sein de \includeonly{...}
hormis chap1
, et compilez de nouveau, alors LaTeX traite
seulement la matière du premier chapitre. Ainsi, la sortie apparaît
plus rapidement et est plus courte à imprimer. Cependant, l’avantage de
la commande \includeonly
est que LaTeX retient les numéros de
page et toute l’information de renvoi des autres parties du document de
sorte qu’elles apparaissent correctement en sortie.
Voir Larger book template, pour un autre exemple de \includeonly
.
• \endinput: | Ne plus inclure la matière d’un fichier. | |
• \include & \includeonly: | Inclure conditionnellement des fichiers. | |
• \input: | Inclure inconditionnellement un fichier. |
Suivant: \include & \includeonly, Monter: Splitting the input [Table des matières][Index]
\endinput
Synopsis :
\endinput
Quand vous écrivez \include{nomfichier}
, alors au sein de
nomfichier.tex la matière qui vient après \endinput
n’est
pas incluse. Cette commande est optionnelle ; si nomfichier.tex
ne comprend pas de \endinput
alors LaTeX lit tout le fichier.
Par exemple, supposons que le fichier racine d’un document a un
\input{chap1}
que ce le contenu de chap1.tex est ce qui
suit :
\chapter{One} Cette matière apparaît dans le document. \endinput Ceci n'apparaît pas.
Ceci peut être utile pour placer de la documentation ou des commentaires
à la fin d’un fichier, ou pour éviter des caractères indésirables qui
pourraient s’ajouter si le fichier est transmis dans le corps d’un
courriel. C’est également utile pour déboguer : une stratégie pour
localiser des erreurs est de placer un \endinput
à mi-chemin en
cours des fichiers inclus et de voir si l’erreur disparaît. Ensuite,
sachant quelle moitié contient l’erreur, en déplaçant le
\endinput
à mi-chemin de cette zone circonscrit de plus près
l’endroit où elle se trouve. Ainsi on trouve rapidement la ligne
fautive.
Après avoir lu \endinput
, LaTeX continue à lire jusqu’à la fin
de la ligne, ainsi il est possible de faire suivre cette ligne par
quelque chose qui sera tout de même lu. Ceci vous permet entre autre de
fermer un \if...
par un \fi
.
Suivant: \input, Précédent: \endinput, Monter: Splitting the input [Table des matières][Index]
\include
& \includeonly
Synopsis :
\includeonly{ % dans le préambule du document ... nomfichier, ... } ... \include{nomfichier} % dans le corps du document
Apporte de la matière d’un fichier externe nomfichier.tex dans un document LaTeX.
La commande \include
fait trois choses : elle exécute
\clearpage
(voir \clearpage & \cleardoublepage), puis elle
insère la matière à partir du fichier nomfichier.tex dans
le document, ensuite fait encore un \clearpage
. Cette commande ne
peut apparaître que dans le corps du document.
La commande \includeonly
contrôle quels fichiers seront lus par
LaTeX lors des commandes \include
suivantes. Sa liste de noms
de fichier est séparée par des virgules, et la commande ne peut
apparaître que dans le préambule, ou même plus tôt, par ex. dans la
ligne de commande : elle ne peut pas apparaître dans le corps du
document.
Dans le document racine en exemple ci-dessous, constitution.tex, on inclut trois fichiers, preambule.tex, articles.tex, et amendements.tex.
\documentclass{book} \includeonly{ preambule, articles, amendements } \begin{document} \include{preambule} \include{articles} \include{amendements} \end{document}
Le fichier preambule.tex ne contient aucun code spécial ; vous avez juste extrait ce chapitre de consitution.tex pour le mettre dans un fichier séparé pour rendre son édition plus commode.
\chapter{Préambule} Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, ...
Exécuter LaTeX sur constitution.tex fait apparaître la
matière issue de ces trois fichiers dans le document mais génère
également les fichiers auxiliaires preambule.aux,
articles.aux, et amendements.aux. Ceux-ci contiennent de
l’information telle que les numéros de page et les renvois (voir Cross references). Si maintenant vous mettez en commentaire les lignes de
\includeonly
contenant preambule
et amendements
et
exécutez LaTeX de nouveau alors le document résultant ne contiendra
que la matière issue de articles.tex, mais pas celui de
preamblue.tex ni de amendements.tex. Néanmoins, la
totalité de l’information auxiliaire issue des fichiers omis est
toujours là, y compris le numéro de la page où commence le chapitre.
S’il n’y a pas de \includeonly
dans le préambule du document,
alors LaTeX inclut tous les fichiers demandés par des commandes
\include
.
La commande \include
fabrique une nouvelle page. Pour éviter
cela, voir \input (ce qui, cependant, ne retient pas l’information
auxiliaire).
Voir Larger book template, pour un autre exemple utilisant
\include
et \includeonly
. Cet exemple utilise également
\input
pour certaine matière qui ne débute pas nécessairement sur
une nouvelle page.
Les noms de fichiers peuvent impliquer un chemin.
\documentclass{book} \includeonly{ chapitres/chap1, } \begin{document} \include{chapitres/chap1} \end{document}
Pour rendre votre document portable vis à vis des diverses distributions et plateformes vous devriez éviter les espaces dans les noms de fichier. Traditionnellement on utilise des tirets de 6 ou de 8 à la place. Néanmoins, pour le nom ‘amo amas amat’, ce qui suit fonctionne sous TeX Live sur GNU/Linux:
\documentclass{book} \includeonly{ "amo\space amas\space amat" } \begin{document} \include{"amo\space amas\space amat"} \end{document}
et ceci fonctionne sous MiKTeX sur Windows:
\documentclass{book} \includeonly{ {"amo amas amat"} } \begin{document} \include{{"amo amas amat"}} \end{document}
Vous ne pouvez pas utiliser \include
au sein d’un fichier qui
lui-même est inclus via \include
, sans quoi vous obtenez l’erreur
‘LaTeX Error: \include cannot be nested’. La commande
\include
ne peut pas apparaître dans le préambule ; sans quoi
vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: Missing \begin{document}’.
Si un fichier que vous incluez par \include
n’existe pas, par
exemple si vous tapez la commande \include{athiesme}
par erreur
à la place de \include{atheisme}
, alors LaTeX ne produit pas
une erreur mais un avertissement ‘No file athiesme.tex.’ (Il crée
également le fichier athiesme.aux).
Si vous faites un \include
du fichier racine dans lui-même alors
vous obtenez tout d’abord ‘LaTeX Error: Can be used only in
preamble’. Les exécutions suivantes donnent ‘TeX capacity
exceeded, sorry [text input levels=15]’. Pour réparer cela, vous devez
enlever l’inclusion \include{racine}
mais aussi détruire
le fichier racine.aux et exécuter de nouveau LaTeX.
Précédent: \include & \includeonly, Monter: Splitting the input [Table des matières][Index]
Synopsis :
\input{nomfichier}
La commande \input
a pour effet que le nomfichier spécifié
soit lu et traité comme si son contenu était inséré dans le fichier
courant à cet endroit.
Si nomfichier ne se termine pas en ‘.tex’ (par ex., ‘toto’ ou ‘toto.tata’), on essaie en premier en ajoutant cette extension (‘toto.tex’ ou ‘toto.tata.tex’). Si aucun fichier n’est trouvé avec ce nom, alors on essaie le nomfichier original (c.-à-d. ‘toto’ ou ‘toto.tata’).
Suivant: Letters, Précédent: Splitting the input, Monter: Top [Table des matières][Index]
• Table des matières etc.: | Table des matières, liste des figures, liste des tableaux. | |
• Glossaires: | Génère un glossaire. | |
• Index: | Génère un indexe. |
Suivant: Glossaries, Monter: Front/back matter [Table des matières][Index]
Synopsis, l’un parmi ceux qui suivent :
\tableofcontents \listoffigures \listoftables
Produit une table des matières, ou une liste des figures, ou une liste
des tableaux. Placez la commande à l’endroit même où vous voulez que la
table ou liste apparaisse. Vous n’avez pas à la renseigner ; par
exemple, typiquement les entrées de la table des matières sont
automatiquement générées à partir des commandes de rubricage
\chapter
, etc.
L’exemple ci-dessous illustre la première commande,
\tableofcontents
. LaTeX produit une table des matières sur la
première page du livre.
\documentclass{book} % \setcounter{tocdepth}{1} \begin{document} \tableofcontents\newpage ... \chapter{...} ... \section{...} ... \subsection{...} ... \end{document}
En décommentant la deuxième ligne on peut limiter la table à ne lister
que les rubriques issues de \chapter
et \section
, mais pas
celle issue de \subsection
, parce que la commande \section
a pour niveau 1. Voir Sectioning, pour les numéros de niveaux des
rubriques. Pour plus ample information sur tocdepth
voir Sectioning/tocdepth.
Un autre exemple de l’utilisation de \tableofcontents
est dans
Larger book template.
Si vous désirez un saut de page après la table des matières, insérez une commande
\newpage
après la commande \tableofcontents
, comme ci-dessus.
Pour fabriquer la table des matières, LaTeX stocke l’information dans un fichier auxiliaire nommé fichier-racine.toc (voir Splitting the input). Par exemple, le fichier LaTeX test.tex ci-dessous :
\documentclass{article} \begin{document} \tableofcontents\newpage \section{Premièrement} \subsection{Deuxièmement} ...
écrit la ligne suivante dans test.toc :
\contentsline {section}{\numberline {1}Premièrement}{2} \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Deuxièmement}{2}
L’indication section
ou subsection
donne le type de
rubrique. Le crochet \numberline
vous permet de changer la façon
dont l’information apparaît au sein de la table des matières. Son
unique argument, 1
ou 1.1
, est le numéro de la rubrique
alors que le reste du deuxième argument de \contentsline
,
Premièrement
ou Deuxièmement
, est le titre. Finalement,
le troisième argument, 2
, est le numéro de la page à laquelle les
rubriques débutent.
Une conséquence de cette stratégie de stockage de fichier auxiliaire est que pour obtenir correctement la page de table des matières vous devez exécuter LaTeX deux fois, une fois pour stocker l’information et une fois pour l’obtenir. En particulier, la première fois que vous exécutez LaTeX sur un nouveau document, la page de table des matières est vide hormis le titre ‘Table des matières’. Il suffit de l’exécuter de nouveau.
Les commandes \listoffigures
et \listoftables
produisent
une liste des figures et une liste des tables. Elles fonctionnent de la
même façon que les commandes pour la table des matières ; notamment
elles fonctionnent avec l’information stockée dans des fichiers
.lof et .lot.
Pour modifier le titre de la page de table des matières, inspirez vous la la première ligne de l’exemple suivant :
\renewcommand{\contentsname}{Table des matières} \renewcommand{\listfigurename}{Tracé de courbes} \renewcommand{\listtablename}{Tableaux}
De même, les deux autres lignes s’occupent des deux autres. Des
paquetages d’internationalisation tels que babel
ou
polyglossia
modifient les titres en fonction de la langue de base
sélectionnée.
Le CTAN a beaucoup de paquetages traitant de la table des matières et
des listes de figures et de tableaux. L’un d’eux bien commode pour
ajuster certains aspects du traitement par défaut, tels que
l’espacement, est tocloft
. Et tocbibbind
permet d’ajouter
automatiquement la bibliographie, les indexes, etc. à la table des
matières.
• \@dottedtocline: | Formate une entrée dans la table des matières etc. | |
• \addcontentsline: | Ajouter une entrée dans la table des matières etc. | |
• \addtocontents: | Ajouter du texte directement au fichier table des matières etc. | |
• \contentsline: | Règle une ligne de table des matières, etc. | |
• \nofiles: | Empêche l’écriture dans les fichiers auxiliaires. | |
• \numberline: | Place le numéro en argument fer a gauche dans une boîte. |
Suivant: \addcontentsline, Monter: Table of contents etc. [Table des matières][Index]
\@dottedtocline
Synopsis :
\@dottedtocline{numnivrubrique}{renfoncement}{largeurnum}{texte}{numpage}
Utilisée en interne par LaTeX pour formater une ligne d’article dans
la table des matières, table des figures ou table des tableaux. Les
auteurs ne saisissent pas directement des commandes
\@dottedtocline
.
Cette commande est typiquement utilisée par \l@section
,
\l@subsection
, etc., pour formater le contenu de ces tables.
Par exemple, le fichier article.cls contient ces définitions :
\newcommand*\l@section{\@dottedtocline{1}{1.5em}{2.3em}} \newcommand*\l@subsection{\@dottedtocline{2}{3.8em}{3.2em}} \newcommand*\l@subsubsection{\@dottedtocline{3}{7.0em}{4.1em}}
Dans cet exemple, on dirait \@dottedcline
ne prend que trois
argument. Mais en remontant le code on s’aperçoit qu’elle prend
également les deux arguments finaux texte et numéro-page du
synopsis d’appel de \contentsline
(voir \contentsline).
Entre la boîte du texte de titre de rubrique et la marge de droite, ces
commandes \@dottedtocline
insèrent des points de suite,
c.-à-d. une ligne en pointillés uniformément espacés. L’espace
inter-point est donné par la commande \@dotsep
. Par défaut
c’est 4.5 (exprimé en unités de longueur mathématique, ou mu
,
soit 1/18
em. On peut le modifier avec
\renewcommand
, comme dans
\renewcommand{\@dotsep}{3.5}
.
Dans la classe standarde book, LaTeX n’utilise pas de points
de suite pour articles de la table correspondant aux rubriques de niveau
\part
ou \chapter
, et dans la classe article, il
n’en utilise pas pour les articles de niveau \section
.
Suivant: \addtocontents, Précédent: \@dottedtocline, Monter: Table of contents etc. [Table des matières][Index]
\addcontentsline
Synopsis :
\addcontentsline{ext}{unit}{texte}
Ajoute un article dans le fichier auxiliaire dont l’extension de nom est ext.
L’exemple suivant a pour effet d’ajouter une ligne ‘Appendices’ à la table des matières :
\addcontentsline{toc}{section}{\protect\textbf{Appendices}}
elle apparaîtra au même niveau de renfoncement que les rubriques, sera en caractères gras, et recevra le numéro de page correspondant au point où la commande apparaît dans le fichier d’entrée.
La commande \addcontentsline
écrit de l’information dans le
fichier nom-racine.ext, où nom-racine est le
nom du fichier racine (voir Splitting the input). Il écrit cette
information comme le texte de la commande
\contentsline{unit}{texte}{numéro}
, où
numéro
est la valeur courante du compteur unit
(voir \contentsline). Le cas le plus fréquent est la table des
matières et dans ce cas numéro est la valeur du compteur
unit dans la première page produite où la commande
\addcontentsline
correspondante fut utilisée.
Cette commande est invoquées par les commandes de rubricage
\chapter
, etc. (voir Sectioning), et aussi par \caption
au sein d’un environnement flottant (voir Floats). Mais elle est
aussi directement utilisées par des auteurs. Par exemple, un auteur
écrivant un livre dont le style est d’avoir une préface non numérotée
pourrait utiliser \chapter*
. Mais cette commande ne produit pas
d’article dans la table des matières, on peut alors l’entrer manuellement
ainsi :
\chapter*{Preface} \addcontentsline{toc}{chapter}{\protect\numberline{}Préface}
Dans le fichier nom-racine.toc LaTeX insère alors la
ligne \contentsline {chapter}{\numberline {}Préface}{3}
;
notez que le numéro de page ‘3’ est généré automatiquement par le
système, et non saisi manuellement.
Tous les arguments de \addcontentsline
sont obligatoires.
Typiquement c’est l’une des trois chaînes suivantes : toc
pour la
table des matières (« table of contents » en langue anglaise), lof
pour la liste des figures (« list of figures »), ou lot
pour la
liste des tableaux (« list of tables »). L’extension de nom de fichier
du fichier dans lequel l’information doit être écrite.
Une chaîne dépendant de la valeur de l’argument ext, typiquement l’une des suivantes :
toc
Pour la table des matières, c’est le nom d’une unité sectionnelle : part
, chapter
,
section
, subsection
, subsubsection
, etc.
lof
Pour la liste des figures : figure
.
lot
Pour la liste des tableaux : table
.
Le texte de l’entrée. On doit précéder de \protect
toute commande
fragile (voir \protect) y figurant.
La commande \addcontentsline
a une interaction avec
\include
(voir \include & \includeonly). Si vous les utilisez
au même niveau comme dans
\addcontentsline{...}{...}{...}\include{...}
, alors les
lignes dans la table des matières risquent de sortir dans un ordre
erroné. La solution est de déplacer \addcontentsline
dans le
fichier qu’on inclut.
Si vous utiliser une unit que LaTeX ne reconnaît pas, comme la coquille dans l’exemple suivant
\addcontentsline{toc}{setcion}{\protect\textbf{Appendices}}
alors vous n’obtiendrez pas une erreur mais le formatage de la table des matières sera incohérent.
Suivant: \contentsline, Précédent: \addcontentsline, Monter: Table of contents etc. [Table des matières][Index]
\addtocontents
Synopsis :
\addtocontents{ext}{texte}
Ajoute texte, qui peut être du texte ou des commandes de formatage, directement au fichier auxiliaire dont le nom a l’extension .ext. Cela est utilisé d’ordinaire pour la table des matières, mais aussi pour la liste des figures ou celle des tableaux.
L’exemple suivant place un peu d’espace vertical dans la table des matières après l’en-tête ‘Table des matières’ :
\tableofcontents\newpage \addtocontents{toc}{\protect\vspace*{3ex}}
L’exemple suivant place le mot ‘page’, en caractères gras, au dessus de la colonne des numéros de page après l’en-tête.
\tableofcontents \addtocontents{toc}{~\hfill\textbf{page}\par} \chapter{...}
L’exemple ci-dessous ajoute une ligne annonçant l’œuvre d’un nouvel auteur :
\addtocontents{toc}{% \protect\vspace{2ex} \textbf{Chapitres de N. Autre Auteur}\par}
La différence entre \addtocontents
et \addcontentsline
est
que cette dernière commande est strictement réservée aux lignes, comme
le cas d’une ligne donnant le numéro de page pour le début d’un nouveau
sous-ensemble des chapitres. Comme les exemples ci-dessus le démontrent,
\addtocontents
permet de la matière telle que de l’espacement.
La commande \addtocontents
a deux arguments, tous deux
obligatoires.
Typiquement l’un parmi : toc pour la table des matières, lof por la liste des figures, ou lot pour la liste des tableaux. L’extension de nom de fichier du fichier dans lequel l’information est à écrire.
Le texte, et possiblement les commandes, à écrire.
Les commandes de rubricage telles que \chapter
utilisent la
commande \addcontentsline
pour stocker l’information. Cette
commande crée des lignes dans le fichier auxiliaire en .toc qui
contient les commandes \contentsline
(voir \addcontentsline).
Contrairement à elle, la commande \addtocontents
place
directement la matière dans ce fichier.
La commande \addtocontents
interagit avec \include
(voir \include & \includeonly). Si vous les utilisez au même niveau,
comme dans \addtocontents{...}{...}\include{...}
alors les
lignes de la table des matières risquent de sortir dans le mauvais
ordre. La solution est de déplacer \addtocontents
pour la mettre
dans le fichier à inclure.
Suivant: \nofiles, Précédent: \addtocontents, Monter: Table of contents etc. [Table des matières][Index]
\contentsline
Synopsis :
\contentsline{unit}{texte}{numéro-page}
Utilisé en interne par LaTeX pour composer un article dans une table
des matières, table des figures, ou table des tableaux (voir Table of contents etc.). Les auteurs ne saisissent pas directement les commandes
\contentsline
.
En général l’ajout de matière à ces tables est fait automatiquement par
les commandes \chapter
, \section
, etc. pour la table des
matières, ou par la commande \caption
au sein d’un environnement
\figure
ou \table
(voir figure et voir table).
Ainsi, en supposant que le fichier racine est these.tex, et
qu’il contient la déclaration \tableofcontents
, la commande
\chapter{Chapitre premier}
produit quelque chose de ce genre
dans le fichier these.toc :
\contentsline {chapter}{\numberline {1}Chapitre premier}{3}
Si le fichier contient la déclaration \listoffigures
alors un
environnement figure comprenant \caption{Essai}
produira quelque chose de ce genre dans these.lof.
\contentsline {figure}{\numberline {1.1}{\ignorespaces Essai}}{6}
x
Pour ajouter manuellement de la matière, utilisez
\addcontentsline{typefic}{unit}{\texte}
,
où typefic est toc
, lof
, ou lot
(voir \addcontentsline).
Pour manipuler la façon dont la matière de la commande
\contentline
est composé, voir le paquetage tocloft
.
Notez que le paquetage hyperref
change la définition de
\contentsline
(et de \addcontentsline
) pour ajouter plus
d’arguments, fabriquer des hyperliens. C’est la source de l’erreur
Argument of \contentsline has an extra }
quand on
ajoute/supprime l’utilisation d’hyperref
et qu’une compilation a
déjà été faite. Pour réparer cette erreur, détruisez les fichiers
.toc, .lof ou .lot, et exécutez de nouveau
LaTeX.
Suivant: \numberline, Précédent: \contentsline, Monter: Table of contents etc. [Table des matières][Index]
\nofiles
Synopsis :
\nofiles
Empêche LaTeX d’écrire quelque fichier auxiliaire que ce soit. Les seules sorties seront les fichiers .log et .pdf (ou .dvi). Cette commande ne peut être placée que dans le préambule.
À cause de la commande \nofiles
dans cet exemple aucun fichier
.toc n’est produit.
\documentclass{book} \nofiles \begin{document} \tableofcontents\newpage \chapter{...} ...
LaTeX n’efface pas les fichiers auxiliaires existants, de sorte que
si vous insérer la commande \nofiles
après avoir compilé le
fichier et obtenu un fichier .toc alors la page de table des
matières contiendra l’ancienne information.
Précédent: \nofiles, Monter: Table of contents etc. [Table des matières][Index]
\numberline
Synopsis :
\numberline{\numéro}
Compose son argument fer à gauche dans une boîte. Cela est utilisé au
sein d’une commande \contentsline
pour composer les numéros de
rubrique (voir \contentsline).
Par exemple, cette ligne dans un fichier .toc a pour effet que le
1.1
est composé fer à gauche :
\contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Motivation}{2}
Par défaut, LaTeX compose tout numéro de rubrique au sein d’une boîte
de longueur \@tempdima
. Cette longueur est réglée par les
commandes \l@section
, \l@subsection
, etc. Pour Mettre
les numéros de rubrique dans des boîtes de longueur naturelle utiliser le
code \renewcommand{\numberline}[1]{#1~}
avant
\tableofcontents
.
Cette commande est fragile, aussi vous pourriez avoir besoin de la
précéder d’un \protect
(voir \protect). Un exemple
est l’utilisation de \protect
dans la commande suivante :
\addcontentsline{toc}{section}{\protect\numberline {}Sommaire}
de sorte à obtenir le \numberline
dans la commande
\contentsline
dans le fichier .toc ainsi :
\contentsline {section}{\numberline {}Sommaire}{6}
(le
numéro de page ‘6’ est ajouté automatiquement par LaTeX ;
voir \addcontentsline).
Suivant: Indexes, Précédent: Table of contents etc., Monter: Front/back matter [Table des matières][Index]
La commande \makeglossary
active la création des glossaires.
La commande \glossary{texte}
écrit un article de
glossaire pour texte dans un fichier auxiliaire nommé avec
l’extension .glo.
Plus précisément, ce qui est écrit est la commande
\glossaryentry{texte}{numpage}
, où numpage
est la valeur courante de \thepage
.
Le paquetage glossary
disponible sur le CTAN fournit une prise en
charge de glossaires plus élaborée.
Précédent: Glossaries, Monter: Front/back matter [Table des matières][Index]
Si vous dites à LaTeX les termes que vous voulez voir apparaître dans un index, alors il peut produire cet index, classé alphabétiquement et en maintenant automatiquement les numéros de page. Ce qui suit illustre les bases.
\documentclass{article} \usepackage{makeidx} % Fournit les commandes d'indexation \makeindex % \usepackage{showidx} % Affiche les notes en marge des articles % de l'index ... \begin{document} ... Le théorème de Wilson\index{Théorème de Wilson} dit qu'un nombre $n>1$ est premier si et seulement si la factorielle de $n-1$ est congurente à $-1$ modulo~$n$.\index{congruence!et théorème de Wilson} ... \printindex \end{document}
Comme illustré ci-dessus, on déclare des articles d’index avec la
commande \index
(voir \index). Quand vous exécutez LaTeX,
le \index
inscrit son information, telle que ‘Théorème de
Wilson’, et le numéro de page, dans un fichier auxiliaire dont le nom
finit en .idx. Ensuite, pour classer par ordre alphabétique, et
pour d’autre manipulations, on exécute un program externe, typiquement
makeindex
(voir makeindex), ce qui écrit un fichier dont le
nom finit en .ind. Finalement, \printindex
ramène cette
information manipulée dans la sortie (voir \printindex).
Ainsi, si le code de l’exemple plus haut est dans le fichier
numth.tex alors exécuter ‘pdflatex numth’ sauvegarde
l’information de l’article d’index et son numéro de page dans
numth.idx. Et ensuite exécuter ‘makeindex numth’ classe par
ordre alphabétique et sauvegarde les résultats dans
numth.ind. Finalement, exécuter de nouveau ‘pdflatex numth’
affiche l’index désiré, à l’endroit où la commande \printindex
est dans le code source.
Il, y a beaucoup d’options pour contrôler la sortie. Un exemple est que
le point d’exclamation dans \index{congruence!et théorème de
Wilson}
produit un article principal pour ‘congruence’ avec un
sous-article pour ‘et théorème de Wilson’. Pour plus
d’information, voir makeindex.
Les commandes \makeindex
et \printindex
sont
indépendantes. Ne pas mettre le \makeindex
arrête que LaTeX
sauvegarde les articles d’index dans le fichier auxiliaire. Ne pas
mettre le \printindex
a pour effet que LaTeX n’affiche pas
l’index dans la sortie.
Nombre de paquetages existent concernant l’indexation. Le paquetage
showidx
a pour effet que chaque article d’index est affiché dans
la marge sur la page où le \index
apparaît. Ceci peut être utile
pour préparer l’index. Le paquetage multind
, avec d’autres,
prend en charge les indexes multiples. Voir aussi l’article de la FAQ
TeX sur ce sujet,
https://www.texfaq.org/FAQ-multind, et le sujet CTAN,
https://ctan.org/topic/index-multi.
• Produce the index manually: | Classez les articles vous-même. | |
• \index: | Déclare un article d’index. | |
• makeindex: | Classe les articles d’index automatiquement. | |
• \printindex: | Met l’index à cet endroit. |
Suivant: \index, Monter: Indexes [Table des matières][Index]
Les documents qui sont brefs et statiques peuvent avoir un index produit manuellement. L’exemple ci-dessous produit une page séparée intitulée ‘Index’, en format à deux-colonnes.
\begin{theindex} \item acorn squash, 1 \subitem maple baked, 2 \indexspace \item bacon, 3 \subitem maple baked, 4 \end{theindex}
Notez que l’auteur doit saisir les numéros de page, ce qui est rébarbatif
et résulte en des numéros inexacts si le document change. C’est pourquoi
dans la plupart des cas des méthodes automatisées telles que
makeindex
sont préférables. Voir Indexes.
Toutefois nous couvrons ces commandes pour être exhaustif, et parce que
les méthodes automatisées sont basées sur elles. Comme l’exemple
l’illustre, un article principal utilise \item
, un sous-article
\subitem
, et le niveau le plus bas utilise \subsubitem
.
Les lignes à blanc entre les articles sont sans effet. L’exemple
ci-dessus inclut \indexspace
pour produire un espace vertical dans
la sortie que certains styles utilisent avant le premier article
commençant avec une nouvelle lettre.
Suivant: makeindex, Précédent: Produce the index manually, Monter: Indexes [Table des matières][Index]
\index
Synopsis :
\index{chaîne-article-index}
Déclare un article dans l’index. Cette commande est fragile (voir \protect).
Par exemple, comme décrit dans Indexes, une façon d’obtenir un
index du code ci-dessous est de compiler le document avec pdflatex
test
, puis de traiter les articles de l’index avec makeindex
test
, et ensuite de compiler de nouveau avec pdflatex test
.
% fichier test.tex ... W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann} ... fonction d'Ackermann\index{Ackermann!fonction} ... taux de croissance\index{Ackermann!fonction!taux de croissance}
Les trois articles obtiendront un numéro de page, comme dans
‘Ackermann, 22’. LaTeX formate le deuxième comme un
sous-article du premier, sur la ligne du dessous et renfoncé, et le
troisième comme un sous-article du deuxième. On ne peut pas imbriquer
les articles au delà du troisième niveau de sous-articles. (Si vous
ajoutez \index{Ackermann!fonction!taux de
croissance!comparaison}
alors makeindex
dit ‘Scanning
input file test.idx....done (4 entries accepted, 1 rejected)’ et le
quatrième niveau est silencieusement absent de l’index).
Si vous saisissez un deuxième \index
avec la même
chaîne-article-index alors vous obtiendrez un unique article
d’index avec deux numéros de page (à moins qu’il se trouve que les deux
soient sur la même page). Ainsi, ajouter comme pour
Ackermann.\index{Ackermann}
plus loin dans le même document que
ci-dessus donnera un article d’index du genre de ‘Ackermann, 22,
151’. Notez aussi que vous pouvez saisir les articles d’index dans un
ordre quelconque, ainsi par exemple \index{Ackermann!fonction}
peut arriver avant \index{Ackermann}
.
Obtenez une plage de page en sortie, du genre de ‘Hilbert, 23--27’, comme avec le code ci-dessous :
W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann} ... D~Hilbert (1862--1943)\index{Ackermann!Hilbert|(} ... désapprouvait son mariage.\index{Ackermann!Hilbert|)}
Si le début et la fin de la plage de pages sont égaux alors le système ne donne qu’un seul numéro de page, et non une plage.
Si vous indexez des sous-articles mais sans article principal, comme
dans \index{Jones!programme}
et
\index{Jones!résultats}
, alors la sortie est l’article
‘Jones’ sans virgule ni numéro de page, suivi de deux
sous-articles, du genre de ‘programme, 50’ et ‘résultats, 51’.
On génère un article d’index qui dit ‘Voir’ en utilisant un
caractère barre verticale :
\index{Ackermann!function|see{fonction de P\'eter}}
. On peut
également obtenir ‘voir aussi’ avec seealso
. (Le texte
‘voir’ est défini par \seename
, et ‘voir ausi’ par
\alsoname
lorsqu’on charge un paquetage d’internationalisation
tel que babel
or polyglossia
, et que la langue
sélectionnée est le français, sinon par défaut c’est ‘see’ et
‘see also’, on peut aussi les redéfinir directement avec
quelque chose du genre de \renewcommand{\seename}{cf.}
\renewcommand{\alsoname}{ibid.}
).
La production du mot ‘voir’ fait partie d’une fonctionnalité plus
générale. Après la barre verticale vous pouvez mettre le nom cmd
d’une commande \cmd
à un argument, comme dans
\index{group|textit}
(notez l’absence de controblique sur la
commande \textit
) et le système appliquera cette commande au
numéro de page dans l’article d’index, donnant ici quelque chose du
genre de \textit{7}
. Vous pouvez aussi définir vos propres
commandes comme dans
\newcommand{\pagecours}[1]{{\color{blue}#1}}
et ensuite
\index{Ackermann!function|pagecours}
donnera un numéro de page
en bleu (voir Color). Voici in autre exemple, moins pratique :
\newcommand\pageindex[1]{#1, \thepage} ... Epimenides.\index{self-reference|pageindex}
qui crée une article citant le numéro de page dans le listing de l’index.
Les deux fonctions décrites plus haut peuvent être combinées, comme dans :
\index{Ackermann!fonction|(pagecours} ... \index{Ackermann!fonction|)}
ce qui en sortie produit un article d’index du genre de ‘fonction, 23--27’ où la plage de numéros de page est en bleu.
Considérez un article d’index tel que ‘β-testeur’. Le
saisir telle que $\beta$-testeur
aura pour effet qu’il sera
classé selon le signe dollar. Vous pouvez le saisir en utilisant une
arobe, comme dans \index{bêta-testeur@$\beta$-testeur}
.
Lorsque vous spécifiez un article avec une arobe qui sépare deux chaînes,
pos@texte
, alors pos donne la position
alphabétique de l’article alors que texte produit le texte de
l’article. Un autre exemple est que \index{Saint Michael's
College@SMC}
produit un article d’index ‘SMC’ classé dans un
autre endroit que son épellation donnerait naturellement.
Pour mettre le caractère !
, @
, |
ou "
dans
un article d’index, échappez le en le précédant d’un guillemet anglais
double, "
. (Le guillemet double est ignoré pour le classement
alphabétique).
Nombre de paquetages sur le CTAN apportent des fonctionnalités
supplémentaires allant au-delà de celles fournies par makeidx
.
L’un deux est index
qui permet d’avoir des index multiples et
contient une commande \index*{index-entry-string}
qui
imprime la chaîne-article-index en plus de l’indexer.
La commande \index
écrit l’information d’indexation dans le
fichier nom-racine.idx. Plus spécifiquement, elle écrit le
texte de la commande
\indexentry{chaîne-article-index}{num-page}
, où
num-page est la valeur du compteur \thepage
. Il peut
arriver, lorsque la commande \printindex
perd les pédales, que
vous ayez à détruire ce fichier pour repartir de bases saines.
Si vous oubliez l’accolade fermante sur une commande \index
alors
vous obtiendrez un message du genre de :
Runaway argument? {Ackermann!function ! Paragraph ended before \@wrindex was complete.
Suivant: \printindex, Précédent: \index, Monter: Indexes [Table des matières][Index]
makeindex
Synopsis, l’un parmi :
makeindex nomfic makeindex -s fichier-style nomfic makeindex options nomfic0 ...
Trie l’information d’index dans le fichier auxiliaire, et fait d’autres
traitements dessus. C’est un programme en ligne de commande. Il prend en
entrée un ou plusieurs fichiers bruts d’index, les fichiers
nomfic.idx, et produit en sortie le ficher d’index fini, le
fichier nomfic.ind qui est l’entrée de \printindex
(voir \printindex).
La première forme de la commande suffit pour beaucoup d’usages. La deuxième permet de formater l’index en utilisant un fichier de style d’index, un fichier .isty. La troisième forme est la plus générale ; voir la documentation complète sur le CTAN.
Ci-dessous on donne un exemple d’un fichier .isty simple :
% book.isty % $ makeindex -s book.isty -p odd book.idx % creates the index as book.ind, starting on an odd page. preamble "\\pagestyle{empty} \\small \\begin{theindex} \\thispagestyle{empty}" postamble "\n \\end{theindex}"
La présente description ne couvre que certaines des possibilités du fichier-style. Pour une liste complète voir la documentation sur le CTAN.
Un fichier de style consiste en une liste de couples :
spécificateur et attribut. Ils peuvent apparaître dans le
fichier dans un ordre quelconque. Tous les attributs sont des
chaînes, sauf mention du contraire. Les chaînes sont entourées de
guillemets anglais doubles, "
, et la longueur maximale d’une
chaîne est de 144 caractères. Le \n
représente un saut de ligne
et le \t
une tabulation. Les controbliques sont échappées avec
une autre controblique, comme cela : \\
. Si une ligne commence
avec un signe pourcent, %
, alors c’est un commentaire.
preamble
Préambule du fichier d’index de sortie. Définit le contexte dans lequel
l’index est formaté. Vaut par défaut : "\\begin{theindex}\n"
.
postamble
Postambule du fichier d’index de sortie. Vaut par défaut :
"\n\n\\end{theindex}\n"
.
group_skip
Traditionnellement les articles d’index sont répartis en groupes,
typiquement un groupe pour les articles commençant pas la lettre
‘a’, etc. Ce spécificateur donne ce qui est inséré quand un
nouveau groupe commence. Vaut par défaut : "\n\n \\indexspace\n"
(\indexspace
est une commande qui insère une longueur élastique,
par défaut 10pt plus5pt minus3pt
).
lethead_flag
Un entier. Il commande ce qui est inséré pour un nouveau groupe ou une
nouvelle lettre. Lorsqu’il vaut 0 (ce qui est le réglage par défaut)
alors rien d’autre que group_skip
n’est inséré avant le
groupe. S’il est positif, alors pour une nouvelle lettre les attributs
lethead_prefix
et lethead_suffix
sont insérés, avec cette
lettre en capitale entre eux. S’il est négatif, alors ce qui est inséré
est la lettre en bas de casse. Vaut par défaut 0.
lethead_prefix
Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c’est le
préfixe inséré devant l’en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par
défaut : ""
lethead_suffix
Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c’est le
suffixe inséré après l’en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par
défaut : ""
item_0
C’est ce qui est mis entre deux articles de niveau 0. Vaut par défaut :
"\n \\item "
.
item_1
Mis entre deux articles de niveau 1. Vaut par défaut : "\n
\\subitem "
.
item_2
Mis entre deux articles de niveau 2. Vaut par défaut : "\n
\\subsubitem "
.
item_01
C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de
niveau 1. Vaut par défaut : "\n \\subitem "
.
item_x1
C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de
niveau 1 dans le cas où l’article de niveau 0 n’a pas de numéro de page
(comme dans \index{aaa|see{bbb}}
). Vaut par défaut :
"\n \\subitem "
.
item_12
C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de
niveau 2. Vaut par défaut : "\n \\subsubitem "
.
item_x2
C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de
niveau 2 si l’article de niveau 1 n’a pas de numéro de page. Vaut par
défaut : "\n \\subsubitem "
.
delim_0
Délimiteur mis entre une clef de niveau 0 et son premier numéro de
page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", "
.
delim_1
Délimiteur mis entre une clef de niveau 1 et son premier numéro de
page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", "
.
delim_2
Délimiteur mis entre une clef de niveau 2 et son premier numéro de
page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ", "
.
delim_n
Délimiteur mis entre deux numéros de page de la même clef (quel que soit
le niveau) . Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ",
"
.
delim_r
Délimiteur mis entre le numéro de début et le numéro de fin d’une plage
de numéros de page deux numéros de page. Vaut par défaut : "--"
.
line_max
Un entier. Longueur maximale d’une ligne d’article d’index dans la
sortie au delà de quoi la ligne est repliée. Vaut par défaut :
72
.
indent_space
Ce qui est inséré au début d’une ligne repliée. Vaut par défaut :
"\t\t"
.
indent_length
Un nombre. La longueur d’un renfoncement de ligne repliée. La valeur par
défaut d’indent_space
est de deux tabulations, et chaque
tabulation compte pour huit espaces de sorte que la valeur par défaut
est 16
.
page_precedence
Un document peut avoir différents types de numérotations des pages. Par
exemple, un livre peut avoir des matières préliminaires dont les pages
sont numérotées en chiffres romains bas de casse alors que les pages de
la matière principale sont en chiffres arabes. Cette chaîne spécifie
l’ordre dans lequel ils apparaissent dans l’index. La commande
makeindex
prend en charge cinq types différents de
numérotation : romain bas de casse r
, numérique ou arabe
n
, alphabétique bas de casse a
, romain capital R
,
et alphabétique capital A
. Vaut par défaut : "rnaRA"
.
Il y a plusieurs autres programmes faisant le même travail que
makeindex
. L’un d’eux est xindy
(https://ctan.org/pkg/xindy), qui fait de l’internationalisation
et peut traiter des documents balisés en utilisant LaTeX et plusieurs
autres langages. Il est écrit en Lisp, hautement configurable, à la fois
en termes de balise et en termes d’ordre d’assemblage du texte, comme
décrit dans sa documentation.
Un programme d’indexation plus récent prenant en charge l’Unicode est
xindex
, écrit en Lua (https://ctan.org/pkg/xindex).
Précédent: makeindex, Monter: Indexes [Table des matières][Index]
\printindex
Synopsis :
\printindex
Place l’index dans la sortie.
Pour obtenir un index vous devez en premier inclure
\usepackage{makeidx}
dans le préambule du document et compiler
le document, et ensuite exécuter la commande système
makeindex
, puis de nouveau compiler le
document. Voir Indexes, pour plus de détails et un exemple d’usage de
\printindex
.
Suivant: Terminal input/output, Précédent: Front/back matter, Monter: Top [Table des matières][Index]
Synopsis :
\documentclass{letter} \address{adresse expéditeur} \signature{nom de l'expéditeur} \begin{document} \begin{letter}{adresse destinataire} \opening{apostrophe} corps-de-la-lettre \closing{texte de salutation} \end{letter} ... encore des lettres ... \end{document}
Produit une ou plusieurs lettres.
Chaque lettre est dans un environnement séparé letter
, dont
l’argument adresse desinataire contient souvent plusieurs lignes
séparées par une double controblique (\\
). Par exemple, vous
pourriez avoir :
\begin{letter}{Ninon de l'Enclos \\ l'hôtel Sagonne} ... \end{letter}
Le début de l’environnement letter
réinitialise le numéro de page
à 1, et le numéro de note en bas de page à 1 aussi.
Les adresse expéditeur et nom de l’expéditeur sont
communs à toutes les lettres, qu’il y en ait une ou plus, ainsi il est
préférable de mettre ces déclarations dans le préambule. Comme avec
l’adresse du destinataire, souvent adresse expéditeur contient plusieurs
lignes séparées par une double controblique \\
. LaTeX place
le nom de l’expéditeur sous la salutation, après un espace
vertical pour la signature manuscrite traditionnelle ; il peut aussi
contenir plusieurs lignes.
Le corps de chaque environnement letter
commence par une commande
\opening
obligatoire telle que \opening{Madame,
Monsieur,}
. Le texte corps-de-la-lettre est du code LaTeX
ordinaire et peut donc tout contenir de la liste énumérée à des formules
mathématique en hors texte, à ceci près que la commandes de rubricage
telles que \chapter
qui n’ont pas lieu d’être au sein d’une
lettre sont indisponibles. Chaque environnement letter
se termine
typiquement par une commande \closing
telle que dans
\closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de
mes sentiments les meilleurs.}
.
de la matière supplémentaire peut venir après le \closing
. Vous
pouvez préciser qui est en copie de la lettre avec une commande comme
\cc{Le Patron\\Le Patron du Patron}
. Il y a une commande
\encl
similaire pour spécifier une liste de pièces jointes. Et,
vous pouvez ajouter un postscriptum avec \ps
.
Par défaut LaTeX renfonce la signature et la salutation
\closing
la précédant d’une longueur valant
\longindentation
. Celle-ci vaut par défaut
0.5\textwidth
. Pour les aligner à gauche, il suffit de spécifier
\setlength{\longindentation}{0em}
dans votre préambule.
Pour fixer la date utilisez quelque chose comme
\renewcommand{\today}{2015-10-12}
. En plaçant ce code dans
votre préambule, il s’appliquera à toutes les lettres du document.
Cet exemple est avec un seul environnement letter
. Les trois
lignes marquées en commentaire comme optionnelles sont typiquement
omises.
\documentclass{letter} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{french} \address{Rue de l'expéditeur \\ Ville de l'expéditeur} \signature{Nom de l'expéditeur\\ Titre de l'expéditeur} % optionnel : \location{Boîte Postale 13} % optionnel : \telephone{(102) 555-0101} \begin{document} \begin{letter}{Nom du destinataire \\ Adresse du destinataire} \opening{Monsieur,} % optionnel : \thispagestyle{firstpage} I ne suis pas intéressé à faire affaire avec vous. \closing{Je vous prie, Monsieur, de recevoir mes salutations distinguées.} \end{letter} \end{document}
Ces commandes sont utilisées avec la classe letter
.
• \address: | Adresse de l’expéditeur. | |
• \cc: | Liste des personnes en copie. | |
• \closing: | Dire au revoir. | |
• \encl: | Liste des pièces jointes. | |
• \location: | L’adresse de votre organisation. | |
• \makelabels: | Fabriquer des étiquettes d’adresse. | |
• \name: | Votre nom, pour l’adresse de l’expéditeur. | |
• \opening: | Dire bonjour. | |
• \ps: | Ajouter un postscriptum. | |
• \signature: | Votre signature. | |
• \telephone: | Votre numéro de téléphone. |
Suivant: \cc, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\address
Synopsis :
\address{adresse-expéditeurs}
Spécifie l’adresse de retour telle qu’elle apparaît sur la lettre et sur
l’enveloppe. Séparez des lignes multiples au sein de
adresse-expéditeurs avec une double controblique \\
.
Parce qu’elle peut s’appliquer à des lettres multiples cette déclaration
est souvent placée dans le préambule. Toutefois elle peut être faite
n’importe où, y compris au sein d’un environnement letter
individuel.
Cette commande est optionnelle : sans la déclaration \address
la
lettre est formatée avec un espace à blanc en haut de sorte à pouvoir
être imprimée sur du papier à en-tête pré-imprimé. (Voir Overview,
pour les détails concernant votre implémentation locale). Avec la
déclaration \address
, elle est formatée comme une lettre
personnelle.
En voici un exemple :
\address{Stephen Maturin \\ The Grapes of the Savoy}
Suivant: \closing, Précédent: \address, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\cc
Synopsis :
\cc{premier nom\\...}
Produit une liste de noms de personnes mis en copie de la lettre. Cette
commande est optionnelle. Si elle est présente, alors elle vient
typiquement après le \closing
. En cas de ligne multiple, séparez
les avec une double controblique \\
, comme dans :
\cc{Président \\ Vice-président}
Suivant: \encl, Précédent: \cc, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\closing
Synopsis :
\closing{texte}
D’ordinaire à la fin d’une lettre, au dessus de la signature manuscrite,
il y a un \closing
(bien que cette commande soit
optionnelle). Par exemple :
\closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de ma confiance.}
Suivant: \location, Précédent: \closing, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\encl
Synopsis :
\encl{ligne1\\ligne2}
Déclare une liste d’une ou plus de pièces jointes.
Suivant: \makelabels, Précédent: \encl, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\location
Synopsis :
\location{texte}
Le texte apparaît centré au bas de chaque page. Il apparaît
seulement si le style de la page est firstpage
.
Suivant: \name, Précédent: \location, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\makelabels
Synopsis :
\makelabels
Crée une feuille d’étiquettes d’adresses à partir des adresses des destinataires, une pour chaque lettre. Cette feuille sera sortie avant les lettres, avec dans l’idée de la copier sur une feuille vierge de vignettes autocollantes. Cette commande est à mettre dans le préambule.
Vous pouvez personnaliser les étiquettes en redéfinissant les trois
commandes \startlabels
, \mlabel
et \returnaddress
dans le préambule. Ces commandes ne sont pas à appeler directement par
l’utilisateur, c’est la classe letter
qui les appelle. La
commande \startlabels
compose la page sur laquelle les étiquettes
sont imprimées en termes de largeur, de hauteur, et de nombre de
colonnes, etc. La commande \mlabel{adresse
expéditeur}{adresse destinataire}
est appelée pour chaque
lettre du document avec deux arguments :
\returnaddress
letter
.
La définition par défaut de \mlabel
ignore le premier argument,
c’est à dire que si vous placez seulement un \makelabels
dans le
préambule, la feuille d’étiquettes ne contiendra des étiquettes que pour
les destinataires.
Si vous désirez imprimer une étiquette d’adresse expéditeur et d’adresse destinataire pour chaque lettre, vous devez faire deux choses :
\mlabel
pour fabriquer deux
étiquettes au lieu d’une, vous pouvez pour cela mettre ce qui suit dans le préambule :
\newcommand*\originalMlabel{} \let\originalMlabel\mlabel \def\mlabel#1#2{\originalMlabel{}{#1}\originalMlabel{}{#2}}
Ceci ne suffit toutefois pas, parce que la première des deux étiquettes
est vide, vu que la définition par défaut de \returnaddress
l’est.
\returnaddress
pour contenir
l’adresse de l’expéditeur, vous pouvez faire cela en plaçant dans le
préambule :
\renewcommand*\returnaddress{\protect\fromname\\\protect\fromaddress}
Suivant: \opening, Précédent: \makelabels, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\name
\name{June Davenport}
Le nom de l’expéditeur, à imprimer sur l’enveloppe avec l’adresse de retour.
Suivant: \ps, Précédent: \name, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\opening{texte}
Synopsis :
\opening{texte}
Cette commande est obligatoire. Elle commence la lettre, en suivant le
\begin{letter}{...}
. L’argument obligatoire texte est le
texte d’appel de votre lettre. Par exemple :
\opening{Dear John,}
Suivant: \signature, Précédent: \opening, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\ps
Synopsis :
\ps{texte}
Utilisez la commande \ps
pour commencer un postscriptum dans une lettre, après
\closing
.
Suivant: \telephone, Précédent: \ps, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\signature{texte}
Synopsis :
\signature{première ligne \\ ... }
Le nom de l’expéditeur. Cette commande est optionnelle, quoique son inclusion soit habituelle.
Le texte de l’argument apparaît à la fin de la lettre, après la clôture
et après une espace verticale pour la signature manuscrite
traditionnelle. Séparez des lignes multiples avec une double
controblique \\
. Par exemple :
\signature{J Fred Muggs \\ White House}
La valeur par défaut de LaTeX pour l’espace verticale space du texte
de \closing
au texte de \signature
est
6\medskipamount
, ce qui vaut six fois 0,7em.
Cette commande est d’ordinaire dans le préambule, de sorte à s’appliquer
à toutes les lettres du document. Pour qu’elle ne s’applique qu’à une
seule lettre, placez la au sein d’un environnement letter
et
avant le \closing
.
Vous pouvez inclure un graphique dans la signature, par exemple avec
\signature{\vspace{-6\medskipamount}\includegraphics{sig.png}\\
My name}
(ceci nécessite d’écrire \usepackage{graphicx}
dans
le préambule).
Précédent: \signature, Monter: Letters [Table des matières][Index]
\telephone
Synopsis :
\telephone{numéro}
C’est le numéro de téléphone de l’expéditeur. Déclaré typiquement dans
le préambule, où il s’applique à toutes les lettres. Ceci apparaît
seulement si le style de
page (pagestyle
) firstpage
est sélectionné. Dans ce cas,
il apparaît en bas à droite de la page.
Suivant: Command line interface, Précédent: Letters, Monter: Top [Table des matières][Index]
• \openin & \openout: | Ouvrir un fichier. | |
• \read: | Lire du texte à partir d’un fichier. | |
• \typein: | Lire du texte à partir de la console. | |
• \typeout: | Écrire du texte vers la console. | |
• \write: | Écrire du texte dans un fichier ou le terminal. |
Suivant: \read, Monter: Terminal input/output [Table des matières][Index]
\openin
& \openout
Synopsis :
\openin numéro=nomfichier
ou :
\openout numéro=nomfichier
Ouvre un fichier pour y lire, ou pour y écrire. Pour la plupart des
moteurs, le numéro doit être entre 0 et 15, comme dans
\openin3
, dans LuaLaTeX numéro peut être entre 0 et
127.
Ici TeX ouvre le fichier le fichier presidents.tex en lecture.
\newread\fichierpresidents \openin\fichierpresidents=presidents \typeout{fichierpresidents vaut \the\fichierpresidents} \read\fichierpresidents to\presidentligne \typeout{\presidentligne}
La commande \newread
alloue des numéros de flux d’entrée de 0
à 15 (il y a aussi une commande \newwrite
). La variable
\fichierpresidents
est plus facile à mémoriser mais sous le capot
ce n’est rien de plus qu’un numéro ; le premier \typeout
donne
quelque chose du genre de ‘fichierpresidents vaut 1’. De plus,
\newread
garde la trace de l’allocation de sorte que si vous en
utilisez trop alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘! No
room for a new \read’. Le second \typeout
produit la première
ligne du fichier, quelque chose du genre de ‘1 Bonaparte,
Louis-Napoléon’.
D’ordinaire TeX n’essaie pas d’ouvrir le fichier jusqu’à la prochaine
éjection de page. Pour changer cela, utilisez
\immediate\openin numéro=nomfichier
ou
\immediate\openout numéro=nomfichier
.
Fermez les fichiers avec \closein numéro
et
\closeout numéro
.
La façon dont LaTeX manipule les noms de fichiers varie selon les distributions, et peut même varier d’une version à l’autre d’une même distribution. Si le nom de fichier n’a pas d’extension alors TeX y ajoute un .tex. L’exemple suivant crée presidents.tex, y écrit une ligne, et le ferme.
\newwrite\fichierpresidents \openout\fichierpresidents=presidents \write\fichierpresidents{1 Bonaparte, Louis-Napoléon} \closeout\fichierpresidents
Mais les noms de fichier avec un point peuvent causer des problèmes : si TeX tombe sur un nomfichier comme presidents.dat il se peut qu’il cherche d’abord presidents.dat.tex et ensuite presidents.dat, ou bien le contraire. La documentation de votre distribution devrait en dire plus, et si cela fonctionne pour vous tant mieux, mais pour assurer une portabilité complète le mieux et d’utiliser des noms de fichier ne contenant que les vingt-six lettres ASCII (insensible à la casse) et les dix chiffres, ainsi que les tirets de 8 ‘_’ et de 6 ‘-’, et en particulier sans point ni espace.
Pour \openin
, si TeX ne peut pas trouver le fichier alors il
ne produit pas une erreur. Il ne fait que considérer que ce flux n’est
pas ouvert (ce qu’on peut vérifier avec \ifeof
; on peut
également recourir à la commande \InputIfFileExists
, voir Class and package commands). Si vous essayer d’utiliser le même numéro deux
fois, LaTeX ne produit pas d’erreur. Si vous essayer d’utiliser un
mauvais numéro, alors vous obtiendrez un message d’erreur du genre de
‘! Bad number (16). <to be read again> = l.30 \openin16=test.jh’.
Suivant: \typein, Précédent: \openin & \openout, Monter: Terminal input/output [Table des matières][Index]
\read
Synopsis :
\read numéro tomacro
Fait que la commande macro contienne la ligne suivante d’entrée du
flux de texte numéro, comme dans \read5 to\data
.
L’exemple suivant ouvre le fichier mel.tex en lecture, me le
contenu de la première ligne dans la commande \courriel
, et
ensuite ferme le fichier.
\newread\fichierreception \openin\fichierreception=mel \read\fichierreception to\courriel \typeout{Adresse mél : \courriel} \closein\fichierreception
Si numéro est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si aucun fichier
avec ce numéro n’est ouvert, ou si le fichier est à sa fin, alors
\read
prend son entrée à partir du terminal. Notez, cependant,
que la méthode naturelle en LaTeX de prendre en entrée à partir du
terminal est \typein
(voir \typein).
Pour lire un fichier entier en une fois utilisez \input
(voir \input) ou \include
(voir \include & \includeonly).
Une raison usuelle de vouloir lire d’un fichier de données est de faire
du publipostage. CTAN a plusieurs paquetage pour cela ; parmi lesquels
datatool
.
Suivant: \typeout, Précédent: \read, Monter: Terminal input/output [Table des matières][Index]
\typein[cmd]{msg}
Synopsis :
\typein[\cmd]{msg}
\typein
tape msg sur la console et fait que LaTeX
s’arrête et attend que vous saisissiez une ligne d’entrée, en la
terminant par un retour chariot. Si l’argument optionnel \cmd est
omis, l’entrée tapée est traitée comme si elle avec été incluse dans le
fichier d’entrée à la place de la commande \typein
. Si
l’argument \cmd est présent, cela doit être un nom de commande.
Ce nom de commande est alors défini, ou redéfini, pour se développer en
le texte en entrée qui a été tapé.
Suivant: \write, Précédent: \typein, Monter: Terminal input/output [Table des matières][Index]
\typeout{msg}
Synopsis :
\typeout{msg}
Tape msg
sur le terminal et dans le journal (fichier
log
). Les commandes dans msg
qui sont définies avec
\newcommand
ou \renewcommand
(entre autres) sont
remplacées par leurs définitions avant d’être tapées.
Les règles usuelles de LaTeX pour le traitement de plusieurs espaces
comme un seul espace et pour ignorer les espaces après un nom de
commande s’appliquent à msg
. Une commande \space
dans
msg
provoque un unique espace tapé, indépendant des espaces qui
l’entourent. Un ^^J
dans msg
tape un saut à la ligne.
Précédent: \typeout, Monter: Terminal input/output [Table des matières][Index]
\write
Synopsis :
\write numéro{chaîne}
Écrit chaîne vers le fichier journal (.log), vers le
terminal, ou vers un fichier ouvert par \openout
. Par exemple,
\write6
écrit vers le flux textuel numéro 6
Si le code suivant apparaît dans le fichier fichierbase.tex alors cela ouvre le fichier fichierbase.jh, y écrit ‘Bonjour tout le monde !’ et un saut le ligne, et ferme ce fichier.
\newwrite\monfichier \immediate\openout\monfichier=\jobname.jh % \jobname est le nom % de base du fichier racine ... \immediate\write\monfichier{Bonjour tout le monde !} ... \immediate\closeout\monfichier
Le \newwrite
alloue un numéro de flux, en lui donnant un nom
symbolique pour se faciliter la vie, de sorte que flux
\newwrite\monfichier\the\monfichier
produit quelque chose du genre de
‘flux 3’. Ensuite \openout
associe le numéro de flux avec
le nom de fichier fourni. Et puis à la fin TeX exécute
\write3
ce qui place la chaîne dans le fichier.
Typiquement numéro est compris entre 0 et 15, parce que typiquement
les auteurs LaTeX suivent l’exemple précédent et le numéro est alloué
par le système. Si numéro est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou
si il n’est pas associé à un fichier ouvert alors LaTeX écrit
chaîne vers le fichier journal. Si numéro est positif alors
en plus LaTeX écrit chaîne vers le terminal. Ainsi, test
\write-1{Bonjour tout le monde !}
place ‘Bonjour tout le
monde !’ suivi d’un saut de ligne dans le fichier journal (c’est ce que
la commande \wlog
fait ; voir \wlog). Et
\write100{Bonjour tout le monde !}
met la même chose dans le
fichier journal mais aussi met ‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un
saut de ligne dans la sortie terminal. (Mais 16, 17, et 18 sont des
valeurs spéciales de numéro ; voir ci-dessous.)
Dans LuaTeX, au lieu de 16 flux de sortie il y en a 256 (voir TeX engines).
Utilisez \write\@auxout{chaîne}
pour écrire vers le
fichier .aux courant qui est associé soit au fichier racine soit
au fichier inclus courant ; et utilisez
\write\@mainaux{chaîne}
pour écrire le fichier
.aux principal. Ces noms symboliques sont définis par LaTeX.
Par défaut LaTeX n’écrit pas chaîne vers le fichier
immédiatement. C’est ainsi parce que, par exemple, vous pourriez avoir
besoin de \write
pour sauvegarder le numéro de page courant, mais
au moment où TeX rencontre une commande \write
typiquement il
ne connaît pas quel est le numéro de page, puisque il n’a pas encore
découpé la sortie en pages. Ainsi, vous utilisez \write
dans
l’un des trois contextes suivants :
\immediate\write\@auxout{chaîne} %1 \write\@auxout{chaîne} %2 \protected@write\@auxout{}{chaîne} %3
\edef
de sorte que pour empêcher le
développement vous devez utiliser \noexpand
, un toks
, etc.
mais avec la différence que vous devez utiliser #
au lieu de
##
).
\shipout
). Au moment du
\shipout
, chaîne est développée à fond.
\protected@write
, est semblable au deuxième sauf
que vous pouvez utiliser \protect
pour éviter le
développement. Le premier argument qui est en plus vous permet d’insérer
localement des définitions supplémentaires pour que plus de macros
soient protégées ou pour avoir d’autres définitions spéciales pendant
l’écriture.
Voici un exemple simple de développement avec \write
dans lequel
chaîne contient une séquence de contrôle \triplex
que l’on
a définie comme le texte ‘XYZ’ :
\newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=test.jh \newcommand{\triplex}{XYZ} \write\fichierjh{test \triplex test}
Ceci résulte en ce que le fichier test.jh contienne le texte ‘test XYZtest’ suivi d’un saut de ligne.
Les cas où numéro vaut 16, 17, ou 18 sont spéciaux. À cause du
comportement de \write
quand numéro est hors de
l’intervalle de 0 à 15 qu’on a déjà décrit plus haut, dans Plain TeX
\write16
et \write17
étaient parfois utilisés pour écrire
dans le fichier journal et le terminal ; toutefois, dans LaTeX, la
façon naturelle de faire ceci est d’utiliser \typeout
(voir \typeout). La commande \write18
est encore plus
spéciale ; les systèmes TeX modernes l’utilisent pour passer des
commandes au système d’exploitation (voir \write18).
D’ordinaire \write
produit en sortie une unique ligne. On peut y
insérer un saut de ligne avec ^^J
. Ainsi, l’exemple suivant
produit deux lignes dans le fichier journal :
\wlog{Les lignes parallèles ont beaucoup en commun.^^JMais elles ne se rencontrent jamais.}
Un cas usuel dans lequel des auteurs tentent d’écrire dans leur propre
fichier est pour les réponses à des exercices, ou dans quelque autre
situation où vous désirez écrire en sortie verbatim, sans développer les
macros. CTAN a plusieurs paquetages pour cela ; parmi lesquels
answers
.
• \write et la sécurité: | Sécurité. | |
• \message: | Écrit du texte vers le fichier journal et le terminal. | |
• \wlog: | Écrit du texte vers le fichier journal. | |
• \write18: | Exécute une commande du système d’exploitation. |
Suivant: \message, Monter: \write [Table des matières][Index]
\write
et la sécuritéLa possibilité d’écrire dans des fichiers soulève des problèmes de sécurité. Si vous compilez un fichier LaTeX téléchargé et qu’il écrase votre fichier de mots de passe alors vous serez à juste titre embêté.
Ainsi par défaut les systèmes TeX ne vous autorisent à ouvrir en écriture que les fichiers qui sont dans le répertoire courant ou dans un sous-répertoire. L’exemple suivant
\newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=../test.jh
produit une erreur du genre de :
Not writing to ../test.jh (openout_any = p). ! I can't write on file `../test.jh'
Il est possible d’avoir une telle erreur lorsqu’on essaie d’utiliser une
commande telle que \include{../nomfichier}
puisque LaTeX va
essayer d’ouvrir ../nomfichier.aux. La solution la plus simple est
de placer les fichiers inclus dans le même répertoire que le fichier
racine, ou dans des sous-répertoires.
Suivant: \wlog, Précédent: \write and security, Monter: \write [Table des matières][Index]
\message
Synopsis :
\message{chaîne}
Écrit chaîne vers le fichier journal en .log et le terminal.
Typiquement, les auteurs LaTeX utilisent \typeout
(voir \typeout) qui permet d’utiliser \protect
sur toute
commande fragile au sein de chaîne (voir \protect). Mais la
commande \typeout
insère un saut de ligne à la fin de
chaîne contrairement à \message
, aussi cette dernière peut
être utile.
Dans l’exemple ci-dessous dans le corps du document
avant\message{Un Deux}\message{Trois}\message{Quatre^^JLes} \message{pouces vont se battre.}Après
dans certaines circonstances (voir ci-dessous) LaTeX écrit ce qui suit à la fois vers le terminal et le fichier journal.
Un Deux Trois Quatre Les pouces vont se battre.
Un ^^J
produit un saut de ligne. Aussi, dans le document
en sortie, on a entre ‘avant’ et ‘Après’ un seul espace (issu
de la fin de ligne suivant ‘Les}’).
Alors que \message
vous permet de mieux contrôler le formatage,
un truc à piger c’est que LaTeX peut très bien bousiller ce formatage
là en insérant des sauts de ligne selon ce qu’il a déjà sorti. Comparez
ce corps de document, où le ‘Deux’ a été déplacé, à celui donné en
exemple plus haut.
avant\message{Un}\message{Deux Trois}\message{Quatre^^JLes} \message{pouces vont se battre.}Après
La chose suivante peut se produire : lorsque LaTeX produit les messages en sortie vers le terminal, le message avec ‘Un’ désormais plus court tient à la fin de la ligne de terminal, et du coup LaTeX saute de ligne juste après lui et avant le ‘Deux Trois’. Ce saut de ligne apparaît également dans le fichier journal. Cette insertion de saut de ligne peut déprendre de, par exemple, la longueur des noms complet des fichiers inclus. C’est pourquoi il est difficile de produire des lignes formatées précisément et d’une façon qui soit portable, et de même de demander que votre message commence au début d’une ligne.
Suivant: \write18, Précédent: \message, Monter: \write [Table des matières][Index]
\wlog
Synopsis :
\wlog{chaîne}
Écrit chaîne vers le fichier journal .log.
\wlog{Pour tout n différent de 0, et tout x, (sin x)/n vaut six.} \wlog{Ben oui, il suffit de simplifier par n.}
D’ordinaire chaîne apparaît sur une seule ligne séparée. Utilisez
^^J
pour insérer un saut de ligne.
\wlog{C'est Helvetica qui téléphone à Times Roman :} \wlog{Change de ligne !^^JJe t'entends très mal.}
Précédent: \wlog, Monter: \write [Table des matières][Index]
\write18
Synopsis :
\write18{commande_shell}
Émet une commande vers l’interpréteur du système d’exploitation. Le système d’exploitation exécute la commande et l’exécution de LaTeX est bloquée jusqu’à ce que cela soit fini.
La séquence suivante (sur Unix)
\usepackage{graphicx} % dans le préambule ... \newcommand{\numerofig}{1} \immediate\write18{cd pix && asy figure\numerofig} \includegraphics{pix/figure\numerofig.pdf}
exécute Asymptote (le programme asy
) sur le fichier
pix/figure1.asy, de sorte que le document peut par la suite lire
le graphique en résultant (voir \includegraphics). Comme pour tout
\write
, ici LaTeX développe les macros contenues dans
commande_shell de sorte que \numerofig
est remplacé par
‘1’.
Un autre exemple est que vous pouvez exécuter automatiquement BibTeX
au début de chaque exécution de LaTeX (voir Using BibTeX) en
incluant \immediate\write18{bibtex8 \jobname}
comme première
ligne du fichier. Notez que \jobname
se développe par défaut en
le nom de base du fichier racine, ou bien l’argument de l’option
--jobname
si celle-ci est passée sur la ligne de commande.
Il peut arriver que vous ayez besoin de plusieurs étapes pour obtenir
l’information désirée. L’exemple suivant insère en entrée une liste de
tous les fichiers PDF du répertoire courant (voir aussi
texosquery
plus bas) :
\immediate\write18{ls *.pdf > tmp.dat} \input{tmp.dat}
Le comportement standard de tout \write
est d’attendre jusqu’à la
prochaine éjection de page avant de développer les macros ou d’écrire
dans le flux (voir \write). Mais il se peut que vous désiriez que
cela soit immédiat. Pour cela, utilisez
\immediate\write18{commande_shell}
.
Autoriser l’usage de commandes système au sein d’un fichier LaTeX
pose des problèmes de sécurité évidents. Si vous télécharger un fichier
depuis la Toile et qu’il contient des commandes pour détruire tous vos
fichiers, cela vous rendrait bien malheureux. Le réglage standard dans
les distributions modernes est d’interdire l’accès complet à
l’interpréteur de commande du système d’exploitation. Vous pouvez
l’autoriser, si vous êtes sûr qu’il n’y a pas de danger, en compilant
avec latex --enable-write18 nomfichier
(voir Command line options). (L’option --shell-escape
est un synonyme dans TeX
Live.)
Au lieu de l’accès complet, les distributions modernes par défaut
utilisent une version restreinte qui permet à certaines commandes de
fonctionner, telles que celles qui font tourner Metafont pour générer
les polices manquantes, même si vous n’utilisez pas l’option
enable-write18
. Par défaut cette liste de commandes autorisées
est courte et ne fait figurer que les commandes qui sont sous contrôle
des mainteneurs de la distribution (voir Command line options).
Certains paquetages ont besoin d’exécuter des commandes système
externes. Par exemple sagetex vous permet de faire faire des
calculs ou tracer des graphiques au logiciel de mathématiques Sage,
puis d’incorporer ces sorties dans votre document. Pour cela vous devez
exécuter LaTeX avec la fonction \write18
pleinement débridée.
Le texte commande_shell est toujours passé à /bin/sh sur
les systèmes d’exploitation unixiens, et à l’interpréteur de commande DOS
cmd.exe sur Windows. LaTeX ignore tout réglage d’un autre
interpréteur de commande par l’utilisateur, ainsi que la variable
d’environnement SHELL
.
Si votre besoin c’est d’avoir de l’information sur le système, comme le
nom du système d’exploitation, celui de la locale, ou le contenu d’un
répertoire, alors jeter un coup d’œil au paquetage texosquery
qui
fournit une interface commode et sûre pour cela, contrairement aux
exemples donnés plus haut utilisant \write18
à l’état brut :
https://ctan.org/pkg/texosquery.
Suivant: Document templates, Précédent: Terminal input/output, Monter: Top [Table des matières][Index]
Synopsis (depuis la ligne de commande d’un terminal) :
pdflatex options argument
Exécute LaTeX sur argument. À la place de pdflatex
vous pouvez aussi utiliser (pour une sortie PDF) xelatex
, ou
lualatex
, ou (pour une sortie DVI) latex
ou
dvilualatex
, entre autres (voir TeX engines).
L’exemple suivant exécute LaTeX sur le fichier these.tex produisant en sortie these.pdf.
pdflatex these
Notez que .tex est l’extension par défaut des noms de fichier.
pdfTeX est une évolution du programme original TeX, comme le sont
XeTeX et LuaTeX (voir TeX engines). Ils sont complètement
rétrocompatibles. Mais le programme original avait son propre format de
sortie, DVI, alors que les plus récents peuvent produire directement un
PDF en sortie. Ceci leur permet de profiter des fonctions
supplémentaires des PDF tels que les hyperliens, la prise en charge de
formats modernes d’images tels que JPG et PNG, et les programmes de
visionnage que l’on trouve de partout. En bref, si vous exécutez
pdflatex
ou xelatex
ou lualatex
alors par
défaut vous obtenez un PDF et avez accès à toutes ses fonctions
modernes. Si vous exécutez latex
, ou dvilualatex
,
alors vous obtenez un DVI. La description faite ici suppose
pdflatex
.
Voir Command line options, pour une sélection des options de ligne de commande les plus utiles. Quant à argument, le cas habituel est qu’il ne commence pas par une controblique, dans ce cas le système le prend pour un nom de fichier, et compile ce fichier. Si argument commence avec une controblique, alors le système l’interprète comme une ligne d’entrée à LaTeX, ce qui peut être utilisé pour obtenir certains effets spéciaux (voir Command line input).
Si vous ne donnez aucun arguments ni options alors pdflatex
invite à saisir à partir du terminal. Vous pouvez vous échapper de cela
en entrant CTRL-D.
Si LaTeX trouve une erreur dans votre document alors par défaut il s’arrête et vous interroge à ce propos. Voir Recovering from errors, pour un aperçu de quoi faire.
• Command line options: | Options usuelles de ligne de commande. | |
• Command line input: | Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande. | |
• Nom d’ouvrage: | Comment TeX définit le nom de l’ouvrage courant. | |
• Recovering from errors: | Quand quelque chose se passe mal. |
Suivant: Command line input, Monter: Command line interface [Table des matières][Index]
On décrit ici les options de ligne de commande qui sont pertinentes pour rédaction ordinaire de documents. Pour une liste complète, essayez d’exécuter ‘latex --help’ depuis la ligne de commande.
Avec nombre d’implémentations on peut spécifier les options de ligne de
commande avec un préfixe ‘-’ ou ‘--’. C’est le cas à la fois
pour TeX Live (y compris MacTeX) et MiKTeX. Ici on utilise les
deux conventions indistinctement. Si une option prend une valeur,
celle-ci peut être spécifiée soit comme un argument séparé
(‘--truc bidule’), ou comme un argument unique avec un signe
=
(‘--truc=bidule’), à condition qu’il n’y ait aucun espace
autour du =
. On utilisera en général la syntaxe en =
.
-version
Affiche la version courante, comme ‘pdfTeX 3.14159265-2.6-1.40.16 (TeX Live 2015/Debian)’ ainsi qu’une petite quantité d’information supplémentaire, et se termine.
-help
Produit un message bref d’utilisation servant d’aide-mémoire et se termine.
-interaction=mode
zTeX compile un document en l’un parmi quatre modes possibles
d’interaction : batchmode
, nonstopmode
, scrollmode
,
errorstopmode
. Dans le mode errorstopmode (le
mode par défaut), TeX s’arrête à chaque erreur et demande une
intervention de l’utilisateur. Dans le mode batchmode
il n’imprime rien sur le terminal, on défile sur les erreurs comme si
l’utilisateur appuyait RETURN à chaque erreur, et les fichiers
manquants entraînent la terminaison de la tâche. Dans le mode
nonstopmode, les messages de diagnostic apparaissent
sur le terminal mais comme dans le mode batchmode
il n’y a pas
d’interaction avec l’utilisateur. Dans le mode
scrollmode, TeX s’arrête en cas de fichiers
manquants ou d’entrée clavier, mais pour nulle autre raison.
Par exemple, en démarrant LaTeX avec cette ligne de commande :
pdflatex -interaction=batchmode nomfichier
on élimine la plupart des sorties terminal.
-jobname=chaîne
Règle la valeur du nom d’ouvrage de TeX à la chaîne de caractères chaîne. Le fichier journal et le fichier de sortie s’appelleront chaîne.log et chaîne.pdf. voir Jobname.
-output-directory=répertoire
Écrit les fichiers dans le répertoire répertoire. Il doit déjà exister. Ceci s’applique à tous les fichiers externes créés par TeX ou LaTeX, tels que le fichier .log de l’exécution, les fichiers .aux, .toc, etc., créés par LaTeX, de même que le fichier de sortie principal .pdf ou .dvi lui-même.
Lorsqu’il est spécifié, le répertoire de sortie répertoire est aussi vérifié en premier automatiquement pour tout fichier lu en entrée, de sorte que les fichiers externes peuvent être relus en entrée, si désiré. Le vrai répertoire courant (dans lequel LaTeX été lancé) demeure inchangé, et est également vérifié pour trouver les fichiers en entrée.
--enable-write18
--disable-write18
--shell-escape
--no-shell-escape
Activation et désactivation \write18{commande_shell}
(voir \write18). Les deux premières options sont prises en charge à
la fois par TeX Live et MiKTeX, alors que les deux suivantes sont
des synonymes pris en charge par TeX Live.
Activer cette fonction a des implications lourdes de sécurité, puisque
cela permet à un fichier LaTeX d’exécuter n’importe quelle commande.
Ainsi, par défaut, le \write18
non restreint n’est pas autorisé.
(Le réglage par défaut de TeX Live, MacTeX, et MiKTeX
est d’autoriser l’exécution d’un nombre limité de programmes en relation
avec TeX, et qu’elles distribuent).
Pa exemple, si vous invoquez LaTeX avec l’option
no-shell-escape
, et que dans votre document vous appelez
\write18{ls -l}
, alors vous n’obtenez pas d’erreur mais votre
fichier journal dit ‘runsystem(ls -l)...disabled’.
-halt-on-error
Arrête le traitement sur la première erreur.
-file-line-error
-no-file-line-error
Active ou désactive le style
nomfichier:numéroligne:erreur
des messages
d’erreur. Ces options ne sont disponibles qu’avec TeX Live ou
MacTeX.
Suivant: Jobname, Précédent: Command line options, Monter: Command line interface [Table des matières][Index]
Au sein de l’invocation de ligne de commande
pdflatex options argument
vous pouvez spécifier du code LaTeX arbitraire en entrée en commençant argument par une controblique (ce qui est pris en charge par tous les moteurs). Ceci permet de faire certains effets spéciaux.
Par exemple, ce fichier (qui utilise le paquetage hyperref
pour
les hyperliens) peut produire deux types de sortie, l’un pour une
consultation sur document papier et l’autre pour une consultation sur
écran.
\ifdefined\paperversion % dans le préambule \newcommand{\urlcolor}{black} \else \newcommand{\urlcolor}{blue} \fi \usepackage[colorlinks=true,urlcolor=\urlcolor]{hyperref} ... \href{https://www.ctan.org}{CTAN} % dans le corps ...
Lorsqu’on compile ce document book.tex avec la ligne de commande
pdflatex book
le lien ‘CTAN’ sera en bleu. Mais si on le
compile avec
pdflatex "\def\paperversion{}\input book.tex"
alors le lien sera en noir. On utilise des guillemets anglais double pour empêcher l’interprétation des symboles par l’interpréteur de ligne de commande (désigné également par shell). (Ceci fonctionne généralement à la fois sur les systèmes Unix et Windows, mais il y a nombre de particularités dans l’usage des guillemets par les shells, lisez donc la documentation de votre système si besoin est).
De même, à partir d’un seul fichier principal.tex vous pouvez compiler deux versions distinctes.
pdflatex -jobname=etudiants "\def\etudiants{}\input{principal}" pdflatex -jobname=professeurs "\def\profs{}\input{principal}"
L’option jobname
est là parce que sinon les deux fichiers en
sortie s’appelleraient principal.pdf et le second écraserait le
premier. (voir Jobname).
Dans cet exemple on passe l’option draft
au paquetage
graphicx
:
pdflatex "\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\input{aa.tex}"
de sorte que les fichiers graphiques ne sont lus que pour l’information de dimension de boîte englobante, mais remplacés dans le PDF par une boîte de même taille ne contenant que le nom de fichier, ce qui accélère le temps de compilation, et économise l’encre d’imprimante.
Un autre exemple classique est de cribler certains chapitres à la
compilation en les passant à \includeonly
dans la ligne de
commande. Ainsi, supposons qu’on a un fichier racine livre.tex
ainsi formé :
\documentclass{book} \begin{document} \frontmatter \include{pref} \mainmatter \include{chap1} \include{chap2} \appendix \include{append} \backmatter \include{bib} \end{document}
En compilant livre.tex avec la ligne de commande suivante :
pdflatex '\includeonly{chap1}\input{livre}
seul le chapitre contenu dans chap1.tex sera produit en sortie. Voir Splitting the input.
Dans ce dernier exemple, on force la date au 14 juillet 1789 :
pdflatex '\day=14 \month=7 \year=1789 \input revolution'
Ainsi, si le fichier revolution.tex contient ceci :
\documentclass[french]{minimal} \usepackage{babel} \begin{document} \today\ c'est la révolution ! \end{document}
alors vous aurez en sortie un truc du genre :
14 juillet 1789 c’est la révolution !
Suivant: Recovering from errors, Précédent: Command line input, Monter: Command line interface [Table des matières][Index]
Exécuter LaTeX crée plusieurs fichiers, dont la sortie principale en
PDF (ou DVI) et bien d’autres. Ces fichiers sont nommés selon ce qu’on
appelle le nom d’ouvrage. Le cas le plus fréquent est aussi le
plus simple : la commande pdflatex these
crée these.pdf
et
aussi these.log
et these.aux
. Ici le nom d’ouvrage est
these
.
En général, LaTeX est invoqué comme moteur-latex
options arguments
, où moteur-latex est
pdflatex
, lualatex
, etc. (voir TeX engines). Si
arguments ne commence pas par une controblique, comme c’est le
cas ci-dessus avec these
, alors TeX insère un argument
\input
en tête de la liste d’arguments arguments et
considère le texte formé en joignant les éléments de cette liste séparés
par des blancs comme un code source pris en entrée. Ainsi la ligne de
commande pdflatex these
conduit LaTeX à compiler le code
source suivant :
\input these
Ceci permet de faire une indirection vers le fichier these.tex qui est censé contenir l’entièreté du code source à compiler, et qu’on appelle à ce titre fichier racine (voir Splitting the input).
On appelle nom racine le nom du fichier racine, sans l’extension .tex s’il en a une. Voir \input, pour la gestion de l’extension .tex.
Notez bien, que si on a toujours un nom d’ouvrage, on n’a pas systématiquement de nom racine. En effet, dès lors qu’on a du code LaTeX passé sur la ligne de commande (voir Command line input), l’entièreté du code compilé n’est pas issu d’un seul fichier. En supposant ici et ci-après que le shell est bash, et donc que les guillemets anglais simples ou doubles sont interprétés par le shell (voir (info "(bash) Quoting")), considérez par exemple ligne de commande suivante :
pdflatex '\documentclass{article}\input' corps
Dans l’exemple précédent, on ne peut pas considérer corps.tex
comme un fichier racine, puisqu’il ne peut pas être compilé de façon
autonome vu qu’il ne contient pas la commande \documentclass
. Par
abus de langage on continue toutefois de parler de fichier racine si le
code LaTeX passé en ligne de commande ne sert qu’à configurer la
façon dont le fichier est compilé, comme dans :
pdflatex '\PassOptionsToClass{printout}{beamer}\input' mapresentation
où mapresenation.tex contient une présentation beamer
, et
on veut juste la compiler de façon adéquate pour une impression plutôt
que pour une projection.
Voici par contre un exemple extrême où on n’a pas de fichier racine, considérez la ligne de commande :
pdflatex fic "Bonjour tout le monde~!" '\end{document}'
ce qui conduit pdflatex à compiler le code source suivant :
\input fic Bonjour tout le monde~! \end{document}
À supposer que fic.tex soit un fichier contenant
\documentclass{minimal}\begin{document}
le résultat sera un
document PDF nommé fic.pdf et contenant le texte ‘Bonjour
tout le monde !’.
Dans la mesure où on n’a pas systématiquement de fichier racine, la
règle que TeX utilise pour déterminer implicitement le nom d’ouvrage,
c.-à-d. lorsqu’il n’est pas spécifié explicitement par l’option
-jobname
(voir Command line options), est que le nom d’ouvrage
soit le nom du fichier correspondant à l’argument passé au premier
\input
rencontré durant la compilation, débarrassé de l’extension
.tex s’il en a une. Dans l’exemple précédent, le nom d’ouvrage
est donc bien fic. Voir aussi plus bas la primitive
\jobname
pour une dérogation à cette règle.
Ce qui précède vaut également si TeX est en mode interactif, la seule
différence est alors que arguments n’est pas passé entièrement sur
la ligne de commande, mais saisi interactivement par l’utilisateur. Par
exemple si dans le shell vous tapez la ligne de commande
pdflatex
, puis qu’à l’invite de TeX vous tapez these
,
vous aurez le même résultat que dans le premier exemple donné, à savoir
si vous aviez tapé directement pdflatex these
depuis le shell.
Dans la même veine, la seule différence si arguments commence avec
une controblique est que le \input
n’est pas inséré, et donc
pdflatex "\input" these
est sensiblement équivalent à
pdflatex these
.
Il y a deux autres possibilités pour le nom d’ouvrage. Pour ce qui est de
la première, il peut être directement spécifié avec l’option
-jobname
, comme dans pdflatex -jobname=monnom
(voir Command line input pour un véritable exemple).
La seconde possibilité est texput, c’est la valeur par défaut de
repli si aucun autre nom n’est disponible pour TeX. Par exemple si
aucune option -jobname
n’a été spécifiée et que la compilation
s’arrête avant qu’une commande \input
ne soit trouvée, alors le
fichier journal s’appelle texput.log.
Au sein du document, la primitive \jobname
se comporte comme une
macro qui se développe en le nom d’ouvrage. Quand le nom d’ouvrage
contient au moins un blanc, un guillemet anglais est ajouté et début et
fin de la chaîne renvoyée par \jobname
et tout blanc est remplacé
par un espace, c.-à-d. qu’un caractère tabulation est remplacé par un
espace. De plus, au cours du développement, tous les caractères sont de
catcode 12 (other), y compris les lettres qui normalement sont de
catcode 11, mais à l’exception des espaces auquel un catcode 10 est
attribué.
À cause de cette situation des catcodes, utiliser le nom d’ouvrage dans
une expression conditionnelle peut devenir compliqué. Une solution est
d’utiliser la macro \IfBeginWith
du paquetage xtring dans
sa forme étoilée pour être insensible au catcode. Dans le texte suivant
par exemple, la note en bas de page « dont la Respublica
Bananensis Francorum. » n’est présente que si le nom d’ouvrage commence
par moi-meme.
Si une démocratie est juste un régime où les citoyens votent alors toutes les républiques bananières\IfBeginWith*{\jobname}{moi-meme}% {\footnote{dont la Respublica Bananensis Francorum.}}{} sont des démocraties.
Redéfinir \jobname
dans le code source avec un
\renewcommand
peut s’avérer vain et risqué. Tout d’abord, si
c’était ce qui vous cherchiez, cela ne changera pas le nom d’ouvrage au
sens où les fichiers créés directement par le moteur continuent à
utiliser le nom d’ouvrage original : il s’agit notamment du fichier de
sortie principale .pdf ou .dvi, du journal de compilation
.log et du fichier de liste fichiers .fls si l’option
-recorder
a été utilisée. Par contre les fichiers auxiliaires
.aux, .bib, etc. pourront être renommés car leur nom est
produit par le noyau LaTeX en développant \jobname
et non
directement par le moteur, mais à condition bien sûr que la redéfinition
soit faite avant l’ouverture des fichiers en question. Le paquetage
multibib utilise ce truc pour gérer plusieurs fichiers de
référence bibliographique.
La séquence de contrôle \jobname
se comporte comme une macro, au
sens où on peut faire dessus toutes les opérations qu’on ferait sur une
macro, et notamment la développer, mais ce n’est pas une macro, c’est
une primitive TeX. Ainsi, une seconde règle de détermination du nom
d’ouvrage est que le premier développement de \jobname
fige le
nom d’ouvrage. Dans l’exemple suivant de ligne de commande :
pdflatex '\typeout{\jobname}\input' these
le nom d’ouvrage sera la valeur par défaut texput, et non
these. En effet le code LaTeX \typeout{\jobname}
a
pour effet que \jobname
est développé avant que le premier
\input
ne soit rencontré, et donc on déroge à la première règle
énoncée plus haut, c.-à-d. que dans ce cas le nom d’ouvrage n’est pas
donné par le premier \input
.
Cette seconde règle a pour autre conséquence que dans l’exemple suivant de ligne de commande :
pdflatex '\documentclass{article}\input' corps
le nom d’ouvrage sera également texput, en effet en sous-main les
commandes \documentclass
et \RequirePackage
développent
\jobname
, et donc la seconde règle déroge à la première règle,
celle du premier \input
rencontré.
Il est à noter que ce qui précède n’était pas vrai avec de vieilles
versions de LaTeX (approximativement) antérieures à 2020. Avec ces
vieilles versions \documentclass
et \RequirePackage
faisaient un \input
sans développement préalable de
\jobname
et donc dans l’exemple précédent le nom d’ouvrage aurait
été article, ce qui était déroutant.
Par ailleurs, l’équivalence entre pdflatex "\input" these
et
pdflatex these
peut être mise en défaut lorsque le nom du fichier
comprend un blanc. Comparer par exemple les deux lignes de commande
suivantes :
pdflatex '\input' 'to\space\space to' pdflatex 'to\space\space to'
En remplaçant les espaces par des espaces visibles
␣
pour la clarté de l’exposé, la première ligne de
commande qui a un \input
explicite cherche un fichier
to.tex, ou à défaut to, et ajoute à la suite de
l’\input
de ce fichier, le code source
\space␣to
, en effet le premier des deux
\space
est consommé par l’\input
. Elle aura donc pour nom
d’ouvrage to. La seconde, qui a un \input
implicite, a par
contre un comportement qui dépend de la distribution. Avec MiKTeX elle
est équivalente à la première. Mais avec TeX Live, elle cherche un
fichier to␣␣to.tex, ou à défaut
to␣␣to, et n’ajoute rien à la suite
de l’\input
de ce fichier. Elle aura donc pour nom d’ouvrage
"to␣␣to".
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Si LaTeX trouve une erreur dans votre document alors il vous produit
un message d’erreur et vous invite à la saisie par un point
d’interrogation, ?
. Par exemple, exécuter LaTeX sur ce fichier
\newcommand{\NP}{\ensuremath{\textbf{NP}}} Le problème \PN{} est mis à prix à un million de dollars.
a pour effet qu’il affiche ceci, et attende une saisie :
! Undefined control sequence. l.5 Le problème \PN {} est mis à prix à un million de dollars. ?
Le plus simple est de saisir x et RETURN et de corriger la coquille. Alternativement vous pourriez saisir ? et RETURN pour voir les autres options.
Il y a deux autres scénarios. Le premier est que vous ayez omis le
\end{document}
ou fait une faute de frappe dessus. Dans ce cas
LaTeX produit en invite ‘*’. Vous pouvez revenir à la ligne de
commande en tapant \stop et RETURN.
Le dernier scénario est que vous ayez fait une faute de frappe sur le
nom de fichier. Par exemple, au lieu de pdflatex test
vous
auriez tapé pdflatex tste
.
! I can't find file `tste'. <*> tste (Press Enter to retry, or Control-D to exit) Please type another input file name:
Le plus simple est de saisir CTRL D (en appuyant sur les touches Contrôle et d simultanément), et d’ensuite retaper la ligne de commande correcte.
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Bien qu’ils soient illustratifs, ces patrons de document vous seront peut-être utiles. Davantage de ressources de patrons sont listées à https://tug.org/interest.html#latextemplates.
• patron beamer : | ||
• patron article : | ||
• patron book : | ||
• patron book plus élaboré: |
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beamer
La classe beamer
crée des présentations en diapositives. Elle a
de très nombreuses possibilités, mais voici un patron de base :
\documentclass{beamer} \usepackage[latin1]{inputenc} \title{Patron pour la classe Beamer} \author{Alex L'Auteur} \date{31 juillet 2020} \begin{document} \maketitle % sans [fragile], n'importe quel code {verbatim} se prend des erreurs mystérieuses. \begin{frame}[fragile] \frametitle{Première diapositive} \begin{verbatim} C'est \verbatim! \end{verbatim} \end{frame} \end{document}
Le paquetage Beamer sur le CTAN : https://ctan.org/pkg/beamer.
Suivant: book template, Précédent: beamer template, Monter: Document templates [Table des matières][Index]
article
Un patron simple pour un article.
\documentclass{article} \title{Patron de la classe article} \author{Alex Author} \begin{document} \maketitle \section{Première section} Du texte. \subsection{Première section, première sous-section} Encore du texte. \section{Deuxième section} Et du texte. \end{document}
Suivant: Larger book template, Précédent: article template, Monter: Document templates [Table des matières][Index]
book
Voici un patron simple pour un livre. Voir Larger book template, pour un patron plus élaboré.
\documentclass{book} \title{Le Patron de la classe book} \author{Alex L'Auteur} \begin{document} \maketitle \chapter{Premier} Du texte. \chapter{Second} Et du texte. \section{Un sujet secondaire} La fin. \end{document}
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book
plus élaboréVoici un patron quelque peu élaboré pour un livre. Voir book template, pour un patron plus simple.
Ce patron utilise un \frontmatter
, \mainmatter
, et
\backmatter
pour contrôler la typographie des trois zones
principales d’un livre (voir \frontmatter & \mainmatter & \backmatter). Le livre a une bibliographie et un index.
Il est également à noter qu’il utilise \include
et
\includeonly
(voir Splitting the input). Lorsque vous
travaillez sur un chapitre vous pouvez ne pas compiler tous les autres
chapitres en mettant en commentaire les entrées correspondantes dans les
arguments de \includeonly
. Ceci accélère la compilation sans
perdre aucune information telle que les renvois. (La matière qu’il
n’est pas nécessaire de mettre sur une nouvelle page est inclus avec
\input
au lieu de \include
; mais ceci au dépens du
bénéfice de maintenir les valeurs de renvois).
\documentclass[titlepage]{book} \usepackage{makeidx}\makeindex \title{Book Class Template} \author{Alex Author} \includeonly{% % frontcover, preface, chap1, % appenA, } \begin{document} \frontmatter \include{frontcover} % maybe comment out while drafting: \maketitle \input{dedication} \input{copyright} \tableofcontents \include{preface} \mainmatter \include{chap1} ... \appendix \include{appenA} ... \backmatter \bibliographystyle{apalike} \addcontentsline{toc}{chapter}{Bibliography} \bibliography \addcontentsline{toc}{chapter}{Index} \printindex \include{backcover} \end{document}
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La traduction qui suit est donnée uniquement à titre informatif, et ne remplace pas le texte en anglais donné au début de ce document.
Permission vous est donnée de distribuer des copies conformes de ce manuel à condition que les mentions du droit d’auteur et de permission soient préservées sur toutes les copies.
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Permission vous est donnée de copier et distribuer des traductions de ce manuel dans une autre langue, dans les conditions ci-dessus pour les versions modifiées.
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Indépendant du périphérique de sortie, ce n’est toutefois pas un format portable de document
Format portable de document
En anglais c’est le terme jeton — token — qui est utilisé.